Ephéméride
Geneviève
03 janvier

Geneviève est la sainte patronne de Paris... et de la gendarmerie. En quelque sorte une « Jeanne d'Arc des temps mérovingiens »...

Issue de la haute noblesse gallo-romaine, Geneviève se voue à Dieu dès sa plus tendre jeunesse tout en exerçant de hautes responsabilités dans la cité.

D'un caractère trempé, elle construit une église sur l'emplacement du tombeau de Saint Denis, premier évêque de Paris, qu'en ces temps anciens, on appelle encore Lutèce.

Source Hérodote

14e jour du mois nivôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du grès.

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13e jour du Capricorne.

Dictons du jour

Sainte-Geneviève ne sort point si Saint-Marceau (Marcel) ne la rejoint.

Patronne des Gendarmes

Prénoms du jour

Bonne fête aux Geneviève et ses dérivés : Gen, Gena, Gèneva, Geneveia, Genevieva, Genia, Genofa, Genofeva, Genovero, Geva, Gin, Gina, Ginette, Ginévra, Ging, Ginia, Ginou, Guenia, Guenièvre, Guynneth, Jennie, Jenny, Jennifer, Veni, Veno, Yenofa, etc.
et aussi aux Gordius, Jénovéfa et ses dérivés bretons : Genovefa, Vefa, etc.

Elle se prénomme aussi Geneviève

Historique Philatélique

  • Timbre d'usage courant aux changements des tarifs postaux
  • 1947
  • (20g) Lettre 1er ech. pour l'intérieur : 4.50f

    Événements

  • 1322 : Avènement de Charles IV le Bel
  • Le troisième fils de Philippe le Bel monte sur le trône, à la mort de son frère Philippe V le Long.

    Sa femme Blanche de Bourgogne étant emprisonnée pour cause d'adultère, il est sacré seul à Reims le 11 février suivant. Il divorce enfin et se remarie avec Marie de Luxembourg puis avec Jeanne d'évreux, qui lui donnera trois filles...

  • 1944 : La France reconnaît l'indépendance de la Syrie et du Liban
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    Ces pays avaient été placés sous son protectorat vingt-deux ans plus tôt. Dans le Liban à majorité chrétienne, quarante années de prospérité et de paix s'écouleront avant que l'intolérance religieuse ne dilapide l'héritage du protectorat...

    Naissances

  • Sergio Leone
    Née en 1929 à Rome - Décédé le 30 avril 1989 à Rome.
  • Réalisateur de cinéma

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    Père du western spaghetti (qu'il popularise largement sans toutefois l'inventer), il réalise les films Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus et Le Bon, la Brute et le Truand qui sont souvent considérés comme des classiques du cinéma, films qui révèlent l'acteur Clint Eastwood et le compositeur Ennio Morricone. Il est également célèbre pour la trilogie Il était une fois, composée de Il était une fois dans l'Ouest, Il était une fois la révolution/ et Il était une fois en Amérique.

    Alors qu'il était apprécié par le public, mais boudé par la critique et ses pairs de son vivant, son importance dans l'histoire du cinéma est par la suite reconnue. Leone réussit à s'imposer parmi les grands réalisateurs grâce à son style novateur, par sa mise en scène, et par l'utilisation de la musique, composée par son collaborateur et ami Ennio Morricone. Plusieurs réalisateurs importants reconnaissent l'influence qu'il a eue sur leur travail ou l'admiration qu'ils lui portent, au premier rang desquels Quentin Tarantino.

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    Décès

  • Sainte Geneviève pf
    Née en 423 à Nanterre - Décédé en 512 à Paris.
  • Sainte

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    Elle aurait hérité en tant que fille unique de la charge de membre du conseil municipal (curia) détenue par son père, charge qu'elle aurait exercée tout d'abord à Nanterre, puis à Paris après son installation dans cette ville chez une « marraine » influente. Elle se voue très jeune à Dieu et est très vite remarquée par saint Germain d'Auxerre et saint Loup de Troyes, qui passent par Nanterre en 429, à l'occasion de leur voyage vers la province romaine de Bretagne. Elle mène une vie consacrée et ascétique, probablement dès ses seize ans.

    Selon la tradition, lors du siège de Paris en 451, grâce à sa force de caractère, Geneviève, qui n'a que 28 ans, convainc les habitants de Paris de ne pas abandonner leur cité aux Huns. Elle encourage les Parisiens à résister à l'invasion par les paroles célèbres : « Que les hommes fuient, s'ils veulent, s'ils ne sont plus capables de se battre. Nous les femmes, nous prierons Dieu tant et tant qu'Il entendra nos supplications ». De fait, Attila épargnera Paris.

    Une autre hypothèse controversée prétend qu'elle aurait averti l'envahisseur d'une épidémie de choléra sévissant dans la région. Enfin, par ses liens avec les Francs, intégrés au dispositif romain, elle aurait pu savoir qu'Attila voulait s'attaquer d'abord aux Wisigoths en Aquitaine, et ne voulait sans doute pas perdre du temps devant Paris. Dans tous les cas, le plus important était d'empêcher les Parisiens de risquer leur vie en fuyant.

    En 465, elle s'oppose à Childéric Ier, qui met le siège de Paris, en parvenant à ravitailler plusieurs fois la ville, forçant alors le blocus. Elle fait bâtir une église sur l'emplacement du tombeau de saint Denis, premier évêque de Lutèce.

    Elle convainc également Clovis, dont elle a toujours été une partisane, de faire ériger une église dédiée aux saints Pierre et Paul sur le mons Lucotitius), dans le Ve arrondissement de Paris, au cœur du Quartier latin. ■

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  • Philippe V le Long
    Né en 1294 - Décédé en 1322 à Longchamp
  • Philippe le Long, deuxième fils de Philippe le Bel et de Jeanne de Navarre, succède dans des conditions équivoques à son frère aîné Louis X le Hutin et au fils posthume de celui-ci, Jean 1er, mort à l'âge de 4 jours. Grand et beau comme son père, il en a aussi la dureté et les qualités d'homme d'état. ■

  • Claude Bourgelat
    né le 11 novembre 1712 à Lyon - Décédé en 1779
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    En 1740, Bourgelat obtient le brevet « d'écuyer du Roi tenant l'Académie d'équitation de Lyon ». Il occupe cette fonction de 1740 à 1765. Dès 1744, il publie son premier ouvrage Le Nouveau Newcastle. Ce traité d'équitation qui présente une nouvelle approche de l'art équestre lui vaut une notoriété considérable dans l'Europe entière. Il décide de se consacrer à des recherches dans ce domaine et réclame, pour ce faire, la collaboration des chirurgiens humains exerçant à l'Hôtel-Dieu. à la faveur de cette collaboration avec les médecins de l'homme, l'écuyer a trois révélations :

    ● la différence entre la démarche empirique et le raisonnement scientifique,

    ● la similitude entre la « machine humaine et la machine animale »,

    ● l'opportunité de créer le métier de « médecin des animaux ».

    Bourgelat se transforme en auteur scientifique. En 1750, il publie le tome I des éléments d'hippiatrique. La conception du plan de cet ouvrage englobe toutes les notions d'anatomie, de physiologie, de pathologie, d'hygiène, de thérapeutique voire de zootechnie y compris la visite d'achat du cheval. L'auteur les aborde avec un esprit qui fait appel à l'expérience, à l'observation, au raisonnement, à l'analyse et à la déduction. Il s'agit d'une méthode novatrice qui repousse résolument l'empirisme et ses recettes.

    En 1752, Bourgelat est nommé correspondant de l'Académie des Sciences de Paris. C'est la reconnaissance de sa valeur scientifique et de sa qualité de savant du siècle des lumières.

    Par arrêt du Conseil du Roy en date du 4 août 1761, l'autorisation est donnée à Bourgelat d'ouvrir une école vétérinaire dans les faubourgs de Lyon « où l'on enseignera publiquement les principes et la méthode de guérir les maladies des bestiaux, ce qui procurera insensiblement à l'agriculture du Royaume les moyens de pourvoir à la conservation du bétail dans les lieux où cette épidémie désole les campagnes ».

    La création de l'école vétérinaire de Lyon, suivie quatre ans plus tard de celle d'Alfort a un retentissement dans toute l'Europe. Dès leur fondation, Bourgelat accepte des élèves venus de Suisse, d'Angleterre, de Suède, du Danemark, des états germaniques, d'Italie. De retour dans leurs pays, ces élèves font l'éloge des écoles françaises ainsi que celle de leur fondateur qu'ils considèrent comme le créateur de l'Art Vétérinaire.

    Claude Bourgelat apparait donc comme le fondateur incontesté de l'enseignement et, par là-même, de la profession vétérinaire en leur offrant en outre quatre racines patrimoniales et fondamentales :

    ● la démarche scientifique,

    ● la préoccupation économique,

    ● la dimension comparative,

    ● l'approche éthique.

    En France, tout vétérinaire entrant en fonction doit faire le serment de Bourgelat, tout comme les médecins ont un serment d'Hippocrate. ■

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  • Élisabeth Rachel Félix
    Née le 21 février 1821 à Mumpf (Argovie, Suisse) - Décédée en 1858 au Cannet
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    Élisabeth a vécu une partie de sa jeunesse à Hirsingue, dans le sud de l'Alsace, ou Sundgau. Après avoir chanté, récité et mendié dans les rues des villes que ses parents traversent avant leur arrivée à Paris, Élisabeth Félix suit des cours d'art dramatique au Conservatoire. Pour subvenir aux besoins de sa famille, elle débute en janvier 1837 au théâtre du Gymnase. Delestre-Poirson, le directeur, lui fait prendre comme nom de scène Rachel, nom qu'elle adopte dès lors également dans sa vie privée. Auditionnée en mars 1838, elle entre au Théâtre-Français à l'âge de 17 ans. Son succès est immédiat. Elle débute dans le rôle de Camille d'Horace.

    Alors qu'elle débute analphabète, son interprétation des héroïnes des tragédies de Corneille, Racine et Voltaire la rendent célèbre et adulée, et remettent à la mode la tragédie classique, face au drame romantique. Elle créa un modèle nouveau d'actrice et de femme et fut une des femmes les plus célèbres de son siècle.

    Elle eut deux fils, l'un d'Arthur Bertrand, fils du maréchal Bertrand, l'autre, Alexandre du comte Walewski, fils de Napoléon et de Marie Walewska. ■

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  • Pierre Larousse
    Né le 23 octobre 1817 à Toucy (Yonne) - Décédé en 1875 à Paris
  • Pédagogue, encyclopédiste, lexicographe et éditeur

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    Il est un brillant élève déjà désireux de devenir encyclopédiste comme Diderot et obtient à 16 ans une bourse de l'université pour compléter sa formation à Versailles. Il devient, à 20 ans à peine, instituteur à l'école primaire supérieure. Pendant trois ans il cherche à renouveler la pédagogie en faisant appel à la curiosité des enfants avant de rejoindre Paris en 1840.

    Pendant huit années, il suit les cours gratuits de la Sorbonne, étudie au Conservatoire des arts et métiers, au Muséum national d'histoire naturelle et au Collège de France et fréquente de grandes bibliothèques. Il étudie le latin, le grec, la linguistique, le sanskrit, le chinois, les littératures française et étrangère, l'histoire, la philosophie, la mécanique et l'astronomie.

    Larousse est maintenant répétiteur dans une institution parisienne, acquiert une propriété à Toucy où son désir secret de Bourguignon attaché à la terre est de cultiver la vigne. La Lexicologie des écoles primaires paraît en 1849. Une nouvelle édition de cet ouvrage est publiée en 1852 sous le titre Grammaire élémentaire lexicologique. C'est la première pierre d'un édifice monumental en gestation.

    Il fonde en 1852 une maison d'édition avec Augustin Boyer, la Librairie Larousse, qui se développe rapidement. Il a derrière lui plusieurs années de travail acharné. Son objectif est de tout savoir dans tous les domaines. Son autre souhait est aussi de préparer l'édition de manuels scolaires destinés aux écoles primaires, comme le Traité complet des analyses médicales.

    En 1856, est publié le Nouveau Dictionnaire de la langue française, l'ancêtre du Petit Larousse. Son œuvre majeure fut le Grand dictionnaire universel du XIXe siècle. D'abord publié en fascicules entre 1864 et 1866, il les regroupe en 17 volumes de 1866 à 1876 et mit onze ans (jusqu'à sa mort) pour écrire ce dictionnaire de 22 700 pages. ■

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  • Joseph Joffre logo_af.gif
    Né le 12 janvier 1852 à Rivesaltes - Décédé en 1931 à Paris
  • Officier du génie, il servit au Tonkin, au Soudan et à Madagascar.

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    Il n'est pas une ville de France qui n'ait donné son nom à une artère ou une place. Nommé chef d'état-major général de l'armée française en 1911 de préférence au général édouard de Castelnau, plus prestigieux mais catholique et aristocrate, il élabore avec le colonel Grandmaison le plan XVII qui prévoit une offensive à outrance en cas d'attaque allemande

    Vainqueur de la première bataille de la Marne (5-12 septembre 1914), Commandant en chef des armées françaises (1915), critiqué par les milieux politiques après la bataille de la Somme (1916), il démissionne et est remplacé par Nivelle. Maréchal de France. ■

    Élu en 1918 à l'Académie Française au fauteuil n° 35.