Ephéméride
Bertrand
06 septembre

Le saint du jour, originaire d'Avignon, figure parmi les premiers « Frères prêcheurs » de saint Dominique de Guzman. Dans la région de Toulouse, alors imprégnée de l'hérésie cathare, il s'est efforcé de ramener les hérétiques vers la foi catholique. Il a fondé le couvent dominicain de Saint-Jacques, à Paris, près de la rue du même nom. Il est mort en 1230.

Source Hérodote

20e jour du mois de fructidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la hotte.

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15e jour de la Vierge.

Prénoms du jour

Bonne fête aux Bertrand et son féminin Bertrande.
Et aussi aux Ève et ses variantes, dérivés ou composés : Ève-Laure, Èvelise, Ève-Lise, Èvelyse, Ève-Marie, Èvie, Hava, Hawa et Marie-Ève.

Ils se prénomment aussi Bertrand

Événements

  • 1522 : Le tour du monde de Magellan et Del Caño
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    Au coucher du soleil, une nef en piteux état entre dans le port de San Lucar, en Andalousie. À son bord, 18 hommes épuisés, conduits par le basque Sébastian Del Cano (un ancien bagnard)./p>

    C'est tout ce qui reste des 5 caravelles et des 265 marins qui ont quitté l'Espagne trois ans auparavant, en direction de l'ouest, sous la direction de Fernand de Magellan.https://philapostel.net/ppo/p>

  • 1689 : Traité sino-russe de Nertchinsk
  • Les Chinois rejettent les Russes bien au-delà du fleuve Amour. Grâce à l'artillerie mise au point avec le concours des missionnaires jésuites, l'empereur Kangxi (ou K'ang-hi) a pu quatre ans plus tôt s'emparer du fort russe d'Albazin, sur le fleuve Amour.

  • 1901 : McKinley assassiné ! pre-usa.gif
  • Le président américain William McKinley (58 ans) arrive à Buffalo, dans l'Ètat de New York, pour inaugurer la Pan-American Exposition.

    Avocat originaire de l'Ohio, d'abord élu à la Chambre des Représentants, McKinley s'est signalé le 1er octobre 1890 par la mise au vote d'une grande loi protectionniste qui porte son nom, le « McKinley Tariff » : elle porte à 50% en moyenne les tarifs douaniers sur les importations

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    McKinley est élu une première fois à la présidence des Ètats-Unis en novembre 1896 sous l'étiquette républicaine. Il engage contre l'Espagne une guerre très profitable qui marque le début de l'impérialisme américain et lui vaut une réélection triomphale.

    C'est donc l'esprit serein, impeccablement vêtu comme à son habitude, qu'il se rend à Buffalo. Après un discours d'inauguration, il assiste en fin d'après-midi à une fête au Temple de la Musique et serre les mains du public quand il tombe en arrière, frappé de deux balles en pleine poitrine.

    L'assassin est un ouvrier anarchiste au chômage d'origine polonaise, Leon Czolgosz (28 ans), qui voyait dans le Président un « ennemi du peuple ». Il sera électrocuté le 29 octobre suivant./p>

    McKinley en s'écroulant, murmure à son secrétaire : « My wife, be careful, Cortelyou, how you tell her - oh, be careful » (« Ma femme, faites attention en lui disant la nouvelle, Cortelyou, faites attention »). Il meurt après une semaine d'agonie. Le vice-président Théodore Roosevelt (42 ans), qui lui succède, va poursuivre sa « diplomatie du gros bâton » (« Speak softly and carry a big stick » ; en français : « Parlez avec douceur mais portez un gros bâton »)...

  • 1914 : La première bataille de la Marne
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    Un mois après la percée allemande en Belgique, le général Joseph Joffre et le général Joseph Gallieni, gouverneur militaire de Paris, lancent sur le flanc ennemi la VIe armée du général Maunoury. Celle-ci oblige les généraux von Kluck et von Bülow à battre en retraite vers l'Aisne.

    Grâce à cette contre-offensive de la Marne, les Français échappent à une défaite sans rémission (une seconde bataille de la Marne aura lieu à la fin de la guerre, en juillet 1918)...

    Naissances

  • Guillaume Dubois logo_af.gif
    Né en 1656 à Brive-la-Gaillarde (Limousin, France) - Décédé le 10 août 1723 à Versailles
  • Fils d'un modeste apothicaire de Brive, Guillaume Dubois est chargé de l'éducation du duc Philippe de Chartres, lequel devient duc d'Orléans à la mort de son père puis Régent du royaume, de 1715 à 1723, pendant la minorité de Louis XV, son petit-cousin.

    Le précepteur entre alors au Conseil d'Ètat. Il négocie en janvier 1717 un traité avec l'Angleterre contre l'Espagne, à La Haye. Ce succès lui vaut d'être nommé ministre des Affaires étrangères. Il déjoue la conspiration de Cellamare, l'ambassadeur espagnol qui projetait de transférer la régence au roi d'Espagne ! Là-dessus, pétri d'ambition, il obtient l'archevêché de Cambrai et exige la barrette de cardinal avant d'être nommé Premier ministre, en 1720, puis élu à l'Académie française et à la présidence de l'Assemblée du clergé !. ■

  • Gilbert de La Fayette
    Né en 1757 à Chavagnac (Auvergne, France) - 20 mai 1834 à Paris
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    Le marquis Gilbert Motier de La Fayette (on écrit aussi Lafayette), « héros des deux Mondes », demeure après plus de deux siècles le principal trait d'union entre la France et les Ètats-Unis.

    Mais son rôle historique ne se résume pas à ses années de jeunesse passées à combattre aux côtés des « Insurgents » américains. Il a aussi joué un rôle moteur dans les débuts de la Révolution française et à nouveau dans la révolution des Trois Glorieuses qui vit le remplacement de Charles X par Louis-Philippe 1er à la tête de la France. ■

  • Abd el-Kader
    Né en 1808 à Mascara (Algérie) - Décédé le 26 mai 1883 à Damas (Syrie)
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    Abd el-Kader, héros de la résistance algérienne à la conquête française, est né dans une famille de descendants du Prophète. Son père lui fait donner une éducation arabe classique. En 1832, les tribus de la région de Mascara lui offrent le titre de sultan. C'est le début d'une aventure épique qui se concluera le 23 décembre 1847 par sa reddition aux Français.

    Il est exilé en France puis dans l'empire ottoman, à Damas. En juillet 1860, à la tête de sa troupe de cavaliers algériens, il sauve de la mort plusieurs milliers de chrétiens poursuivis par des fanatiques, ce qui lui vaudra la grand-croix de la Légion d'honneur. Il est initié au Caire à la loge maçonnique Les Pyramides. Le 6 juillet 1966, longtemps après sa mort, sa dépouille sera inhumée au cimetière d'El-Alia, près d'Alger. ■

    Décès

  • Guillaume Postel
    Né le 25 mars 1510 à Barenton (Manche) - Décédé en 1581, à Paris
  • C'est un orientaliste, un philologue et un théosophe de confession catholique. Esprit universel et cosmopolite, Postel est le représentant français le plus caractéristique de la kabbale chrétienne.

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    Très précoce, il commence à enseigner à l'âge de treize ans à Sagy afin de payer son voyage vers Paris. Ensuite il travaille comme ouvrier agricole dans la Beauce pour pouvoir à nouveau payer ses études. Il s'inscrit au collège Sainte-Barbe qui est alors très fréquenté par des Espagnols et des Portugais. Postel y apprend le latin et le grec, mais aussi l'espagnol et le portugais, et se passionne pour la géographie et les Grandes Découvertes. Ignace de Loyola étudie à Sainte-Barbe à partir de 1529 ; c'est là qu'il rencontre Pierre Favre et François Xavier et que se constitue le groupe qui va fonder la Compagnie de Jésus en août 1534. Postel est proche de ces hommes, dont il partage les aspirations mystiques, l'exigence de réforme de l'Èglise et le goût pour les missions lointaines et l'étude des langues orientales.

    Il a commencé très vite à étudier l'hébreu : il s'est procuré auprès de Juifs de la capitale un alphabet, une grammaire. À partir de 1530, il suit des cours d'hébreu au collège des lecteurs royaux qui vient d'être fondé.

    En 1535, distingué par Marguerite de Navarre, Postel est choisi pour accompagner l'ambassadeur du roi François Ier à Constantinople. C'est son premier voyage en Orient (1535/37). Il doit également rapporter des livres orientaux pour la bibliothèque du roi. Pendant ce voyage, il perfectionne son arabe, qu'il parle désormais couramment, et se met au turc.

    Revenu dans la capitale, ses grandes connaissances linguistiques et son expérience de l'Orient le font désormais admettre dans le cercle des humanistes qui entourent le roi.

    Il approuve les tendances humanistes et réformistes de François Ier et fait partie des opposants aux tendances très réactionnaires de la Sorbonne. Se voyant réduit à l'impuissance à Paris, il se décide début 1544 à rejoindre Loyola et les jésuites à Rome.

    À Rome, il y entre dans la Compagnie de Jésus comme novice en mars 1544. Mais le bouillonnement de ses idées, auxquelles il essaie de gagner Ignace de Loyola, n'est guère adapté à la discipline de la compagnie. Il est renvoyé du noviciat au bout de moins de deux ans

    En 1547, Postel travaille sur une traduction en latin du Zohar et du Bahir. Il y rencontre une religieuse, mère Jeanne (ou « Zuana »), qui a fondé des hospices pour les pauvres.

    En 1549, ilentreprend son deuxième voyage en Orient, se rendant notamment à Jérusalem, en Ègypte et à Constantinople, où il annonce qu'il vient de recopier un Nouveau Testament en syriaque.

    Au début 1552, Postel regagne Paris. Il se met à enseigner au collège des Lombards, en y mêlant ses prêches politico-religieux et mystiques, jusqu'à ce que son enseignement soit interdit.

    Son procès devant l'Inquisition de Venise se termine en 1555 par la condamnation de ses livres, mais lui-même n'est pas personnellement qualifié d'hérétique, mais de fou (amens), et il est laissé en liberté. Le pape régnant, Paul IV, est très sectaire et violent contre les protestants et les Juifs, et d'autre part, en septembre 1553, l'Inquisition romaine a fait brûler le Talmud sur le Campo de' Fiori ; les accusations contre les « blasphèmes » des écrits juifs ont repris vigueur, et les chrétiens hébraïsants, comme Postel ou Andreas Maes, sont tenus en suspicion.

    À la mort de Paul IV, la foule en liesse met le feu au palais de l'Inquisition et libère tous les prisonniers. Postel connaît alors, pendant trois ans, une période d'errance. En 1562, il est de retour à Paris, alors en proie aux troubles de la première guerre de religion. Considéré comme fou, il est interné au cloître de Saint-Martin-des-Champs. ■

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  • Jean-Baptiste Colbert
    Né le 29 août 1619 à Reims - Décédé en 1683 à Paris
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    Fils d'un marchand drapier de Reims, Jean-Baptiste Colbert débute comme commis aux bureaux de la Guerre, sous l'autorité du ministre Le Tellier, dans le gouvernement du cardinal Mazarin. Celui-ci ne tarde pas à le remarquer et lui confie la gestion de son immense fortune. C'est sur Colbert qu'il s'appuie aussi lorsque les troubles de la Fronde l'obligent à s'exiler. À sa mort, le 9 mars 1661, le cardinal le recommande spécialement au jeune roi Louis XIV.

    Jaloux de son rival Fouquet, le surintendant des Finances, aussi m'as-tu-vu que lui-même est discret, froid, laborieux et ordonné, Colbert dénonce ses malversations au roi et contribue à sa chute.

    Contrôleur général des finances à partir de 1665, Colbert va donner sa pleine mesure en servant le roi jusqu'à sa mort tout en se gardant de se mettre en avant. Comblé de faveurs, il gère avec rigueur les finances du royaume. Il crée en 1681 la Ferme générale, en charge de la collecte des impôts. Adepte du mercantilisme, il a donné son nom à une doctrine, le colbertisme (l'intervention de l'administration dans l'activité économique). ■

  • René Armand François Prudhomme, dit Sully Prudhomme logo_af.gif tp-Prix Nobel
    Né le 16 mars 1839 à Paris - Décédé en 1907 à Châtenay-Malabry
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    Fils d'un commerçant, qui souhaite devenir ingénieur, fait ses études au lycée Bonaparte, mais une crise d'ophtalmie le contraint à les interrompre. L'accueil favorable réservé à ses premiers poèmes au sein de la Conférence La Bruyère, société étudiante dont il est membre, encourage ses débuts littéraires.

    Son premier recueil, Stances et Poèmes (1865) est loué par Sainte-Beuve et lance sa carrière. Il renferme son poème le plus célèbre, Le Vase brisé, élégante métaphore du cœur brisé par un chagrin d'amour.

    Au fil de sa carrière, Sully Prudhomme se détourne progressivement du genre sentimental de ce premier recueil - qu'on retrouvera encore dans Les Èpreuves (1866) et Les Solitudes (1869) - pour adopter un style plus personnel alliant une recherche formelle qui le rattache au Parnasse avec un intérêt pour les sujets scientifiques et philosophiques. Son ambition philosophique s'exprime dans des poèmes comme La Justice (1878) et Le Bonheur (1888). Il est élu membre de l'Académie française en 1881 au fauteuil n° 24.

    Après Le Bonheur, Sully Prudhomme délaisse la poésie pour s'intéresser exclusivement à l'esthétique et à la philosophie. Il publie deux essais d'esthétique : L'Expression dans les beaux-arts (1884) et Réflexions sur l'art des vers (1892), une suite d'articles sur Blaise Pascal dans La Revue des Deux Mondes (1890).

    Premier écrivain à recevoir le prix Nobel de littérature en 1901, il consacre l'essentiel de la somme reçue à cette occasion à fonder un prix de poésie décerné par la Société des gens de lettres. Il crée par ailleurs en 1902 la Société des poètes français. Il est l'un des premiers partisans de Dreyfus.

    Sur la fin de sa vie, la maladie le contraignait à vivre quasiment reclus à Châtenay-Malabry, souffrant d'attaques de paralysie et travaillant à La Vraie Religion selon Pascal (1905). ■

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