Ephéméride
Augustin
28 août

Né en 354 à Tagaste, Augustin devient évêque d'Hippone, aujourd'hui Annaba (Algérie). C'est un des théologiens les plus fascinants qui soient et sans doute le plus important après Paul de Tarse.

Source Hérodote

11e jour du mois de fructidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la pastèque.

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6e jour du Vierge.

Prénoms du jour

Augustin et ses variantes masculines Agostino et Austin, et formes féminines Augustina et Augustine.
Et aussi aux Elouan et ses dérivés : Luan, Loan ou Loann, Loane ou Loana, Lohane ou Lohanah, Lou-Anne, Louane ou Louanne, etc.

Il se prénomme aussi Augustin

Événements

  • 1910 : Le Monténégro devient un royaume
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    Nicolas 1er Petrovitch Niegoch se proclame roi du Monténégro...

  • 1928 : Congrès de Lucknow
  • Un Congrès réuni à Lucknow réclame pour les Indes, alors colonie britannique, un statut de dominion comparable à celui du Canada ou de l'Australie, avec l'autonomie à la clé. La Seconde Guerre mondiale va différer l'aboutissement de cette revendication et c'est seulement en 1947 que naîtront dans la douleur deux nouveaux États : l'Union indienne et le Pakistan...

  • 1933 : Arrestation de Violette Nozières
  • Violette Nozières est arrêtée pour avoir empoisonné ses parents. Son père est décédé, sa mère a survécu. Ce fait divers a passionné la France tant il semblait incarner les dérives d'une société trop permissive...

  • 1963 : Martin Luther King à Washington
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    Le pasteur Martin Luther King prononce au nom du Mouvement des droits civiques un mémorable discours : « I have a dream» (« Je fais un rêve...»), devant 250 000 personnes, sur les marches du Mémorial Lincoln de la capitale fédérale américaine, Washington.

    Extrait :« I have a dream that one day little black boys and black girls will be able to join hands with little white boys and white girls as sisters and brothers... » (Je fais un rêve qu'un jour, les petits enfants noirs et les petits enfants blancs joindront leurs mains comme frères et sœurs...).

    Naissances

  • Johann Wolfgang Goethe
    Né en 1749 à Francfort (Allemagne) - Décédé le 22 mars 1832 à Weimar (Allemagne)
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    Chroniqueur attaché au grand-duc de Saxe-Weimar Charles Auguste, Johann Wolfgang Goethe (puis von Goethe) enchaîne les idylles propres à déployer ses talents poétiques. Les souffrances du jeune Werther, publié en 1774, font vibrer la jeunesse européenne.

    Le poète inspire le mouvement littéraire Sturm und Drang (Tempête et passions) qui exalte la nature et la sensibilité et ouvre la voie au romantisme. ■

  • Lev Nikolaïevitch Tolstoï
    Né le 28 août 1828 à Iasnaïa Poliana (Russie) - Décédé le 7 novembre 1910 à Astapovo (Russie)
  • Un des écrivains majeurs de la littérature russe, surtout connu pour ses romans et ses nouvelles, riches d'analyse psychologique et de réflexion morale et philosophique.

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    Ses premières publications sont des récits autobiographiques (Enfance et Adolescence) (1852-1856). Ils rapportent comment un enfant, fils de riches propriétaires terriens, réalise lentement ce qui le sépare de ses camarades de jeu paysans. Plus tard, vers 1883, il rejette ces livres comme étant trop sentimentaux, une bonne partie de sa vie y étant révélée, et il décide de vivre comme un paysan en se débarrassant aussi de ses possessions matérielles héritées, pourtant nombreuses. Avec le temps, il sera de plus en plus guidé par une existence simple et spirituelle.

    Marqué par des conflits comme la Guerre de Crimée (1853-1856) durant laquelle il a été mobilisé et qu'il a relatée dans Récits de Sébastopol, ou les conflits passés telles les Guerres napoléoniennes, qui constituent la trame de son œuvre majeure, Guerre et Paix, Tolstoï entame à partir des années 1870 une sorte d'introspection, en forme de quête spirituelle.

    Pendant qu'il termine Guerre et Paix, dans l'été de 1869, il découvre Schopenhauer et s'en enthousiasme. En 1879, Tolstoï se retourne vers le christianisme qu'il évoque dans Ma confession et Ma religion, mais il est très critique par rapport à l'Église orthodoxe russe : son christianisme reste empreint de rationalisme, la religion étant toujours chez lui un sujet de violents débats internes, ce qui l'amènera à concevoir un christianisme détaché du matérialisme et surtout non-violent. Sa critique des institutions oppressives et sources de violence inspirera le Mahatma Gandhi, ainsi que Romain Rolland. Leur message sera ensuite repris par Martin Luther King, Steve Biko, Aung San Suu Kyi, Nelson Mandela et bien d'autres. Gandhi lit Lettre à un Hindou de Tolstoï en 1908, où l'écrivain russe dénonce des actes de violence de nationalistes indiens en Afrique du Sud ; ceci amènera Gandhi et Tolstoï à correspondre jusqu'à la mort de Tolstoï. De même, Romain Rolland publiera peu après le décès de Tolstoï sa biographie : Vie de Tolstoï.

    De son côté, l'Église orthodoxe excommunie Tolstoï après la publication de son roman Résurrection.

    Espérantiste convaincu, Tolstoï a fait savoir qu'il était favorable à l'espéranto, langue internationale qu'il disait avoir apprise en deux heures. Léon Tolstoï adopta un régime végétarien en 1885. Il préconisait le« pacifisme végétarien» et prônait le respect de la vie sous toutes ses formes même les plus insignifiantes.

    À la fin de sa vie, Tolstoï part s'isoler, attrape froid et meurt d'une pneumonie dans la solitude, à la gare d'Astapovo, tout près de sa propriété d'Iasnaïa Poliana. Il a écrit une nouvelle où il affirme le vertu de la non-violence, cette force spirituelle qui peut faire face à une invasion barbare en lui opposant la bonté et la douceur : L'Histoire d'Ivan le petit sot est un conte philosophie révolutionnaire au sens tolstoïen du terme : révolution spirituelle basée sur le non-violence, l'ahimsa. ■

    Wikipedia
  • André Blondel
    Né en 1863 à Chaumont (Haute-Marne) - Décédé le 15 novembre 1938 à Paris
  • Ingénieur.

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    Élève de l'École polytechnique de 1883 à 1885, André Blondel sort major de l'École des ponts et chaussées en 1888. Parallèlement, il obtient les licences de sciences mathématiques et physiques respectivement en 1885 et 1889. Il est d'abord pendant un an attaché au secrétariat du Conseil général des ponts et chaussées avant d'être, le 1er octobre 1889, attaché au Service central des Phares et balises. Ingénieur en chef de 2e classe en 1908, puis de 1ère classe en 1912, il restera au Service des Phares jusqu'à sa retraite en 1927.

    Il est, pendant l'année 1892-1893, professeur suppléant d'électricité appliquée à l'École des Mines puis crée en 1893 le cours d'électricité appliquée à l'École des Ponts et chaussées. De 1915 à 1918 il préside la commission technique des applications militaires de l'électricité.

    Physicien réputé, il est en 1893 l'inventeur de l'oscillographe bifilaire, appareil permettant l'étude graphique des courants alternatifs. Un hystérésimètre et un wattmètre portent son nom.

    Le premier, il explique mathématiquement l'effet de l'inertie dans la mise en marche des alternateurs. Il est également l'auteur de travaux sur les moteurs asynchrones, la traction électrique et la goniométrie sonore. Il est l'un des pionniers du transport de l'énergie électrique à grande distance et à très haute tension. Il propose l'établissement d'une très importante usine hydroélectrique à Génissiat.

    Sur les côtes françaises, les quatre premiers radio-phares créés par André Blondel reçoivent leurs indicatifs radios en juin 1911, et travaillaient entre les longueurs d'ondes 80 à 150 mètres. Ces quatre premiers radio-phares automatiques balisaient l'entrée du port de Brest : le radio-phare de l'île de Sein avait l'indicatif radio S •••, sur l'île d'Ouessant le phare du Stiff avait l'indicatif radio O ---, ces deux radio-phares travaillaient sur la longueur d'onde de 150 mètres ( 2 MHz ) par émetteur à ondes amorties, et les deux autres radio-phares balisaient l'entrée du port du Havre. La portée radio de ces radiophares est limitée à 60 km. ■

    Wikipedia

    Décès

  • Augustin
    Né le 13 novembre 354 à Tagaste (Afrique romaine) - Décédé en 430 à Hippone (Afrique romaine)
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    Né à la fin de l'empire romain, à Tagaste, dans l'actuelle Algérie, Augustin se convertit au christianisme à l'instigation de sa mère Monique et de l'évêque de Milan, Saint Ambroise.

    Devenu évêque d'Hippone (aujourd'hui Annaba ou Bône), il assiste aux grandes invasions et à la prise de Rome par les Goths. C'est tout un monde qui s'écroule autour de lui et sa théologie va s'en ressentir. Il écrit de nombreux ouvrages dont les Commentaires, les Confessions, le Traité de la Trinité et La Cité de Dieu. Il combat aussi avec éloquence les hérésies : donatistes (disciples de Donat), manichéens (disciples de Manès ou Mani), pélagiens (disciples de Pélage).

    Théologien fécond, il élabore la doctrine du péché originel. Augustin d'Hippone figure parmi les principaux Docteurs de l'Église. ■

  • Titien
    Né en 1490 à Pieve di Cadore (Italie) - Décédé en 1576 à Venise (Italie)
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    Chef de file de l'école vénitienne du Cinquecento (le XVIe siècle), Titien devient très jeune le portraitiste officiel des doges de Venise, succédant dans cette fonction à son maître Bellini.

    Son aptitude à mettre en valeur derrière les personnages leur statut lui vaudra de devenir le peintre officiel de tout ce qui compte dans l'Italie de la Renaissance.

    Il nous a laissé les portraits des plus grands souverains de son temps : le pape Paul III, l'empereur Charles Quint, le roi d'Espagne Philippe II et même le roi de France François 1er (d'après une médaille de Cellini). ■

  • Joseph Cagliostro
    Né le 8 juin 1743 à Palerme (Italie) - Décédé en 1795 à Rome (Italie)
  • L'aventurier Cagliostro a été impliqué dans l'affaire du collier de la reine. Condamné par l'Inquisition comme hérétique et magicien, il a fini sa vie en prison. Il a été dépeint par Alexandre Dumas sous le nom de Joseph Basalmo. ■