Ce diacre romain responsable des biens de l'Église aurait été persécuté en 250 sous l'empereur Valérien. Sommé de céder les richesses dont il avait la charge, il aurait présenté au juge les pauvres et les infirmes de son diocèse. Laurent meurt sur un gril. C'est pourquoi le palais de l'Escurial, que lui a consacré le roi Philippe II d'Espagne, a la forme d'un gril.
Laurent a donné son nom au grand fleuve du Canada, découvert la veille de sa fête, en 1534, par Jacques Cartier.
Source Hérodote
23e jour du mois Thermidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la lentille.
19e jour du Lion.
Froidure à la Saint-Laurent, Froidure à la Saint-Vincent.
Qui sème à la Saint-Laurent, y perd sa graine et son temps.
Bonne fête aux Laurent et ses dérivés masculins et féminins : Laora, Laur, Laura, Lauraine, Laurana, Laurane, Laure, Lauren, Laureen, Laurel, Laureline, Lauréna, Laurence, Laurène, Laurentin, Laurette, Lauriane, Laurie, Laurine, Laury, Lavr, Lavri, Lavria, Lencho, Lenz, Löhr, Löns, Lontxo, Lorena, Lorenzo, Lorette, Loreyna, Lori, Lorin, Lorna, Lortz, Lorys, Lourens, Louwine, Louwra, Lurenzu, Oretta, Rengo, Renske, Renzo, Renzino, Rienzo, Zengo, Zenzo, etc. ;
variantes arabes : Nadjah, Nadjeh, Toufiq, Toufiqia ;
ainsi que ses composés : Laurent-Marie, Laurent-Paul, Laurent-Samuel, Laurent-Simon, Laurent-Victor, etc.
Et aussi aux Dieudonné
Malchus
Philomène
Steredenn et ses dérivés bretons : Steren, Sterenn
Abdallah El-Mamoun (ou al Ma'mun), deuxième fils d'Haroun al-Rachid et septième calife de la dynastie abbasside meurt à Bagdad.
Vingt ans plus tôt, en 813, el-Mamoun a massacré son frère aîné el-Amin. Après quoi, il a régné sur Bagdad et notamment fondé la Maison de la sagesse (Beit-Al-Hikmat) et favorisé l'école de théologie mouzatilite (ou mouzatilisme)...
Le roi d'Allemagne Otton Ier écrase les Hongrois au Lechfeld, au sud de l'actuelle ville d'Augsbourg, en Bavière, sur l'un des principaux champs de bataille européens...
Par son ordonnance de Villers-Cotterêts, le roi François 1er exige que désormais, en France, tous les actes légaux et notariés soient rédigés en français et non plus seulement en latin. Il institue aussi l'état civil.
L'ordonnance, qui a été rédigée par le chancelier Guillaume Poyet, est parfois connue sous le nom de Guilelmine...
Le vieux connétable Anne de Montmorency, que le roi Henri II a sorti de sa disgrâce, se fait battre et capturer à Saint-Quentin (Picardie) par les troupes de l'empereur Charles Quint, sous le commandement d'Emmanuel-Philibert de Savoie.
Son jeune rival François de Guise, dit le Balafré, le remplace aussitôt comme lieutenant général du royaume et va derechef reprendre Calais aux Anglais...
Vers 1566, une révolte violente secoua les Pays-Bas et les territoires avoisinants. Ce fut la « Révolte des Gueux » du nom qu'avaient pris eux-mêmes les insurgés. À la vérité, sous couvert de protestantisme, ce fut plutôt une insurrection contre la domination espagnole.
La région de Bailleul, Le Doulieu, Estaires, Lestrem et Merville fut dévastée par ces hordes qui pillaient couvents et églises et incendiaient les bâtiments. Une terrible répression s'en suivit.
C'est le très fameux Duc d'Albe qui se chargea de cette tâche. Des milliers de personnes seront condamnées au bûcher, à la décapitation ou à l'exil...
Une « commune insurrectionnelle » s'installe à l'Hôtel de ville de Paris, sous la présidence de Pétion. Par ailleurs, une foule de sans-culottes et de fédérés se rassemble aux abords du palais des Tuileries à l'initiative des meneurs Santerre et Westermann.
La résidence royale est défendue par 900 gardes suisses et quelques centaines de gardes nationaux, sous le commandement du marquis de Mandat. Danton le fait convoquer à l'Assemblée. Il est arrêté puis sommairement exécuté. Les troupes passent sous le commandement de La Chesnaye.
La foule donne l'assaut aux Tuileries. La monarchie capétienne s'écroule après 800 ans d'existence. Le roi Louis XVI et sa famille prennent le chemin de la prison du Temple...
Stéphane Baudry fonde à Nantes la première compagnie d'omnibus du monde...
Le traité de Bucarest met fin à la deuxième guerre balkanique.
Les Bulgares, responsables des hostilités, restituent Andrinople aux Turcs et cèdent une partie de la Dobroudja à la Roumanie. La Macédoine est partagée entre la Serbie et la Grèce...
Signature à Sèvres, près de Paris, du premier traité entre les Alliés et la Turquie.
Pour punir l'empire ottoman de sa participation à la guerre mondiale aux côtés de l'Allemagne, les Alliés lui imposent un démembrement qui le réduit à une fraction de l'Anatolie, exclusivement peuplée de Turcs.
La Grèce s'approprie la côte égéenne, peuplée de Grecs depuis l'Antiquité. À l'Est, l'Arménie et le Kurdistan obtiennent le droit à l'indépendance. C'est plus que n'en peuvent supporter les nationalistes turcs. Contre l'avis du sultan, ils exigent, les armes à la main, une révision du traité...
Hô Chi Minh, chef tout-puissant du parti communiste vietnamien, le Vietminh, évince le falot Bao-Daü (on écrit aussi Bao Dai), empereur d'Annam, et soulève la population contre l'occupant japonais. Trois semaines plus tard, le 2 septembre 1945, le Japon ayant officiellement capitulé, il proclame unilatéralement l'indépendance de la République démocratique du Viêt-nam (on écrit aussi Vietnam). Son initiative est ignorée par le gouvernement provisoire du général de Gaulle, à Paris, comme par les conférenciers réunis à Potsdam, lesquels décident de partager l'Indochine suivant le 16e parallèle entre les Chinois de Tchang Kai-chek (au nord) et les Britanniques (au sud). L'imbroglio va déboucher sur la première guerre d'Indochine...
Historien postal et le premier conservateur du musée postal de France, l'actuel musée de La Poste, de 1946 à 1955.
En novembre 1892, après l'obtention du baccalauréat, il est reçu au concours de surnuméraire de l'administration des Postes et Télégraphes. Il commence sa carrière fin 1894 au central télégraphique de Montpellier avant d'être envoyé à Caen en 1895. Désireux d'effectuer des études de droit, il est muté en janvier 1898 dans un central télégraphique de Lyon. Promu commis en 1899, il étudie de 1900 à 1902 et devient docteur en droit grâce à une thèse titrée La coalition ouvrière et les grèves.
Dès son affectation au central télégraphique de Paris en 1902, il réussit le concours de rédacteur et intègre la direction des Postes du département de la Seine en mai 1903. Dans les années 1900-1910, il est détaché auprès de deux autres ministères, dont celui de l'Agriculture. En 1920, il intègre le ministère des Postes et Télégraphes comme bibliothécaire, chargé de la gestion de la bibliothèque centrale des P.T.T., jusqu'à sa retraite le premier septembre 1935.
Retraité, il reste proche du ministère à cause de la relance du projet d'un musée postal décidé par Georges Mandel. Même si la crise économique des années 1930 et la Seconde Guerre mondiale empêchent toute réalisation concrète, Vaillé inventorie et prépare les pièces à l'hôtel de Choiseul-Praslin, en attendant une inauguration. Dans le même temps, de 1934 à 1939, il rédigea des articles sur l'histoire postale de France et sur les relations postales entre la France et ses voisins britanniques, espagnols et italiens pour le Bulletin d'informations, de documentation et de statistique des P.T.T., puis pour la Revue des P.T.T. de France de 1949 à 19543. Cette activité avant-guerre lui permet de présenter sa candidature à l'Académie de philatélie où il est élu membre titulaire le 21 décembre 1938.
En 1943, il est officiellement nommé conservateur du futur musée et préside le conseil de gérance. Il devient le premier conservateur en exercice Au début des années 1950, souffrant d'une santé plus précaire, il s'installe à Riols, près de Saint-Pons-de-Thomières, avec son épouse. Souvent éloigné de Paris, il se retire de l'Académie de philatélie dont les membres l'honorent du titre de membre honoraire fin 1954. ■
WikipediaFils d'un modeste apothicaire de Brive, Guillaume Dubois est chargé de l'éducation du duc Philippe de Chartres, lequel devient duc d'Orléans à la mort de son père puis Régent du royaume, de 1715 à 1723, pendant la minorité de Louis XV, son petit-cousin.
Le précepteur entre alors au Conseil d'État. Il négocie en janvier 1717 un traité avec l'Angleterre contre l'Espagne, à La Haye. Ce succès lui vaut d'être nommé ministre des Affaires étrangères. Il déjoue la conspiration de Cellamare, l'ambassadeur espagnol qui projetait de transférer la régence du royaume de France au roi d'Espagne ! Là-dessus, pétri d'ambition, il obtient l'archevêché de Cambrai et exige la barrette de cardinal avant d'être nommé Premier ministre, en 1720, puis élu à l'Académie française au fauteil n° 28 en 1722 et à la présidence de l'Assemblée du clergé !. ■
Pierre Marie René Ernest Waldeck-Rousseau était un homme d'État libéral français. Il est célèbre pour avoir participé à la légalisation des syndicats (loi Waldeck-Rousseau de 1884) ainsi que la loi 1901 sur les associations.
En juin 1899, il est appelé par le président Émile Loubet à former un gouvernement alors que l'Affaire Dreyfus bat son plein. Waldeck-Rousseau, qui fut l'un des représentants éminents des républicains modérés, ministre de Gambetta puis de Jules Ferry dans les années 1880, forma alors un gouvernement dit de Défense républicaine, incluant notamment le général de Galliffet d'un côté, et de l'autre le socialiste Millerand.
Son cabinet, qui, en durant près de trois ans, fut le plus long de la IIIe République, marquait un tournant dans l'Affaire Dreyfus, et poursuivit une politique économique et sociale prudente et modérée, faite à la fois d'avancées sociales (incarnées en particulier par Millerand) et d'une certaine modération, représentée par le ministre des Finances Joseph Caillaux. Il était soutenu dans l'ensemble par le camp républicain, allant de l'Alliance républicaine démocratique proche des milieux d'affaires aux socialistes révolutionnaires qui, s'ils critiquaient la participation de Millerand, s'abstenaient toutefois de faire tomber son cabinet. ■
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