Elle naît à Cordoue, sous l'occupation arabe, d'un père musulman et d'une mère chrétienne. Elle est emprisonnée et décapitée pour avoir voulu se rallier à la foi chrétienne.
Source Hérodote
4e jour du mois Frimaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la nèfle.
2e jour du Sagittaire.
Bonne fête aux Flore et ses variantes féminines Flor, Flora, Floraine, Floralie, Floraline, Florane, Floranne, Florella, Florelle, Florène, Flores, Florestine, Florette, Floride, Florie, Florina, Florine, Florinne, Florise, Florisse, Florita, Flory, Floryne, Florynne et Floryse et formes masculines Florain, Floréal, Florestan, Florice, Florin, Floris, Florius et Florus.
Et aussi aux Bleuzenn et ses dérivés bretons : Bleuenn, Bleunienn, Bleunvenn, etc.
Firmine
Kenan.
Le navigateur hollandais Abal Tasman découvre une île qui portera son nom, la Tasmanie. Cette île des mers australes, à la faune et à la flore originales, fait aujourd'hui partie de la fédération australienne...
Il paraît le nouveau calendrier républicain ou « calendrier des Français», une création originale du poète et révolutionnaire Fabre d'Églantine, qui s'est fait connaître avant la Révolution en composant l'immortel « tube» : « Il pleut, il pleut,bergère...».
Les semaines sont portées à dix jours (primidi, duodi, tridi, quartidi, quintidi, sextidi, septidi, octidi, nonidi et décadi) et prennent le nom de décades. Quant aux mois, ils ont chacun 30 jours. Dotés de belles sonorités, leurs noms évoquent les quatre saisons : vendémiaire, brumaire, frimaire, nivôse, pluviôse, ventôse, germinal, floréal, prairial, messidor, thermidor, fructidor. Pour s'aligner sur un cycle solaire, ces douze mois sont complétés par cinq ou six jours consacrés à des fêtes patriotiques, les « sanculottides ». Le principe n'est pas à proprement parler nouveau. Il était déjà employé par les pharaons !...
Ce premier conflit entre le Nord et le Sud des États-Unis puise ses origines dans... les guerres napoléoniennes. Celles-ci, du fait du blocus anglais, empêchent les importations de biens manufacturés en provenance d'Europe. De hardis entrepreneurs en profitent, au nord de la fédération, pour créer des manufactures. Les États du sud restent quant à eux fidèles à l'économie de plantation qui leur assure une incomparable prospérité.
La paix revenue, le gouvernement fédéral établit des droits douaniers sévères pour protéger ses jeunes manufactures contre la concurrence du Vieux Continent. C'est alors que des juristes sudistes sortent de l'oubli un principe confédéral encore jamais utilisé, le droit de « nullification». Ceux-là considèrent que chaque État de l'Union conserve le droit d'interpréter les lois votées par le Congrès fédéral, voire de les suspendre si elles lui paraissent contraires à la Constitution ou à la justice.
Finalement, les deux parties arrivent à un compromis proposé par Henry Clay. Par son entremise, la Caroline du Sud renonce à faire usage du droit de nullification et le Congrès s'en tient à l'abaissement des droits de douane jusqu'à un taux moyen de 20% du prix d'entrée des marchandises.
À l'imitation des révolutionnaires français, le peuple de Rome fomente une émeute. Le pape s'enfuit à Gaëte...
Sort en librairie, à Londres, un ouvrage au titre ambitieux qui résume à lui seul le contenu : De l'Origine des espèces par la sélection naturelle ou la préservation des races favorisées dans la lutte pour la vie.
Son auteur est un quinquagénaire seulement connu des spécialistes, Charles Darwin. Pourtant, son ouvrage bénéficie d'un succès immédiat et le premier tirage (1 250 exemplaires) est épuisé dans la journée. Les théories d'veloppées par Charles Darwin allaient bouleverser le dogme d'une nature immuable depuis la création du monde.
Le Corps législatif acquiert le droit d'adresse. C'est une première atteinte au pouvoir absolu de Napoléon III. Sous la pression de l'opinion et aussi sous l'effet de ses propres penchants politiques, l'empereur entreprend de démocratiser le régime...
Édouard Branly présente à l'Académie des Sciences, à Paris, les principes de la radioconduction à l'origine de la TSF (la télégraphie sans fil), ancêtre de la radio...
Duc, prince et poète.
Charles d'Orléans naît à l'hôtel royal Saint-Pol. Il est le petit-fils de Charles V et appartenait à la branche royale des Valois.
Le 23 novembre 1407, son père Louis d'Orléans est assassin' sur ordre de Jean sans Peur, duc de Bourgogne. Charles déOrl'ans est donc plac' à léâge de seize ans à la tête déun parti et devint chef de la féodalité française.
En 1410, Charles se marie avec Bonne d'Armagnac, fille du comte Bernard VII d'Armagnac, grand féodal du Sud-Ouest. Cette union scelle une alliance politique entre les maisons d'Orléans et d'Armagnac, avec le soutien du duc de Bourbon, du duc de Berry et celui du comte d'Alençon, il devient un véritable chef de guerre.
En 1415, Charles mène les armées royales contre Henri V d'Angleterre faisant retraite dans le Nord de la France. L'affrontement est un désastre à Azincourt, la chevalerie française est battue, plus de 6 000 morts et un millier de chevaliers faits prisonniers, dont Charles d'Orléans. Il est emmené en Angleterre, où la rançon pour sa libération est fixée à 220 000 écus d'or. Ce n'est que 25 ans plus tard que cette rançon est payée et que Charles d'Orléans est libéré.
À son retour en France, il se retire dans ses châteaux de Blois et de Tours où il se consacre à la littérature, il ouvre un cercle académique qui devient le rendez-vous de tous les beaux esprits.
Il meurt à Amboise dans les années 1460 sur le chemin du retour, alors qu'il vient d'assister à Poitiers à une assemblée des princes du sang et des grands féodaux.
Charles d'Orléans est l'auteur d'une œuvre considérable : 131 chansons, 102 ballades, sept complaintes et pas moins de 400 rondeaux. Il est aussi l'auteur de pièces poétiques en langue anglaise. ■
En dépit de sa courte vie, Baruch « Benedictus» Spinoza est l'un des premiers grands philosophes de l'époque moderne. Il est issu d'une famille juive « marrane», chassée d'Espagne en 1492 et réfugiée au Portugal, chassée à nouveau de ce pays en 1593.
Il reçoit une solide formation hébraïque et la complète par l'étude des philosophes modernes, en particulier son aîné René Descartes. Son érudition fait scandale et il est violemment chassé le 27 juillet 1656, à 28 ans, de la communauté israélite d'Amsterdam qui lui inflige le herem (« excommunication »).
Il se fixe à Voorburg, près de La Haye. Il poursuit ses études philosophiques avec le soutien amical du stathouder de Hollande Jean de Witt jusqu'à la mort tragique de ce dernier en 1672. Il correspond aussi avec le physicien Christiaan Huyghens.
En 1670, il publie anonymement le Traité théologico-politique qui fait l'effet d'une bombe. Il y est dit que chacun est libre de penser ce qu'il veut et que foi et raison n'ont rien en commun : « le grand secret du régime monarchique et son intérêt majeur est de tromper les hommes et de couvrir du nom de religion la crainte qui doit les maîtriser» (extrait).
En 1673, Spinoza publie sous son nom Principes de la philosophie de Descartes (1673). Après sa mort est publié son ouvrage majeur : L'éthique, traité de métaphysique qui assimile Dieu à la Nature (panthéisme) et recommande aux hommes de privilégier la réalisation de soi. De quoi scandaliser plus d'un de ses contemporains. ■
Vice-amiral et Maréchal de France
Entré à l'âge de quatre ans dans l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem à Malte, il mène très jeune plusieurs campagnes en mer Méditerranée contre les Turcs. En 1666, il intègre la Marine royale et est nommé capitaine de vaisseau l'année suivante. C'est pendant la guerre de Hollande que Tourville se distingue pour la première fois pendant la campagne de Sicile, aux batailles d'Alicudi, d'Agosta et de Palerme en 1676. La paix revenue, il commande une escadre de quatre vaisseaux, en 1679, lorsqu'il est pris dans une tempête au large de Belle-Isle. Son vaisseau Le Sans-Pareil coule.
Promu lieutenant-général des armées navales en 1682, il est nommé vice-amiral du Levant en 1689, un an après la mort du « Grand Duquesne». Pendant la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il se distingue à nouveau à plusieurs reprises au cap Béveziers en 1690, à la bataille de la Hougue en 1692 et l'année suivante lors de la prise du convoi de Smyrne. Fait maréchal de France, il se retire à la fin de la guerre. ■
WikipediaL'abbé de léÉpée est à l'origine de la première école pour les sourds-muets. Il la destine à des enfants pour la plupart issus de familles pauvres ou indigentes.
C'est à la suite d'une rencontre fortuite avec des sœurs sourdes, vers 1760, que l'abbé s'est intéressé à leur instruction.
Il élabore pour ses élèves une pédagogie alors inédite, qui repose non sur l'articulation et la parole vocale mais sur la langue des signes spontanément utilisée par les sourds pour communiquer entre eux. ■
Peintre et lithographe
Henri de Toulouse-Lautrec est né dans l'une des plus vieilles familles de France, descendant en effet en droite ligne des comtes de Toulouse, qui furent jusqu'au XIIIe siècle parmi les plus puissants féodaux du royaume. Cependant, cette branche cadette, malgré son nom illustre, ne vit que comme une famille aisée de la noblesse de province.
Au XIXe siècle, les mariages dans la noblesse se faisaient couramment entre cousins afin d'éviter la division des patrimoines et l'amoindrissement de la fortune. L'incompatibilité d'humeur entre les deux époux entraîna leur séparation et Henri resta sous la garde de sa mère.
Il eut une enfance heureuse jusqu'au moment où débuta en 1874 une maladie qui affectait le d'veloppement des os, la pycnodysostose. Son tronc était d'une taille normale, mais ses jambes étaient trop courtes.
En juillet 1881, il décida de devenir artiste. Incapable de participer aux activités qu'un corps normal aurait permises, Toulouse-Lautrec vécut pour son art. Il devint un peintre du postimpressionnisme, un illustrateur de l'Art nouveau et un remarquable lithographe ; il a croqué le mode de vie de la Bohème parisienne à la fin du XIXe siècle. Au milieu des années 1890, il a contribué par des illustrations à l'hebdomadaire humoristique Le Rire.
Ses peintures décrivent la vie au Moulin Rouge et dans d'autres cabarets et théâtres montmartrois ou parisiens, il peint Aristide Bruant ainsi que dans les maisons closes qu'il fréquentait et où peut-être il contracta la syphilis. Il avait notamment une chambre à demeure à La Fleur blanche. Trois des femmes bien connues qu'il a représentées étaient Jane Avril, la chanteuse Yvette Guilbert et Louise Weber, plus connue comme La Goulue, danseuse excentrique qui créa le « cancan», enfant de Clichy dans les Hauts-de-Seine.
Alcoolique pendant la plus grande partie de sa vie d'adulte, il entra dans un sanatorium peu avant sa mort à Malromé. ■
Neurologue, neuropathologiste et cancérologue.
Issu de la famille Roussy, famille calviniste qui avait fui les Cévennes après la révocation de l'édit de Nantes, Gustave Roussy est le petit-fils du meunier Pierre-Samuel Roussy cofondateur en 1875 de la société anonyme Nestlé. Gustave Roussy fait ses études primaires et secondaires en Suisse.
Il commence ses études médicales à la faculté de médecine de Genève en 1895, puis s'inscrit à la faculté de médecine de Paris, où il fait de brillantes études et est nommé interne des hôpitaux de Paris en 1901.
Pendant la Première Guerre mondiale, il est chef du service de neurologie de la 7e région militaire de Besançon, où il publie plusieurs articles sur les conséquences psychiatriques de la guerre et les séquelles des blessures médullaires.
Il devient en 1926, à 52 ans, titulaire de la chaire d'anatomie pathologique de la Faculté de Médecine de Paris. Il est élu en 1933 doyen de la faculté de Médecine ; plus tard, en 1937, il est nommé recteur de l'Académie de Paris — privilège demeuré unique pour un médecin.
En 1925, alors qu'il venait d'être nommé titulaire de la chaire d'anatomie pathologique, le conseil général de la Seine lui accorda les crédits nécessaires à la construction d'un véritable centre anticancéreux, grâce à quoi le Centre anticancéreux de la banlieue parisienne devint en quelques années l'Institut national du cancer, officiellement inauguré en 1934 par le président Albert Lebrun.
Ayant fait l'objet de calomnies et de propos mensongers sut l'origine de sa fortune et ne pouvant supporter cette humiliation, Gustave Roussy tente de s'empoisonner. Il consacre alors toute son énergie à prouver sa bonne foi. Un non-lieu est prononcé en mai 1948, le 30 septembre 1948, il s'ouvre les veines et meurt en son domicile. ■
WikipediaJean Dunois, comte de Longueville, est l'un des plus grands hommes de guerre du XVe siècle. C'est le fils illégitime du duc Louis d'Orléans, assassiné en 1407 par le duc de Bourgogne, et de la dame Mariette d'Enghien.
Surnommé le Bâtard d'Orléans, il se met au service du roi Charles VII contre les Anglais et leurs alliés Bourguignons. Il combattit aux côtés de Jeanne d'Arc, dont il va devenir le plus fidèle soutien. Avec elle, il délivre sa ville d'Orléans. Il conclut la guerre de Cent Ans par sa victoire de Castillon sur les Anglais. ■
Georges Clemenceau, médecin vendéen, entre en politique au début de la IIIe République. Orateur de talent, il prend la tête de la gauche que l'on dit « intransigeante» ou « radicale » mais s'en tient longtemps à un rôle d'opposant qui lui vaut le surnom de « tombeur de ministères».
Il fonde en 1901 le premier parti politique français, le « parti républicain radical» et entre pour la première fois au gouvernement en 1906 (à 65 ans !). Il mène à son terme la séparation des Églises et de l'État avant de revenir dans l'opposition où il s'affirme comme un partisan d'terminé de la revanche sur l'Allemagne, vainqueur de la France en 1870-1871. ■
Pseudonyme de Monique Andrée Serf était une auteure-compositrice-interprète française.
Sa poésie engagée, la beauté mélodique de ses compositions et la profondeur de l'émotion que dégageait sa voix lui assurèrent un public qui la suivit pendant quarante ans.
Voulant à tout prix concrétiser son rêve, devenir « pianiste chantante», elle quitte Paris, en février 1950. Elle se rend à Bruxelles sans ressources ni connaissances, la vie est difficile, elle rejoint une communauté d'artistes à Charleroi, qui se réunissent dans un local appelé la Mansarde. Là, elle trouve de l'aide et commence à chanter dans des cabarets sous le nom de Barbara Brodi (inspiré du nom de sa grand-mère, Varvara Brodsky). Son répertoire est constitué de chansons d'Édith Piaf, de Marianne Oswald, de Germaine Montero, de Juliette Gréco et de Jacques Brel.
Elle enregistre Barbara chante Brassens et Barbara chante Jacques Brel : le premier de ces albums est couronné par l'Académie Charles-Cros dans la catégorie « Meilleure interprète».
Un nouveau répertoire comprenant deux de ses chansons : Dis, quand reviendras-tu ? et Nantes. Le succès est tel que la maison Philips lui signe un contrat. Elle se rend e à l'invitation de Hans-Gunther Klein, directeur du Junges Theater de la ville universitaire de Göttingen. Le dernier soir, elle offre la chanson Göttingen qu'elle a écrite d'un trait dans les jardins du théâtre.
En 2002, Xavier Darcos, alors ministre délégué à l'enseignement scolaire, inscrit cette chanson aux programmes officiels des classes de l'école primaire. ■
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