Ephéméride
Clément
23 novembre

Le saint du jour est le 3e successeur de saint Pierre à Rome. Ce pape mort en 97 est connu par une lettre aux Corinthiens où s'exprime pour la première fois la primauté de Rome sur toute la chrétienté.

Source Hérodote

3e jour du mois Frimaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la chicorée.

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1er jour du Sagittaire.

Bonne fête aux Clément et ses variantes masculines Clemenceau, Clémencin et Clemente, ainsi que ses dérivés masculin Clémentin et féminins Clémentina et Clémentine.
Et aussi aux Bassim et ses dérivés : Bassam, Bassem.
Bieuzi et ses dérivés bretons : Beuzy, Bieuzy, Bihui, Buzy, Koulmig, etc.
Colomban et ses variantes ou dérivés Cole, Coloman, Colombani, Koulm et Koulman.
Lucrèce
Séverin, sa variante masculine Severino et ses variantes féminines Séverina, Séverine et Séverinne.
Sören

Ils se prénomment aussi Clément

Événements

  • 615 : Mort de Saint Colomban
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    Saint Colomban, un moine originaire d'Irlande, meurt dans la prestigieuse abbaye qu'il a fondée à Bobbio, dans le Milanais, le 23 novembre 615, à près de 75 ans. Avec une douzaine d'autres moines scots (irlandais), il a quitté son île très jeune et fondé différents monastères sur le Continent, en Armorique (Bretagne actuelle) puis dans les Vosges, à Luxeuil. Chassé par le roi d'Austrasie Thierry II, jaloux de son indépendance, il descend vers Milan où le roi des Lombards l'autorise à s'établir à Bobbio, sur la Trébie. Dans la tradition irlandaise, ce monastère va devenir un grand centre d'étude des écritures saintes et des Pères de l'église...

  • 1407 : Assassinat dans la rue Vieille du Temple
  • Le duc Louis d'Orléans est assassiné par une bande de malfrats masqués à la solde du duc de Bourgogne Jean sans Peur.

    Ce meurtre va déboucher rapidement sur une guerre civile, la querelle des Armagnacs et des Bourguignons...

  • 1654 : Expérience mystique de Pascal
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    Dans la nuit, Blaise Pascal, 31 ans, éprouve une violente expérience mystique. Le savant va dès lors se rapprocher des jansénistes de Port-Royal et se consacrer à la réflexion théologique. Participant à la querelle des jansénistes et des jésuites, il publie deux ans plus tard un célèbre pamphlet, les Provinciales...

  • 1934 : Incident à la frontière éthiopienne
  • tp-so-it0001

    Des inspecteurs italiens sont agressés aux confins de leur colonie de Somalia et de l'empire d'éthiopie. L'Italie fasciste se saisit de ce prétexte pour déposer une plainte à Genève, auprès de la Société des Nations (S.D.N.). Moins d'un an plus tard, Mussolini lance son armée à la conquête de l'éthiopie...>

    Naissances

  • Théophile Malo de La Tour d'Auvergne-Corret
    Né le 23 novembre 1743 à Carhaix (Finistère) - Décédé le 27 juin 1800 à Oberhausen (Bavière).
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    À sa sortie du Collège des jésuites de Quimper, il choisit l'armée (vers 1765) alors que son père voulait qu'il devienne avocat et sa mère un dignitaire de l'église.

    En 1767, il entre, en qualité de soldat, dans la 2e compagnie des mousquetaires. Il ajoute à son nom de famille celui de Kerbauffret précédé d'une particule, sans pouvoir prétendre être de condition noble. Prétendant descendre d'un fils naturel de Turenne et d'Adèle Corret, nommé Henri Corret, il ajoute à son nom celui de La Tour d'Auvergne en 1777. Le 20 mai 1785 un diplôme autorise Malo Corret à faire précéder son nom de naissance de celui de La Tour d'Auvergne.

    Il passe ensuite au service de l'Espagne, où il fait preuve de sa valeur militaire. Pendant une action meurtrière, il sauve la vie d'un officier espagnol. Le roi d'Espagne lui accorde une décoration, qu'il accepte, mais il refuse la pension qui y était attachée.

    Il rallie les armées de la République ; promu capitaine de grenadiers en 1792, il sert dans les armées révolutionnaires de Savoie et dans l'armée des Pyrénées orientales, où il commande toutes les compagnies de grenadiers formant l'avant-garde et appelées colonnes infernales. Cette phalange a décidé de la victoire lorsque ce corps d'armée arrivait sur le champ de bataille.

    Malade, il quitte l'armée. S'étant embarqué après la paix avec l'Espagne pour se rendre dans sa province, il est pris en 1794 par un corsaire britannique : le voilier sur lequel il avait embarqué à Bayonne à destination de Brest fit naufrage au large de Camaret, et La Tour d'Auvergne est fait prisonnier par une escadre britannique. On voulut le forcer à quitter sa cocarde ; la passant à son épée jusqu'è la garde, il déclara qu'il périrait plutôt en la défendant.

    Il est interné sur des pontons dans le sud-ouest de l'Angleterre. Durant son internement, il se consacra à l'écriture d'un dictionnaire français-celtique. Il est libéré en 1797. à son retour en France, il se rend à Paris. Il rejoint l'armée en tant que simple soldat et se rend célèbre par son courage et sa modestie.

    Il part pour l'armée du Rhin comme volontaire. Il fait la campagne de 1799 en Suisse, est élu membre du Corps législatif après le 18 brumaire, mais refuse de siéger ; ayant refusé plusieurs promotions, on ne trouva pour lui que le titre de « premier grenadier de la République », que lui donna Napoléon. Le 27 juin 1800 au soir du combat de Oberhausen, en Bavière, il est touché au cœur par un coup de lance. ■

  • Gracchus Babeuf
    Né en 1760 à Saint-Quentin - Décédé le 26 mai 1797 à Vendôme
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    François Noël Babeuf changea son prénom en Gracchus et s'attira la célébrité en s'opposant à Robespierre. Sa Conjuration des égaux lui valut d'être guillotiné par le gouvernement du Directoire. Karl Marx en a fait l'ancêtre du communisme. ■

  • Hjalmar Branting tp-Prix Nobel
    Né en 1860 à Stockholm (Suéde) - Décédé le 24 février 1925 dans cette même ville
  • tp-de-dr0071bf

    Après avoir étudié l'astronomie, il fut assistant à l'observatoire de Stockholm, mais abandonna sa carrière scientifique pour se consacrer au journalisme en 1884. Il lança en 1886 le journal Social-Demokraten, et fut en 1889 l'un des principaux participants à la fondation du Parti social-démocrate suédois des travailleurs, dont il fut le premier représentant à être élu au parlement en 1897, puis le dirigeant de 1907 à 1925.

    Il fut à trois reprises premier ministre de la Suède, Il est le premier social-démocrate à avoir obtenu un poste si élevé. Il a également été ministre des Finances et ministre des Affaires étrangères.

    Il a fait entrer la Suède à la Société des Nations, dans laquelle il était très actif.

    Il soutenait en 1917 la révolution de février en Russie, et défendait les mencheviks ainsi que le gouvernement de Aleksandr Kerenski, qu'il avait personnellement rencontré à Saint-Pétersbourg. Lors de la Révolution d'Octobre la même année, il condamna la prise de pouvoir par les bolcheviks. 1917 fut aussi la date de la césure dans le Parti social-démocrate, lorsque les partisans des bolcheviks prirent leurs distances pour fonder le premier Parti communiste suédois.

    Il reçu le prix nobel de la Paix en 1921. ■

    Wikipedia

    Décès

  • Henri Collet
    Né le 5 novembre 1885 à Paris - Décédé en 1951 à Paris
  • compositeur et critique musical

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    Personnage singulier au talent protéiforme, Henri Collet n'est guère mentionné, dans les histoires de la musique française au XXe siècle, que pour avoir assuré la promotion de quelques jeunes musiciens iconoclastes en inventant pour eux l'étiquette « Groupe des Six », dans deux articles de la revue Comoedia des 16 et 23 janvier 1920.

    Bordelais d'adoption pendant ses années de scolarité, Collet est un enfant surdoué qui devient bachelier à quatorze ans et demi, sur dispense du Président de la République. Dans la foulée, il passe l'agrégation d'espagnol (1909) , et consacrera d'ailleurs quelques savants ouvrages à la littérature hispanique. Parallèlement, il acquiert une solide technique pianistique sous la férule de Joseph Thibaud..., ce qui ne l'empêche pas de s'intéresser aussi à la pratique des instruments à vent, notamment du cor.

    Entre 1901 et 1913, il effectue plusieurs séjours d'étude en Espagne, à Vitoria, Burgos, Barcelone et Madrid, sans compter un mémorable tour de Castille à dos d'âne. Il y contracte une fascination durable pour les musiques populaires espagnoles, et se lie avec les deux grands folkloristes Felipe Pedrell et Federico Olmeda. à partir de 1913, Collet s'établit définitivement à Paris. Il est nommé professeur à la Casa Velazquez, rédige un thèse toujours d'actualité sur le « Mysticisme musical espagnol au XVIe siècle « (Alcan - Paris, 1913), et fréquente assidûment le cercle des compositeurs espagnols de la capitale : Nin (cubain, mais grand arrangeur de mélodies populaires espagnoles), Turina, Rodrigo, Mompou, et surtout Manuel de Falla, avec lequel il travaille l' orchestration. Ses écrits seront dès lors consacrés à ses deux passions : en tant que journaliste, il sera un ardent propagandiste de la musique française contemporaine (dont, naturellement, les compositeurs du « Groupe des Six ») ; en tant que savant théoricien il consacrera plusieurs ouvrages à la musique espagnole (entre autres : Victoria, Alcan - Paris, 1914 ; Albéniz et Granados, Presses de la Cité - Paris, 1919 ; l'essor de la musique espagnole au XXe siècle, Max Eschig - Paris, 1929). Il trouve aussi quelques loisirs pour écrire L'île de Barataria, un roman couronné en 1929 par le Prix national de Littérature. ■

  • Philippe Noiret
    Né le 1 octobre 1930 à Lille - Décédé en 2006 à Paris
  • Acteur de cinéma et de théâtre français.

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    Il naît dans une famille de petite bourgeoisie de petits commerçants. Après de multiples déplacements (Lille, Boulogne-sur-Mer, Berck, Lyon ou le Maroc entre 1936 et 1938), il passe son enfance à Toulouse en Midi-Pyrénées.

    En 1953, il entre au Théâtre national populaire. Durant sept ans, il connaît la vie de troupe de théâtre, interprétant plus de quarante rôles et grands classiques de théâtre (Le Cid de Pierre Corneille en 1953, Macbeth de William Shakespeare en 1954, Dom Juan de Molière en 1955, Le Mariage de Figaro de Beaumarchais en 1956, Le Malade imaginaire en 1957 ou L'école des femmes de Molière en 1958). entre 1957 et 2007, il joua au théâtre dans plus de 50 pièces.

    Mais étant de plus en plus sollicité par le cinéma à partir des années 1960, il abandonnéâtre. Entre les années 1940 et 2000, il interpréta près de 160 rôles au cinéma. C'est après trente ans d'absence, qu'il effectue en 1997 un retour remarqué sur scène dans Les Côtelettes de Bertrand Blier, où il joue le rôle « d'un pauvre mec de gauche qui se retrouve en train de glisser à droite ».

    S'ensuivent L'Homme du hasard de Yasmina Reza aux côtés de Catherine Rich en 2001, Les Contemplations en 2002 où seul en scène il se livre à la lecture du texte de Victor Hugo et enfin Love Letters d'Albert Ramsdell Gurney avec Anouk Aimée en 2005, correspondance épistolaire de deux personnages durant toute leur vie. ■