Ephéméride
Apolline
09 février

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La sainte du jour fut martyrisée à Alexandrie en 249. Insensibles à son grand âge, ses bourreaux lui brisèrent les dents. Apolline se jeta alors dans le brasier préparé à son intention plutôt que de renier sa foi. Elle est invoquée contre les maux de dents !

Source Wikipédia

21e jour du mois pluviôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du tabouret.

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Dictons du jour

Pour de Sainte-Apolline renfrogné, c'est trois beaux mois d'été qu'elle nous a gardés.

Patronne des Dentistes

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Prénoms du jour

Bonne fête aux Apolline et ses variantes Apollonia, Apollonie, Pollonie, etc.
Et aussi aux Ansbert et ses dérivés : Ansberte, etc.
Maron et ses dérivés : Maroun, etc.
Miguel, Prime et ses dérivés : Primaël, Primel, Primela, Primo, Primus, etc.
Telio et ses dérivés : Teïla, Tella, Telo, Téliau, Télio, Théleau, Théliau, Thélo, Tilio, Tlio, etc.

Événements

  • 1567 : Lord Darnley victime d'un attentat
  • Lord Darnley (Henry Stuart), deuxième époux de la reine d'Écosse Marie Stuart, meurt dans un attentat à la bombe lors d'une fête donnée dans sa résidence de Holyrood. Sa veuve se remariera trois mois plus tard avec l'instigateur du meurtre, le comte de Bothwell...

  • 1801 : Paix de Lunéville
  • Faisant fi du traité de Campoformio (1797) qui mettait fin à une première coalition contre la France révolutionnaire, l'empereur François II en avait formé une deuxième avec la Russie et l'Angleterre. Elle remporte quelques succès qui font craindre le pire aux Français.

    Le général Bonaparte rentre alors d'Égypte, renverse le Directoire et devient Premier Consul. Il bat les Autrichiens à Marengo, en Italie.

    Les Autrichiens entament des négociations à Lunéville. Mais ils hésitent à faire la paix sans l'Angleterre... jusqu'au moment où le général Moreau bat leur armée à Hohenlinden, en Bavière, et menace Vienne. Ils n'ont plus le choix et, à Lunéville, se retirent de la coalition....

  • 1849 : Mazzini proclame la République à Rome
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    À Rome, un groupe de républicains mené par Giuseppe Mazzini proclame la déchéance du pouvoir temporel du pape.

    La République française enverra des troupes sous le commandement du général Oudinot pour rétablir le souverain pontife...

  • 1900 : Création du Trophée Davis
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    Un joueur de tennis américain, Dwight Filley Davis, étudiant à Harvard, crée à partir d'un bloc de 18 kg d'argent massif le Trophée qui porte son nom, en forme de saladier ! Cette coupe Davis sera disputée dès le mois d'août suivant par plusieurs équipes nationales de tennis à Boston (Massachusetts).

  • 1950 : Le maccarthysme à l'œuvre
  • Un discours du sénateur Joseph McCarthy inaugure aux États-Unis la « chasse aux sorcières », un épisode peu reluisant de la guerre froide...

  • 1953 : Naissance du Livre de Poche
  • Henri Filipacchi, des éditions Hachette, publie à Paris les premiers titres d'une collection appelée à un grand avenir : Le Livre de Poche. Le n° 1 est un roman de Pierre Benoît, Koenigsmark. Avec un prix trois ou quatre fois moindre que les livres conventionnels, les nouveaux livres au format de poche séduisent un public jeune et peu fortuné.

    Déjà, en 1905, les éditions Jules Tallandier avaient commercialisé des livres sous l'appellation « livre de poche » mais il ne s'agissait encore que de littérature de gare (petits romans populaires). La véritable naissance du format de poche remonte à la création par Allen Lane, en 1935, en Angleterre, des éditions Penguin. Dans le domaine francophone, on peut citer la collection Marabout, créée à Verviers (Belgique) en 1948...

    Naissances

  • Étienne Arago
    né en 1802 à Perpignan - Décédé le 7 mars 1892 à Paris
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    Il eut une enfance heureuse. Il commença ses études au collège de Perpignan, à 13 ans, il entra à l'abbaye-école de Sorèze. Étienne fit moins de trois années scolaires dans cette institution. Grâce à l'appui de son frère aîné, François Arago, Étienne entre alors comme préparateur de chimie à l'École polytechnique, connue par son républicanisme. Il y rencontre notamment Auguste Comte et Eugène Cavaignac, auprès de qui il forme ses goûts et convictions politiques républicaines, qu'il conservera toute sa vie.

    À côté de ses occupations littéraires et théâtrales. En juillet 1830, il fit fermer son théâtre du Vaudeville et distribuer sur les barricades les armes qui y étaient en réserve. En tant qu'aide de camp de Lafayette, il participa activement à ces journées dites les Trois Glorieuses, qui conduisirent à la chute des Bourbons.

    En février 1848, il se retrouva en armes sur les barricades aux postes les plus exposés. Le 24 février, le jour de l'abdication de Louis-Philippe, il réussit à prendre l'hôtel des Postes et s'installa à la place du directeur. Un gouvernement provisoire fut formé, dans lequel figurait son frère François Arago aux côtés de Lamartine et Ledru-Rollin. Il fut confirmé dans ses fonctions de directeur général des Postes. Il en démissionna en décembre 1848 lors de l'élection de Louis-Napoléon Bonaparte à la présidence de la République. Mais c'est sous sa brève administration que l'usage des timbres-poste fut décidé et mis en place dans le pays.

    Élu en avril 1848 à l'Assemblée constituante, il s'opposa, ensuite, très vivement à la politique du Prince président. ■

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  • André Citroën
    Né en 1878 à Paris - Décédé le 3 juillet 1935 à Paris
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    André Citroën fonde en 1915 à Paris, quai de Javel, une usine de munitions qu'il convertit après la Grande Guerre en une usine d'automobiles. Il va dès lors employer son génie à créer des modèles plus innovants les uns que les autres. En 1929, il produit 100 000 véhicules soit le tiers de la production française. L'industriel témoigne aussi d'une grande imagination dans la promotion de sa marque : illumination de la tour Eiffel, croisière jaune,... ■

  • Jacques Bainville
    Né en 1879 à Vincennes - Décédé en 1936 à Paris
  • D'une immense curiosité intellectuelle, l'historien et journaliste Jacques Bainville, est très tôt séduit par Charles Maurras, champion de la cause monarchiste et fondateur de l'Action française.

    Jusqu'à sa mort, il va accompagner le mouvement monarchiste et écrire dans son journal, L'Action française, partageant pendant plus de vingt ans son bureau avec Léon Daudet, fils de l'auteur du Petit chose... ■

  • Jacques Monod tp-Prix Nobel
    Né en 1910 à Paris - Décédé le 31 mai 1976 à Cannes
  • Biologiste et biochimiste français de l'Institut Pasteur de Paris.

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    Jacques Monod est un descendant du pasteur Jean Monod, apparenté à Théodore Monod, à Jérôme Monod, à Michel Hollard et au réalisateur Jean-Luc Godard.

    Il fut résistant pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Il fait l'essentiel de sa carrière au sein de l'Institut Pasteur de Paris et devient professeur à la faculté des Sciences de Paris, puis professeur au Collège de France et enfin directeur de l'institut Pasteur de 1971 à 1976.

    En 1965, il reçoit le Prix Nobel de physiologie ou médecine avec François Jacob et André Lwoff pour ses travaux en génétique.

    En 1966, il porte, avec notamment François Jacob, le projet de création d'un centre de recherche spécialisé en biologie moléculaire. Cet institut adoptera le nom d'Institut Jacques-Monod en 1982.

    Son livre Le hasard et la nécessité (1970) a eu un très fort retentissement, amenant les débats sur la biologie sur la place publique. Jacques Monod y expose ses vues sur la nature et le destin de l'humanité dans l'univers, concluant ainsi son essai : « L'ancienne alliance est rompue ; l'homme sait enfin qu'il est seul dans l'immensité indifférente de l'Univers, d'où il a émergé par hasard. Non plus que son destin, son devoir n'est écrit nulle part. À lui de choisir entre le Royaume et les ténèbres. ».

    Il fut membre du conseil d'administration du Centre Royaumont pour une Science de l'Homme.

    Il était proche du philosophe Karl Popper, qui lui dédia l'édition française de 1978 de La Société ouverte et ses ennemis.

    Il adhère au Parti communiste français au sortir de la guerre, mais s'en éloigne en 1948, au moment de l'affaire Lyssenko. ■

    Wikipedia

    Décès

  • Agnès Sorel
    Née en 1422 à Fromenteau (Touraine, France) - Décédé en 1450
  • f1970

    Agnès devient à 17 ans fille d'honneur d'Isabelle de Lorraine, épouse de René d'Anjou. Belle et au demeurant peu farouche, comme l'attestent ses portraits par l'atelier du célèbre peintre Jean Fouquet, elle cède aux avances du roi Charles VII (40 ans) en 1444. Elle prend très vite rang de première dame du royaume devant la reine, Marie d'Anjou, et tient pour la première fois en France le rôle officiel de maîtresse royale... ■

  • Jules Michelet
    Né le 21 août 1798 à Paris - Décédé en 1874 à Paris
  • tp-949

    Jules Michelet enseigne l'histoire et la philosophie avant d'être nommé en 1830 par son ancien professeur François Guizot, ministre de l'Intérieur de Louis-Philippe 1er, chef de la section historique des Archives Nationales.

    Libéral et anticlérical, doué d'un immense talent littéraire qui lui vaut de compter parmi les grands écrivains de l'époque romantique, il écrit différents essais et ouvrages de mœurs (La Femme, Le Peuple,...) dont certains lui valent des ennuis avec l'Église et le pouvoir politique... ■

  • Raphaël Élizé
    Né le 4 février 1891 au Lamentin (Martinique) - Décédé en 1945 à Buchenwald
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    Il arrive en métropole à 11 ans, juste après la catastrophe de la montagne Pelée, ses parents ayant fui Saint-Pierre juste avant l'explosion. Il suivra les cours des lycées Montaigne, Saint-Louis et Buffon, avant d'intégrer en 1910 l'école vétérinaire de Lyon. Il obtient son diplôme un mois avant le déclenchement de la Première Guerre mondiale. Affecté au 36e régiment d'infanterie coloniale, il sert comme soldat puis comme vétérinaire, son courage lui valant la Croix de Guerre.

    Il entre en politique en adhérant en 1924 à la section locale de la S.F.I.O. à Sablé-sur-Sarthe. Candidat malchanceux aux élections municipales de 1925, il est le premier maire noir de France métropolitaine : en effet, en 1929, Sablé-sur-Sarthe élit le premier Antillais maire d'une commune métropolitaine.

    D'abord mobilisé le 3 septembre 1939 comme vétérinaire à Hirson dans l'Aisne, il est démobilisé en 1940, rentrant à Sablé où il pressa le préfet de lui rendre ses fonctions, s'attirant cette objection de la Feldkommandantur : « Il est incompréhensible pour le ressentiment allemand et pour le sens du droit allemand qu'un homme de couleur puisse revêtir la charge de maire ».

    Destitué, Élizé reprend son métier et participe à la Résistance (réseau Buckmaster, circuit Butler, groupe Max), notamment en rapportant les informations qu'il peut glaner en tant que vétérinaire... de la Kommandantur. Dénoncé et arrêté en septembre 1943, il passe quelques mois à la prison d'Angers, puis au Camp de Royallieu, près de Compiègne, avant d'être finalement déporté à Buchenwald le 17 janvier 1944. Il est grièvement blessé lors du bombardement allié de l'usine d'armement allemande de la Gustloff-Weimar et meurt à Buchenwald le soir même.

    Deux mois auparavant, il avait supplié : « Bon Dieu, qu'ils nous tuent tous, et que la terre soit débarrassée de ces sauvages ! » ■

    Wikipedia