L'Assomption de Marie est pour l'Église catholique un dogme, c'est-à-dire un moyen de cheminer vers Dieu, résultat de la méditation séculaire du peuple de Dieu sur sa foi : on ne croit au dogme que parce qu'il va dans le sens de la Foi.
Avant d'être un dogme, l'Assomption de Marie était donc une croyance reposant sur des traditions et non sur des bases scripturaires reconnues des premiers temps de l'Église.
L'Église catholique a considéré que cette tradition était conforme au dépôt de la Foi et « longuement mûrie par un siècle de théologie mariale omniprésente » depuis la proclamation du dogme catholique de l'Immaculée Conception, dont il n'existe cependant pas trace dans la Bible.
Source Hérodote
28e jour du mois Thermidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du lupin.
24e jour du Lion.
À la mi-août, Les noisettes ont le ventre roux.
Bonne fête aux Marie, ses dérivés : Macha, Maera, Mai, Maia ou Maïa ou Maya, Maïlis ou Maïlys, Maïwenn, Malika, Manon, Mara, Mari, Maria, Mariam, Mariane ou Marianne, Mariannick, Marielle, Mariem, Mariette, Marig, Marika, Marilène, Marilyne, Mario, Marion, Marise, Marisol, Maritie, Marjolaine, Marlène, Marpessa, Marushka ou Maroushka, Mary, Maryam, Marylaure, Marylène, Marylin, Maryline, Maryse, May, Maÿlis, Mer, Meriem, Meryem, Mia, Mireille, Miren, Muriel ou Murielle, Myriam, Meriam, Moïra, Pilar, etc. ; et ses nombreux composés : Marie-Dominique (diminutif Mado), Marie-Françoise, Marie-Jeanne, Marie-Pierre, Marie-Thérèse (diminutif Maïté), etc.
Et aussi aux Alfred, et ses dérivés : Alfréda, Alfrédie, Alfrédine, Alfredo, Auvray, etc. Alipe, Ardouin, Arnoud, Arnould,
Assomption, et ses dérivés : Assunta, Asunción, etc.
Alvin, et ses dérivés : Ailwyn, Al, Aloin, Aluin, Alva, Alvan, Alven, Alvie, Alvina, Alvine, Alvino, Alwin, Alwina, Alwyn, Elvin, Elwin, etc.
Glenda
Cléopâtre VII disparaît de façon théâtrale. À 39 ans, la reine d'Égypte entre dans la légende.
Recluse dans son palais d'Alexandrie, la reine d'Égypte apprend qu'Octave vient de débarquer. Le nouveau maître de Rome menace d'enchaîner la reine et de la faire figurer dans son triomphe, à Rome...
Défaite de Roland, comte de la Marche de Bretagne et neveu de Charlemagne, à Roncevaux...
Né en 1405 à Corsignano près de Sienne. Après avoir suivi des études de droit pour obéir à son père, le futur pape se passionne pour les arts et la littérature antiques. Il deviendra au demeurant l'un des meilleurs latinistes de son époque. En 1432, il accompagne l'évêque de Fermo au concile de Bâle, où; il est secrétaire de divers prélats. Chargé de nombreuses missions, il voyage à travers l'Europe. Cette première partie de sa vie le montre sous les traits d'un mondain épicurien, auteur de poésies érotiques, de comédies très libres et d'un roman d'amour profane, L'Histoire de deux amants (1444). Il confesse plus tard ses erreurs et ouvre ensuite au renforcement de l'autorité du Saint-Siège. Prêtre en 1446, cardinal en 1456, conseiller de Calixte III, il est élu pape le 19 août 1458. Il meurt d'épuisement ce jour...
Dans la chapelle du collège Saint-Grégoire de Valladolid, au nord-ouest de l'Espagne s'ouvre une controverse appelée à faire date. Convoquée par l'empereur Charles Quint, elle oppose ses représentants à des frères dominicains sur le point de savoir s'il est légitime de convertir les Indiens d'Amérique par la contrainte et de les soumettre au travail forcé.
Le débat est présidé par l'envoyé du pape Salvatore Roncieri. Frère Juan Ginès de Sepulveda, chapelain de l'empereur, défend l'idée que les Indiens sont des êtres cruels et irrationnels, pas tout à fait des hommes, et appuie ses dires sur l'enseignement des philosophes païens de l'Antiquité, dont Aristote.
Son contradicteur, le vieux dominicain Bartolomeo de Las Casas (76 ans), auteur d'une Très brève relation sur la destruction des Indes, rappelle les souffrances infligées par les colons aux Indiens et souligne l'humanité de ceux-ci et l'universalité de l'Évangile. C'est cet homme de cœur et de courage qui en définitive remportera la controverse. On peut légitimement lui attribuer la première formulation des droits de l'Homme...
Gênes, qui se considère comme propriétaire de la Corse, vend celle-ci à la France, ne pouvant rembourser à notre pays les sommes dont la République lui est redevable pour ses longues interventions. Gênes perd ainsi une possession importante.
Le jour même, Louis XV proclame la réunion de la Corse à la France.
Cinq jours après avoir appris le marché dont l'île avait fait l'objet, le chef corse Paoli, au comble de la fureur, convoque une assemblée des Communes à Corte. « Jamais, s'exclama-t-il, peuple n'a essuyé un outrage aussi sanglant. On ne sait trop ce que l'on doit détester le plus, du gouvernement qui nous vend ou de celui qui nous achète ! » Louis XV mésestime la résistance corse, et n'expédie que sept mille cinq cents hommes pour conquérir son acquisition et avoir raison de Paoli : les Français sont battus, entre autres à Borgo, et rejetés à la mer.
Le roi décide d'en finir et envoie dans l'île vingt-deux mille hommes ayant à leur tête le comte de Vaux. Celui-ci exhorte ses soldats, le 3 mai 1769, à n'épargner « ni les moissons, ni les vignes, ni les oliviers de ceux qui refuseront de se soumettre... C'est le seul moyen, précise-t-il, de leur imprimer la terreur et de les ramener à l'obéissance ».
Paoli rassemble ses forces et la lutte s'engage, violente, inhumaine, impitoyable. C'est le 9 mai 1769, à Ponte-Nuovo, non loin de Corte, que les troupes de Paoli, écrasés sous le nombre, seront définitivement battues par les soldats du roi de France. Une centaine seulement de partisans parvient à échapper au désastre et s'enfuit en gravissant les dures pentes encore neigeuses du Monte Rotondo.
Parmi eux, un homme soutient sa femme qui, un peu plus de trois mois plus tard, mettra au monde un enfant. On l'entend murmurer : « Mon fils sera le vengeur de la Corse ! » Elle se nommait Létizia Buonaparte et son fils sera Napoléon, qui naquit le 15 août 1769...
Napoléon Ier, au lendemain de la bataille d'Austerlitz déclare aux soldats français : « Vous ne rentrerez dans vos foyers que sous des arcs de Triomphe » et par un décret impérial en date du 18 février 1806 ordonne la construction de cet arc de triomphe consacré à perpétuer le souvenir des victoires des armées françaises. Son projet initial était d'en faire le point de départ d'une avenue triomphale traversant notamment le Louvre et la place de la Bastille.
Inscriptions à l'intérieur de l'arc de triomphe relatant la construction du monument.
Pour la conception du monument, l'architecte Jean-François-Thérèse Chalgrin fut en concurrence avec son confrère Jean-Arnaud Raymond, chargé de collaborer avec lui. Le premier souhaitait orner l'arc de colonnes isolées tandis que le second les voulait engagées, l'incompatibilité de ces deux conceptions rendant impossible toute collaboration entre les deux architectes. Un arbitrage rendu par Champagny, ministre de l'Intérieur, força Raymond à se retirer honorablement. Chalgrin supprima alors les colonnes de son projet.
La première pierre fut posée le 15 août 1806. Les fondations exigèrent deux années de chantier. En 1810, les quatre piles s'élevaient à environ un mètre au-dessus du sol. À l'occasion de son mariage avec l'archiduchesse Marie-Louise et de l'entrée de celle-ci dans Paris, l'Empereur délégua des crédits qui permirent à Chalgrin de construire une maquette en vraie grandeur en charpente, stuc et toiles peintes qui restèrent assez longtemps en place et sous laquelle la princesse passa. L'architecte mourut assez subitement en 1811, suivi, huit jours après lui, par son confrère Raymond...
À l'initiative du Premier ministre Benjamin Disraeli, les ouvriers qualifiés des villes obtiennent le droit de vote. La loi électorale double pratiquement le nombre d'électeurs...
Dans la discrétion a lieu l'ouverture officielle du canal de Panama. L'Europe, qui vient d'entrer dans la plus effroyable guerre de son Histoire, est indifférente à la portée de cet événement attendu depuis plusieurs décennies...
Ce jour est appelé le jeudi noir de la Luftwaffe en raison du cuisant échec qu'elle enregistra ce jour-là au-dessus de l'Angleterre face à la Royal Air Force, au tout début de la Bataille d'Angleterre. Les pertes de ce jour sont les suivantes: les Britanniques perdent 31 chasseurs et au moins 9 bombardiers Whitley détruits au sol tandis que les Allemands doivent rayer de leurs effectifs pas moins de 66 appareils...
Les Alliés débarquent en Provence. Aux côtés des troupes anglo-saxonnes figure un puissant corps d'armée constitué de 120.000 Français Libres (y compris de nombreux soldats des colonies) sous le commandement du général Jean de Lattre de Tassigny. C'est le troisième débarquement après ceux de Sicile et de Normandie...
Les Britanniques se retirent des Indes tandis que l'Inde et le Pakistan proclament leur indépendance. À New Delhi, conformément à l'Indian Independance Bill voté le mois précédent par le Parlement britannique, le vice-roi Lord Mountbatten remet ses pouvoirs au pandit Nehru...
Ce jour se tient dans la prairie de Woostock, dans l'État de New York, un festival de musique plus ou moins improvisé. Il réunit pas moins de 400 000 jeunes Occidentaux, désireux de se libérer des codes sociaux et de vivre leurs rêves, au besoin en s'aidant de quelques drogues. La plus en vogue est alors le LSD inventé par le chimiste Timothy Leary.
Ces jeunes gens issus des classes moyennes, aux tenues bariolées et fleuries, se qualifient d'hilpies. Ils sont à la pointe du combat pacifiste contre l'intervention américaine au Vietnam avec un mot d'ordre plein de naïve fraîcheur : « Make love, not war » (Faites l'amour, pas la guerre)...
À la faveur de la pause estivale, le président américain Richard Milhous Nixon met fin à la convertibilité du dollar. Son gouvernement renonce à soutenir le cours de la monnaie, fixé précédemment à 35 dollars l'once d'or fin.
Cette dévaluation de fait du dollar consacre la fin de la stabilité monétaire de l'après-guerre induite par les accords de Bretton Woods. Les monnaies de tous les pays se mettent à flotter de façon désordonnée. Deux ans plus tard, l'économie mondiale entre dans une durable langueur, caractérisée à la fois par une rapide hausse des prix, un chômage élevé et une croissance poussive. C'est la stagflation...
Général d'origine corse, Napoléon Bonaparte s'illustre pendant la Révolution française en défaisant les Autrichiens en Italie. Il mène ensuite en Égypte une campagne dont il travestit l'échec avec un art de la propagande dont il ne se départira jamais jusqu'à sa mort.
Par le coup d'État de Brumaire (9-10 novembre 1799), il instaure son pouvoir personnel avec le titre de Premier Consul et clôt la Révolution. Ses réformes imprègnent encore notre société et notre manière de vivre : il promulgue le Code Civil et fonde la plupart des grandes institutions actuelles (préfets, Université, Banque de France,...). Mais il n'en reste pas là et, dans l'espoir de pérenniser son pouvoir, se fait proclamer Empereur des Français en 1804 sous le nom de Napoléon 1er.
Pendant dix ans, il va devoir combattre plusieurs coalitions européennes conduites par l'Angleterre pour tenter de conserver les conquêtes territoriales de la Révolution.
Fort de ses premiers succès, il renverse le vieil empire germanique et prépare l'unification de l'Allemagne. Il relève aussi le nom de l'Italie et restaure un État polonais. À la tête de ses armées, il porte jusqu'à Moscou les idées de la Révolution et du siècle des « Lumières ». Sa défaite définitive à Waterloo (1815) laisse la France durablement affaiblie. Mais la carte de l'Europe est bouleversée et le monde transformé...
Ainsi l'Amérique latine a-t-elle profité de la guerre menée par les Français en Espagne et au Portugal pour s'émanciper. Quant à l'Angleterre, ennemie héréditaire de la France, elle a bâti sur la défaite de celle-ci sa puissance à venir. Et le monde arabe est sorti d'une léthargie de plusieurs siècles suite à la malheureuse expédition d'Égypte !. ■
« Le nez de Cléopâtre, s'il eût été plus court, toute la face de la terre aurait changé », note le philosophe Blaise Pascal dans ses Pensées. C'est dire si l'Histoire tient à peu de chose ! Peu de destins, en tout cas, sont aussi romanesques que celui de la dernière reine d'Égypte, lointaine descendante d'un général d'Alexandre le Grand.
Maîtresse de Jules César puis de son lieutenant Antoine (ou Marc-Antoine), Cléopâtre VII Ptolémée se suicide ainsi que ce dernier pour ne pas tomber à la merci du futur empereur Auguste, après que sa flotte ait été défaite à Actium, au large de la Grèce. ■