Tandis que l'empire romain se meurt, Benoît de Nursie fonde une abbaye prestigieuse sur le Mont Cassin, entre Naples et Rome. Ilédicte pour ses moines une règle qui combine la prière, le travail et la tempérance. Cette règle dite « bénédictine » a inspiré toutes les communautés monastiques ultérieures en Occident
Saint Benoît de Nursie, qui mourut le 21 mars 547, a mérité d'être proclamé en 1958 Père de l'Europe et saint patron de la chrétienté d'Occident...
Source Hérodote
23e jour du mois de Messidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du haricot.
20e jour du Cancer.
Pour la Saint-Benoît le coucou chante aux bons endroits.
Bonne fête aux Benoît et ses variantes Benoit et Benoist.
Et aussi aux Olga
Pie
Tristan, et ses formes féminines Tristana, Tristane.
Judog
Rodrigue, roi des Wisigoths d'Espagne, est repoussé par le chef berbère Tarik, qui a pris pied quelques jours plus tôt sur la péninsule avec une petite armée de musulmans en un lieu qui prendra plus tard son nom, le rocher de Tarik (Gibraltar).
Cet événement qui livre l'Espagne aux Maures est dit bataille de Wadi Lakka par les chroniqueurs arabes et bataille de Guadalete ou du rio Barbate par les historiens espagnols...
L'armée féodale du roi Philippe le Bel rencontre les milices communales de Flandre, près de Courtrai...
Cette bataille survient quelques semaines après les Matines de Bruges, une journée qui vit le massacre de la garnison française de la ville.
Les milices flamandes, les « Klauwaerts » (du parti de la griffe), encadrées par quelques chevaliers, prennent position sur une hauteur, au bord de la Lys. Les chevaliers français, en bien plus grand nombre, s'établissent sur la colline du Pottelberg, au sud de la ville.
La bataille commence avec l'intervention des arbalétriers français. Ils repoussent leurs adversaires puis les « piétons » (nom donné au Moyen Âge aux soldats à pied ou fantassins) se mettent en marche pour achever d'écraser l'ennemi.
Le comte Robert II d'Artois, qui commande l'armée française, lance à son tour sa chevalerie à l'attaque. Mais dans leur impatience d'en découdre, les chevaliers bousculent les malheureux piétons, tout cela pour s'embourber et chuter dans les fossés derrière lesquels s'abritent les Flamands. La bataille s'achève pour les Français sur un désastre sans nom.
Robert d'Artois lui-même est tué, les assaillants dédaignant de le capturer pour en tirer rançon.
Les Flamands ramassent dans la boue de la plaine de Groeninghe les ornements abandonnés par les chevaliers français. Ces fameuxéperons d'or iront orner l'église Notre-Dame de Courtrai.
La flotte des Trésors largue les amarres pour un long périple dans les mers du Sud, loin de la... Chine.
C'est la première des sept grandes missions d'exploration conduites par Zheng He pour le compte de l'empereur chinois Zhu Di et de son deuxième successeur. Elles précèdent de quelques décennies les grandes expéditions maritimes des Européens (Bartolomeu Dias, Christophe Colomb...).
Le connétable Charles III de Bourbon perd en avril 1521 sa femme Suzanne de Bourbon, fille d'Anne et Pierre de Beaujeu. Se pose alors la question de son immense héritage, sur lequel lorgne Louise de Savoie, la mère du roi. François 1er, qui n'aime pas son cousin, fait prononcer le séquestre de ses biens.
De dépit, Charles de Bourbon, connétable de France (chef des armées), rencontre en secret les émissaires du roi anglais Henri VIII et de l'empereur Charles Quint, le 11 juillet 1523, en vue de négocier un partage de la France.
François 1er, qui se doute de quelque chose, rend visite à son cousin dans sa ville de Moulins. Il le trouve au lit et multiplie les promesses à son égard. Mais à peine a-t-il le dos tourné que le connétable saute sur un cheval et, non sans mal, rejoint, sous un déguisement, les lansquenets allemands qu'il a recrutés et qui l'attendent dans le Dauphiné. Il va désormais conduire les armées impériales contre la France jusqu'à sa mort devant Rome...
Le roi Louis XVI renvoie Necker. Son ministre s'est acquis une grande popularité payée de quelques distributions de secours aux Parisiens et son renvoi provoque dans la capitale un début d'agitation qui mènera à la prise de la Bastille..
Alexander Hamilton (47 ans) affronte dans un duel au pistolet le vice-président américain Aaron Burr.
Celui-ci lui reproche de l'avoir qualifié d' « homme dangereux à qui l'on ne doit pas faire confiance », définition au demeurant proche de la réalité.
Opposé par principe au duel, Hamilton tire en l'air. Son adversaire riposte par un tir à l'abdomen. Hamilton meurt après 30 heures d'agonie. Avec lui, lesÉtats-Unis perdent unéconomiste de talent et un chef politique méritant...
Sous la menace d'une escadre de 14 vaisseaux et 500 canons, le président haïtien Jean-Pierre Boyer se résigne à signer un traité avec le roi de France Charles X. Celui-ci reconnaît l'indépendance de leur ancienne colonie enéchange d'une indemnité de 150 millions de francs-or qui sera plus tard ramenée à 90 millions. Les Haïtiens vont l'acquitter paréchéances jusqu'en 1888 !
Prenant prétexte de cette indemnité dans laquelle ils voient une forme de protectorat de la France sur Haïti, les États-Unis et les jeunes États latino-américains refusent de reconnaître la république noire (ils ne s'y résoudront qu'en 1862, sous la présidence d'Abraham Lincoln).
Fils d'un mineur de Noyelles-Godault (Pas-de-Calais) et mineur lui-même, Maurice Thorez participe à la fondation du parti communiste au congrès de Tours (Noël 1920). Il devient secrétaire général du parti en juillet 1930 et, deux ans plus tard, estélu député de la Seine (Paris et proche banlieue).
À Moscou, il reçoit de Staline l'ordre de se rapprocher du parti socialiste (S.F.I.O.). C'est ainsi qu'est signée le 27 juillet 1934 une allianceélectorale entre communistes, socialistes et radicaux. Peu après, Maurice Thorez, dans un discours célèbre, inaugure la politique de la « main tendue » aux catholiques et même aux Croix-de-Feu, ligue patriotique d'anciens combattants. De la sorte, le Front populaire triomphe auxélections législatives du 26 avril 1936. Maurice Thorez apporte au Président du Conseil, le socialiste Léon Blum, un soutien « sans participation ».
Quandéclate la Seconde Guerre mondiale, Maurice Thorez déserte son unité (4 octobre 1939) et passe en Allemagne, ce qui lui vaut une condamnation à mort par contumace (Il se réfugiera à Moscou peu après). À la Libération, il est amnistié par le général de Gaulle qui a besoin de lui pour remettre les communistes au pas. De retour en France, il participe donc au retour à l'ordre et à la paix civile. Frappé d'une congestion cérébrale en 1950, il cesse toute activité politique mais conserve sa place à la tête du parti. ■