Cette princesse suédoise du XIVe siècle quitta sa famille pour le monastère. Elle se signala par des Révélations sur l'enfer... et s'associa à sainte Catherine de Sienne pour réclamer le retour du pape à Rome (c'était le temps de l'exil à Avignon)...
Source Hérodote
5e jour du mois de Thermidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du bélier.
1er jour du Lion.
Nuages de la Sainte-Brigitte, par le soleil sont chassés vite.
Journée mondiale de la jeunesse
Bonne fête aux Brigitte et ses dérivés : Bridie, Brigide, Britt, etc.
et aussi aux Apollinaire et ses dérivés : Apollonie, Appolonie, Polonie, etc.
Sev et ses dérivés bretons : Seo, Sève, Sew, etc.
À Saintes, près d'Angoulême, l'armée du roi de France prend le dessus sur une coalition de féodaux alliée au roi d'Angleterre...
Les troupes japonaises investissent le palais royal de Séoul et renversent le roi de Corée. Son successeur est contraint quatre jours plus tard de déclarer la guerre à la Chine voisine. Quinze ans plus tard, le Japon annexera le royaume...
Un mois après l'attentat de Sarajevo, Vienne remet une note au gouvernement serbe. Elle ne menace la Serbie d'aucune annexion mais en dix points exige de Belgrade l'engagement public de ne plus soutenir les menées terroristes en Bosnie. Elle exige aussi que soient recherchés les responsables serbes de l'attentat de Sarajevo et souhaite que des fonctionnaires austro-hongrois participent à l'enquête.
Le gouvernement serbe a 48 heures pour répondre à ces dix points. Il se dispose à les accepter quand le tsar de Russie s'immisce dans le différent. Sur son intervention, Belgrade rejette l'ultimatum de Vienne... La guerre devient inéluctable...
Dans la nuit du 22 au 23 juillet 1952, un groupe d'« officiers libres » conduit par Neguib et Nasser prend le pouvoir en Égypte, renverse le roi Farouk 1er et proclame la République.
L'anniversaire de cet événement est depuis lors fête nationale en Égypte...
Le prince Tafari Mekonen est né dans la province du Harar, en Éthiopie. Il est devenu empereur sous le nom de Haïlé Sélassié 1er en 1930 et s'est fait connaître du monde entier en juin 1936 suite à l'invasion de son pays par les troupes italiennes.
Chef du seul État africain représenté à la Société des Nations (avec le Libéria), il lança de la tribune de la S.D.N. à Genève une vibrante dénonciation du fascisme. Il remonta sur son trône après la défaite italienne. Déposé une nouvelle fois en 1970 par un colonel marxiste, Mengistu Hailé Maryam, il fut assassiné par celui-ci le 27 août 1975. Son assassin coule une retraite paisible au Zimbabwe. ■
Homme politique, ministre, grand résistant, créateur du réseau de résistance France au Combat.
Fils d'un douanier, Eugène Thomas devient instituteur et secrétaire de la section départementale de la Fédération nationale des instituteurs.
En 1936, il est élu député S.F.I.O. du Nord. Il appartient à la commission de l'Algérie, des colonies et des pays de protectorat, de la commission d'Alsace-Lorraine, ainsi que de la commission des Douanes et conventions commerciales.
Mobilisé pendant la Seconde Guerre mondiale, il participe à la campagne de Belgique, puis à la bataille de la Somme. Fait prisonnier à cette occasion, il ne peut être présent lors du vote des pleins pouvoirs à Philippe Pétain.
Après son évasion, il se consacre à la reconstitution des fédérations socialistes (au sein du Comité d'action socialiste), au réseau France au Combat avec Augustin Laurent et à la lutte contre l'occupant (comme membre, puis chef, du réseau Brutus).
Arrêté par la Gestapo en avril 1943, torturé et emprisonné à Fresnes pendant neuf mois, il est déporté à Buchenwald, où il crée une section socialiste clandestine avec Georges Brutelle, avant d'être libéré par l'armée américaine, en avril 1945.
Il retrouve son siège de député en 1945. Il est réélu en 1946, 1951 et 1956.
Eugène Thomas est conseiller général dès 1937 et maire du Quesnoy de 1945 à 1947 et de 1953 à sa mort. Il ouvre sa ville au tourisme après le rachat des remparts. Il siège au Conseil économique et social de 1959 à 1964.
Il fut ministre des PTT du 27 juin 1945 au 26 janvier 1946, du 16 décembre 1946 au 22 octobre 1947, du 28 octobre 1949 au 7 février 1950 et du 9 juin 1958 au 8 janvier 1959. Secrétaire d'Etat, chargé des PTT, du 22 octobre 1947 au 28 octobre 1949. Secrétaire d'Etat à l'intérieur, du 12 juillet 1950 au 11 août 1951 et du 1er février 1956 au 14 mars 1958. ■
WikipediaMichel Romanov, fils du prestigieux patriarche de Moscou Philarète, né Fiodor, est élu tsar le 21 février 1613 à seulement 16 ans. Avec son père, il va rétablir la paix civile en Russie après le « temps des Troubles » et consolider l'unité du pays, au détriment des paysans. ■v
Poétesse
De retour de Guadeloupe à Douai, elle devient comédienne dès l'ge de 16 ans. Elle joue au thétre au thétre à l'italienne de Douai, à Lille, Rouen et Paris. Comédienne, chanteuse et cantatrice, elle se produit notamment au thétre de l'Odéon à l'Opéra-Comique, à Paris, et au Thétre de la Monnaie, à Bruxelles, où elle incarne en 1815 « Rosine » dans Le Barbier de Séville de Beaumarchais. Au cours de sa carrière thétrale, elle joue souvent des rôles d'ingénue.
Elle publie en 1819 son premier recueil de poèmes, Élégies et Romances qui lui ouvre les pages de différents journaux tels que le Journal des dames et des modes, l'Observateur des modes et la Muse française. Par la suite, ses ouvrages les plus importants sont les Élégies et poésies nouvelles en 1824, les Pleurs en 1833, Pauvres fleurs en 1839 et Bouquets et prières en 1843. En 1832, elle cesse définitivement son activité au thétre pour se consacrer à l'écriture. Toutes ses œuvres, dont le lyrisme et la hardiesse de versification sont remarqués, lui valent une pension royale sous Louis-Philippe Ier et plusieurs distinctions académiques. Elle écrit aussi des nouvelles et compose des Contes pour enfants, en prose et en vers. En 1833, elle publie un roman autobiographique L'Atelier d'un peintre. Elle y met en évidence la difficulté d'être reconnue pleinement comme artiste pour une femme.
Première en date des poètes du romantisme, une des plus grandes poétesses depuis Louise Labé, Marceline Desbordes-Valmore, en dépit d'une prolixité intermittente, est un précurseur inattendu des maîtres de la poésie française moderne : Rimbaud et surtout Verlaine. On lui doit l'invention de plus d'un rythme : celui des onze syllabes et la genèse de Romances sans paroles.. Cette femme prétendument ignorante était une savante méconnue. Au surplus, elle fut la marraine indiscutable de « muses » de la fin du siècle : Anna de Noailles, Gérard d'Houville, Renée Vivien, Cécile Sauvage, Marie Noël. ■
WikipediaPionnier franco-brésilien de l'aviation. Il construit de nombreux ballons à bord desquels il vole et conçoit le premier dirigeable pratique. La démonstration de son puissant aéronef « plus-lourd-que-l'air », le 14 Bis, a lieu dans le parc de Bagatelle près de Paris, lors d'un vol public, homologuant par la même occasion le premier record du monde d'aviation, le 23 octobre 1906. C'est le premier homme à posséder les trois brevets de pilote : ballon, dirigeable et aéroplane.
Alberto suivit des études à São Paulo et à la prestigieuse école des mines d'Ouro Preto. Sa famille émigra à Paris en 1891. En 1896, Alberto retourna au Brésil où vivait sa mère mais en 1897 il revint vivre à Paris.
En 1898, Alberto participa à une course de ballons. Durant cette course il effectua un vol de 22 heures, de Paris à la Creuse. Cette même année, il commanda le plus petit ballon du monde, qu'il appela le Brazil.
Il se passionna pour les « machines volantes » de Clément Ader, des frères Wright et d'Otto Lilienthal, dont les machines parvenaient à peine à s'arracher du sol.
Six mois après le premier vol de Traian Vuia, le 23 octobre 1906, dans le parc de Bagatelle, Santos-Dumont parvint à maintenir sa machine au-dessus du sol sur une distance d'une soixantaine de mètres « au-dessus de l'herbe ». L'histoire retint cet évènement comme l'un des premiers vols d'Europe. Conforté par cet exploit, le 12 novembre 1906, à bord du 14 Bis, un biplan à moteur Antoinette d'une puissance de 50 ch, il franchit en vol une distance de 220 mètres en 21 secondes, à la vitesse de 41,3 km/h.
Alors que le nom de Santos-Dumont circulait depuis plus de 10 ans dans les milieux des aéronautes et des aérostiers, Alberto entreprit la construction des « Demoiselle », petits monoplans motorisés. Ces réalisations augmentèrent sa popularité auprès du public français mais aussi auprès des vedettes des meetings aériens. Son aura augmenta d'autant plus qu'il offrait gratuitement les plans de ses avions à ceux qui souhaitaient les construire. Ces appareils étaient d'une incroyable maniabilité, si bien qu'ils devinrent à leur tour les vedettes des exhibitions aériennes que le public réclamait. Encouragé par ses succès et sa célébrité naissante, Santos-Dumont modifia et améliora ses aéronefs. Bientôt ce furent de véritables avions de tourisme faits de toile de chanvre et de bambous qu'il vendit en kit au public. Il en abandonna les droits de licence ce qui en favorisa la construction par des tiers, Roland Garros, Audemars et Brindejonc des Moulinais firent leurs premiers vols sur des « Demoiselle », on les appelait alors les « demoisellistes ».
Après la Première Guerre mondiale, Santos-Dumont resta encore en France une dizaine d'années. Mais la seule perspective de voir évoluer l'aviation aux seules fins militaires le dégoûta. Il fut atteint de sclérose en plaques en 1928 et retrouva son pays natal la même année où il fit quelques meetings. ■
WikipediaLe futur vainqueur de Verdun est issu d'une famille de paysans honnêtes et pieux. Officier républicain, indifférent à la religion, il s'attire des inimitiés à l'École de Guerre en raison de son opposition aux théories alors en vogue, qui prônent l'offensive à outrance.
Pendant la Grande Guerre, sa nomination en février 1916 à la tête de la 2e armée avec mission de défendre Verdun lui ouvre les portes de la célébrité. En novembre 1918, il éclate en sanglots quand le généralissime Foch lui interdit de poursuivre l'offensive jusqu'à Berlin. Le 8 décembre 1918, il n'en reçoit pas moins son bton de maréchal. ■
En juillet 1940, la France ayant été envahie par l'armée allemande, le Maréchal, doté des pleins pouvoirs par la Chambre des députés, met sa popularité au service de la collaboration avec l'occupant. Il croit ce faisant servir les intérêts de la France. Ses compromissions lui valent d'être condamné à mort après la Libération. De Gaulle, chef du gouvernement provisoire, le gracie en considération de son grand ge et il va finir ses jours en prison...
Il fait ses premières études de piano au conservatoire de Montpellier puis entre en 1913 au conservatoire de musique de Paris. À partir de 1914, il étudie la composition avec Vincent d'Indy à la Schola Cantorum de Paris. À partir de 1915, il fréquente Igor Stravinsky et Erik Satie avant de se joindre au groupe des Six avec Arthur Honegger, Darius Milhaud, Francis Poulenc, Louis Durey et Germaine Tailleferre. Ami de Jean Cocteau, du peintre Jean Hugo, de Valentine Hugo et de Raymond Radiguet il passe avec eux plusieurs vacances au Piquey (bassin d'Arcachon) et dactylographie le texte du Bal du comte d'Orgel.
Ses premières mélodies s'inspirent d'Erik Satie, d'Igor Stravinski, d'Emmanuel Chabrier. Il a écrit des critiques musicales dès 1913 (il avait 14 ans) dans la Revue française de musique. Le 10 décembre 1913, celle-ci publie son article intitulé « Erik Satie, Musicien humoriste » qui ravira le compositeur. Satie lui demandera à le rencontrer et sera tout surpris de l'ge du rédacteur.
Il est notamment l'auteur avec Diaghilev des ballets Les Fcheux et Les Matelots ainsi que de la tragédie chorégraphique Phèdre. Parallèlement, il signe des musiques de films aussi célèbres que Le Sang d'un poète (1930), La Belle et la Bête (1946) et Orphée (1950) de Jean Cocteau, Moulin Rouge (1952), réalisé par John Huston, Lola Montès (1955) de Max Ophüls, Du rififi chez les hommes, réalisé par Jules Dassin (1955), Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy et La Grande Vadrouille de Gérard Oury.
Il fut président de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM) de 1954 à 1978, administrateur de la Réunion des thétres lyriques nationaux du 1er juin 1962 au 31 juillet 1968 et membre du conseil culturel du Cercle Culturel de Royaumont.
WikipediaFils du roi Mohammed V, le restaurateur de l'indépendance du Maroc, Hassan II lui succède le 26 février 1961. Il promulgue une Constitution l'année suivante mais n'en dirige pas moins le pays d'une main de fer, sans reculer devant l'élimination de ses adversaires ou opposants comme Mehdi Ben Barka et son propre ministre de l'Intérieur Oufkir.
À sa mort, son fils aîné n'étant pas apte à gouverner, c'est son deuxième fils qui lui succède sous le nom de Mohammed VI, devenant à 35 ans le 23e souverain de la dynastie alaouite. ■
C'est un comédien et un chanteur français d'origine italienne. Venu du thétre, au cinéma il tourne sous la direction de plusieurs générations de réalisateurs et s'impose comme une figure marquante du paysage cinématographique en France. Venu tardivement à la chanson, il est considéré comme l'un des grands interprètes de la chanson française. Exigeant dans le choix des auteurs, il chante aussi bien Baudelaire que Moustaki, ou encore Rimbaud, Dabadie ou Vian.
Dans les années 1980, il se découvre une passion tardive pour la peinture. Ce qui l'amène en 1991, à exposer pour la première fois. Durant cette décennie, il publie également deux ouvrages autobiographiques. ■
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