Ephéméride
Charlotte
17 juillet

Charlotte est l'aînée de seize carmélites de Compiègne qui furent guillotinées à Paris, sur la place de la Nation, le 17 juillet 1794, quelques jours avant la mort de Robespierre et la fin de la Grande Terreur. Leurs cendres reposent dans l'émouvant cimetière de Picpus.

On fête aussi Saint Léon IV. Ce pape élu en 847 et mort en 855 fit élever des remparts autour de la cité pontificale pour la protéger des invasions sarrasines, encore menaçantes ! Cette « cité léonine » est à l'origine de l'actuelle Cité du Vatican.

Source Hérodote

29e jour du mois de Messidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du blé.

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26e jour du Cancer.

Dictons du jour

À la Sainte-Charlotte, foin occis.

Prénoms du jour

Bonne fête aux Charlotte, et ses dérivés ou diminutifs Carlota, Carlotta, Charlottine, Lotte, Lottie et Lotty.
Et aussi aux Edwige et ses variantes Edvige et Hedwige.
Marceline, et ses variantes Marcelina, Marcellina et Marcelline.

Elles se prénomment aussi Charlotte

Elles se prénomment aussi Marceline

Événements

  • 1429 : Charles VII est sacré à Reims
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    Charles VII est sacré roi de France à Reims. Grce à Jeanne d'Arc, le « petit roi de Bourges » renoue avec la tradition capétienne du sacre...

  • 1453 : La guerre de Cent Ans prend fin à Castillon
  • L'armée du roi de France se heurte à un corps expéditionnaire anglais sur les bords de la Dordogne, près du village de Castillon.

    Les Français commandés par Dunois et les frères Bureau l'emportent sur les troupes du général Talbot, comte de Shrewsbury, en particulier grce à leurs bombardes. C'est la première fois qu'est employée l'artillerie sur un champ de bataille. La victoire française survient 23 ans jour pour jour après le sacre du roi Charles VII sous la bannière de Jeanne d'Arc...

  • 1791 : Fusillade du Champ de Mars
  • Une fusillade se produit sur le Champ de Mars, à Paris, à l'initiative de La Fayette et Bailly, sur ordre de l'assemblée constituante...

  • 1867 : Karl Marx publie Das Kapital
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    Karl Marx publie à Londres le premier tome de son œuvre principale, Das Kapital (Le Capital). Les deux tomes suivants sont publiés par Engels après la mort de leur auteur, le 14 mars 1883. Cet ouvrage volumineux et indigeste va devenir pendant plus d'un siècle la référence obligée des socialistes et révolutionnaires du monde entier...

  • 1879 : Le « plan Freycinet » à l'œuvre
  • Charles de Saulces de Freycinet, ministre des Travaux Publics, fait voter le plan qui porte son nom, pour la construction de 8 700 kilomètres de voies ferrées d'intérêt local ainsi que de nombreux canaux à petit gabarit (le « gabarit Freycinet »). Ces infrastructures nouvelles vont faire la fierté de la IIIe République. Elles sont aujourd'hui pour la plupart obsolètes...

    Charles de Freycinet, surnommé la « souris blanche », va poursuivre une longue et brillante carrière, y compris comme Président du Conseil. Il va soutenir Jules Ferry dans son combat pour la laïcité, faire voter le 22 juin 1886 une loi interdisant aux chefs des familles ayant régné sur la France de séjourner dans le pays et porter à trois ans la durée du service militaire...

  • 1936 : Les militaires espagnols se soulèvent
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    Plusieurs garnisons militaires espagnoles se soulèvent contre le gouvernement républicain, sous le commandement du général Franco.

    C'est le début de la Guerre civile espagnole et un prélude aux horreurs de la Seconde Guerre mondiale...

  • 1945 : Conférence de Potsdam
  • Du 17 juillet au 2 août 1945 se tient une conférence à Potsdam en vue de régler le sort de l'Allemagne vaincue.

    Y participent Harry Truman, successeur de Franklin Roosevelt à la Maison Blanche, Clement Attlee, successeur de Winston Churchill au 10, Downing Street, et l'inamovible Staline. L'Allemagne est partagée en 4 zones d'occupation et sa frontière orientale ramenée sur la ligne Oder-Neisse. Cette frontière sera officiellement reconnue par les Allemands par un traité de paix signé à Moscou le 12 septembre 1990...

    Naissances

  • Pierre de Suffren de Saint-Tropez
    Né en 1729 à Saint-Cannat (Provence, France) - Décédé le 8 décembre 1788 à Paris
  • Pierre de Suffren de Saint-Tropez gagne le titre de bailli en entrant dans l'ordre de Malte, à l'instigation de son père, un aristocrate provençal. Cela lui vaut d'être resté dans la postérité sous le nom de « bailli de Suffren ».

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    Il connaît son baptême du feu à moins de quinze ans dans la Marine royale de Louis XV, pendant la guerre de la Succession d'Autriche. Il acquiert très vite un commandement et va dès lors s'illustrer avec des fortunes diverses, dans les différents conflits du XVIIIe siècle, en particulier contre les Anglais.

    Obèse et mal embouché, il n'en est pas moins considéré comme l'un des plus grands marins français. Napoléon aurait dit de lui à Sainte-Hélène : « Oh ! pourquoi cet homme n'a-t-il pas vécu jusqu'à moi, ou pourquoi n'en ai-je pas trouvé un de sa trempe, j'en eusse fait notre Nelson... ».

    Rentré en France après la paix de Versailles (1783), le bailli est élevé à la dignité de vice-amiral. Il meurt dans un duel à la veille de la Révolution française. ■

    Décès

  • Adam Smith
    Né le 5 juin 1723 à Kirkcaldy (écosse) - Décédé en 1790 à édimbourg (écosse)
  • En 1776 est publié à Glasgow, en écosse, un ouvrage d'apparence aride, Recherches sur la Nature et les Causes de la Richesse des Nations (en abrégé La Richesse des Nations). Son auteur, Adam Smith, est un vieux garçon de 53 ans aux mœurs austères, déjà connu comme l'auteur d'une Théorie des sentiments moraux (1759).

    Malgré ces prémices peu engageants (ou à cause d'eux !), la postérité va ériger Adam Smith en fondateur de la science économique moderne. Quant à La Richesse des Nations, elle va devenir le miroir dans lequel aimeront à se reconnaître les entrepreneurs de l'ère industrielle, la nôtre. ■

  • Leconte de Lisle logo-af.gif
    Né le 22 octobre 1818 à Saint-Paul sur l'île Bourbon - Décédé en 1894 à Voisins
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    Il est connu sous son seul nom de famille Leconte de Lisle, sans mentionner de prénom, qu'il adopta comme nom de plume, et qui est repris dans les éditions de ses œuvres, dans sa correspondance, ainsi que dans la plupart des ouvrages qui lui sont consacrés et dans les anthologies. Son prénom usuel, utilisé par ses proches, était « Charles ».

    Leconte de Lisle passa son enfance à l'île Bourbon et en Bretagne. En 1845, il se fixa à Paris. Après quelques velléités d'action politique lors des événements de 1848, il y renonça et se consacra entièrement à la poésie.

    Son œuvre est dominée par trois recueils de poésie, Poèmes antiques (1852), Poèmes barbares (1862) et Poèmes tragiques (1884), ainsi que par ses traductions d'auteurs anciens.

    Il est considéré comme le chef de file du mouvement parnassien, autant par l'autorité que lui a conférée son œuvre poétique propre que par des préfaces dans lesquelles il a exprimé un certain nombre de principes auxquels se sont ralliés les poètes d'une génération - entre la période romantique et le symbolisme - regroupés sous le vocable de parnassiens à partir de 1866.

    L'Empire s'était honoré en lui assurant une pension et en le décorant ; la République l'attacha à la bibliothèque du Sénat, dont il devint sous-bibliothécaire en 1872, et le nomma officier de la Légion d'honneur en 1883.

    En 1886, neuf ans après une première candidature infructueuse à l'Académie française, Leconte de Lisle fut élu au fauteuil n° 14, succédant à Victor Hugo. Et ce fut une séance mémorable que celle du 31 mars 1887, où Leconte de Lisle fut reçu par Alexandre Dumas fils. ■

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  • Henri Poincaré logo_af.gif
    Né le 29 avril 1854 à Nancy - Décédé en 1912 à Paris
  • Mathématicien, physicien, philosophe et ingénieur français

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    Élève d'exception au Lycée Impérial de Nancy, le baccalauréat ès lettres, mention Bien, et le 7 novembre son baccalauréat ès sciences, où il faillit être refusé à cause d'un zéro en composition de mathématiques. Il semblerait qu'il soit arrivé en retard et ait mal compris le sujet, un problème sur les séries convergentes, domaine dans lequel il apportera des contributions importantes. Mais il se rattrape brillamment à l'oral et est finalement admis avec une mention Assez Bien. Poincaré se relève de ce mauvais pas en classes préparatoires, où il remporte deux fois consécutivement le concours général de mathématiques. Il se classe premier au concours d'entrée à l'école polytechnique. Sorti second de l'école Polytechnique, il est nommé élève ingénieur à l'école des Mines de Paris, comme ingénieur du Corps des Mines en 1875 ; il est licencié ès sciences en 1876. Il obtient, en 1879, le doctorat ès sciences mathématiques à la Faculté des sciences de Paris.

    Deux ans plus tard, il obtient ses premiers résultats marquants en mathématiques (sur la représentation des courbes et sur les équations différentielles linéaires à coefficients algébriques), et rapidement, il s'intéresse à l'application de ses connaissances mathématiques en physique et plus particulièrement en mécanique.

    Il est élu membre de l'Académie des sciences en 1887. Il devient membre du Bureau des longitudes en 1893 et est nommé ingénieur en chef des mines. En 1896, il obtient la chaire d'Astronomie mathématique et de mécanique céleste.

    Il est, en 1901, le premier lauréat de la Médaille Sylvester de la Royal Society. Il a été président de la Société mathématique de France en 1886 et en 1900 et président de la Société française de physique en 1902.

    De 1900 à 1908, il applique ses travaux à la télégraphie sans fil qui permet d'établir l'existence de régimes d'ondes entretenues.

    Il est élu à l'académie française le 5 mars 1908 au fauteuil n° 24. ■

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