Ephéméride
Romain
28 février

Le saint du jour est né dans le Bugey au IVe siècle. Il est devenu ermite dans le Jura et a fondé un monastère à Condat, aujourd'hui Saint-Claude.

Source Hérodote

10e jour du mois de Ventôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la bêche..

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10e jour des Poissons.

Dictons du jour

Beau ciel à la Saint-Romain, il y aura des denrées et du bon vin.
Février trop doux, printemps en courroux.

Journée mondiale

Journée mondiale sans Facebook

Journée internationale

Journée internationale des maladies rares

Fête Nationale de Finlande

Prénoms du jour

Bonne fête aux Romain
Et aussi aux Roger et son féminin Rogère.
Rivelen et ses dérivés bretons : Ruellan, Ruellen, Ruellin, Ruellon, etc.

Il se prénomme aussi Romain

Ils se prénomment aussi Roger

Historique Philatélique

  • Premier timbre rond français
  • Pour la Coupe du monde de football organisée en France en 1998, il a été procédé à l'émission du premier timbre-poste rond français.

    Événements

  • 1638 : « National Covenant » en Écosse
  • Les représentants de l'Écosse s'engagent par le « National Covenant » à résister au roi anglais Charles 1er qui veut leur imposer une Église de type anglican...

  • 1835 : Publication du Kalevala
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    Elias Lönnrot, un médecin de campagne finlandais de 33 ans, publie un recueil de 32 chants inspirés des contes traditionnels de Carélie, sous le nom de Kalevala (le Pays des héros).

    Fait rare dans l'histoire, les 32 chants du Kalevala sont devenus le fondement mythique de la culture finlandaise. Deux grands artistes finlandais, le peintre Akseli Gallen-Kallela (1865-1931) et le compositeur Jean Sibelius (1865-1957), y ont puisé une bonne part de leur inspiration...

  • 1921 : Les marins de Cronstadt contre Lénine
  • Les marins de Cronstadt se soulèvent contre la dictature bolchevique. C'est l'acte de désespoir de révolutionnaires bolcheviques, déboussolés par l'évolution du régime de Lénine vers une dictature brutale.

    La révolte est noyée dans le sang. Son échec marque la fin de la période révolutionnaire ouverte en Russie en 1917 par la Révolution démocratique de Février et la Révolution bolchevique d'Octobre...

  • 1986 : Assassinat d'Olof Palme
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    Le Premier ministre suédois Olof Palme (59 ans) est abattu à bout portant par un inconnu alors qu'il sort paisiblement d'un cinéma de Stockholm, au bras de son épouse Lisbet. Son assassin ne sera jamais identifié.

    L'émotion est immense en Suède et dans le monde démocratique car Olof Palme, leader respecté du parti social-démocrate, était devenu le symbole d'une société suédoise aussi prospère qu'égalitaire. Tout juste lui reprochait-on, comme à ses concitoyens, de s'ériger trop souvent en « donneur de leçons », à l'abri dans son royaume des neiges, avec des prises de position progressistes sur tous les enjeux mondiaux : guerre du Vietnam, apartheid, colonialisme...

    Il avait accédé pour la première fois au poste de Premier ministre le 14 octobre 1969 puis l'avait recouvré le 8 octobre 1982 après en avoir été chassé six ans plus tôt par une coalition « bourgeoise »...

  • 2013 : Renonciation du pape Benoît XVI
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    Écrasé par l'ampleur des difficultés, les scandales qui agitent l'administration vaticane et le poids de l'âge, le pape Benoît XVI « renonce » à sa charge. Une première depuis Célestin V, le 13 décembre 1294...

    Il est remplacé dès le 13 mars 2013 par l'archevêque de Buenos Aires, Jorge Mario Bergoglio (76 ans), issu de la Compagnie de Jésus. Il devient pape sous le nom de François. Il est tout à la fois le premier pape non européen, jésuite et ayant choisi ce prénom.

    Naissances

  • Michel Eyquem de Montaigne
    Né en 1533 à Saint-Michel-de-Montaigne (Dordogne) - Décédé le 13 septembre 1592 à Saint-Michel-de-Montaigne (Dordogne)
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    Premier grand philosophe français, Michel Eyquem, seigneur de Montaigne, est conseiller à la cour des aides de Périgueux et au parlement de Bordeaux.

    À 37 ans, il s'estime suffisamment avancé en âge pour préparer sa mort en philosophant comme savaient le faire les grands penseurs de l'Antiquité ; la matière de sa réflexion étant sa propre vie (« Que sais-je ? »). Son œuvre maîtresse, Les Essais, naît de manière éclatante de ce projet... ■

  • Louis-Joseph de Montcalm
    Né en 1712 à Nîmes - Décédé le 14 septembre 1759 à Québec (Nouvelle-France)
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    Louis-Joseph de Saint-Véran, marquis de Montcalm, seigneur de Candiac, Tournemine, Vestric, Saint-Julien et Arpaon, baron de Gabriac, appartient à une famille ancienne et distinguée de la noblesse de robe, qui s'est tournée au XVIIe siècle vers la carrière militaire.

    À 20 ans, il débute sa carrière militaire en Rhénanie, et ensuite pendant la guerre de la Succession d'Autriche. Il devient colonel du régiment d'Auxerrois et Chevalier de saint Louis, distinction accordée très certainement pour ses actes de bravoure...

    La paix est signée en 1748 et pendant les sept années qui suivent, Montcalm vit la vie d'un gentilhomme de province entre son château de Candiac et la vie sociale de Montpellier. C'est alors qu'on lui propose de prendre le commandement des troupes qui combattent en Nouvelle-France. Il est à cet effet nommé maréchal de camp.

    Commandant les troupes françaises au Canada en 1756, il prit plusieurs forts aux Anglais (Oswego 1756, William Henry 1757), mais il fut mortellement blessé en tentant d'assurer la défense de Québec... ■

  • Henri Breuil
    Né en 1877 à Mortain (Manche) - Décédé le 14 août 1961 à L'Isle-Adam (Val-d'Oise)
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    Il entre au séminaire de Saint-Sulpice en 1895, il suit les cours de sciences naturelles de Jean Guibert, auteur d'un traité intitulé Les Origines sur les rapports de la science et de la religion. Ordonné prêtre le 9 juin 1900 à Saint-Sulpice, Henri Breuil obtient de ne pas être attaché à une paroisse. Il peut ainsi se consacrer entièrement à ses travaux de préhistorien dans un but d'apologétique catholique.

    En 1901, il participe à la découverte de deux grottes ornées majeures de Dordogne, les Combarelles et Font-de-Gaume. Il commence à réaliser des relevés des gravures de la première et des peintures et gravures de la deuxième. Dès lors, il va participer à l'étude de nombreux sites ornés, en France (les grottes du Tuc d'Audoubert et des Trois-Frères), en Espagne (Castillo, Tajo de las Figuras) mais aussi en Afrique du Sud. Il sera notamment le premier préhistorien à visiter et décrire sommairement la grotte de Lascaux, avant de gagner l'Afrique.

    Dès 1905, il enseigne la préhistoire à l'université de Fribourg, puis à Paris prend en charge la chaire d'ethnographie historique de l'Institut de paléontologie humaine en 1910, ce qui fait de lui le premier préhistorien professionnel de France. Il enseigne au Collège de France de 1929 à 1947. Il est nommé membre de l'Institut de France en 1938.

    Ses études vont lui permettre d'être reconnu désormais comme le spécialiste international de l'art pariétal préhistorique : en 1929, il reçoit une chaire au Collège de France, et en 1935, il obtient la première chaire du genre à l'université de Bordeaux.

    Son ouvrage majeur, Quatre cents siècles d'art pariétal, paru en 1952, dresse pour la première fois un panorama de l'art pariétal paléolithique franco-cantabrique connu à l'époque et lui confère une autorité mondiale. ■

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  • Marcel Pagnol logo_af.gif
    Né en 1895 à Aubagne (Bouches-du-Rhône) - Décédé le 18 avril 1974 à Paris
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    Il devient célèbre avec Marius, pièce représentée au théâtre en mars 1929. Il fonde à Marseille en 1934 sa propre société de production et ses studios de cinéma, et réalise de nombreux films avec les grands acteurs de la période (en particulier Raimu, Fernandel, Pierre Fresnay, Louis Jouvet) : Angèle (1934), Regain (1937), La Femme du boulanger (1938).

    En 1946, il est élu à l'Académie française au fauteuil n° 25. Après 1956, il s'éloigne du cinéma et du théâtre, et entreprend la rédaction de ses Souvenirs d'enfance avec notamment La Gloire de mon père et Le Château de ma mère. Il publie enfin, en 1962, L'Eau des collines, roman en deux tomes : Jean de Florette et Manon des Sources, inspiré de son film Manon des sources, réalisé dix ans auparavant et interprété par son épouse Jacqueline Pagnol. ■

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  • Pierre Clostermann
    Né en 1921 à Curitiba (Brésil) - Décédé le 22 mars 2006 à Montesquieu-des-Albères
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    Lorsque la guerre éclate, Pierre Clostermann a 18 ans. À l'ambassade de France, à Rio, où il se présente comme volontaire, il est refoulé. Déçu, il part aux États-Unis où il obtient un diplôme d'ingénieur en aéronautique et un brevet de pilote.

    Là-dessus, son père l'ayant mis au courant de la présence à Londres d'un général français qui appelle à poursuivre le combat, il gagne l'Angleterre sur un paquebot et obtient un engagement dans les Forces Aériennes Françaises Libres (F.A.F.L.). Il a 20 ans. Après plusieurs mois d'entraînement, il est nommé sergent dans le groupe de chasse Alsace, sous les ordres du commandant Mouchotte... ■

    Décès

  • Alphonse de Lamartine
    Né le 21 octobre 1790 à Mâcon - Décédé en 1869 à Paris
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    Alphonse de Lamartine figure avec Chateaubriand, Hugo et Tocqueville parmi les grands écrivains français qui jouèrent un rôle politique notable dans la première moitié du XIXe siècle. On ne connaît pas d'autres exemples au-delà de cette période à l'exception de Malraux, ministre des Affaires culturelles sous la présidence de De Gaulle.

    Député de l'opposition républicaine sous le règne de Louis-Philippe 1er, Lamartine déclare en 1839 à la tribune de la Chambre des députés : « La France est une nation qui s'ennuie ». Le gouvernement plutôt tranquille et pacifique du « roi-bourgeois » lasse en effet les bourgeois libéraux et les jeunes gens de la génération romantique, autant qu'il irrite les ouvriers.

    En 1847, Lamartine publie une Histoire des Girondins en vue, déclare-t-il, d'instruire le peuple « à la veille d'une révolution ». Cette révolution survient l'année suivante. Elle débouche sur la Seconde République et Lamartine, qui fait figure de visionnaire, la porte sur les fonds baptismaux. Lui-même entre au gouvernement provisoire. Il se porte également aux premières élections présidentielles du 10 décembre 1848 mais il est très largement battu comme les autres candidats par Louis-Napoléon Bonaparte, futur Napoléon III... ■

  • Charles Nicolle
    Né le 21 septembre 1866 à Rouen - Décédé en 1936 à Tunis
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    Il fréquente brillamment le lycée Corneille de Rouen. Il s'engage dans la voie médicale en novembre 1884 après avoir été tenté par des études d'histoire. Il se forme à la Faculté de Médecine de Paris puis à l'Institut Pasteur où il suit les cours d'Emile Roux et d'Élie Metchnikoff. Il obtient le titre de Docteur en médecine en juillet 1893 en soutenant une thèse intitulée : Recherches sur le chancre mou. Revenu à Rouen, il travaille à l'Hôpital et à l'École de Médecine et se consacre principalement à la dermatologie et à la syphiligraphie.

    En 1903, il prend la direction de l'Institut Pasteur de Tunis. Il arrive en Afrique du Nord à un moment propice: le rôle pathogène des agents infectieux est de mieux en mieux cerné. Et il se retrouve confronté à de nombreuses maladies africaines peu étudiées en Europe. Il mène des recherches sur diverses maladies infectieuses, dont le typhus, la brucellose, la leishmaniose, le paludisme, le kala azar ou encore le trachome. L'équipe démontre en 1909 que l'agent vecteur de la maladie est le pou. L'équipe conclut que des actes simples d'hygiène et la suppression du parasite suffisent à assurer la prophylaxie du fléau et à sauver des vies. Nicolle reçoit le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1928 « pour ses travaux sur le typhus », et est élu membre de l'Académie des sciences en 1929.

    En 1908, Nicolle décrit le protozoaire parasite responsable de la toxoplasmose. On pense qu'un tiers de la population mondiale est infectée par ce parasite. Il a cette phrase prophétique concernant l'apparition de nouvelles maladies : « Il y aura donc des maladies nouvelles. C'est un fait fatal. Un autre fait, aussi fatal, est que nous ne saurons jamais les dépister dès leur origine. Lorsque nous aurons notion de ces maladies, elles seront déjà toutes formées, adultes pourrait-on dire. Elles apparaîtront comme Athéna parut, sortant toute armée du cerveau de Zeus. Comment les reconnaîtrons-nous, ces maladies nouvelles, comment soupçonnerions-nous leur existence avant qu'elles n'aient revêtu leurs costumes de symptômes ? Il faut bien se résigner à l'ignorance des premiers cas évidents. Ils seront méconnus, confondus avec des maladies déjà existantes et ce n'est qu'après une longue période de tâtonnements que l'on dégagera le nouveau type pathologique du tableau des affections déjà classées. ». ■

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  • Aristide Bergès
    Né le 4 septembre 1833 Lorp (Ariège) - Décédé en 1904 à Villard-Bonnot (Isère)
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    Il est né dans une famille de papetiers; son père, Pierre Bergès, est fabricant de papier à Lorp-Sentaraille (Ariège), lui-même issu d'une famille qui a démarré l'exploitation papetière pendant la Révolution, il est reconnu comme l'un des premiers introducteurs en France de la machine à papier de Louis Nicolas Robert.

    Diplômé de l'École Centrale des Arts et Manufactures en 1852.

    En 1864, Aristide Bergès déposa le brevet d'un défibreur à pression hydraulique qui allait remplacer rapidement l'appareil de Voelter. Il décida de s'installer en Isère dans le Grésivaudan en 1867. Il y crée pour son compte une usine de pâte à papier avec l'appui financier d'un notable local et de sa famille. Il choisit le site de La Gorge (ou Combe) de Lancey où coule un ruisseau de faible débit. C'est en raison de ce handicap géographique, qu'il va rechercher la puissance motrice qui lui manque. Il invente ce qu'il appellera plus tard la houille blanche en faisant fonctionner pour la première fois une turbine par la seule force de l'eau (500 ch) obtenue grâce à une chute de 200 m.

    En 1882, il réussit à passer à 1 200 ch avec une chute de 480 m2. La Gorge est un lieu-dit limitrophe des communes de Sainte-Agnès et de Saint-Mury-Monteymond, situé au pied du Pic de Belledonne. En raison du fort dénivelé le reliant au Lac Blanc, où coule le torrent du Vorz, furent installées les premières conduites forcées. Ayant bénéficié des travaux d'Aristide Bergès, Saint-Mury-Monteymond, dans le département de l'Isère fut, de source locale, le premier village de France à avoir été éclairé par la lumière électrique. ■

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  • Alexandre Yersin
    Né le 22 septembre 1863 à Aubonne dans le canton de Vaud - Décédé en 1943 à Nha Trang, en Indochine française
  • Médecin, bactériologiste et explorateur franco-suisse. On lui doit notamment la découverte du bacille de la peste (Yersinia pestis).

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    Il est le troisième et dernier d'une fratrie de trois enfants. Les Yersin sont membres de l'Église évangélique libre du canton de Vaud.

    En 1882, il obtient son baccalauréat ès lettres au Gymnase de Morges, et entame des études de médecine, en 1883, à l'ancienne Académie de Lausanne. Puis, en 1885, Yersin arrive en France, où il continue ses études à l'Hôtel-Dieu de Paris. Émile Roux, lui ouvre les portes de l'Institut Pasteur et avec qui il participe aux séances de vaccination contre la rage et découvre, en 1886, la toxine diphtérique. En 1888, il passe son doctorat avec une thèse sur la tuberculose expérimentale et suit à Berlin le cours de bactériologie de Robert Koch. En 1889, Yersin devient le premier préparateur du cours de microbiologie de l'Institut Pasteur. Après avoir accompli de lourdes formalités, il obtient la nationalité française cette même année.

    En octobre 1894, Yersin réfléchit sérieusement à la possibilité de créer un vaccin pour prévenir la peste et un sérum pour la guérir. Il part pour l'Indochine et s'installe à Nha Trang en Annam. En 1895, il crée l'Institut Pasteur à Nha Trang et met en place un laboratoire et tous les équipements nécessaires à la préparation du vaccin contre la peste. L'année 1896 voit une grande épidémie de peste se déclarer à Canton, en Chine. Il décide alors de s'y rendre pour tester son sérum antipesteux, fraîchement préparé par l'Institut Pasteur de Paris sur des humains infectés par le microbe.

    En 1902, le Gouverneur général de l'Indochine française appelle Yersin à Hanoï afin de créer l'École de Médecine et d'en prendre la direction. En 1904, son laboratoire reçoit le nom d' « Institut Pasteur » et l'Institut Pasteur de Paris lui donne la responsabilité de l'Institut Pasteur de Saïgon fondé en 1890 par Albert Calmette. Il exercera la charge de directeur des Instituts Pasteur d'Indochine jusqu'en 1924. ■

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  • Annie Girardot
    Née le 25 octobre 1931 à Paris 10 - Décédée en 2011 à Paris
  • Élève au conservatoire de la rue Blanche dès 1949, Annie Girardot joue dans des cabarets (La Rose rouge, à Montmartre, sous le pseudonyme d'Annie Girard, ou au Lapin Agile), et participe à des revues telles Dugudu avec la troupe de Robert Dhéry, dans laquelle elle côtoie d'autres futurs « grands » : Michel Serrault, Jean Poiret, Jacqueline Maillan

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    En juillet 1954, elle sort du Conservatoire national supérieur d'art dramatique avec deux premiers prix. Elle est engagée peu après à la Comédie-Française. Son interprétation de La Machine à écrire, en 1956, aux côtés de Robert Hirsch, est particulièrement remarquée par Jean Cocteau, qui voit en elle « le plus beau tempérament dramatique de l'après-guerre ».

    La Comédie-Française lui fait alors la proposition de devenir sociétaire. Désirant se sentir libre de ses choix artistiques et attirée de plus en plus par le cinéma, Annie Girardot refuse et démissionne à contre-cœur de la grande institution en 1960.

    Elle s'oriente vers le cinéma et tourne sous la direction de Visconti (Rocco et ses frères), Roger Vadim (Le Vice et la Vertu), Gérard Oury ou Marcel Carné. Sur les planches, elle triomphe dans Madame Marguerite qui deviendra son rôle fétiche. Alternant comédies (Elle ne boit pas, elle ne fume pas, elle ne drague mais elle cause) et drames (Mourir d'aimer), elle est l'actrice la plus populaire de la fin des années 70.

    Elle tournera dans près de 125 films, et remportera le César de la meilleure actrice en 1977 pour Docteur Françoise Gailland et deux fois le César de la meilleure actrice dans un second rôle... ■

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