Gaétan est né à Vicence, qui faisait alors partie de la République de Venise. Ses parents étaient Gaspar, comte de Thiene, et Maria Porto.
Sa mère, très pieuse, l'encouragea dans la voie de la sainteté.
Il partit pour Padoue pour étudier le droit, et acheva ses études à l'âge de 24 ans, avec un diplôme de droit civil et de droit canon.
En 1506, il travailla comme diplomate à la cour du Pape Jules II, où il aida à la réconciliation avec la République de Venise.
à la suite du décès de sa mère, il fut rappelé à Vicence, où il fonda un hôpital pour les incurables. Il était alors tout autant préoccupé par le soin des âmes que par celui des corps.
Il décida de regrouper des personnes qui seraient décidées à partager un idéal monastique avec un ministère actif. La mort du Pape Jules II, en 1513, lui permit de quitter la cour pontificale et de fonder un ordre basé sur ces idéaux : l'Oratoire de l'Amour Divin.
Gaétan ne fut ordonné prêtre qu'en 1516.
La nouvelle congrégation fut approuvée par Clément VII en 1524. L'un de ses compagnons, Giovanni Pietro Carafa, futur pape sous le nom de Paul IV et alors évêque de Chieti qui se dit Theate en latin, qui en fut le premier supérieur, est à l'origine du nom que la congrégation a porté par la suite. L'Ordre des Théatins prit les apôtres comme modèles et contribua puissamment à la réforme des mœurs au XVIe siècle. Les premières maisons de la congrégation furent fondées à Naples en 1533 et à Venise en 1540.
Après avoir subi de nombreuses difficultés en dépit du succès de ses fondations, il meurt à Naples le 7 août 1547. Ses restes sont à la basilique Saint Paul le Majeur de Naples.
Source Hérodote
20e jour du mois de Thermidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de l'écluse.
16e jour du Lion.
En août, de l'aube au soir, On n'a qu'une heure pour s'asseoir
Journée Internationale de l'éducation
Bonne fête aux Gaëtan et ses dérivés : Gaétan, Gaétana, Gaétane, Gaëtano, Gaëthan, Gaiétana, etc.
et aussi aux Levan
Le médecin Michel Paccard (29 ans), passionné de botanique, entreprend avec Jacques Balmat (24 ans), son accompagnateur, la première ascension du Mont Blanc (le point culminant des Alpes - 4809 mètres - appartient à ce moment-là au royaume de Piémont-Sardaigne comme l'ensemble de la Savoie).
Les deux hommes mettront deux jours à réaliser l'ascension, inventant sans le savoir une discipline promise à un prodigieux succès : l'alpinisme. Leur statue trône en bonne place sur la principale place de Chamonix.
Nul n'avait encore songé à escalader le Mont Blanc, qualifié de montagne maudite par les Savoyards, jusqu'à ce qu'un jeune étudiant genevois, Horace Bénédict de Saussure, découvre en 1760 le village de Chamonix, à ses pieds, et se laisse séduire par les sommets. à 46 ans, devenu un savant et un notable, il offre une prime aux premiers hommes qui vaincraient le Mont Blanc. Lui-même attendra un an avant de réaliser le rêve de sa vie, avec 18 guides dont Balmat, chargés d'instruments scientifiques...
Tandis que s'apaise dans les rues de Paris la Révolution des « Trois Glorieuses », la Chambre des pairs et la Chambre des députés se réunissent malgré l'ordonnance de dissolution dont les a gratifiées le roi Charles X.
Les parlementaires, habilement manœuvrés par Talleyrand, Thiers et le banquier Laffitte, écartent la perspective d'une République. Ils écartent de même le remplacement du roi par son petit-fils le duc de Bordeaux (10 ans) sous la régence du duc Philippe d'Orléans. Ce dernier se laisse convaincre d'accepter la couronne. C'est ainsi que les parlementaires, constatant la vacance du trône, décernent au duc d'Orléans le titre de « roi des Français » sous le nom de Louis-Philippe 1er.
Deux jours plus tard, en guise de sacre, le roi prête serment sur la Charte constitutionnelle au Palais-Bourbon. De cette trahison familiale va résulter une solide inimitié entre les royalistes « légitimistes », partisans du duc de Bordeaux, et les « orléanistes »...
Le gouvernement de l'U.R.S.S. promulgue une loi qui punit de dix ans de déportation, voire de la peine de mort, « tout vol ou dilapidation de la propriété socialiste », y compris le simple vol de quelques épis dans un champ.
Cette « loi des épis » survient alors que les campagnes soviétiques connaissent un début de famine du fait des réquisitions forcées par le pouvoir et de la « dékoulakisation » (élimination des paysans considérés comme riches).
On estime qu'en Ukraine, six millions de paysans vont mourir de faim dans les mois suivants. Cette « Grande famine » (« Holodomor », « extermination par la faim » en ukrainien), intentionnellement entretenue et amplifiée par Staline, est assimilée à un génocide par la plupart des historiens ainsi que par les Ukrainiens...
Au lendemain de l'explosion d'Hiroshima, l'URSS de Staline déclare la guerre au Japon. Mais ce dernier signera sa capitulation avec les Américains le 2 septembre avant que les Soviétiques n'aient eu à le combattre...
Le radeau « Kon Tiki » de l'anthropologue norvégien Thor Heyerdal (32 ans) arrive en Polynésie après un voyage de 6900 km...
La Côte d'Ivoire devient une république indépendante après avoir été colonie française pendant les 67 premières années de son existence. Son premier président est un médecin de 55 ans devenu planteur de cacao et militant syndical, Félix Houphouët-Boigny...
Tandis que le monde a les yeux rivés sur Pékin, où s'ouvrent les Jeux Olympiques, l'armée géorgienne entame le bombardement de la petite république séparatiste d'Ossétie du Sud.
La Russie intervient au secours des Ossètes. Le dimanche 10 août, elle bombarde le port géorgien de Poti et un aéroport militaire de la capitale Tbilissi. Son armée reprend le contrôle de l'Ossétie du Sud. Dès le lendemain 11 août, le président russe Dimitri Medvedev annonce la fin des opérations militaires, satisfait d'avoir atteint son but : la mise au pas de la Géorgie.
Le 12 août, tandis que les forces géorgiennes battent en retraite, Nicolas Sarkozy, président de l'Union européenne, se rend à Moscou et à Tbilissi pour officialiser le cessez-le-feu. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, le président géorgien Mikheïl Saakachvili, qui a péché par imprudence, reconnaît son échec et assume le retour de la Géorgie sous tutelle soviétique...
Philosophe et médecin de langue persane, Avicenne (de son vrai nom Ibn Sînâ) naît dans la famille d'un fonctionnaire de la dynastie samanide. Son père est musulman chiite et sa mère sans doute juive. Très tôt, il montre des dispositions pour l'étude et la médecine.
En s'appuyant sur les traités d'Aristote, il acquiert une grande maîtrise des sciences naturelles, de la médecine et de la philosophie. Il exerce par ailleurs des fonctions ministérielles auprès des émirs de la région, une occupation qui n'est pas sans risque et l'oblige plusieurs fois à fuir ou se cacher.
Les commentaires d'Aristote par Avicenne vont inspirer les penseurs occidentaux de l'école scolastique, tel saint Thomas d'Aquin. L'influence d'Avicenne restera moindre, néanmoins, que celle d'Averroès, autre savant musulman mais de langue arabe et originaire d'Espagne.
Avicenne va surtout influencer la médecine musulmane et occidentale jusqu'au XVIe siècle avec son ouvrage majeur : le Canon de la médecine (Kitab Al Qanûn fi Al-Tibb). Il sera traduit en latin par Gérard de Crémone peu après sa mort. ■
Inventeur du métier à tisser.
Fils d'un canut « maître-fabricant », il exerce de nombreuses professions dont certaines sont liées à la soie, mais également à l'imprimerie. Ayant étudié seul la mécanique, il met au point, en 1801, le métier à tisser Jacquard, dit métier Jacquard1. Dans la continuité des travaux de Jacques de Vaucanson, il équipe son métier d'un mécanisme sélectionnant les fils de chaîne à l'aide d'un programme inscrit sur des cartes perforées (que l'on doit à Basile Bouchon). Il devient ainsi possible à un seul ouvrier de manipuler le métier à tisser, au lieu de plusieurs auparavant.
Le 12 avril 1805, Napoléon rencontre Joseph Jacquard lors d'un séjour à Lyon. Quelques semaines plus tard, le 27 août 1805, Jacquard reçoit, de la part de l'Académie de Lyon, le prix des inventeurs. à partir de cette date, il accumule les prix d'honneur et les récompenses2. Le 17 novembre 1819, il est fait chevalier de la Légion d'honneur et en 1826, il est nommé conseiller municipal d'Oullins.
Amélioré par Jean-Antoine Breton en 1806 et 1817, le métier connaît un succès international (certains sont encore utilisés de nos jours). à Lyon, le métier Jacquard marque les prémices de la révolution industrielle, qui profitera beaucoup à la ville, mais qui entraînera aussi une restructuration sociale difficile. à ce titre, le métier Jacquard, accusé de mettre des canuts au chômage, est souvent évoqué comme l'une des causes de la révolte des Canuts de 1831. ■
WikipediaDès la fin de ses études secondaires, Bruno Cremer est admis au Conservatoire national supérieur d'art dramatique, où il prend des cours pendant dix ans. Il fait partie de la promotion 1952, avec Annie Girardot, Jean-Paul Belmondo, Jean Rochefort, Claude Rich, Jean-Pierre Marielle, Michel Bouquet. Leur groupe d'amis est connu sous le nom de « bande du Conservatoire ».
Il débute sur scène en 1953 au Théâtre de l'œuvre dans Robinson de Jules Supervielle. Crémer passera la décennie sur les planches dans des pièces de Shakespeare (Richard II mis en scène par Jean Vilar, Oscar Wilde (Un mari idéal avec Françoise Brion et Delphine Seyrig), Alfred de Vigny (Chatterton avec Bouquet, Jean-Pierre Marielle, Jean-Louis Richard), Jean Anouilh (le rôle de Saint-Just dans Pauvre Bitos ou le Dîner de têtes avec Bouquet, Jean Martinelli, Pierre Mondy, et surtout le rôle titre offert par l'auteur dans Becket ou l'Honneur de Dieu aux côtés de Daniel Ivernel et Martine Sarcey), George Bernard Shaw (La Maison des cœurs brisés avec Bouquet et Lucien Nat).
Bruno Crémer débute au cinéma par de la figuration en 1952, avant un premier second rôle dans Quand la femme s'en mêle en 1957. Plus tard, en 1965, son rôle dans la 317e Section de Pierre Schoendoerffer lui ouvre une grande carrière sur les écrans. Dans Les Gauloises bleues (1968), il a le plaisir de donner la réplique à sa copine Annie Girardot, comme plus tard à Jean-Paul Belmondo dans L'Alpagueur.
Le rôle titre de La Bande à Bonnot est une manière de sacre en 1969. L'acteur diversifie ses collaborations : Patrice Chéreau, Claude Lelouch, Claude Sautet, Claude d'Anna, Anne-Marie Miéville jalonnent son parcours. Résistant (Rol-Tanguy) dans Paris brûle-t-il ? de René Clément, jésuite dans Anthracite d'édouard Niermans, il interprète en 1984 Le Matelot 512 de René Allio. Depuis, Falsch des fréres Dardenne, Noce blanche de Jean-Claude Brisseau, Sous le sable de François Ozon, Mon père, il m'a sauvé la vie de José Giovanni ont chaque fois témoigné de l'exigence et du talent de l'acteur de cinéma. ■
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