Ephéméride
Alain
09 septembre

Moine dominicain originaire de Bretagne, Alain de la Roche prêche le culte de la Vierge Marie et l'usage du chapelet en France ainsi qu'en Allemagne et aux Pays-Bas. Il meurt dans ce pays, à Zwolle, en 1475.

Source Hérodote

23e jour du mois de fructidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du houblon.

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18e jour de la Vierge.

Prénoms du jour

Bonne fête aux Alain et ses variantes les plus fréquentes : Alan, Allain, Allan, Allen, au féminin Alaina, Alana, Alannah et formes bretonnes Alan, Alana, Alanic, Alanig, Alanik, Alaon, Allain, Allan, Alon, Laïn, Lan, Lanig et Naig.
Et aussi aux Gorgon
Omer et ses formes féminines Omère et Omérine.

Ils se prénomment aussi Alain

Événements

  • 1570 : Chypre devient turque
  • Les Turcs ottomans occupent Nicosie. L'île de Chypre tombe sous leur domination pour trois longs siècles, jusqu'à ce que les Anglais imposent leur protectorat...

  • 1898 : Culpabilité de Dreyfus confirmée
  • tp-3938

    Un Conseil de guerre installé à Rennes confirme la culpabilité du capitaine Alfred Dreyfus malgré les éléments qui démontrent le contraire. Dreyfus est condamné à dix ans de réclusion en raison de « circonstances atténuantes ». C'est un rebondissement dans l'Affaire...

    Naissances

  • Armand Jean Richelieu
    Né en 1585 à Paris - Décédé le 4 décembre 1642 à Paris
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    Évêque du modeste évêché de Luçon, Armand Jean du Plessis, duc de Richelieu, se fait remarquer aux états généraux de 1614 par Marie de Médicis, mère de Louis XIII. Il obtient un poste de secrétaire d'État puis la barrette de cardinal. Il dirige le Conseil du roi à partir de 1624, en qualité de « principal ministre » ou Premier ministre, et révèle dès lors son génie politique.

    Il met au pas la noblesse, prompte aux duels et aux révoltes, et assoit l'autorité du roi (on appellera plus tard ce régime « absolutisme »). Il combat avec efficacité les protestants de l'intérieur et leurs alliés anglais. Il se montre habile à s'attacher les fortes personnalités et les hommes de talent, nombreux dans la France de cette époque. Il soutient Théophraste Renaudot dans ses initiatives philanthropiques ainsi que dans la création du premier journal français, La Gazette. Il encourage les lettres et les arts, en les mettant au service du pouvoir, et fonde l'Académie française. ■

  • Léon Blum
    Né en 1872 à Paris - Décédé le 30 mars 1950 à Jouy-en-Josas
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    Léon Blum, issu d'une riche famille israélite, entre à l'École normale supérieure mais choisit ensuite de s'orienter vers le droit. Il participe aux côtés de Jean Jaurès à la fondation de L'Humanité. Il fait scandale aussi avec un livre, Du mariage (1907), dans lequel il prône pour les femmes comme pour les hommes l'expérimentation sexuelle avant le mariage.

    Brillant intellectuel, élu député de la Seine en 1919, Léon Blum prend la tête du parti socialiste (S.F.I.O., Section Française de l'International Ouvrière) après le congrès de Tours (1920). En 1936, il amène le Front populaire à la victoire aux élections législatives et devient président du Conseil. Il est contraint à la démission le 21 juin 1937.

    Le 10 juillet 1940, il se range parmi les 80 députés qui refusent les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Il est interné par le régime de Vichy, jugé à Riom pour sa supposée responsabilité dans la défaite de 1940 et livré aux Allemands. À la Libération, il dirige brièvement le gouvernement, pendant un mois, avant l'entrée en fonctions du président Vincent Auriol. ■

  • Claude Nougaro
    Né en 1929 à Toulouse - Décédé le 4 mars 2004 à Paris
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    Il est un poète et auteur-compositeur-interprète français. Grand amateur de jazz, de musique latine et africaine, jouant des mots avec la langue française, il s'est appliqué tout au long de sa carrière dans un insolite mariage des genres, à unir chanson française et rythmes.

    Parallèlement à ses activités de chanteur, Claude Nougaro s'est essayé également à la peinture et au dessin. ■

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    Décès

  • Guillaume le Conquérant
    Né en 1027 à Falaise - Décédé en 1087 à Rouen
  • tp-2492

    Guillaume le Conquérant (en anglais William the Conqueror), appelé également Guillaume le Bâtard, Guillaume II de Normandie et enfin Guillaume 1er d'Angleterre est duc de Normandie de 1035 à sa mort et roi d'Angleterre de 1066 jusqu'à sa mort en 1087.

    Fils illégitime de Robert le Magnifique et de sa frilla Arlette de Falaise (Herleva), Guillaume devient duc de Normandie vers huit ans, à la suite du décès de son père. Après une période de forte instabilité, il parvient à reprendre la domination du duché à partir de la bataille du Val-ès-Dunes, en 1047. Il épouse Mathilde de Flandre vers 1050, et fait de la Normandie un duché puissant, craint du roi de France.

    À la suite de la mort du roi Édouard le Confesseur, il profite d'une crise de succession pour s'emparer de la couronne d'Angleterre après sa victoire à la bataille d'Hastings, en 1066. Cette conquête fait de lui l'un des plus puissants monarques de l'Europe occidentale et conduit à de très profonds changements dans la société anglaise, dont l'élite anglo-saxonne disparaît au profit des seigneurs normands.

    Dès lors, il passe la suite de son règne à se défendre face à ses nombreux ennemis, que ce soit en Angleterre (les rebelles anglo-saxons rassemblés derrière Edgar Atheling, les Danois et les Écossais) ou sur le continent (le comte d'Anjou Foulques le Réchin, le comte de Flandre Robert 1er, mais surtout le roi de France Philippe 1er). Il meurt après la mise à sac de Mantes, au cours d'une campagne de représailles dans le Vexin français contre le roi de France. Il est inhumé à l'abbaye aux Hommes de Caen. ■

  • Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve
    Né le 15 février 1612 à Neuville-sur-Vanne - Décédé en 1676
  • tp-1706

    Fils aîné de Louis de Chomedey, seigneur de Chavannes et de Neuville, et de Marie de Thomelin. Il devient sieur de Maisonneuve quand son père le dote du domaine de Maisonneuve. Soldat, il combat dans des guerres européennes. Lecteur des Relations des jésuites, il souhaite participer à l'évangélisation de la colonie.

    Il rencontre Jérôme Le Royer, cofondateur de la Société Notre-Dame de Montréal, qui le recrute pour prendre possession de leur concession dans le Nouveau Monde (l'Amérique). Choisi pour fonder une colonie sur l'île de Montréal, il arrive en Nouvelle-France en 1641. En 1642, il travaille à la construction de la fortification et de divers édifices de Ville-Marie fondée officiellement le 17 mai, sur l'actuelle Pointe-à-Callière. Il plante une croix au sommet du Mont Royal en 1643. Cette ville devient plus tard Montréal.

    Au printemps de 1651, les attaques des Iroquois, pour stopper la colonisation, sont si fréquentes que les habitants de Ville-Marie croient leur fin arrivée. Maisonneuve fait se réfugier tous les habitants dans l'enceinte du fort. En 1652, la colonie de Montréal est si réduite, qu'à l'instigation de Jeanne Mance, il doit retourner en France pour recruter des volontaires. Il retourne à Montréal l'année suivante avec 116 personnes dont Marguerite Bourgeoys qui met en place l'enseignement dans la nouvelle ville. On appellera ce groupe La Grande Recrue qui va assurer la survie de Montréal. Si l'effort du sieur de Chomedey avait échoué, Montréal aurait été abandonnée et les survivants auraient été relocalisés à Québec. Lors de l'arrivée des nouveaux colons, la population de Montréal était à peine de 50 habitants.

    Avec le temps, la colonie se développe et devient assez populeuse pour résister à la menace iroquoise. En septembre 1665, Maisonneuve reçoit de l'intendant, Alexandre de Prouville de Tracy, l'ordre de retourner en France pour une période indéfinie. Après vingt-quatre ans à la tête de la colonie, il quitte Montréal pour de bon. ■

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  • Stéphane Mallarmé
    Né le 18 mars 1842 à Paris - Décédé en 1898 à Valvins (Seine-et-Marne, France)
  • tp-3171

    Stéphane Mallarmé, professeur d'anglais, adepte d'une poésie ésotérique, tient un salon littéraire tous les mardis dans son domicile parisien, 87, rue de Rome. Chef de file de l'école symboliste, il est élu « prince des poètes » en 1896. ■

  • Henri Marie Raymond de Toulouse-Lautrec-Monfa
    Né le 24 novembre 1864 à Albi - Décédé en 1901 au château Malromé
  • Peintre et lithographe

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    Henri de Toulouse-Lautrec est né dans l'une des plus vieilles familles de France, descendant en effet en droite ligne des comtes de Toulouse, qui furent jusqu'au XIIIe siècle parmi les plus puissants féodaux du royaume. Cependant, cette branche cadette, malgré son nom illustre, ne vit que comme une famille aisée de la noblesse de province.

    Au XIXe siècle, les mariages dans la noblesse se faisaient couramment entre cousins afin d'éviter la division des patrimoines et l'amoindrissement de la fortune. L'incompatibilité d'humeur entre les deux époux entraîna leur séparation et Henri resta sous la garde de sa mère.

    Il eut une enfance heureuse jusqu'au moment où débuta en 1874 une maladie qui affectait le développement des os, la pycnodysostose. Son tronc était d'une taille normale, mais ses jambes étaient trop courtes.

    En juillet 1881, il décida de devenir artiste. Incapable de participer aux activités qu'un corps normal aurait permises, Toulouse-Lautrec vécut pour son art. Il devint un peintre du postimpressionnisme, un illustrateur de l'Art nouveau et un remarquable lithographe ; il a croqué le mode de vie de la Bohème parisienne à la fin du XIXe siècle. Au milieu des années 1890, il a contribué par des illustrations à l'hebdomadaire humoristique Le Rire.

    Ses peintures décrivent la vie au Moulin Rouge et dans d'autres cabarets et théâtres montmartrois ou parisiens, il peint Aristide Bruant ainsi que dans les maisons closes qu'il fréquentait et où peut-être il contracta la syphilis. Il avait notamment une chambre à demeure à La Fleur blanche. Trois des femmes bien connues qu'il a représentées étaient Jane Avril, la chanteuse Yvette Guilbert et Louise Weber, plus connue comme La Goulue, danseuse excentrique qui créa le « cancan », enfant de Clichy dans les Hauts-de-Seine.

    Alcoolique pendant la plus grande partie de sa vie d'adulte, il entra dans un sanatorium peu avant sa mort à Malromé. ■

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  • Gustave Roussy
    Né le 24 novembre 1874 à Vevey (Suisse) - Décédé en 1948 à Paris
  • Neurologue, neuropathologiste et cancérologue.

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    Issu de la famille Roussy, famille calviniste qui avait fui les Cévennes après la révocation de l'édit de Nantes, Gustave Roussy est le petit-fils du meunier Pierre-Samuel Roussy cofondateur en 1875 de la société anonyme Nestlé. Gustave Roussy fait ses études primaires et secondaires en Suisse.

    Il commence ses études médicales à la faculté de médecine de Genève en 1895, puis s'inscrit à la faculté de médecine de Paris, où il fait de brillantes études et est nommé interne des hôpitaux de Paris en 1901.

    Pendant la Première Guerre mondiale, il est chef du service de neurologie de la 7e région militaire de Besançon, où il publie plusieurs articles sur les conséquences psychiatriques de la guerre et les séquelles des blessures médullaires.

    Il devient en 1926, à 52 ans, titulaire de la chaire d'anatomie pathologique de la Faculté de Médecine de Paris. Il est élu en 1933 doyen de la faculté de Médecine ; plus tard, en 1937, il est nommé recteur de l'Académie de Paris — privilège demeuré unique pour un médecin.

    En 1925, alors qu'il venait d'être nommé titulaire de la chaire d'anatomie pathologique, le conseil général de la Seine lui accorda les crédits nécessaires à la construction d'un véritable centre anticancéreux, grâce à quoi le Centre anticancéreux de la banlieue parisienne devint en quelques années l'Institut national du cancer, officiellement inauguré en 1934 par le président Albert Lebrun.

    Ayant fait l'objet de calomnies et de propos mensongers sut l'origine de sa fortune et ne pouvant supporter cette humiliation, Gustave Roussy tente de s'empoisonner. Il consacre alors toute son énergie à prouver sa bonne foi. Un non-lieu est prononcé en mai 1948, le 30 septembre 1948, il s'ouvre les veines et meurt en son domicile. ■

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  • Mao Zedong
    Né le 26 décembre 1893 à Shaoshan (Hu-nan, Chine) - Décédé en 1976 à Pékin (Chine)
  • Fils d'un riche paysan, Mao Zedong participe à la fondation discrète du Parti communiste chinois (P.C.C.), en 1921, à Shanghai.

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    L'alliance de raison entre les communistes et le parti nationaliste Guomindang de Tchang Kaï-chek se clôt sur une rupture brutale. Mao doit fuir sa province du Hounan. C'est la Longue Marche qui le mène au Shaanxi au terme d'un périple de 12 000 km. Désormais en sécurité et fort d'une autorité sans faille sur ses troupes, Mao introduit la révolution dans les campagnes par le partage des terres et le massacre des mécontents.

    Pour faire face aux Japonais qui ont envahi le pays, Mao se rapproche de Tchang Kaï-chek. Mais sitôt la Chine libérée, la guerre fratricide reprend. Elle se termine en 1949 par la fuite de Tchang Kaï-chek à Taiwan et la proclamation par Mao de la République populaire de Chine.

    Surnommé le « Grand Timonier », Mao Zedong entraîne les Chinois dans des entreprises hasardeuses qui se soldent par des millions ou des dizaines de millions de morts : « campagne des Cent Fleurs », « Grand bond en avant », « révolution culturelle ». Il se brouille aussi avec les Soviétiques. À sa mort, il laisse le pays exsangue mais, contre toute attente, son successeur, le réformiste Deng Xiaoping, le « Petit Timonier » (à peine plus de 1m50 de taille !), va engager la Chine dans la voie d'un redressement aussi rapide que spectaculaire. ■

  • Ahmad Shah Massoud
    Né le 2 septembre 1953 - Décédé en 2001.
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    Appelé Commandant Massoud, était le commandant du Front Uni Islamique et National pour le Salut de l'Afghanistan, du Jamaat-e Islami et le chef de l'Armée islamique, une armée ayant combattu contre l'occupation soviétique puis le régime des talibans de 1996 à 2001.

    Sa réputation de chef militaire, et notamment son surnom de « Lion du Pandjchir », vient du fait qu'il a réussi à repousser sept attaques d'envergure des troupes soviétiques contre la vallée du Pandjchir, au nord-est de Kaboul. ■

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