Né au château de Fontaine, près de Dijon, Bernard entre à l'abbaye voisine de Cîteaux, fondée en 1098 par Robert de Molesmes. Bernard va donner une impulsion décisive à l'ordre des cisterciens qui se distingue de son aîné, celui de Cluny, par une plus grande austérité.
Lui-même participe à la fondation d'un nouveau monastère de l'ordre, à Clairvaux, en Bourgogne, et en devient l'abbé, d'où le nom sous lequel il va se rendre célèbre : Saint Bernard de Clairvaux. Les membres de l'ordre vont eux-mêmes être qualifiés de Bernardins aussi bien que de Cisterciens.
Doué d'une très forte personnalité, Saint Bernard sort de son abbaye pour participer aux grandes affaires de son siècle. Il conseille le pape, officialise au concile de Troyes (1128) l'ordre du Temple, obtient la condamnation du théologien Abélard, resté célèbre pour son idylle tragique avec sa jeune élève Héloïse, prêche la deuxième croisade sur la colline de Vézelay en 1146, tente enfin de lutter contre l'hérésie cathare dans le Midi toulousain. Soucieux de pauvreté évangélique, il s'oppose aussi à l'abbé Suger, promoteur de l'art dit gothique. Il a été proclamé Docteur de l'église en 1830.
Source Hérodote
3e jour du mois de fructidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la vesse-de-loup.
29e jour du Lion.
Bonne fête aux Bernard et ses variantes ou dérivés : au masculin : Bernardin, Bernardino, Bernardo, Bernie, et au féminin : Bernadette, Bernadine, Bernarde, Bernardette et Bernardine.
et aussi aux Amadour, et ses dérivés : Amador, Amadore, Amateur, etc.
Gobert, et ses dérivés : Goberta, Goberte, Gobertie, etc.
Philibert et son féminin Philiberte.
Samuel et ses variantes ou dérivés masculins Sam, Sami, Sammy et Samy et féminins Samuela, Samuèle, Samuella et Samuelle.
Une armée byzantine est écrasée par l'armée arabe de Khalid ibn al-Whalid dans la vallée du Yarmouk, en Palestine, au sud du lac de Tibériade. ■
Le sultan du Maroc Sidi Mohammed est chassé du pouvoir par le Glaoui (le pacha de Marrakech), avec la complicité des Français. Il reviendra avec le titre de roi, sous le nom de Mohammed V. ■
Sous le prétexte du deuxième anniversaire de la déposition du roi du Maroc, les indépendantistes algériens du F.L.N. organisent des émeutes violentes à Philippeville. ■
Un cessez-le-feu à l'initiative de l'O.N.U. met un point final à la guerre Irak-Iran. Celle-ci a été déclenchée huit ans plus tôt par le dictateur irakien Saddam Hussein qui voulait tirer profit de l'état de guerre civile dans lequel était plongé son voisin et rival depuis la révolution islamique. Dans les faits, l'Iran s'est vite ressaisi et obtient en fin de compte un retour aux frontières initiales, au prix d'un million de morts au total. ■
Georges Villiers, réputé le « plus bel homme du monde », remplace Robert Carr comme favori du roi d'Angleterre Jacques 1er.
Celui-ci, en deux ans, l'élève à la dignité de 1er duc de Buckingham et lord amiral. Le favori introduit à la Cour des mœurs dissolues et une mode exubérante, avec cheveux longs et dentelles, qui scandalisent la bourgeoisie puritaine.
Plus grave, le duc s'enrichit de manière scandaleuse. Envoyé en Espagne pour négocier le mariage du prince de Galles avec l'infante Marie-Anne, fille du roi Philippe III, il fait échouer la négociation par son arrogance et provoque une guerre avec l'Espagne.
Deux ans plus tard, le prince étant devenu roi sous le nom de Charles 1er, il épouse Henriette de France, fille du roi Henri IV. Cela n'empêche pas le duc de l'entraîner peu après dans une guerre contre la France. ■
Raymond Poincaré, avocat de Bar-le-Duc (Lorraine) et cousin germain du mathématicien Henri Poincaré, se signale à la Chambre des députés, au début de la IIIe République, par une sensibilité de gauche et un nationalisme ardent.
Succédant au pacifiste Joseph Caillaux à la présidence du Conseil en janvier 1912, après l'affaire du Maroc, il n'a de cesse de préparer la « revanche » ou du moins de mettre la France en situation de résister à une agression allemande.
Il est élu président de la République le 17 janvier 1913 et à l'Académie française, élu en 1909 au siège n° 34. ■
Robert II le Pieux, fils d'Adelis (ou Adélaïde) d'Aquitaine, né à Orléans 26 ans plus tôt, succède le 24 octobre 996 à son père Hugues 1er comme roi des Francs. Il a été à Reims l'élève du célèbre Gerbert d'Aurillac. Son père, pour s'assurer qu'il lui succéderait, l'a fait sacrer de son vivant, dès la Noël 987, par l'évêque de Reims Adalbéron.
Robert est marié très tôt à Rozala, veuve du comte de Flandre, qui lui apporte en dot Montreuil-sur-mer. Mais il la juge trop âgée, s'en lasse et la répudie. Sitôt après avoir succédé à son père, il épouse Berthe de Bourgogne, veuve du comte de Blois, qui est par ailleurs sa cousine au 3e degré !
Le pape apprécie modérément cette bigamie doublée d'inceste (l'église était à cette époque très stricte sur le sujet et étendait très loin la notion d'inceste). Il excommunie donc le roi, lequel se soumet, renonce à Berthe et épouse en troisièmes noces Constance de Provence.
Comme si ses ennuis matrimoniaux ne lui suffisaient pas, Robert II doit aussi combattre ses grands vassaux, en particulier le comte Eudes II de Blois qui lui enlève la Champagne. Dans le domaine religieux, il innove en persécutant des juifs et surtout en faisant brûler en 1022, à Orléans, treize hérétiques vaguement cathares, contre l'avis du clergé !. ■
Bernard de Fontaine, abbé de Clairvaux est un moine français, réformateur de la vie religieuse. Directeur de conscience et important promoteur de l'ordre cistercien (ou ordre de Cîteaux), il recherche par amour du Christ la mortification la plus dure. Bernard fait preuve, toute sa vie durant, d'une activité inlassable pour instruire ses moines de Clairvaux, pour émouvoir et entraîner les foules, pour allier son ordre avec la papauté et pour élaborer une idéologie militante que son ordre et toute l'église catholique mettront en œuvre.
C'est aussi un conservateur, qui réagit contre les mutations et les excès de son époque (la « renaissance du XIIe siècle »), marquée par une profonde transformation de l'économie, de la société et du pouvoir politique.
Il joue un rôle déterminant dans la transposition de la croisade en guerre sainte contre les cathares.
Il est canonisé dès 1174 et devient ainsi saint Bernard de Clairvaux. Il est déclaré docteur de l'église en 1830 par Pie VIII.
WikipediaLe moine bénédictin Barnabé Chiaramonti, proche de sa famille et réputé pour sa douceur et sa bonté, est élu pape le 14 mars 1800 à Venise sous le nom de Pie VII, à 59 ans. ■
Industriel et scientifique.
Spécialisé dans la construction d'instruments de physique, en particulier dans le domaine électromagnétique, il participe activement à l'essor de la T.S.F. Il fut chevalier de la Légion d'honneur en 1885. C'est lui qui établit la première liaison française par radio, le 5 novembre 1898 en émettant des sons depuis la Tour Eiffel jusqu'au Panthéon (ce qui représente environ 4 km).
Il avait fondé la société Ducretet en 1864, qui deviendra Ducretet-Roger, puis en 1931, puis, rachetée par Thomson, Ducretet-Thomson : cette société commercialisera longtemps des postes de T.S.F., des téléviseurs et des disques distribués par les Industries Musicales et Électriques Pathé Marconi à Paris.
En 1992, son nom est attribué au réseau Ducretet qui forment par le biais de l'apprentissage, les métiers de vendeurs et techniciens en électro-domestique et multimédia. ■
WikipediaPeintre et poète belge.
Du point de vue de l'histoire de l'art Christian Dotremont est le fondateur de COBRA, un mouvement artistique né en 1948 et dissout en 1951. Une courte existence de trois années pour ce laboratoire de la création dont sortiront les œuvres de grands peintres Karel Appel, Asger Jorn, Corneille, Pierre Alechinsky, Jean-Michel Atlan, mais aussi celles de Pol Bury, Henry Heerup, Carl-Henning Pedersen, Jacques Doucet, Joseph Noiret, Constant, Egill Jacobsen. Animateur, théoricien, commentateur du mouvement, Christian Dotremont en est aussi le secrétaire général.
Pour Dotremont, « la création doit jaillir de la vie. Elle répond à une mission révolutionnaire : accorder l'avenir aux couleurs du désir... L'enthousiasme est de génération. » (Michel Draguet) . Les désillusions aussi. Dès 1950, il rompt avec le communisme et se rapproche de la poétique libertaire.
Christian Dotremont est malade. Mais, il a su maintenir le lien qui unit les membres du groupe. Ainsi nourri de ses dialogues avec les peintres, il établit un processus de régénérescence qui passe par l'image. Il entreprend de mener la poésie vers d'autres formes.
Sa quête le conduit en Laponie durant l'hiver 1956-1957. La neige lui offre sa page blanche. La main est libre. Le geste se déploie. Le mot trouve sa plénitude. Le logogramme est né. Que la fête commence.
L'écriture révèle « son cri » et/ou « son chant ». Le poème se regarde. Tantôt, Dotremont propose son texte en clair sous le logogramme tantôt celui ci est absent, ceux sont les logogrammes dits « incertains ».
Avec les logogrammes, Dotremont invente un nouveau système d'écriture. Il arrive de cette manière à rallier écriture et peinture dans une seule composition. C'est de là que lui vient le nom de peintre de l'écriture. Les logogrammes sont des poèmes peints spontanément qui tendent à déformer les lettres de l'alphabet latin. Par la spontanéité du geste qui informent le trait d'encre appliqué au pinceau, Dotremont parvient à personnaliser l'écriture alphabétique. Cette démarche a pour effet d'accentuer la plasticité des signes scripturaux.
Pour Christian Dotremont, il ne faut pas savoir lire ses logogrammes mais plutôt les voir dans leur dimension graphique, matérielle. Le texte des logogrammes se retrouve en dessous, au crayon, à l'écriture régulière. Cela nous permet d'en comprendre le sens, mais seulement après l'avoir vu.
Entre 1962 et 1979, Dotremont réunit un certain nombre de logogrammes en albums et réalise également de longs logogrammes continus en vue de leur publication : Logbook (1974), J'écris donc je crée (1978) et Logbookletter (1979). ■
Amour de Papier