Ephéméride
Rosalie
04 septembre

La sainte du jour est une vierge du XIIe siècle. Elle aurait vécu en ermite près de Palerme, en Sicile. Elle est devenue la patronne de la ville.

Source Hérodote

18e jour du mois de fructidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du nerprun.

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13e jour du signe de laVierge.

Prénoms du jour

Bonne fête aux Rosalie
Et aussi aux Boniface
Hermione
Iris
Moïse et ses variantes : Moshe et Moussa.

Ils se prénomment aussi Boniface

Événements

  • 476 : Fin de l'Occident romain
  • Odoacre dépose l'empereur romain d'Occident, un certain Romulus Augustule. C'est la fin de l'empire romain d'Occident...

  • 626 : Li Shimin devient l'empereur Taizong le Grand
  • À Chang'an, capitale de la Chine classique, le jeune Li Shimin monte sur le trône impérial au lieu et place de son père qu'il avait lui-même intronisé peu de temps auparavant.

    Prenant le nom de règne de Taizong le Grand, il restaure l'empire dans toute sa grandeur et fonde la dynastie des Tang, qui régnera sur la Chine pendant trois siècles...

  • 1090 : Les Assassins s'emparent d'Alamout
  • Un Perse, Hassan ben Sabbah, s'empare de la forteresse d'Alamout. Il est à l'origine de la secte des Assassins.

    De ce nid d'aigle imprenable, lui-même et ses successeurs vont établir pendant deux siècles une domination occulte sur l'ensemble du Moyen-Orient par le crime et le pillage.https://philapostel.net/ppo/p>

  • 1797 : Coup d'État de Fructidor
  • Le 18 fructidor An V, le Directoire, présidé par Larevellière, organise un coup d'État contre les royalistes, redevenus majoritaires à l'Assemblée, avec le concours d'un général de Bonaparte...

  • 1838 : La guerre de la pâtisserie
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    Le saccage à Mexico d'une pâtisserie tenue par un Français entraîne une guerre entre la France de Louis-Philippe et le tout jeune Mexique.

    Cette « guerre de la pâtisserie » se soldera par la destruction du port de Veracruz. À cette occasion s'illustreront le prince de Joinville, François d'Orléans, et le général Antonio López de Santa Anna...

  • 1843 : Drame familial à Villequier
  • Charles Vacquerie, fils aîné d'un riche armateur du Havre, découvre la famille de Victor Hugo par l'intermédiaire de son frère Auguste, un admirateur du poète.

    Il fait la connaissance de Léopoldine, sa fille. Les deux jeunes gens s'éprennent passionnément l'un de l'autre. Ils se marient au printemps 1843 malgré l'opposition de Victor Hugo. Léopoldine a alors 19 ans et Charles 27.

    Le matin, le couple est à Villequier, sur une boucle de la Seine, dans la maison de vacances de la famille Vacquerie.

    Charles doit rendre visite à son notaire, à Caudebec-en-Caux, à trois ou quatre kilomètres en amont, sur la même rive.

    Comme le temps est au beau fixe, il emprunte le canot tout neuf que vient de recevoir la famille. Son oncle et le jeune fils de celui-ci l'accompagnent. Le notaire de Caudebec fait remarquer à ses hôtes que le vent s'est levé sur la Seine. Il leur propose de les raccompagner dans sa voiture mais le petit groupe préfère les joies de la navigation. Dans la boucle de la Seine, un coup de vent inattendu fait chavirer le canot. L'oncle et le neveu de Charles se noient. Charles Vacquerie tente une demi-douzaine de fois de délivrer sa jeune épouse, piégée sous le canot par ses vêtements. N'y arrivant pas et la voyant mourir, cet excellent nageur se laisse à son tour couler...

  • 1870 : Proclamation de la République
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    Les Parisiens proclament la République (c'est la IIIe du nom). En souvenir de ce jour, de nombreuses rues de France portent le nom du « Quatre Septembre »

    C'est après avoir appris la capture de l'empereur Napoléon III par les Prussiens à Sedan que les républicains de la capitale ont pris le pouvoir. Ils ont été devancés de quelques heures par leurs homologues de Lyon et Marseille....

    Dans le petit groupe républicain, plusieurs députés se préparent à un illustre destin. Parmi eux, Jules Favre, Jules Grévy, Jules Simon et Jules Ferry, qui fonderont la « République des Jules ». Il y a aussi Adolphe Crémieux et surtout Léon Gambetta, superbe orateur de 32 ans.

  • 1970 : Allende président du Chili
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    Le socialiste Salvador Allende est élu président de la République du Chili. Le candidat socialiste n'obtient cependant que 37% des voix avec une coalition fragile qui va du centre à l'extrême-gauche maoïste. Le reste des voix se partage entre ses deux adversaires de droite. L'opposition au président ne cessera de se renforcer jusqu'à sa mort tragique...

    Naissances

  • Axel von Fersen
    Né en 1755 à Stockholm (Suède) - Décédé le 20 juin 1810 à Stockholm (Suède)
  • Axel de Fersen, officier de dragons de la garde royale suédoise, sert aux côtés de Rochambeau pendant la guerre d'Indépendance américaine. Il est présenté à la cour de Versailles et rencontre Marie-Antoinette le 25 août 1778. C'est alors un bel homme de 23 ans.

    La reine, qui a son âge et souffre du peu d'amour que lui manifeste Louis XVI, s'éprend de lui. Le sentiment est partagé. Il est possible que Fersen devienne l'amant de la reine. En tout cas, il est son ami et son confident. Aux heures graves de la Révolution, il ne va avoir de cesse de l'inciter à résister au gouvernement issu des assemblées, portant une responsabilité certaine dans la rupture entre la monarchie et la Révolution.

    Après l'échec de la fuite à Varennes, qui est son œuvre, il tente de secourir la famille royale incarcérée au Temple. De retour en Suède, il devient feld-maréchal. Proche du roi Charles XIII, il est même nommé chancelier de l'Université d'Upsal (Uppsala en français). Mais, accusé par la rumeur d'avoir empoisonné le prince héritier, il est lapidé par la foule le jour des funérailles, le 20 juin 1810, jour anniversaire de la fuite à Varennes !

    Notons que le 20 août 1810, le roi désignera comme nouveau prince héritier le maréchal français Jean-Baptiste Bernadotte, roi de Suède sous le nom de Charles XIV le 5 février 1818. Ainsi l'histoire des deux pays reste-t-elle curieusement imbriquée. ■

  • François-René de Chateaubriand
    Né en 1768 à Saint-Malo - Décédé le 4 juillet 1848 à Paris
  • Avec les romans Atala (1801) et René (1802), le vicomte François-René de Chateaubriand apparaît comme le précurseur du romantisme.

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    C'est aussi le premier des grands hommes de lettres du XIXe siècle à s'engager activement dans la vie politique. Manifestant son soutien au Premier Consul Bonaparte et au Concordat, il publie en 1802 le Génie du christianisme.

    Mais il prend ses distances avec Napoléon Bonaparte après l'exécution du duc d'Enghien, se retire à la Vallée-aux-Loups, au sud de Paris. En 1814, il s'érige en champion de la Restauration monarchique. Ministre des Affaires étrangères de Louis XVIII, il prend prétexte d'une insurrection libérale en Espagne pour offrir à l'armée française un succès facile et aux Bourbons une revanche après les humiliations de l'ère révolutionnaire.

    L'œuvre la plus notable qui reste de lui sont les Mémoires d'outre-tombe, écrites en vue d'une publication posthume. ■

  • Aristide Bergès
    Né en 1833 Lorp (Ariège) - Décédé le 28 février 1904 à Villard-Bonnot (Isère)
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    Il est né dans une famille de papetiers; son père est fabricant de papier à Lorp-Sentaraille (Ariège), lui-même issu d'une famille qui a démarré l'exploitation papetière pendant la Révolution, il est reconnu comme l'un des premiers introducteurs en France de la machine à papier de Louis Nicolas Robert.

    Diplômé de l'École Centrale des Arts et Manufactures en 1852.

    En 1864, Aristide Bergès déposa le brevet d'un défibreur à pression hydraulique qui allait remplacer rapidement l'appareil de Voelter. Il décida de s'installer en Isère dans le Grésivaudan en 1867. Il y crée pour son compte une usine de pâte à papier avec l'appui financier d'un notable local et de sa famille. Il choisit le site de La Gorge (ou Combe) de Lancey où coule un ruisseau de faible débit. C'est en raison de ce handicap géographique, qu'il va rechercher la puissance motrice qui lui manque. Il invente ce qu'il appellera plus tard la houille blanche en faisant fonctionner pour la première fois une turbine par la seule force de l'eau (500 ch) obtenue grâce à une chute de 200 m.

    En 1882, il réussit à passer à 1 200 ch avec une chute de 480 m² La Gorge est un lieu-dit limitrophe des communes de Sainte-Agnès et de Saint-Mury-Monteymond, situé au pied du Pic de Belledonne. En raison du fort dénivelé le reliant au Lac Blanc, où coule le torrent du Vorz, furent installées les premières conduites forcées. Ayant bénéficié des travaux d'Aristide Bergès, Saint-Mury-Monteymond, dans le département de l'Isère fut, de source locale, le premier village de France à avoir été éclairé par la lumière électrique. ■

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  • Darius Milhaud
    Né en 1892 à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Décédé le 22 juin 1974 à Genève (Suisse)

    Compositeur de musique classique.

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    Ses parents sont musiciens amateurs. Darius montre des dons précoces, tout d'abord pour le violon et la composition. À 17 ans, en 1909, il va à Paris pour étudier au Conservatoire de Paris, jusqu'en 1915. Ces années sont l'occasion de multiples rencontres sur le plan musical et littéraire : il se lie d'amitié avec les musiciens Georges Auric et Arthur Honegger. Il fait également la connaissance de Francis Jammes et de Paul Claudel. Sa rencontre avec André Gide exerce aussi une influence importante.

    Darius Milhaud est réformé. Il compose dans ces années des musiques de scène, notamment sur la trilogie Orestie d'Eschyle. Il recourt alors à la polytonalité, ce qui devra rester comme l'une des caractéristiques principales de sa musique. Claudel, nommé ministre plénipotentiaire à Rio de Janeiro, propose à Milhaud de devenir son secrétaire. Il s'enthousiasme alors pour les musiques sud-américaines, qu'il insère dans les ballets L'Homme et son désir (1918-1921) et Le Bœuf sur le toit (1919-1920), ainsi que dans la suite de danses Saudades do Brésil (1920-1921).

    De retour à Paris, il est associé par le critique Henri Collet au Groupe des Six. Le mentor de toute cette équipe est l'écrivain et graphiste Jean Cocteau. Fort de cette association, avec laquelle il écrit notamment la musique des Mariés de la Tour Eiffel (1921), unique œuvre collective du Groupe des Six, sur un argument de Cocteau, Milhaud est également reconnu dans le milieu parisien pour ses œuvres de jeunesse imprégnées d'influences sud-américaines.

    Il voyage abondamment, notamment à Londres en 1920, et aux États-Unis en 1922, où il découvre les rythmes du jazz qui vont profondément l'influencer pour son ballet La Création du monde (1923). Il continue à écrire plusieurs opéras sur des livrets de ses amis : Le Pauvre Matelot en 1926 sur un texte de Cocteau, et Christophe Colomb en 1930 sur un texte de Claudel. Toutefois, ses compositions jouissent d'un succès mitigé, et son opéra Maximilien (1932) est accueilli fraîchement.

    Après la guerre, il se voit offrir un poste de professeur de composition au Conservatoire de Paris. Sa carrière est couronnée en 1971 par un fauteuil à l'Académie des Beaux-Arts. ■

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  • Décès

  • Robert Schuman euro
    Né le 29 juin 1886 à Luxembourg - Décédé en 1963 à Scy-Chazelles (Moselle)
  • Plusieurs fois ministre, y compris des Affaires étrangères, puis président du Conseil des ministres à deux reprises, Schuman exerça par ailleurs les fonctions de président du Parlement européen. Il est considéré comme l'un des pères fondateurs de la construction européenne.

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    Le jeune Robert Schuman fréquenta l'école primaire et secondaire (l'Athénée) dans la capitale du Grand-Duché, où il apprit notamment le français. Puisque le diplôme luxembourgeois n'était pas reconnu en Allemagne, il passa, en 1904, son Abitur (baccalauréat) au Lycée Impérial de Metz. Il ouvre un cabinet d'avocat à Metz en juin 1912.

    La Première Guerre mondiale éclate. Bien que réformé en 1908 pour raisons médicales, il est incorporé comme simple soldat en 1914 et affecté en 1915 à l'administration territoriale (Kreis) à Boulay (Moselle).

    En 1918, il devient membre du conseil municipal de Metz. l'Alsace-Lorraine est réintégrée à l'État français et Robert Schuman, devenu citoyen français, candidat de l'Union républicaine lorraine, entre en 1919 au Parlement comme député de la Moselle jusqu'en 1940. Lors des débats à l'Assemblée sur l'abolition du droit local en 1923, il milite pour le maintien du Concordat.

    En 1938, la crainte d'une nouvelle guerre « fratricide » lui fait accueillir positivement les Accords de Munich. En mars 1940, Robert Schuman est nommé sous-secrétaire d'État pour les Réfugiés dans le gouvernement Reynaud. Après l'offensive allemande du 10 mai 1940, Robert Schuman estime dès le 12 juin qu'il « faut mettre bas les armes ». Le 16 juin 1940, il est confirmé à son poste de sous-secrétaire d'État et fait ainsi partie du premier gouvernement Pétain. Le 10 juillet 1940, il vote pour les « pleins pouvoirs » au maréchal Pétain.

    La Moselle est annexée de fait par le Reich nazi quelques jours plus tard, intégrée au Gau Westmark et Robert Schuman, réfugié sur ses terres lorraines, est arrêté par la Gestapo et mis au secret dans la prison de Metz. Il s'évade et réussit à rejoindre la zone libre dans la Vienne en 1942 après avoir passé dix jours à l'abbaye de Ligugé. À l'issue de la guerre, il est frappé, en raison de son vote du 10 juillet 1940, d'une peine d'indignité nationale, mais les récupère le 15 septembre 1945.

    Il est président du Conseil des ministres (1947) (M.R.P.), puis ministre des Affaires étrangères (1947-1952), il fut un des grands négociateurs de tous les traités majeurs de la fin de la Seconde Guerre mondiale (Conseil de l'Europe, pacte de l'Atlantique Nord, CECA, etc.). Son ami Jean Monnet lui fait part de l'urgente nécessité pour la France de se faire un allié de l'Allemagne et rédige un projet destiné à initier une fédération européenne. Robert Schuman concrétise l'initiative en proposant par sa déclaration du 9 mai 1950, de placer la production franco-allemande du charbon et d'acier sous une Haute Autorité commune. Le plan Schuman entraîne la création de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) qui est à l'origine de l'actuelle Union européenne.

    En 1953, chargé du dossier marocain (le Maroc, comme « protectorat », dépendait des Affaires étrangères), il tente de s'opposer à la déposition de Mohammed V, ce qui lui vaut d'être évincé du gouvernement. Il est président du Mouvement européen de 1955 à 1961 et il est, de 1958 à 1960, le premier président du Parlement européen, lequel lui décerne, à la fin de son mandat, le titre de « Père de l'Europe ».

    Robert Schuman se retire de la politique en 1962 ; il passe les derniers mois de sa vie à lire, à se promener, et s'intéresse particulièrement à l'actualité politique et européenne même s'il prend la décision de ne pas intervenir publiquement. ■

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  • Albert Schweitzer tp-Prix Nobel
    Né le 14 janvier 1875 à Kaysersberg - Décédé en 1965 à Lambaréné tp-1824

    Connu pour son éthique du « respect de la vie », inspiré des religions de l'Inde, dont notamment le principe d'ahimsâ (« non-violence ») issu du jaïnisme, de l'hindouisme et du bouddhisme, mais aussi célèbre pour avoir été le précurseur de l'aide humanitaire pour la fondation en 1913 de son hôpital de Lambaréné, au Gabon, ainsi que pour ses travaux sur Bach et ses interprétations à l'orgue, caractéristiques du mouvement de la réforme alsacienne, Albert Schweitzer fut lauréat du prix Goethe en 1928 et du prix Nobel de la paix en 1952. ■

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  • Jean Rostand logo-af.gif
    Né le 30 octobre 1894 à Paris - Décédé en 1977 à Ville-d'Avray (Hauts-de-Seine)
  • Écrivain, moraliste, biologiste, historien des sciences et académicien.

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    Fils du dramaturge Edmond Rostand, Jean Rostand passe son enfance à la villa Arnaga, à Cambo-les-Bains (Pays basque).

    Il découvre à l'âge de dix ans les Souvenirs entomologiques de Jean-Henri Fabre. Licencié ès-sciences de la Faculté de Paris, Jean Rostand s'installe à Ville-d'Avray en 1922, après la mort de son père (1918).

    Il participe à la création de la section de biologie au Palais de la découverte, en 1936, puis fonde à Ville-d'Avray son propre laboratoire indépendant : la fortune familiale lui permet de se tenir à l'écart des structures universitaires, qu'il juge trop contraignantes. Très intéressé par les origines de la vie, il étudie la biologie des batraciens (grenouilles, crapauds), la parthénogenèse, l'action du froid sur les œufs, et promeut de multiples recherches sur l'hérédité.

    Jean Rostand commence par publier quelques essais philosophiques, puis partage son temps entre son métier de chercheur et une très abondante production scientifique et littéraire. Avec conviction et enthousiasme, il s'efforce de vulgariser la biologie auprès d'un large public (il reçoit en 1959 le prix Kalinga de vulgarisation scientifique) et d'alerter l'opinion sur la gravité des problèmes humains qu'elle pose. Considérant la biologie comme devant être porteuse d'une morale, il met en garde contre les dangers qui menacent les hommes lorsqu'ils jouent aux apprentis sorciers, comme les tenants de l'eugénisme.

    Toutefois, Rostand soutient une forme d'« eugénisme positif », approuvant certains écrits d'Alexis Carrel et la stérilisation des personnes atteintes de certaines formes graves de maladies mentales, ce qui fut rapproché, après la guerre, de la loi nazie de 1933, et lui fut reproché.

    En 1954, cependant, il écrit que « Tout ce que nous pouvons pour nos enfants, c'est de bien choisir leur mère ».

    Homme de science, biologiste, pamphlétaire, moraliste, Jean Rostand est aussi pacifiste.

    Il milite contre l'armement atomique. Agnostique, libre penseur, président d'honneur de la Libre-pensée, loin cependant d'être sectaire, il montre une grande ouverture d'esprit et beaucoup d'honnêteté intellectuelle. Lors du procès de Bobigny autour de l'avortement, en 1972, il témoigne en faveur de l'avortement.

    Une de ses citations restera à travers le temps : « La science a fait de nous des dieux, avant même que nous méritions d'être des hommes. »

    Jean Rostand est élu à l'Académie française au fauteui n° 38 en 1959 et continue ses campagnes d'information lors de conférences, à la radio ou à la télévision. ■

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