Ephéméride
Évrard
14 août

Cet ermite suisse du nom d'Eberhard ou Évrard qui vivait à l'époque carolingienne avait fondé avec ses confrères du voisinage un monastère à Einsiedeln.

Source Hérodote

27e jour du mois Thermidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du colza.

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23e jour du Lion.

Dicton du jour

Temps trop beau en août, Annonce hiver en courroux

Prénoms du jour

Bonne fête aux Évrard et ses dérivés : Eber, Eberado, Éberhard, Ebert, Ébrard, Everard, Evreux, etc.
Et aussi aux Arnold, et ses dérivés : Arend, Arn, Arnaldo, Arnd, Arnoldo, Arnoult, Arnulf, Arny, etc.
Kolbe
Maximilien, ses diminutifs : Mac, Mack, Maks, Max, Maxey, Maxie, Maxim, Maxime, Maximo, Maximos, Maxy ; ses dérivés : Massimiliano, Massimo, Maximiliane, Maximilianus, Maximino, Maximilienne, etc.
Merwen

Événements

  • 1040 : Macbeth s'empare du trône d'Écosse
  • En un lieu nommé Bothgowanan, le roi d'Écosse Duncan 1er est assassiné par un parent, un rude guerrier du nom de Macbeth, lequel prend sa place sur le trône.

    Les deux jeunes fils de la victime n'ont de cesse de venger leur père. Ils s'allient pour cela au roi d'Angleterre, le Saxon Édouard le Confesseur. En 1056, à Dunsinnan, au terme d'un violent affrontement entre les deux armées, Macbeth est battu. Il s'enfuit avant d'être tué par l'un de ses anciens ennemis le 15 août 1057, en un lieu dit Lumphanan. L'héritier de Duncan peut enfin retrouver son trône sous le nom de Malcolm III. Cette tragédie des temps barbares aurait été bien oubliée si elle n'avait été bien plus tard mise en vers par Shakespeare...

  • 1385 : Les Portugais triomphent à Aljubarrota
  • L'armée du connétable portugais Nuno Alvares Pereira met en déroute les troupes du roi de Castille à Aljubarrota. Cette victoire consolide l'indépendance du Portugal.

    Le roi précédent, Ferdinand 1er, n'avait laissé à sa mort, en 1383, qu'une fille, Béatrice, mariée au roi de Castille Jean 1er. Éléonore, veuve de Ferdinand, reconnaît ce dernier comme son successeur.

    Mécontents, les députés des Cortes de Coïmbre (ou Coïmbra) portent sur le trône un fils illégitime de l'ancien roi Pierre 1er, Jean le Bâtard, sous le nom de Jean 1er (João 1er).

    Le coup d'État réussit mais Éléonore s'enfuit auprès du souverain castillan. Ce dernier franchit la frontière avec son armée. Sur la route de Lisbonne, il est battu à plate couture par l'armée portugaise, renforcée par un petit contingent d'archers anglais.

    Joao 1er, reconnaissant de sa victoire à ses alliés anglais, signe avec eux en mai de l'année suivante le traité de Windsor qui établit une « ligue d'amitié inviolable, éternelle, solide, perpétuelle et véritable » entre les deux royaumes. Cette alliance est la plus ancienne encore en vigueur !...

  • 1844 : Bataille de l'Isly
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    Le maréchal Thomas Bugeaud bat les troupes marocaines du sultan Abd al-Rahman III sur l'oued Isly...

  • 1900 : Un corps expéditionnaire à Pékin
  • Un corps expéditionnaire européen entre à Pékin. Les diplomates assiégés par les Boxeurs (en anglais : Boxers) sont délivrés. Le gouvernement de l'impératrice Ci Xi (Ts'eu-Hi), qui avait encouragé en sous-main les émeutiers, est condamné à payer des indemnités jusqu'en... 1940. La Chine à demi-colonisée est une fois de plus humiliée...

  • 1914 : La « bataille des frontières »
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    Les Français imaginent comme les Allemands une guerre fulgurante et croient encore aux vertus de la cavalerie. Le commandant en chef des armées du nord et de l'est Joseph Joffre applique le plan XVII concocté en 1913, qui prévoit une offensive dans les Ardennes et en Lorraine. Mais il est pris de court par l'offensive allemande en Belgique.

    Conformément au plan Schlieffen, les Allemands repoussent Belges et Français sur tous les fronts. Joffre organise toutefois une retraite générale en bon ordre...

  • 1941 : La Charte de l'Atlantique
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    Le président des États-Unis Franklin Delano Roosevelt et le Premier ministre britannique Winston Churchill se rencontrent à bord du navire de guerre Prince of Wales « quelque part en mer », au large de Terre-Neuve.

    Ils proposent une série de principes moraux devant guider les puissances démocratiques et garantir le rétablissement durable de la paix...

    Naissances

  • Pie VII pf
    Né en 1740 à Cesena (Italie) - Décédé le 20 août 1823 à Rome (Italie)
  • Le moine bénédictin Barnabé Chiaramonti, proche de sa famille et réputé pour sa douceur et sa bonté, est élu pape le 14 mars 1800 à Venise sous le nom de Pie VII, à 59 ans. ■

    Décès

  • Paul Sabatier tp-Prix Nobel
    Né le 5 novembre 1854 à Carcassonne (Aude) - Décédé en 1941 à Toulouse (Haute-Garonne)
  • Chimiste

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    École polytechnique et à l'École normale supérieure et choisit cette dernière. Il est admis en 1877 à l'agrégation. Étudiant et assistant de Marcellin Berthelot au Collège de France, il soutient sa thèse en 1880. Il prend ensuite en charge les cours de physique à l'université de Bordeaux jusqu'en 1882 quand il accepte un poste similaire à l'université de Toulouse. L'année suivante il devient responsable des cours de chimie et est élu professeur titulaire de la chaire de chimie générale en 1884, poste qu'il occupera jusqu'à sa retraite en 1930. Il devient doyen de la Faculté des sciences de l'université de Toulouse en 1905 et continue d'enseigner après sa retraite jusqu'à sa mort.

    Ses premières recherches le conduisent à étudier les réactions thermiques sur les composés soufrés, métalliques ou organiques, sujet qui le conduit à l'obtention de son doctorat.

    Il s'intéresse ensuite au phénomène de catalyse, et notamment à la recherche de catalyseurs pour l'hydrogénation. Il met au point avec la collaboration de Jean-Baptiste Senderens le nickel de Sabatier, considéré comme l'un des premiers catalyseurs.

    Il développe de même la réduction du dioxyde de carbone (CO2) en présence de dihydrogène (H2) à des températures et des pressions élevées en présence d'un catalyseur de nickel afin de produire du méthane (CH2). Cette réaction est nommée réaction de Sabatier.

    CO2 + 4H2 → CH4 + 2H2O

    Elle est actuellement utilisée dans la Station spatiale internationale pour produire l'eau. ■

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  • Randolph Hearst
    Né le 29 avril 1863 à San Francisco (États-Unis) - Décédé en 1951 à Beverly Hills (États-Unis)
  • Fils unique d'un milliardaire qui a fait fortune dans les mines, William Randolph Hearst se fait offrir par son père, à 25 ans, le San Francisco Examiner et en fait le plus grand journal à sensation des États-Unis.

    En quelques années, par des rachats successifs dans tout le pays, il se retrouve à la tête d'un empire de 28 journaux, 18 magazines, sept stations de radio, l'agence International News Service et une entreprise de cinéma, la Hearst Movie Productions.

    Ce magnat de la presse ne va pas craindre de provoquer une guerre contre l'Espagne pour accroître ses tirages. Pendant la Première Guerre mondiale, il militera pour l'isolationnisme, heureusement en vain.

    Marié et père de 5 enfants, il quitte à 55 ans le domicile familial avec une jeune maîtresse de 20 ans, Marion Davies. Émule de Louis II de Bavière, il bâtit pour elle, dans sa résidence de San Simeon, sur la côte méridionale de la Californie, un château exubérant et fantasque.

    William Randolph Hearst a inspiré au cinéaste Orson Welles le héros du film Citizen Kane. ■

  • Henri Breuil
    Né le 28 février 1877 à Mortain (Manche) - Décédé en 1961 à L'Isle-Adam (Val-d'Oise)
  • tp-1954

    Il entre au séminaire de Saint-Sulpice en 1895, il suit les cours de sciences naturelles de Jean Guibert, auteur d'un traité intitulé Les Origines sur les rapports de la science et de la religion. Ordonné prêtre le 9 juin 1900 à Saint-Sulpice, Henri Breuil obtient de ne pas être attaché à une paroisse. Il peut ainsi se consacrer entièrement à ses travaux de préhistorien dans un but d'apologétique catholique.

    En 1901, il participe à la découverte de deux grottes ornées majeures de Dordogne, les Combarelles et Font-de-Gaume. Il commence à réaliser des relevés des gravures de la première et des peintures et gravures de la deuxième. Dès lors, il va participer à l'étude de nombreux sites ornés, en France (les grottes du Tuc d'Audoubert et des Trois-Frères), en Espagne (Castillo, Tajo de las Figuras) mais aussi en Afrique du Sud. Il sera notamment le premier préhistorien à visiter et décrire sommairement la grotte de Lascaux, avant de gagner l'Afrique.

    Dès 1905, il enseigne la préhistoire à l'université de Fribourg, puis à Paris prend en charge la chaire d'ethnographie historique de l'Institut de paléontologie humaine en 1910, ce qui fait de lui le premier préhistorien professionnel de France. Il enseigne au Collège de France de 1929 à 1947. Il est nommé membre de l'Institut de France en 1938.

    Ses études vont lui permettre d'être reconnu désormais comme le spécialiste international de l'art pariétal préhistorique : en 1929, il reçoit une chaire au Collège de France, et en 1935, il obtient la première chaire du genre à l'université de Bordeaux.

    Son ouvrage majeur, Quatre cents siècles d'art pariétal, paru en 1952, dresse pour la première fois un panorama de l'art pariétal paléolithique franco-cantabrique connu à l'époque et lui confère une autorité mondiale. ■

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  • Jules Romains logo-af.gif
    Né le 26 août 1885 à Saint-Julien-Chapteuil (Haute-Loire) - Décédé en 1972 à Paris
  • Écrivain et dramaturge

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    Élève du lycée Condorcet et de l'École normale supérieure, rue d'Ulm, il est agrégé de philosophie en 1909. Ayant suivi des cours de physiologie à l'École normale supérieure, il effectue des expériences sur la vision extra-rétinienne qui seront publiées sous son nom de Louis Farigoule en 1919.

    Il est proche du groupe de l'Abbaye de Créteil, qui réunit, entre autres, l'écrivain René Arcos, le peintre Gleizes et le musicien Albert Doyen. Avec eux, en 1912, il découvre la littérature de Jean-Pierre Brisset, qu'il fera couronner Prince des Penseurs.

    Sa carrière universitaire l'emmène à Brest, Laon puis au lycée de Nice (aujourd'hui lycée Masséna) où il enseigne la philosophie de 1917 à 1919.

    En 1927, il signe la pétition contre la loi sur l'organisation générale de la nation pour le temps de guerre, qui abroge toute indépendance intellectuelle et toute liberté d'opinion. Son nom côtoie ceux des jeunes normaliens Raymond Aron et Jean-Paul Sartre.

    En 1929, il achète une propriété à Saint-Avertin, près de Tours. Il y séjournera tous les étés et y écrira une grande partie de son roman fleuve Les Hommes de bonne volonté.

    Entre 1935 et 1939, il participe au comité France-Allemagne, plus par pacifisme que par convictions politiques. Il adhère dans le même temps à la Ligue internationale des combattants de la paix. Ses efforts en faveur du rapprochement franco-allemand lui valurent d'être reçu par les personnalités nazies. Ses pièces étaient jouées en Allemagne et ses ouvrages traduits. Il rompra en 1939.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale il s'exile aux États-Unis, où il s'exprime parfois à la radio (Radio Boston ou Voice of America), puis à partir de 1941 au Mexique, où il participe avec d'autres réfugiés à la fondation de l'Institut français d'Amérique latine (IFAL) à Mexico.

    Il est élu à l'Académie française en 1946, au fauteuil n° 12. Il est à l'origine du concept d'unanimisme, dont il fut le principal représentant, et dont la gigantesque fresque Les Hommes de bonne volonté, odyssée de deux amis, Jallez et Jerphanion, l'écrivain et l'homme politique, racontée sur une période de vingt-cinq ans, constitue le plus remarquable exemple romanesque. Après la guerre, il collabore de 1953 à 1971 au quotidien L'Aurore. ■

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