Ephéméride
Pierre Fourier
09 décembre

Pierre Fourier naquit en 1565 à Mirecourt. Devenu prêtre, il se rendit très populaire en Lorraine.

Conseiller de la famille ducale, il prêcha contre le protestantisme mais il créa aussi un organisme de prêt sans intérêt et fonda la congrégation des sœurs de Notre-Dame pour l'éducation des filles pauvres.

Le pape Pie IX a fait de la croyance en l'Immaculée Conception un dogme officiel de l'Église catholique. Quatre ans après, les dix-huit apparitions de la Vierge à Lourdes lui ont valu une publicité exceptionnelle.

Source Hérodote

19e jour du mois de frimaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la sabine.

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17e jour du Sagittaire.

Journée mondiale

Journée Mondiale des Nations Unies contre la corruption

Prénoms du jour

Bonne fête aux Léocadie et ses variantes féminines Léocadia, Léokadia et Léokadja, et sa forme masculine Léocade.
et aussi aux Gorgonie, Kerne

Événements

  • 536 : Bélisaire s'empare de Rome
  • Le général Bélisaire s'empare de Rome pour le compte de l'empereur romain d'Orient, Justinien.

  • 1824 : Les Espagnols défaits par Sucre à Ayacucho
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    Le jeune général Antonio Sucre (29 ans), fidèle lieutenant du « Libertador » Simón Bolívar, est piégé par les troupes espagnoles dans la vallée d'Ayacucho, sur l'Altiplano andin. Il ne dispose que de 4 canons contre 24 à l'ennemi.

    N'ayant rien à perdre, Sucre et ses cavaliers se jettent à l'attaque avec l'énergie du désespoir et finalement l'emportent ! Le vice-roi du Pérou, ses généraux, pas moins de 600 officiers et 2 000 soldats se rendent avec tout leur armement.

    Suite à cette victoire, qui lui livre le Pérou (à l'exception du haut-Pérou, l'actuelle Bolivie), Bolívar réunit un congrès panaméricain à Panama dans l'espoir de fédérer l'Amérique hispanique du Mexique au río de la Plata...

  • 1868 : Gladstone Premier ministre du Royaume-Uni
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    Le chef du parti libéral (whig), William Gladstone, devient à 59 ans Premier ministre du Royaume-Uni.

    Cet Écossais est animé par des convictions religieuses très rigides qui le portent à émanciper les catholiques et les israélites, pacifier l'Irlande, développer l'éducation et moderniser les règles démocratiques... ainsi qu'à racoler des prostituées pour leur lire la Bible et les remettre sur le droit chemin !...

  • 1893 : Une bombe à la Chambre !
  • L'anarchiste Auguste Vaillant lance une bombe dans l'hémicycle de la Chambre des députés, à Paris, pour protester contre l'exécution de Ravachol, le 11 juillet 1892.

    Cet attentat témoigne de la flambée terroriste qui frappe les sociétés occidentales à la fin du XIXe siècle au nom de l'anarchisme : attentats de François Ravachol, Émile Henry et Caserio, « lois scélérates » de Casimir-Perier, attentats également de Bresci contre le roi d'Italie Humbert 1er etc...

  • 1905 : Séparation des Églises et de l'État
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    Le Parlement français vote la loi de séparation des Églises et de l'État à l'initiative du député Aristide Briand. La loi sera mise en application non sans tensions par le gouvernement de Maurice Rouvier puis celui de Georges Clemenceau, Aristide Briand étant ministre de l'instruction publique et des cultes.

    C'est l'aboutissement d'un long processus de laïcisation des institutions politiques né avec le roi Philippe le Bel, six siècles plus tôt, qui n'aura pas empêché 5 cardinaux (Tournon, Richelieu, Mazarin, Dubois, Fleury) d'exercer dans l'intervalle la fonction de Premier ministre...

  • 1955 : Adoption du drapeau européen
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    Le Conseil de l'Europe adopte le drapeau européen. L'emblème a été conçu par l'Autrichien Arsène Heitz, modeste fonctionnaire, artiste à ses heures et fervent catholique. Selon ses dires, il s'est inspiré de la médaille miraculeuse de la rue du Bac (Paris)...

  • 1998 : Une femme à la tête de la Suisse
  • Une femme accède pour la première fois à la présidence de la Confédération helvétique. Elle se nomme Ruth Dreifuss.

    Naissances

  • Gustave II Adolphe Vasa
    Né en 1594 à Stockholm (Suède) - Décédé le 16 novembre 1632 à Lützen (Allemagne)
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    Roi de Suède à 16 ans, Gustave II Adolphe est le petit-fils de Gustave 1er, premier souverain de la dynastie Vasa et véritable fondateur de l'État suédois moderne. Il poursuit activement la modernisation de la Suède et intervient dans la guerre religieuse qui ravage l'Allemagne, et que l'Histoire a baptisé guerre de Trente Ans, avec le dessein de faire de la mer Baltique un « lac suédois ». ■

  • Claude Louis Berthollet
    Né en 1748 à Talloires - Décédé le 6 novembre 1822 à Arcueil
  • Chimiste, médecin

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    Il est issu d'une famille bourgeoise de Savoie. Il fait des études secondaires au Collège Chappuisien d'Annecy, puis des études de médecine durant quatre années à l'université de Turin, avec une bourse royale, où il est reçu docteur en 1768.

    Après quatre années de résidence dans le Piémont, il part à Paris. Il suit des cours de chimie auprès au Jardin des plantes et à la faculté de médecine de l'université de Paris. Berthollet obtient un petit laboratoire au sein du palais où il répète les expériences récentes d'Antoine Lavoisier. Il se fait connaître à partir de 1776 par la publication de nombreux mémoires et il est élu membre de l'Académie des sciences en 1780. Il devient en 1779 docteur-régent de la faculté de médecine de l'université de Paris. Il est membre de la Royal Society le 30 avril 1789, membre de la commission des monnaies en 1792, membre de la commission d'agriculture en 1794, professeur de chimie à l'École normale de l'an III de janvier à mai 1795, et à l'École polytechnique à partir de décembre 1794. Il est nommé membre de l'Institut de France à sa création en 1795. Il concourt également avec Chaptal, Laplace et Monge à la création de l'École d'arts et métiers.

    Berthollet est influencé par Antoine Lavoisier et travaille avec Gaspard Monge. Il accompagne Napoléon Bonaparte lors de la campagne d'Italie. Il est avec Monge l'un des « commissaires du gouvernement à la recherche des objets de science et d'art dans les pays conquis par les armées de la République ».

    Il fait d'importantes recherches sur le natron qui lui permettront d'élaborer sa théorie sur les affinités. Il est en 1801 l'un des fondateurs et des administrateurs de la société d'encouragement pour l'industrie nationale.

    Il est nommé membre du Sénat conservateur et reçoit sous l'Empire le titre de comte. Il devient pair de France sous la Restauration. Fidèle à son pays natal, il est membre fondateur de l'Académie de Savoie à Chambéry en 1820. Il passe ses dernières années dans sa maison d'Arcueil, où il avait formé avec Laplace une société savante, la Société d'Arcueil, réunissant des scientifiques tels que Gay-Lussac, Louis Étienne Malus, Jean-Baptiste Biot ou Hippolyte-Victor Collet-Descotils. Frédéric Cuvier et Étienne Pariset ont prononcé son Éloge.

    On lui doit la découverte des propriétés décolorantes du chlore d'où il tire un procédé de blanchiment des toiles utilisant une solution d'hypochlorite de sodium : il vient d'inventer l'eau de Javel. On lui doit aussi l'emploi du charbon pour purifier l'eau et la fabrication de plusieurs poudres fulminantes. Il fut, avec Antoine Lavoisier et Louis-Bernard Guyton-Morveau, un de ceux qui contribuèrent le plus à opérer une révolution en chimie. ■

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  • Jean Mermoz
    Né en 1901 à Aubenton (Aisne) - Décédé le 7 décembre 1936
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    Avec une ténacité à toute épreuve, le pilote ouvre les liaisons aériennes directes de Toulouse à Dakar sans escale, puis jusqu'en Amérique du Sud. Franchissant la Cordillère des Andes, il atteint le Chili.

    Après l'absorption de l'Aéropostale au sein d'Air France (1933), Mermoz ne se laisse pas abattre et poursuit ses vols. Il disparaît dans l'Atlantique sud le 7 décembre 1936 avec ses quatre hommes d'équipage. Il a droit à des funérailles nationales. ■

    Décès

  • Pierre Fourier pf
    Né le 30 novembre 1565 à Mirecourt - Décédé en 1640 à Gray.
  • Religieux, saint

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    Il voit le jour au lendemain du Concile de Trente, alors que se lève en occident le renouveau spirituel de la Réforme catholique. La Lorraine, terre de forte catholicité, accueille et applique sans difficulté les décrets conciliaires à la différence de la France qui demeure toujours réservée vis-à-vis des décisions romaines, du fait de ses positions gallicanes.

    En 1578, à l'âge de 14 ans, il entre à la Faculté jésuite des Arts de Pont-à-Mousson où il poursuit pendant six ans des études de grammaire et de rhétorique.

    Il est ordonné prêtre en 1585. Il revient à l'Université de Pont-à-Mousson où il accomplit pendant sept ans des études de théologie et de droit. Il est formé à la théologie de Saint Thomas.

    En 1597, il devient le curé de Mattaincourt (Vosges), paroisse où résident de nombreux foyers protestants et considéré par les autorités catholiques comme un village « déchristianisé », dont il reste le curé jusqu'à sa mort en 1640. Détenteur en tant que curé de Mattaincourt des droits de moyenne et basse justice, il exerce les pouvoirs de seigneur justicier ce qui lui permet de faire montre d'un grand dévouement pour les pauvres. En ce siècle tourmenté (guerre de Trente ans, famine), il prône la solidarité envers les plus démunis ; il crée un système d'entraide proche du Secours catholique qu'il appelle une petite dévotionnette, et il met en place une soupe populaire. Pour éviter aux artisans en difficulté d'avoir à emprunter de l'argent aux usuriers, il crée une caisse mutuelle : la bourse Saint-Epvre qui prête sans gage et sans intérêt. Il œuvre pour la promotion de la santé et participe activement à la lutte contre la Grande Peste de 1631-32 en édictant des règles et des pratiques qui enrayent la progression du mal

    On lui confie en 1623 la réforme de l'ordre des chanoines réguliers de Saint-Augustin à l'abbaye de Chaumousey, ordre religieux tombé dans un certain laxisme. Il institue la Congrégation de Notre-Sauveur dont il devient le supérieur pour le duché de Lorraine en 1632.

    Alors que Louis XIII et le cardinal de Richelieu essaient d'annexer le duché de Lorraine, sa fidélité à son souverain légitime, le duc de Lorraine et de Bar Charles IV, lui vaut d'être expulsé en 1636 par le redoutable prélat. Il trouvera refuge à Gray en Franche-Comté, alors possession espagnole. À son arrivée, il ne trouva pour logement qu'un réduit, dans une vieille bâtisse carrée, ayant seulement 3 fenêtres pour l'éclairage et une vieille cheminée (datant de 1338) pour se chauffer.

    Même dans l'adversité, il reste un patriote lorrain très attaché à la famille ducale. Depuis trois ans à Gray, dans une lettre adressée à la duchesse Nicole, il l'assure de sa fidélité et de son attachement à la famille ducale en ces termes : « comme très humbles et très fidèles et très obéissants sujets, portent en tout temps à leurs bons princes, et encore à leurs bonnes princesses. C'est le cœur des lorrains ». ■

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  • Kirk Douglas
    Né en 1916 à Amsterdam (État de New York) - Décédé le 5 février 2020 à Beverly Hills (Californie)
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    Kirk Douglasa, né Issur Danielovitch Demsky, est un acteur, producteur, réalisateur et écrivain américain.

    Figure majeure du cinéma américain, Kirk Douglas est un des acteurs les plus populaires au monde dans les années 1950 et 1960. Nombre de ses films deviennent des classiques, et il excelle dans tous les genres : la comédie (Au fil de l'épée en 1959), l'aventure (Vingt Mille Lieues sous les mers en 1954, Les Vikings en 1958), le western (Règlement de comptes à O.K. Corral en 1957), le péplum (Spartacus en 1960), les films de guerre (Les Sentiers de la gloire en 1957, Sept jours en mai en 1964, Les Héros de Télémark en 1965) et le drame (La Vie passionnée de Vincent van Gogh en 1956, Seuls sont les indomptés en 1962).

    Douglas tourne avec de nombreux réalisateurs réputés comme Brian De Palma, Stanley Kubrick, Vincente Minnelli, John Huston, Howard Hawks, Otto Preminger, Joseph L. Mankiewicz, Elia Kazan, Billy Wilder et King Vidor.

    Plusieurs films dans lesquels il joue abordent des thèmes sensibles, comme celui des cours martiales lors de la Première Guerre mondiale avec Les Sentiers de la gloire, qui est interdit à sa sortie dans beaucoup de pays européens. Dans le genre du western avec La Captive aux yeux clairs (1952), La Rivière de nos amours (1955) et Le Dernier Train de Gun Hill (1959), il tourne des films qui réhabilitent la figure de l'Amérindien et dénoncent le racisme. Connu pour son engagement démocrate, il est un producteur courageux à une époque où le cinéma américain est en proie au maccarthysme, notamment en engageant Dalton Trumbo, le scénariste figurant sur la « liste noire de Hollywood ».

    Sa grande popularité ne s'est jamais démentie et il a fait partie des dernières légendes vivantes de l'Âge d'or de Hollywood avec Olivia de Havilland. En 1999, l'American Film Institute le classe 17e plus grande star masculine du cinéma américain de tous les temps. En France, les films dans lesquels il est apparu au cours de sa carrière ont réalisé plus de soixante millions d'entrées au box-office.

    Retiré du cinéma en 2008, il s'occupa de sa fondation pour les enfants défavorisés, la « Douglas Foundation » et poursuivit son travail d'écriture, après avoir publié ses mémoires de 1988 à 2004. ■

  • Alain Poher
    Né le 17 avril 1909 à Ablon-sur-Seine - Décédé en 1996 à Paris
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    Alain Poher est issu d'une famille de la moyenne bourgeoisie bretonne qui prétend descendre de l'antique Maison de Poher, et par elle des ducs de Bretagne.

    Il était ingénieur civil diplômé de l'École nationale supérieure des mines de Paris et de l'Institut d'études politiques de Paris.

    En 1938, il entre au Ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie et est rédacteur de troisième classe. Durant la guerre, il entre en contact avec le réseau Libération-Nord. À la Libération, il reste dans son ministère, tout en ayant présidé le comité d'épuration.

    Chef des services sociaux du ministère à la Libération, il rejoint Robert Schuman dont il est le directeur du cabinet. De 1948 à 1952, il est commissaire général aux affaires allemandes et autrichiennes ; il présidera également l'Autorité internationale de la Ruhr.

    Il est élu au Conseil de la République en 1946 puis constamment réélu, sauf pour la période 1948-1952, et siège au Palais du Luxembourg jusqu'à 1995 comme M.R.P. ou Union centriste. Il fut président du groupe M.R.P. de la Haute Assemblée. Il est secrétaire d'État au Budget dans les deuxième cabinet Schuman et Gouvernement Henri Queuille, puis secrétaire d'État à la marine du 11 novembre 1957 au 14 mai 1958 dans le cabinet. En tant que président du Sénat, il assure la fonction de président de la République par intérim à deux reprises.

    Pendant toute sa vie, Alain Poher manifeste de très fortes convictions européennes. Il profite de son second intérim pour déposer les instruments de ratification de la Convention européenne des droits de l'homme. ■

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