Ephéméride
Bernadette
18 février

Bernadette Soubirous a 14 ans quand elle déclare assister du 11 février au 16 juillet 1858 à dix-huit apparitions de la Vierge Marie, la Mère de Jésus-Christ, l'« Immaculée Conception ». La petite bergère est à l'origine du pèlerinage de Lourdes, en Bigorre, au cœur des Pyrénées. Entrée au couvent, la jeune femme y meurt à 35 ans, le 16 avril 1879, sans jamais se départir de sa simplicité et de son équilibre.

Source Hérodote

30e jour du mois pluviôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du traineau.

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29e jour du Verseau.

Dicton du jour

À la Sainte-Bernadette, souvent le soleil est à la fête.

Prénoms du jour

Bonne fête aux Jean-Pierre et ses variantes : Hanspeter, Hans-Peter, etc.
Riwan et ses dérivés bretons : Riwana, Riwanenn, Riwanez, Riwanig, etc.
Et aussi aux Bernadette et ses variantes : Bernadetta, Bernardita, etc.

Ils se prénomment aussi Jean-Pierre

Événements

  • 1519 : Hernan Cortez
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    Hernan Cortez quitte Cuba avec une petite troupe de soldats. Il gagne la côte du Mexique avec l'idée de conquérir les royaumes mystérieux qui s'y trouvent. C'est le début de la pénétration européenne sur le continent américain...

  • 1859 : Occupation de Saïgon par les Français
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    Une flotte française remonte une rivière au sud du Viêt-nam.

    Les nouveaux venus, sous le commandement de l'amiral Rigault de Genouilly, occupent le site de Saigon. Ce port sert au ravitaillement de Hué, la capitale de l'empire du Viêt-nam.

    Pour les Vietnamiens, l'arrivée des Français est le début d'une longue parenthèse dans une Histoire deux fois millénaire...

  • 1871 : Belfort se rend après 103 jours de siège
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    La garnison de Belfort se rend aux Allemands qui assiègent la ville alsacienne depuis 103 jours...

  • 1899 : Émile Loubet président de la République pf
  • Deux jours après la mort soudaine de Félix Faure, les parlementaires élisent à la présidence de la République Émile Loubet (71 ans). Son adversaire malheureux est Jules Méline, connu pour ses convictions protectionnistes et antidreyfusardes...

    Naissances

  • Marie Desmares, dite Mlle de Champmeslé
    Née en 1642 à Rouen - Décédée le 15 mai 1698 à Auteuil
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    Fille d'un receveur du domaine de Normandie, Marie fait très tôt ses débuts d'actrice à Rouen. Elle épouse à 15 ans l'acteur Pierre Fleurye qui meurt quelques années plus tard. Jeune veuve, elle se remarie en 1666 avec l'acteur Charles Chevillet, connu à la scène sous le nom de « Monsieur de Champmeslé ». Jusqu'alors membres d'une « troupe de campagne », ils intègrent en 1668 la troupe du Théâtre du Marais, où elle incarne Vénus dans La Fête de Vénus de l'abbé Claude Boyer, créée le 15 février 1669. L'année suivante, le couple Champmeslé passe à l'Hôtel de Bourgogne, durant le relâche de Pâques, la maladie puis le décès de la vedette tragique de l'époque, Mlle Des Œillets, imposant l'engagement d'une nouvelle actrice de grand talent pour le tragique. Elle commence par reprendre à la Des Œillets le rôle d'Hermione dans Andromaque de Jean Racine, puis la même année elle obtient naturellement le rôle titre de la nouvelle tragédie Bérénice. On ignore à quel moment ses relations avec Racine passèrent au-delà de l'amitié, toujours est-il que c'est pour elle que le poète écrivit ses plus grands rôles féminins: elle fut ainsi tour à tour Atalide dans Bajazet, Monime dans Mithridate (1673), Iphigénie dans Iphigénie (1674), et Phèdre dans Phèdre et Hippolyte (1677), qui resta sans doute son plus grand succès.

    Deux ans plus tard elle passa, avec son mari à l'hôtel Guénégaud, dans l'ancienne troupe de Molière qui avait fusionné après la mort de celui-ci avec la troupe du théâtre du Marais. Elle y apporta les rôles que Racine lui avait écrits. Lorsque ces deux troupes fusionnèrent sur l'ordre du roi pour donner naissance à la Comédie-Française (1680), la Champmeslé est l'une des principales sociétaires. ■

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    Décès

  • Martin Luther
    Né le 10 novembre 1483 à Eisleben (Thuringe, Allemagne) - Décédé en 1546 à Eisleben (Thuringe, Allemagne)
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    Le 31 octobre 1517, Martin Luther, un moine allemand placarde sur la porte d'une église 95 «thèses» où il dénonce les scandales de l'Église de son temps. Le premier de ces scandales est l'abus qui est fait des indulgences. Il s'agit des aumônes que le clergé récolte contre la promesse d'un allègement des peines qui attendent les pécheurs au Purgatoire, antichambre du Paradis...

    Tandis que l'Europe centrale se déchire entre catholiques et protestants et que de nouveaux prédicateurs comme le Français Jean Calvin (1509-1564) et le Suisse Ulrich Zwingli (1484-1531) approfondissent la Réforme protestante, l'homme qui est cause de tout cela finit sa vie paisiblement à Eisleben, sa ville natale. ■

  • Michel-Ange Buonarotti
    Né le 6 mars 1475 à Caprese (Toscane, Italie) - Décédé en 1564 à Rome (Italie)
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    Sculpteur, peintre, architecte, ingénieur, poète, Michel-Ange est le plus démesuré des artistes de la Renaissance.

    L'énergie et la force vitale qui se dégagent de son œuvre évoquent davantage la mythologie que la compassion évangélique. La chapelle Sixtine et la basilique Saint-Pierre de Rome figurent parmi les monuments les plus célèbres du monde... ■

  • Pierre Fidèle Bretonneau
    Né le 3 avril 1778 à Saint-Georges-sur-Cher - Décédé en 1862 à Paris.
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    Pierre, Fidèle Bretonneau est le fils de Pierre Bretonneau (1741-1811), maître-chirurgien à Saint-Georges-sur-Cher. L'un de ses oncles, Jean Bretonneau, est maître-chirurgien de Jules Hercule Meriadec de Rohan, prince de Guéméné (1726-1788). Un autre de ses oncles, Pierre Mahiet, est maître-chirurgien à Savonnières.

    Il est maire de Chenonceaux de 1803 à 1807. Après avoir passé quinze ans à Chenonceaux à faire des expériences, il retourne à Paris, soutient en 1815 une thèse de médecine et devient alors médecin-chef de l'hôpital de Tours, qui porte maintenant son nom.

    Pierre Bretonneau identifie la fièvre typhoïde et la diphtérie. Il est l'un des pionniers de la médecine moderne. Il a beaucoup observé les malades et a été le premier à penser que les maladies étaient causées par les microbes, mais le microscope n'était pas encore inventé et il n'a donc pu confirmer son hypothèse. Il a découvert qu'une même maladie pouvait se manifester différemment chez les malades. C'était le début de la médecine scientifique : bien observer pour trouver une solution aux maladies et aux problèmes rencontrés. ■

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  • Gustave Charpentier
    Né le 25 juin 1860 à Dieuze (Moselle) - Décédé en 1956 à Paris
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    Sa famille quitte sa région natale après la guerre franco-prussienne de 1870 et s'installe à Tourcoing où il suit des cours de violon et d'harmonie à l'école des Beaux-Arts. Au vu de ses excellents résultats et consciente du talent de son élève, la ville de Tourcoing lui offre une bourse pour qu'il puisse continuer ses études au conservatoire de Paris.

    Charpentier fut élève de Jules Massenet au Conservatoire de Paris et remporta deux ans plus tard le prix de Rome en 1887. Sa composition Napoli, symphonie sentimentale et pittoresque et son œuvre vocale et instrumentale La Vie du poète, symphonie-drame sont volontairement excentriques. En 1897, il créa Le Couronnement de la muse, un spectacle qui avait pour décor Montmartre. Sa carrière est principalement liée au succès de son chef-d'œuvre, Louise, même si, en 1913, un deuxième opéra avait vu le jour : Julien. Ce dernier n'eut pas de succès.

    Très préoccupé par les questions sociales, il est le fondateur du Conservatoire populaire Mimi Pinson, destiné à l'éducation artistique des jeunes ouvrières et, avec Alfred Bruneau, de la Fédération des artistes musiciens affiliée à la C.G.T. (1902), un prolongement de la Chambre syndicale des artistes musiciens de Paris, fondée en 1901.

    Après avoir travaillé à la transposition (orchestration et coupures) de ses œuvres les plus célèbres pour la radio, en 1938-1939, Gustave Charpentier collabora à une version cinématographique de son opéra Louise mise en scène par Abel Gance. ■

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