La Poste émet un timbre à l’effigie d’Agnès Varda, photographe, cinéaste et artiste plasticienne disparue il y a cinq ans.
Photographe, cinéaste et artiste plasticienne, Agnès Varda n’a cessé d’ouvrir de nouvelles portes et d’expérimenter différents moyens d’expression, mue par l’urgence, disait-elle, « de capter l’instant fragile et magnifique ». Son œuvre très personnelle, entre documentaire, fiction et autobiographie, raconte la plupart du temps des moments de vie, de la difficulté de vivre à la jubilation du bonheur.
Agnès Varda s’intéresse d’abord à la photographie. Dès 1949, elle devient la photographe attitrée du Festival d’Avignon et du Théâtre National Populaire. Elle en gardera le goût de la rigueur, cherchant à « atteindre le plus grand nombre en mettant la barre très haut »
Mission accomplie dès son premier film, La Pointe courte (1954). Un film radical, annonciateur de la Nouvelle Vague, où elle crée son propre langage. S’émancipant des codes de l’époque, elle réinvente la construction du récit, décloisonnant documentaire et fiction.
Sa filmographie compte plus de 40 courts et longs métrages. Elle aborde des sujets difficiles : la France des sans-abris avec Sans toit ni loi (1985), Lion d’or à la Mostra de Venise, la surconsommation avec Les Glaneurs et la Glaneuse (2000), la cause féministe avec L’une chante, l’autre pas (1977), les bouleversements sociaux du monde… Tout sauf moraliste, ancrée dans son temps, elle veut faire avancer les causes, avec un bel équilibre entre l’objectivité de la réalité et la subjectivité de la rêverie. Jacquot de Nantes (1991), dédié à son mari et complice Jacques Demy, emprunte le chemin de la mémoire intime.
En 2003, invitée à la Biennale de Venise, elle entame, avec succès, une nouvelle carrière d’artiste visuelle inaugurant le format d’installation d’art contemporain.
Aussi indépendante que ses amis les chats, fidèle à sa légendaire coupe au bol, joyeuse et surtout libre, Agnès Varda laisse une œuvre rare à la renommée internationale.. ■
Fabienne Azire - Tous droits réservés.
Affranchissement pour Lettre Internationale 20g
Ce timbre, émis à 800 000 exemplaires, met à l’honneur ce grand rendez-vous olympique et paralympique.
Ce timbre officiel vient célébrer l’olympisme et la Ville Lumière à nouveau incarnés par Paris 2024, un siècle après les Jeux Olympiques d’été de 1924
Il prend racine dans l’identité patrimoniale et sportive imaginée pour Paris 2024 : la rencontre d’une ville et des sports qui s’en emparent, la transformant en un véritable terrain de jeu.
Coloré, vivant et audacieux, il a été construit à partir des pavés graphiques aux allures néo art-déco de l’identité visuelle des Jeux de Paris 2024. Le timbre officiel met à l’honneur des lieux iconiques qui font la renommée de Paris dans le monde entier : la Tour Eiffel ou encore la Seine. A ces derniers se mêlent le sport : des pistes d’athlétisme aux rebonds de balles. Il dispose de finitions exceptionnelles avec une dorure à chaud qui viennent illuminer Paris et le sport
« La Poste, Supporteur Officiel des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, est fière d’émettre ce timbre emblématique. Riche de symboles, il reflète l’âme des Jeux et permet de faire voyager et rayonner Paris 2024 à travers le monde. Ce timbre officiel célèbre l’esprit olympique et vient immortaliser ce grand rendez-vous de notre histoire collective. » a déclaré Philippe Wahl, président–directeur général du groupe La Poste.
« Ce timbre aux couleurs des Jeux de Paris 2024 est une nouvelle étape dans notre collaboration avec La Poste. Reprenant les symboles de l’identité visuelle de nos Jeux, comme la Tour Eiffel, ce timbre porte haut les couleurs de Paris 2024 et va pleinement contribuer à Ouvrir Grand les Jeux. On a hâte de le voir voyager en France et dans le monde ! Merci La Poste pour cette création inédite et pour votre engagement dans la réussite des Jeux. » a déclaré Tony Estanguet, Président de Paris 2024. ■
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Affranchissement pour Lettre Internationale 20g
La Poste émet un timbre à l’occasion du Salon Philatélique de Printemps. Il sera disponible en avantpremière du jeudi 4 au samedi 6 avril 2024. C’est Salon-deProvence dans les Bouches-du-Rhône qui accueillera cette manifestation.
Il fera bon flâner à Salon-de-Provence pendant le Salon philatélique de printemps, car cette ville réserve bien des surprises… À commencer par le château de l’Empériqui, de sa terrasse, offre une vue exceptionnelle sur la cité. Avant-garde des Alpilles voisines, ce vaisseau de pierre, l’un des trois châteaux forts de Provence encore debout, protégea la résidence des archevêques d’Arles pendant plus de dix siècles.
Jadis étape des papes et des rois de France, il abrite, depuis 1967, dans ses salles aux voûtes spectaculaires, les collections d’un de nos plus beaux musées de l’Armée.
En 1547, Nostradamus (1503-1566) s’installe à Salon-de-Provence. Auteur de nombreux ouvrages, ce médecin philosophe, qui a l’oreille de Catherine de Médicis, est surtout connu pour ses Prophéties. Une visite de sa maison, transformée en musée, est l’occasion de partir à la rencontre de cet esprit brillant qui a profondément marqué son époque. Autre célébrité du lieu, Adam de Craponne (1526-1576) en assura la prospérité. Son ingénieux système de canal, permettant d’irriguer tout le pays, marque le début de l’essor industriel et agricole de la ville. Salon se développe avec le négoce des huiles, et notamment de l’huile d’olive, essentielle à la fabrication du savon de Marseille. À partir de 1752, ce fut le début d’un âge d’or qui atteint son paroxysme à la fin du XIXe siècle, comme en témoigne l’important patrimoine architectural du quartier des savonniers.
La tour de l’Horloge (XVIIe siècle) marque l’entrée de la cité. Le vrai bonheur est de déambuler, de ruelles en places ombragées agrémentées de fontaines, dont la charmante Fontaine moussue. Et si un vrombissement vous arrache à votre rêverie, levez les yeux : la célébrissime Patrouille de France, stationnée à Salon-deProvence, est sans doute en train de se livrer à ses prouesses aériennes. Elle aussi, fait la fierté des Salonnais. ■
Fabienne Azire - Tous droits réservés.
Affranchissement pour Lettre Verte 20g
La Poste émet un bloc de timbre « Trésors de Notre-Dame, la charpente ». Cette série initiée en 2020 met en lumière les trésors, les richesses et le patrimoine de la cathédrale durant toute la période de sa reconstruction.
Ce bloc clôture ainsi cette série, la réouverture de la Cathédrale étant programmée en décembre 2024.
Surnommée « la forêt », la grande charpente de Notre-Dame de Paris est le trésor le mieux caché de la cathédrale. Invisible des fidèles et des visiteurs, elle porte la couverture de plomb qui protège les voûtes des intempéries.
Cette structure gigantesque de 100 mètres de long et 10 mètres de haut a été édifiée aux XIIe et XIIIe siècles. Elle a fait l’objet de plusieurs réfections au cours du Moyen Âge, la principale datant de 1378. Au XIXe siècle, les architectes Viollet-leDuc et Lassus restaurèrent les charpentes et édifièrent une nouvelle flèche. Après la complète destruction par le feu de cette structure unique en 2019, la décision de la reconstituer quasiment à l’identique s’est imposée. Une étude approfondie et une datation des vestiges carbonisés ont été menées par une soixantaine de chercheurs spécialistes du bois, de l’archéologue au climatologue. Parallèlement, architectes en chef des Monuments historiques et ingénieurs ont mis au point les documents et notes de calcul permettant aux charpentiers d’établir le tracé des différentes pièces de charpente. Par chance, la charpente avait fait l’objet de relevés complets dans les années 2010.
Ce chantier patrimonial d’exception a permis de faire appel à des savoir-faire pluriséculaires. Ainsi, les quelque 1 400 chênes provenant de forêts françaises ont été dégrossis selon une technique mixte mêlant sciage mécanique et équarrissage manuel. Des doloires ou haches à manche court ont été spécialement forgées pour ce chantier.
Avant d’être acheminées sur le site, les différentes parties de la charpente ont été assemblées au sol. Ce « montage à blanc » permet, selon la technique ancestrale des charpentiers, de vérifier la précision des assemblages. Avec l’achèvement de la nouvelle charpente, la cathédrale retrouve sa silhouette légendaire, découpée sur le ciel de Paris. ■
Jérôme Coignard - Tous droits réservés.
Affranchissement pour Lettre Internationale 20g
La Poste émet un bloc composé d’un timbre à l’occasion des 500 ans de la découverte de New-York.
Le 17 avril 1524, alors qu’il explore la côte d’un continent américain dont il n’a pas encore idée pour le compte du roi François Ier, le navigateur d’origine florentine Giovanni da Verrazzano pénètre dans ce qui deviendra la baie de New York. Il nomme la contrée Nouvelle-France et la baie Nouvelle-Angoulême pour rendre hommage au roi, né François d’Angoulême
L’époque est aux explorations pour le compte des grandes puissances européennes : la fin du XVe siècle a vu se succéder les expéditions de Vasco de Gama, Christophe Colomb et, entre 1521 et 1522, celle de Cortès, qui conquiert l’empire aztèque, et celle de Magellan, qui fait le tour du monde
Verrazzano, lui, a déjà exploré la région de Terre-Neuve et du Saint-Laurent en 1508.
À bord de la Dauphine, il remonte cette fois la côte américaine depuis le sud à la recherche d’un passage vers les Indes et en rapporte la première description détaillée, description qui permettra aux géographes de l’époque d’établir des cartes relativement précises de la façade atlantique du nouveau continent. Il décrit également une contrée habitée de nombreuses populations natives, notamment dans cette grande baie de la Nouvelle-Angoulême où il rencontre les Lenapes.
Mais la nouvelle du voyage de Verrazzano restera longtemps méconnue, son rapport au roi, oublié. Au retour de l'expédition, la reine Claude de France vient de mourir et François Ier part pour l’Italie, où il perdra la bataille de Pavie. Longtemps, la « découverte » de New York sera attribuée à Henry Hudson, navigateur anglais voyageant pour le compte des Pays-Bas, qui baptise le site “Nouvelle-Amsterdam” au début du XVIIe siècle. Ce n’est qu’au milieu du XXe siècle qu’un universitaire français retracera l’épopée de Jean de Verrazane (l’autre nom de Giovanni da Verrazzano, sous lequel il aimait signer ses documents officiels) et rendra à l’explorateur la primeur de sa « découverte ». Le pont qui ferme la baie entre Brooklyn et Staten Island, achevé en 1964, lui est alors dédié. Il accueille aujourd’hui le début du fameux marathon de la ville. ■
Édition d'un bloc souvenir
Affranchissement pour Lettre Internationale 20g
La Poste émet un bloc composé d’un timbre à l’effigie du facteur CHEVAL et son Palais idéal à l’occasion du centenaire de sa disparition.
Né en 1836, fils de paysan et paysan lui-même avant de devenir employé des postes en 1867, Ferdinand Cheval a construit une œuvre architecturale à nulle autre pareille sur la commune d’Hauterives (Drôme) : un « palais idéal », exemple unique d’art naïf appliqué à l’architecture.
Celui que l’histoire désigne comme le « facteur Cheval » est un autodidacte qui n’a jamais touché une truelle avant 1879. En avril de cette année-là, au cours de sa tournée harassante – 32 kilomètres chaque jour – il trébuche sur une pierre à la forme singulière. « Je me suis dit : Puisque la nature veut faire de la sculpture, moi je ferai la maçonnerie. » Surnommée « pierre d’achoppement », elle sera la première de son palais baptisé « Temple de la nature » puis « Palais idéal ». Dès lors, il y consacre sa vie. Trente-trois ans d’un dur labeur, amassant des pierres au bord des chemins durant sa tournée, revenant les chercher le soir avec sa brouette, travaillant la nuit à la lumière d’une lampe à pétrole. Lui qui n’a jamais voyagé bâtit un incroyable palais baroque, comme tiré d’un rêve, mélangeant les cultures arabe, grecque, hindoue…
Pris pour un « fada », le facteur Cheval est cependant persuadé de la valeur de son œuvre. Il écrit : « Cette merveille dont l’auteur peut être fier sera unique dans l’univers ». Il veut prouver qu’on peut être un fils du peuple et avoir du génie.
Comme on lui refuse le droit d’y être inhumé, il construit « le Tombeau du silence et du repos sans fin » dans le cimetière communal, qu’il termine deux ans avant sa mort, survenue en 1924.
L’avant-garde artistique, avec André Breton, Max Ernst et Picasso, lui rend aussitôt hommage. Il faudra cependant attendre 1969 pour que le palais soit classé monument historique. Douce revanche pour le facteur Cheval, moqué hier et aujourd’hui universellement salué comme un maître de l’art naïf. ■
Jean-Yves Le Naour - Tous droits réservés.
Affranchissement pour Lettre Verte 20g
La Poste émet un carnet de 10 timbres-poste qui célèbre les 160 ans de la Croix-Rouge française. Des timbres qui symbolisent des moments forts de son histoire.
Sa création en 1864, en passant par de nombreuses urgences, jusqu’à l’épidémie de COVID-19, 10 timbres-poste retracent l’évolution de l’engagement de la CroixRouge française dans sa diversité d’actions : gestion de la crue catastrophique de la Seine en 1910, mobilisation de 68 000 infirmières lors de la Première guerre mondiale, déploiement de l’activité de maintien des liens familiaux avec les prisonniers de guerre dès 1940, actions à destination de la petite-enfance en 1947, soins à domicile et les maison de retraites EHPAD des personnes âgées en 1956 formation du 1 000 000e secouriste aux gestes qui sauvent en 1977, apparition de l'activité de maraudes en 1984 … et le timbre 1864-2024 qui célèbre les 160 ans de la Croix-Rouge française. ■
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Affranchissement pour Lettre Verte 20g
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