Fils du pays landais, il est ordonné prêtre en 1600. Aumônier de la reine Marguerite de Valois (1610), curé de Clichy (1612), puis de Châtillon-sur-Chalaronne (1617) et aumônier général des galères (1619), il se « convertit » à la charité au contact de l'effroyable misère de son temps.
Après avoir regroupé les confréries des dames de Charité sous l'autorité de Louise de Marillac, il fonde, avec cette dernière (1633), la communauté des Filles de la Charité ; en même temps, il se consacre à l'œuvre des Enfants trouvés et aux réfugiés chassés par la guerre de Trente Ans puis par la Fronde.
Frappé de l'état déplorable du clergé, « Monsieur Vincent » crée la Société des Prêtres de la Mission (1625), dits « lazaristes », pour la formation des séminaristes et la ré-évangélisation des campagnes. Auréolé d'une autorité morale et d'un rayonnement exceptionnels, il assiste Louis XIII mourant (1643) et entre au Conseil de conscience. Canonisé en 1737.
Source Encyclopédie Larousse
6e jour de Vendémiaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la balsamine.
5e jour de la Balance.
Journée mondiale du tourisme
Bonne fête aux Vincent, en mémoire de saint Vincent de Paul, et ses variantes ou dérivés Vince, Vinnie ou Vinny, originaires de l'anglais, et Vincenzo de l'italien, ainsi que ses formes féminines Vincence, Vincente, Vincentine et Vincenza, Vincenzina d'origine italienne.
Et aussi aux Hiltrude.
Les divisions des peuples de la Gaule font de ces derniers une proie tentante pour leurs puissants voisins de l'est, les Germains, qui passent à l'attaque en 61 avant J.-C.. Les Gaulois ayant fait appel à l'aide militaire de Rome, César, qui, par ambition politique, est à la recherche d'une guerre de conquête, décide d'intervenir en 58 avant J.-C., déclenchant par là même la guerre des Gaules.
Au bout de cinq ans, certaines tribus de l'Ouest et du Centre décident de s'unir et de se soulever. C'est alors que Vercingétorix entre en jeu pour persuader les chefs gaulois de lui accorder une sorte de commandement unique.
En juin 52, tenant une position idéale sur l'oppidum de Gergovie, il s'y enferme. Malgré de pénibles assauts, l'armée romaine est contrainte de lever le siège. Fort de cette victoire, Vercingétorix convoque à Bibracte (mont Beuvray) une assemblée des peuples gaulois, afin de se faire confirmer son commandement suprême.
Après un bataille perdue en rase campagne, il doit trouver refuge sur l'oppidum d'Alésia (mont Auxois), au nord de la Bourgogne. César réussit à le bloquer et, grâce à d'ingénieuses lignes défensives (les « circonvallations »), à empêcher les forces venues de toute la Gaule - soit environ 250 000 hommes - de lui porter secours. Aux alentours du 27 septembre 52, tout espoir de succès étant vain, Vercingétorix se livre, en même temps que les autres chefs gaulois.
Après la terrible guerre des Gaules, qui a sévi près de sept ans, l'ensemble des peuples établis entre le Rhin et les Pyrénées passe sous la domination de Rome.
wikipediaLe sultan ottoman Soliman le Magnifique (Suleyman) met le siège devant Vienne, capitale des Habsbourg, pour soutenir la candidature de Jean Zapolya à la succession de Louis II sur le trône de Hongrie, contre Ferdinand d'Autriche, frère de Charles Quint.
La résistance des habitants et celle des vingt mille soldats de sa garnison ont raison de sa détermination et il doit bientôt se retirer...
Le pape Paul III signe la bulle qui porte fondation de la Compagnie de Jésus.
Cet ordre consacré à l'évangélisation et à l'éducation est issu de la rencontre en 1529, à l'Université de Paris, d'un étudiant savoyard, Pierre Favre, d'un jeune noble navarrais, François de Jassu y Xavier (François-Xavier), et d'un vieux routier basque de 37 ans, boiteux de surcroît, Ìñigo de Loyola (Ignace de Loyola).
Ils partagent la même chambre au Collège de Navarre. Avec quelques autres étudiants désireux comme eux de vouer leur vie au Christ, ils entraînent leur corps et leur esprit par quelques exercices spirituels mis au point par Ignace de Loyola...
Une ordonnance du roi Louis XV abolit l'institution des galères et incorpore ces dernières dans la marine royale. Les forçats sont désormais internés dans des prisons côtières ou dans des navires hors service, notamment à Toulon, dans ce qui sera le bagne.
Depuis 1560, où une ordonnance de Charles IX avait institué une peine de réclusion d'un minimum de dix ans, les condamnés étaient enchaînés à leur banc. à leurs côtés, les engagés volontaires n'étaient pas enchaînés. Quand la galère coulait, ceux-ci pouvaient tenter de survivre si, du moins, ils savaient nager... Les condamnés quant à eux coulaient avec l'épave. Les uns et les autres formaient... la chiourme...
Ce jour se réunit un prestigieux congrès à Erfurt, en Thuringe, à l'initiative de Napoléon 1er et tout à sa gloire. Presque tous les souverains allemands y sont présents, ainsi que le tsar de Russie Alexandre 1er. Le roi de Prusse Frédéric-Guillaume III et l'empereur d'Autriche François 1er brillent par leur absence. Les fêtes s'enchaînent. Talma et la Comédie-Française jouent devant un « parterre de rois »...
Jean-François Champollion (32 ans) découvre le secret des hiéroglyphes, l'écriture des anciens égyptiens au terme de recherches harassantes qui auront vite raison de sa santé.
Né à Figeac, dans le département du Lot, ce surdoué apprend très tôt de nombreuses langues anciennes et, poussé par la nécessité, devient professeur d'histoire.
Il se passionne bientôt pour la civilisation des pharaons, mise à la mode par l'expédition en égypte de Bonaparte, en 1798-1799.
En 1798, des soldats français découvrent à Rosette, dans le delta du Nil, une pierre noire gravée de trois textes dont l'un en grec ancien, un autre en démotique, une écriture égyptienne tardive, et le troisième en hiéroglyphes.
La pierre est embarquée sur un navire à destination de la France mais les Anglais l'interceptent et la transportent à Londres, au BritishMuseum.
Elle va dès lors exciter la curiosité des savants, en particulier du jeune Champollion et d'un Anglais de quinze ans son aîné, Thomas Young. Young déchiffre la version démotique et découvre que les cartouches en hiéroglyphes contiennent les noms de divers pharaons.
Jean-François va plus loin. Il observe que le texte hiéroglyphique contient trois fois plus de signes que le texte grec ne compte de mots. Il en déduit que les hiéroglyphes (on en recense environ 5 000) ne sont pas seulement des idéogrammes, contrairement aux préjugés ambiants. Ils peuvent aussi dans un même texte servir de signe phonétique comme nos lettres de l'alphabet.
C'est ainsi qu'il déchiffre les noms de Cléopâtre, Ramsès et Thoutmosis. L'émotion le fait alors sombrer dans un état d'inconscience. C'est seulement cinq jours plus tard qu'il révèle sa découverte dans une lettre à l'Académie des Inscriptions et des Belles Lettres.
Jean-François Champollion meurt de surmenage à 42 ans, au milieu des honneurs, après avoir enfin visité l'égypte, le pays de ses rêves...
Roi de France dont la mémoire est souvent éclipsée par celle de son brillant ministre Richelieu, Louis XIII succède à son père Henri IV sur le trône. Homme d'une intelligence moyenne, peu cultivé, le corps ruiné par la maladie, écrasé dans sa jeunesse par une mère fantasque et autoritaire qui ne l'aimait pas et lui préférait son frère cadet, sa vie sentimentale et affective n'évoluera pas au-delà de celle d'un adolescent.
Trop souvent et injustement dénigré, il n'en fait pas moins face aux difficultés d'une période troublée. Reconnaissant les mérites de Richelieu, il lui accorde sa protection malgré l'hostilité de la noblesse et de fréquents tiraillements entre les deux hommes. Il manifeste une volonté inflexible pour toujours faire passer les servitudes de sa charge devant ses intérêts personnels. Avec son Premier ministre, il contribue à enterrer les restes de féodalité en France et pose les jalons de l'absolutisme de son fils et successeur Louis XIV. De Louis le Bègue, l'Histoire ne retiendra en définitive que Louis le Juste. ■
Le prédicateur Jacques Bossuet s'est fait connaître par son talent oratoire et littéraire (au total 17000 pages), en particulier dans les oraisons funèbres comme celle d'Henriette d'Angleterre, en 1670 (« Madame se meurt, Madame est morte ! »).
Son ouvrage principal, aujourd'hui oublié, est le Discours sur l'Histoire universelle (1681), centré sur la « divine Providence ».
évêque de Condom puis de Meaux, d'où le surnom qui lui sera donné d'« Aigle de Meaux », Bossuet se détourne de la chaire et devient le précepteur du Grand Dauphin jusqu'en 1681. Le prélat s'implique dès lors dans les querelles religieuses qui vont ternir la deuxième partie du règne du Roi-Soleil, Louis XIV. Il se fait en particulier le champion du gallicanisme, autrement dit de la primauté du clergé national sur le pape de Rome, dans la querelle des quatre articles.
Il combat par le verbe les protestants ainsi que ses rivaux comme Fénelon (le « Cygne de Cambrai »). Celui-ci, à la fin du XVIIe siècle, se fait le champion du quiétisme, une doctrine qui s'oppose à l'ascèse du jansénisme et prône un cheminement spirituel bienveillant à l'égard d'autrui.
Retenons de Bossuet cette belle sentence, applicable à beaucoup de responsables : « Dieu se rit de ceux qui déplorent des effets dont ils continuent de chérir les causes ». ■
Entré à quatorze ans au séminaire de Saint-Sulpice, il acheva brillamment ses études et fut quelque temps professeur de philosophie au séminaire de Nantes. Ordonné prêtre le 16 mai 1818, il rejoignit les sulpiciens, puis fut successivement vicaire général des diocèses de Luçon et d'Amiens (1823-1833), et évêque coadjuteur de Strasbourg en 1839.
Il ne remplit jamais cette dernière fonction, ayant été appelé entre-temps comme vicaire capitulaire de Paris, à la mort de l'archevêque Hyacinthe-Louis de Quélen. Le 6 août 1840 à Notre-Dame de Paris, il fut sacré archevêque.
Dans l'exercice de cette charge, Denys Affre se signala par une attention passionnée pour l'amélioration des études ecclésiastiques et pour la liberté de l'enseignement. On lui doit la création de l'école des Carmes et de l'école de théologie de la Sorbonne. Soucieux de l'évangélisation du prolétariat, il ouvrit de nombreuses paroisses ouvrières, comme celles de Ménilmontant, Plaisance, Petit-Montrouge, Maison-Blanche, Petit-Gentilly, Notre-Dame de la Gare, Billancourt, Gros-Caillou ou encore Sainte-Clotilde.
Pendant les insurrections de juin 1848, il crut que sa présence près des barricades pût être un moyen de ramener la paix. Le 25 juin, les tirs ayant cessé à sa demande, il apparut sur la barricade à l'entrée du Faubourg Saint-Antoine, accompagné par M. Albert, de la Garde nationale, habillé comme un ouvrier et arborant une branche verte en signe de paix, et par Pierre Sellier, un domestique qui lui était dévoué. Il fut accueilli dans la stupeur, mais à peine eut-il prononcé quelques mots qu'un coup de feu partit des lignes de la Garde nationale et relança les hostilités. Vraisemblablement touché par une balle perdue, sans qu'on ne sache avec certitude de quel côté celle-ci provenait. Il mourut le 27 juin, vers 4 h 30 du matin. ■
wikipediaCe prêtre charismatique est né en 1581 dans une famille pauvre du village de Pouy (ou Paul), près de Dax, dans les Landes. Ordonné prêtre en 1600, il est ensuite capturé par des pirates et devient esclave à Tunis... S'étant échappé, il entre au service de la reine Margot, à la cour d'Henri IV. Son destin bascule en 1617. Il se met au service des humbles, devient curé de campagne, est nommé aumônier général des galères et fonde différentes confréries charitables. ■
Né dans une famille d'armateurs malouins, René Trouin, sieur du Gué, est le moins connu des grands corsaires français.
Il pratique très jeune la guerre de course. à la tête du Sans-Pareil, il s'empare à 24 ans d'un convoi hollandais de 12 navires marchands et 3 vaisseaux de guerre et capture par-dessus le marché le vice-amiral Wassenaër. L'exploit lui vaut le grade de capitaine de frégate dans la Marine de Louis XIV, la Royale.
En 1707, il intercepte un convoi anglais de 70 navires au large du Portugal. En 1711, il s'empare de Rio de Janeiro et impose au gouverneur de la colonie portugaise une colossale rançon ! Il lutte ensuite contre les pirates Barbaresques et s'éteint couvert d'honneurs mais sans avoir jamais cessé de souffrir du... mal de mer. ■
Adela-Juana-Maria1 dite Adelina Patti est une cantatrice italienne (soprano colorature)
Dernière de quatre enfants, elle émigre peu de temps après sa naissance avec sa famille aux états-Unis. Ayant débuté le chant dès l'âge de 9 ans, elle donne plusieurs concerts à travers le pays, sous l'impulsion de Maurice Strakosch, un pianiste.
En 1859, à 16 ans, elle débute à l'Academy of Music de New York dans le rôle-titre de Lucia di Lammermoor de Gaetano Donizetti, puis se rend en 1861 à Londres où elle triomphe au Covent Garden dans le rôle-titre de La sonnambula de Vincenzo Bellini. Ses débuts en 1862 au Théâtre-Italien de Paris dans la même œuvre la font adopter immédiatement du public français.
Surnommée à la manière des divas La Patti, elle interprète principalement les grands rôles de l'opéra italien mais aussi de l'opéra français. Vocalisant avec une « extrême agilité » et dotée d'une émission d'une « égalité parfaite » et d'un timbre « admiré pour sa richesse autant que pour sa clarté », sa voix s'étendait du do au contre-fa.
Sa technique lui permit d'aborder des rôles aussi différents vocalement que Luisa Miller, Aida, Desdemone, Elcía (Anaï) et plus tard Gioconda et même Carmen.
Elle quitte définitivement la scène en 1906. à son décès, elle est enterrée au cimetière du Père-Lachaise (4e division) à Paris. Adelina Patti fit l'admiration de Tchekhov qui, jugeant le chant italien supérieur, érigea la célèbre soprano en modèle au même titre que le ténor Enrico Tamberlick (1820-1889). ■
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