Ephéméride
Jean-Marie Vianney
04 août

Jean-Marie Vianney est né à Dardilly, près de Lyon. Il est devenu prêtre le 13 août 1815 à 29 ans, à force d'obstination et malgré peu de dispositions pour les études... Il est vrai que l'Église de France avait à cette époque de très gros besoins de recrutement pour combler les pertes de la Révolution et n'était pas trop regardante sur la qualité des postulants.

Le jeune prêtre se voit confier Ars, une paroisse misérable de 200 âmes dans les marais des Dombes, à l'est de Lyon. Mauvais prêcheur, il se révèle par contre très talentueux au confessionnal, au point de ramener ses paroissiens sur le chemin de la foi.

De son vivant même, l'humble curé d'Ars est honoré comme un saint. Il devient un modèle pour les gros bataillons de nouveaux prêtres qui partent à l'assaut des campagnes... Rappelons que le nombre d'ordinations est passé en France de 500 sous le Premier Empire à un maximum de 2357 en 1829! Fondations religieuses, congrégations et missions étrangères se multiplient et attestent de la vitalité de la foi chrétienne.<

En permanence tourmenté par le sentiment de son incompétence, Jean-Marie Vianney meurt épuisé le 4 août 1859. Il est canonisé en 1925.

Source Hérodote

17e jour du mois de Thermidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du lin.

tp-0156pre

13e jour du Lion.

Dicton du jour

Quand août est bon, Abondance à la maison

Prénoms du jour

Bonne fête aux Jean-Marie
Et aussi aux Aristarque
Uniac et son dérivé breton : Unieg.
Luna et ses dérivés : Luneth, Lunetta, Lunette, etc.

Il se prénomme aussi Jean-Marie

Événements

  • 1060 : Avènement de Philippe 1er
  • Henri 1er lègue le trône à son fils Philippe 1er, mis au monde 8 ans plus tôt par Anne de Russie (ou Anne de Kiev). La régence est confiée à l'oncle du jeune roi, le comte de Flandre Baudoin V...

  • 1578 : La bataille « des Trois Rois »
  • Sur les bords de l'oued el-Makhazen, près de Ksar el-Kébir (ou Alcazar Quivir), au nord du Maroc, le roi du Portugal Sébastien d'Aviz avec des troupes hispano-portugaises se porte à la rencontre du sultan du Maroc Abd el-Malik. La bataille tourne pour lui au désastre ...

  • 1701 : La Grande Paix de Montréal
  • tp-ca1886

    Le gouverneur de la Nouvelle-France Louis-Hector de Callière conclut la paix avec les 39 « nations » iroquoises de la région du Saint-Laurent et des Grands Lacs. Il n'a pas craint pas d'inviter pour cela 1300 Indiens dans la ville de Montréal, à peine peuplée de 1200 colons français !

    Le rapprochement avec les Indiens, auparavant proches des Anglais, rivaux des Français, avait été amorcé deux ou trois ans plus tôt par le prédécesseur de Callière, le gouverneur de Frontenac. À Montréal, grâce à l'éloquence du chef wendat (ou huron) Kondiaronk, il allait se concrétiser par des échanges de cadeaux, le partage du calumet de la paix et des signatures en bonne et due forme au bas d'un texte.

    La Grande Paix allait perdurer pendant un demi-siècle, jusqu'à la guerre de Sept Ans. À ce moment-là, les Iroquois, prenant acte de la supériorité démographique des Anglais, allaient rentrer peu à peu dans leur orbite...

  • 1754 : Destitution de Dupleix
  • tp-0857

    Joseph Dupleix est destitué de sa charge de gouverneur des Indes par Godeheu de Zaimont, un dirigeant de la Compagnie des Indes orientales. Il avait, le premier, eu l'idée d'une implantation politique aux Indes mais ses alliances avec les princes locaux, ses dépenses et son faste avaient suscité des jalousies fatales à la cour de Versailles et l'irritation de son employeur, la Compagnie des Indes orientales.

    Peu après, le 26 décembre 1754, alors que débute la guerre de Sept Ans, la France concède à son ennemie, l'Angleterre, le « traité Godeheu ». Les signataires conviennent à Madras que leurs compagnies de commerce s'interdiront désormais toute activité politique dans le sous-continent indien. En fait, l'Anglais Robert Clive va reprendre pour le compte de son pays la stratégie d'alliances avec les princes locaux qui avait si bien réussi à Dupleix.

    À la signature du traité de Paris, en 1763, la France ne conserve plus aux Indes que cinq comptoirs : Chandernagor, Pondichéry, Karikal, Mahé et Yanaon. Ils seront restitués à l'Union indienne en 1954...

  • 1789 : Abolition des droits féodaux
  • Les députés de l'Assemblée nationale constituante, dans un bel élan d'unanimité, proclament l'abolition des droits féodaux...

    Naissance

  • Louis Armstrong
    Né en 1901 à La Nouvelle-Orléans (Louisiane) - Décédé le 6 juillet 1971 à New York
  • Musicien américain de jazz

    tp-3500

    Louis Daniel Armstrong aussi connu sous les surnoms de Satchmo (pour satchel-mouth, littéralement bouche-sacoche) ou Pops. D'une musique de folklore afro-américaine enracinée dans le gospel et le blues traditionnel et enfermée dans un terroir, Armstrong en fait un courant musical national et populaire à vocation universelle. Son talent de trompettiste, son charisme, ses qualités de show-man et sa personnalité généreuse ont forgé au fil du temps sa renommée internationale. Il créa un nouveau style vocal, le scat, ce qui fit de lui l'un des chanteurs de jazz les plus influents de son époque. Durant plus de quarante ans, de tournées en tournées, Louis Armstrong restera le meilleur ambassadeur du jazz à travers le monde entier. ■

    Wikipedia

    Décès

  • Henri 1er
    Né en 1008 - Décédé en 1060 à Vitry-aux-Loges
  • Henri 1er est le fils et successeur du roi de France Robert II et de Constance d'Arles. Il monte sur le trône de France le 20 juillet 1031, à 23 ans.

    Le nouveau roi fait appel au duc de Normandie Robert le Diable pour contrecarrer son frère puîné Robert qui tente de le détrôner. Le duc de Normandie reçoit en échange de son aide le Vexin français (petite province à l'ouest de Paris). Le roi, de son côté, devient le parrain de son fils Guillaume, le futur conquérant de l'Angleterre. Quant au frère du roi, il reçoit la Bourgogne en apanage, en guise de dédommagement.

    Devenu veuf et instruit par l'expérience de son père, Henri 1er ne veut pas d'ennui avec l'Église. Pour prévenir toute accusation d'inceste, il envoie chercher à Kiev une nouvelle épouse, Anne de Russie, fille du grand-prince Iaroslav. Elle donnera naissance au futur souverain, Philippe 1er. ■

  • Jean-Marie Baptiste Vianney, dit le Curé d'Ars pf
    Né le 8 mai 1786 à Dardilly (Rhône) - Décédé en 1859 à Ars-sur-Formans (Ain)
  • Prêtre, saint

    tp-va1671

    Jean-Marie Vianney est né dans une famille de cultivateurs Tout comme la plupart des fidèles, les Vianney gardent leur confiance à leur curé et c'est donc en assistant à la messe d'un « prêtre jureur » que Jean-Marie fait ses premiers progrès en piété.

    En 1802, le premier consul Napoléon Bonaparte, désirant rétablir la paix religieuse en France, signe un concordat avec le pape Pie VII. Le schisme des uns, la clandestinité des autres appartiennent au passé.

    La commune de Dardilly était restée sans instituteur depuis le début de la Révolution française et la majorité des enfants ne savaient ni lire ni écrire. Fin 1803, la municipalité désigne un nouvel instituteur, dont Jean-Marie Vianney, alors âgé de 17 ans, fréquente l'école.

    La guerre d'Espagne réclame alors beaucoup de soldats et Jean-Marie est enrôlé en 1809. Il déserte puis s'installe sous un faux nom au village des Noës. Quand, le 25 mars 1810, Napoléon signe un décret amnistiant les insoumis à condition qu'ils se mettent à la disposition des autorités départementales, Jean-Marie Vianney décide de rester déserteur. Les autorités impériales font pression sur lui et, finalement, le jeune frère de Jean-Marie accepte de servir à sa place contre une indemnité payée par le père.

    N'étant plus déserteur, Jean-Marie peut regagner l'école presbytérale d'Écully. En 1812, l'abbé Balley le présente au petit séminaire de Verrières. Il est envoyé à Écully comme vicaire de M. Balley. Après la mort de celui-ci, il est nommé en 1818 chapelain d'Ars, village d'environ deux cents habitants, dans l'Ain. Ses fidèles l'appellent leur curé, bien qu'il n'ait pas ce titre officiellement, car Ars ne deviendra une paroisse qu'en 1821.

    Les habitants d'Ars savent bientôt que leur « curé » mène une vie austère, mangeant peu et donnant tout ce qu'il a, et ils le voient passer de nombreuses heures en prière à l'église, avec une expression qui leur fait penser qu'il voit le Christ. Ils en concluent que c'est un saint. Ils l'aiment pour sa gaieté, son affabilité, sa bonté et sa charité. Sa réputation de ne presque pas manger ni dormir, de prier jour et nuit et de donner tout ce qu'il a s'étend très vite aux villages alentour.

    Avec l'aide de bienfaiteurs, il achète une petite maison et, en 1824, y ouvre son école de filles sous le nom de « Maison de la Providence ». À la « Providence », le curé d'Ars prend sa part des plus humbles besognes. Par exemple, il tient à participer à la vidange des fosses d'aisance, tantôt comme spectateur et tantôt comme acteur. ■

    Wikipedia
  • Hans-Christian Andersen
    Né le 2 avril 1805 à Odense (Danemark) - Décédé en 1875 à Rolighed (Danemark)
  • tp-dk1399

    Le conteur Hans Christian Andersen est l'un des auteurs les plus lus du monde notamment pour ses Contes et à coup sûr le Danois le plus célèbre. ■