Ephéméride
Gérald
05 décembre

Originaire du Quercy, le saint du jour devient évêque de Braga, au nord du Portugal, au XIe siècle. Il entreprend de ré-évangéliser le pays qui sort à peine d'une longue domination musulmane.

Source Hérodote

15e jour du mois de frimaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du chevreuil.

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13e jour du Sagittaire.

Journée mondiale

Journée mondiale du bénévolat

Journée internationale

Journée Internationale du Ninja

Prénoms du jour

Bonne fête aux Gérald et ses variantes masculines Géraldo, Géraldy, et féminines Géralda et Géralde.
Et aussi aux Bassus, Crispine, Houarvian et ses dérivés bretons : Harvian, Hervian, Huvarnion, Hyvarnion, etc.
Sabas et sa variante Sava.

Il se prénomme aussi Gérald

Événements

  • 1360 : Naissance du franc
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    À Compiègne, le roi Jean II crée une nouvelle monnaie, le « franc», de même valeur que la monnaie existante, la livre tournois.

    Le franc a perduré comme monnaie de référence de la France jusqu'au 31 décembre 2001, dernier jour avant l'euro. Il subsiste dans les anciennes colonies françaises d'Afrique et du Pacifique ainsi qu'en Suisse (vestige de l'Union latine)...

  • 1484 : Le pape enquête sur les sorcières
  • Par une bulle, le pape Innocent VIII fait enquêter sur les sorciers, les sorcières et la sorcellerie, en vue de définir les signes auxquels on peut reconnaître le pacte d'un individu avec le démon !

    Comme l'atteste cet acte, c'est curieusement à la fin du Moyen Âge, tandis que la foi médiévale recule au profit de la philosophie gréco-romaine, que les prétendues sorcières sont désignées à la vindicte publique !...

  • 1560 : Avènement de Charles IX
  • La mort prématurée à 16 ans du chétif François II amène sur le trône de France son frère cadet. Celui-ci, à peine âgé de 10 ans, devient roi sous le nom de Charles IX. Son avènement survient pendant les états généraux d'Orléans, destinés à apaiser les tensions religieuses entre nobles protestants et nobles catholique.

    Le roi étant mineur, sa mère Catherine de Médicis (40 ans) préside le conseil de régence. Même après la majorité de son fils, à 14 ans, elle va garder une grande influence sur lui...

  • 1804 : Napoléon 1er distribue les Aigles
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    Trois jours après son couronnement à Notre-Dame, l'empereur Napoléon 1er distribue les Aigles à la Grande Armée.

    Cette cérémonie met en avant les fondements militaires de la nouvelle dynastie. La survie de celle-ci est liée aux succès militaires. Les premiers revers entraîneront son effondrement.

    Naissances

  • Walt Disney
    Né en 1901 à Chicago (Illinois, états-Unis) - Décédé le 15 décembre 1966 à Los Angeles (Californie, états-Unis)
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    Le 18 novembre 1928, les spectateurs New Yorkais du Colony Theater applaudissent Mickey Mouse dans le film Steamboat Willie. Il s'agit de la parodie parlante d'un succès de Buster Keaton, un comique du cinéma muet rival de Charlie Chaplin.

    La petite souris, qui devait initialement s'appeler Mortimer, a été rebaptisée Mickey sur les instances de Mme Disney, la femme de son créateur.

    Ce dernier, Walt Disney, prête sa voix à Mickey mais le résultat est si affligeant que dans le film Fantasia, la souris deviendra muette !. ■

    Décès

  • François II
    Né le 19 janvier 1544 à Fontainebleau - Décédé en 1560 à Orléans
  • François II, fils aîné du roi Henri II et de Catherine de Médicis, succède à son père le 10 juillet 1559. Il n'a que 15 ans. C'est un garçon chétif marié quelques mois plus tôt à la reine d'écosse Marie Stuart, du même âge que lui. L'oncle de la reine n'est autre que François II de Guise. Celui-ci, farouche catholique, assoie son pouvoir à la Cour.

    Cela n'a pas l'heur de plaire à Antoine de Bourbon, roi de Navarre (et père du futur Henri IV), et à son frère Louis 1er de Condé, princes du sang tenus à l'écart du fait de leur appartenance à la religion calviniste.

    Désireuse d'apaiser les tensions, la reine mère Catherine de Médicis confie le 20 mai 1560 la charge de chancelier de France au sage Michel de l'Hospital. Il obtient que quelques droits soient accordés aux protestants, dont la liberté de conscience mais pas la liberté de culte ! Il réunit en décembre les états généraux à Orléans pour tenter de calmer le jeu. Au même moment meurt le malheureux François II après une douloureuse maladie. Il n'aura régné que 17 mois !. ■

  • Wolfgang Theophilus Mozart
    Né le 27 janvier 1756 à Salzbourg (Allemagne) - Décédé en 1791 à Vienne (Autriche)
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    Né dans la famille du maître de chapelle de l'archevêque de Salzbourg, une petite principauté allemande, Mozart révèle très jeune des dons exceptionnels pour la musique. Son père l'emmène en tournée dans les principales cours d'Europe. Il joue devant la marquise de Pompadour, maîtresse de Louis XV, comme devant l'impératrice Marie-Thérèse.

    Établi à Vienne, le « divin » Mozart compose à satiété des œuvres instrumentales et des opéras qui continuent d'embellir notre quotidien. Son existence météorique a été restituée au cinéma par Milos Forman sous le titre Amadeus (variante du surnom Amadeo, Aimé de Dieu en italien, qui lui avait été attribué de son vivant). ■

  • Alexandre Dumas
    Né le 24 juillet 1802 à Villers-Cotterêts - Décédé en 1870 à Dieppe
  • Fils d'Alexandre Davy de la Pailleterie, planteur à Saint-Domingue, qui, endetté et débauché, doit bientôt vendre sa plantation, esclaves compris (1738). Au bout de 27 ans, le 4 décembre 1775, il reparaît au Havre, se fait reconnaître et récupère l'héritage laissé par son défunt père.

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    En 1792, il devient lieutenant-colonel de la légion franche de cavalerie des Américains et du Midi. Devenu général après la Campagne d'égypte, Bonaparte le relègue dans l'armée de réserve sans lui offrir de promotion. La désillusion est terrible. Plus ancien général dans son grade, Alexandre Dumas meurt sans le sou le 26 février 1806 à Villers-Cotterêts, à 44 ans, quatre ans après la naissance de son fils et homonyme.

    Le deuxième Alexandre Dumas acquiert dès son enfance, à l'auberge familiale et dans les forêts de Villers-Cotterêts, la passion de la chasse et celle des fourneaux. Ces passions ne le quitteront jamais. Malgré une éducation négligée, le garçon se passionne très tôt pour l'écriture. Après des débuts modestes comme troisième clerc de notaire, il monte à Paris et, rêvant d'écrire pour le théâtre, va solliciter un ami de son père, le général Foy.

    Voilà le jeune homme embauché au secrétariat du duc d'Orléans, futur Louis-Philippe 1er. Il a désormais assez de loisirs pour écrire et monte une première pièce, Christine, à la Comédie française. Il devient définitivement célèbre à 27 ans avec la deuxième pièce, un drame romantique, Henri III et sa cour, qui est très chaleureusement applaudie à sa sortie, le 10 février 1929.

    Sa réputation grandit avec ses romans de cape et d'épée qui paraissent d'abord sous forme de feuilletons dans les quotidiens populaires : Les Trois Mousquetaires en 1844, Le Comte de Monte-Cristo en 1845, Le Collier de la Reine en 1850... à quelqu'un qui s'indigne de ses libertés avec la vérité historique : « Monsieur, vous violez l'Histoire ! », il rétorque avec esprit : « Certes, mais je lui fais de beaux enfants ».

    L'écrivain travaille avec une facilité déconcertante, en cultivant l'art de tenir le lecteur en haleine. « Amuser, intéresser, voilà mes seules règles », dit-il. Un jour, son fils le trouve en larmes : « Porthos est mort, j'ai été obligé de le sacrifier », dit-il en étouffant ses sanglots. Auteur le plus prolifique du XIXe siècle avec un total d'environ 300 œuvres, il lui arrive d'écrire une pièce ou une nouvelle en un après-midi.

    Mais son imagination court encore plus vite que sa plume. C'est pourquoi il fait appel à des collaborateurs grassement payés, tel Auguste Maquet. Outre celui-ci, on lui en connaît environ 90, qui forment ce qui pourrait ressembler à un atelier d'écriture.

    Devenu rapidement très riche, l'écrivain s'installe en 1844 à Saint-Germain-en-Laye, au calme, pour écrire un nouveau feuilleton : Les Trois Mousquetaires.

    En 1846, de son plein gré, l'écrivain se lance dans un grand voyage qui le mène à travers l'Espagne jusqu'en Tunisie. En 1851, tandis que Louis-Napoléon Bonaparte prend le pouvoir et restaure l'empire, il s'exile à Bruxelles, pour échapper à une meute de 150 créanciers.

    En mal d'aventures, il s'engage également dans l'équipée italienne de Garibaldi et rejoint « Les Mille » à Naples en 1860. De retour en France l'année suivante, il publie un roman « à la gloire du patriotisme napolitain », La San-Felice. C'est l'histoire d'une jeune aristocrate qui, en 1798, a pris le parti des révolutionnaires français et, bien qu'enceinte, a été exécutée sur ordre du roi Ferdinand VII. ■

  • Claude Monet
    né en 1840 à Paris - Décédé le 5 décembre 1926 à Giverny (Eure)
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    Claude Monet est l'un des fondateurs de l'école impressionniste. Il a la révélation de sa vie à Londres, où il s'est réfugié en 1870-1871 pour échapper à la guerre franco-prussienne.

    Principales œuvres : La Charrette, L'église Saint-Germain-l'Auxerrois, La Pie, Au bord de l'eau, Portrait de Bazille, Bain à la Grenouillère, La Seine à Bougival le soir, Impression soleil levant, Le Déjeuner, Bateaux sur la Seine à Rouen, Havre par mauvais temps, Le pont du chemin de fer à Argenteuil, Les Coquelicots, Bateaux quittant le port (Le Havre), Le Pont d'Argenteuil, Régates à Argenteuil, La Promenade, Femme à l'ombrelle, La Gare Saint-Lazare, Jardin de l'artiste à Vétheuil, Mer agitée à Étretat, L'Arche d'Étretat, Les Falaises à Étretat, Meule soleil couchant (1890-1891), Les Pyramides de Port-Coton, Belle-île-en-Mer, Meule, Soleil dans la brume, Les Falaises à Varengeville, Nymphéas (1906), Les Nénuphars. ■

  • Jacob Kaplan
    Né le 5 novembre 1895 à Paris - Décédé en 1994 à Paris
  • Grand rabin de France

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    Jacob Kaplan naît dans une famille pieuse de cohanim originaire de Lituanie. Il est admis au Séminaire Israélite de France (S.I.F.) en 1913, mais ses études sont interrompues par la Première Guerre mondiale. Ayant demandé à être mobilisé comme simple fantassin, il se bat à Verdun et il est blessé en 1916. Il est décoré de la Croix de guerre 1914-1918.

    Après la guerre, il reprend ses études et reçoit son diplôme de rabbin en 1921. Il est nommé rabbin à Mulhouse en 1922, puis rabbin de la Synagogue Nazareth à Paris en 1928 et rabbin de la Grande synagogue de la Victoire en 1936. Le 14 juin 1936, encore profondément marqué par la guerre, il organise avec les Croix-de-feu une cérémonie religieuse à la mémoire des anciens combattants juifs, ce qui lui vaudra d'être critiqué par la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) et par de nombreux intellectuels juifs de gauche.

    Nommé auxiliaire du Grand Rabbin de France Isaïe Schwartz à la veille de la Seconde Guerre mondiale, il se réfugie dès l'arrivée des Allemands, tout d'abord à Vichy où s'est déplacé le gouvernement de Pétain, puis à Lyon en 1942. Il n'aura alors de cesse, au péril de sa vie, de faire jouer toutes ses connaissances afin de sauver le maximum de ses coreligionnaires. Il sollicite entre autres le cardinal Gerlier, auquel il demande d'intervenir auprès du gouvernement afin d'arrêter les convois de juifs partant pour l'Allemagne. Nommé Grand Rabbin par intérim en janvier 1944 après le passage en Suisse d'Isaïe Schwartz pour échapper à la Gestapo, il est arrêté le 1er août 1944 par la police française, puis relâché le même jour contre rançon. Il obtient à la Libération la croix de guerre 1939-1945.

    Il est élu Grand Rabbin de Paris en 1950 succédant à Julien Weill, puis Grand Rabbin de France en 1955. Après la guerre, sa principale préoccupation est de remettre sur pied la communauté, décimée par les nazis. Quand en 1952 éclate l'affaire Finaly, Jacob Kaplan remue l'opinion publique mondiale et intervient auprès de Mgr Touvet et du cardinal Gerlier, ainsi qu'auprès de nombreuses autorités religieuses catholiques et protestantes, jusqu'au retour des deux enfants.

    Après 1961, il s'occupe de l'afflux massif de ses coreligionnaires rapatriés d'Afrique du Nord et qui en quelques années doubleront la communauté juive française. Devenu une autorité morale incontestée, il est élu en 1967 membre de l'Académie des sciences morales et politiques, pour laquelle il rédige de nombreuses communications. ■

    Wikipedia
  • Nelson Mandela tp-Prix Nobel
    Né le 18 juillet 1918 à Mvezo (Le Cap, Afrique du Sud) - Décédé en 2013 à Johannesburg
  • tp-v

    Né dans une chefferie xhosa, Nelson Mandela suit une formation d'avocat et rejoint le Congrès National Africain (African National Congress, ANC) pour lutter contre l'apartheid et la domination blanche dans son pays. Emprisonné en 1962, il est libéré 27 ans plus tard par le président Frederik de Klerk, acculé à la négociation par la pression internationale.

    Élu à la présidence de la République le 10 mai 1994, il forme un gouvernement multiracial et réalise son rêve d'une Afrique du Sud « arc-en-ciel ». Contredisant tous les mauvais augures, il mène son pays vers la démocratie et la paix. Frederik de Klerk et lui ont reçu le Prix Nobel de la Paix en 1993. ■