Cette veuve du temps de Louis XIII rencontre Monsieur Vincent (Saint Vincent de Paul).
À ses côtés, elle retrouve la joie et se voue à la charité. Elle fonde la Congrégation des Filles de la Charité, au service des enfants trouvés, des malades et de tous les malheureux. Louise de Marillac repose dans la maison mère de la Congrégation, rue du Bac, à Paris.
Source Hérodote
25e jour du mois de Ventôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du thon..
25e jour des Poissons.
Journée internationale de lutte contre les violences policières
Journée Internationale des droits des consommateurs
Bonne fête aux Louise, et ses variantes et dérivés : Lois, Loîs, Loisa, Loîsa, Loîse, Lou, Louisa, Louisane, Louisanne, Louise-Anne, Louise-Marie, Louisette, Louison, Lou-Anne, Louanne, Loys, Luisa, Luiza, Marie-Louise.
Et aussi aux Clément-Marie
William, et ses variantes : Bill, Billy, Will, Willi, Williams, Wilian, Willie, Willis, Willy, Willyam, Willys, Wilson.
Lucrèce
Zacharie, et ses variantes : Zachary, Zakaria.
Jules César est assassiné le jour des Ides de mars, sous le « portique de Pompée », où s'est réuni le Sénat romain. Parmi ses assassins figure Brutus.
Le dictateur meurt à 55 ans. Issu de l'illustre famille Julia, il a mené une vie dissipée de jeune dandy avant de révéler son génie...
Le chef ostrogoth Théodoric invite son ennemi Odoacre à un banquet de réconciliation et saisit l'occasion pour l'égorger de sa main. Il devient dès lors le seul maître de l'Italie et va s'employer à restaurer Rome dans son antique grandeur...
Par un édit signé à Saint-Germain-en-Laye, le roi Louis XIV et son ministre Colbert confient à Gabriel Nicolas de La Reynie (42 ans) la charge de lieutenant de police de Paris avec mission d'éradiquer la « Cour des miracles ». C'est l'acte de naissance de la police moderne...
Le traité d'Aix-la-Chapelle met fin à la guerre de Succession d'Autriche. Cette guerre de huit ans révèle l'émergence d'une nouvelle puissance avec laquelle il faudra compter : la Prusse.
La guerre se termine sur un relatif succès des troupes françaises. Pourtant, à Aix-la-Chapelle, lors des négociations de paix, la France n'exige rien bien qu'elle soit en mesure d'annexer les Pays-Bas autrichiens.
En une époque où s'affirment avec force les consciences nationales, Louis XV craint avec raison que des annexions à l'emporte-pièce ne rompent les équilibres diplomatiques et provoquent des conflits en cascade. Mais il pèche par excès de timidité en excluant d'emblée toute forme d'annexion...
Après deux mois de vifs débats, les députés de la Seconde République votent une loi qui permet aux congrégations catholiques d'ouvrir en toute liberté un établissement secondaire avec les enseignants de leur choix. Qui plus est, elle soumet les établissements publics et les instituteurs au contrôle des autorités administratives et « morales », autrement dit religieuses.
Cette loi, due au comte Alfred de Falloux, ministre de l'Instruction publique, supprime de fait le monopole de l'État dans l'enseignement établi par Napoléon 1er...
Le tsar Nicolas II abdique au profit de son frère, le grand-duc Michel. Mais celui-ci décline l'honneur. C'en est fini de la dynastie des Romanov. La Russie devient pour quelques mois une République démocratique.
L'armée allemande occupe sans combat la Bohême-Moravie, une région d'Europe centrale, peuplée de Tchèques et d'Allemands, qui constitue depuis 1918 la Tchécoslovaquie avec la Slovaquie.
La veille, Hitler, chancelier du IIIe Reich, a convoqué à Berlin le président tchèque Hacha, qui a succédé au président Benès après les accords de Munich, six mois plus tôt. Il le somme de « remettre en pleine confiance entre les mains du Führer le destin du peuple et du pays tchèques » sous peine de réduire Prague en cendres...
C'est ainsi que la croix gammée flotte désormais sur le Hradschin, le château royal qui domine Prague !...
Anne 1er de Montmorency descend d'une fière famille qui se qualifie de « premiers barons chrétiens de France » !
Il s'illustre dans les guerres d'Italie et, comblé de gloire et d'honneur, va poursuivre sa carrière militaire jusqu'aux prémices des guerres de religion, un demi-siècle plus tard. Il se fera tuer à 74 ans en combattant les protestants de Louis de Condé !... ■
Le marquis Cesare Beccaria publie sous le manteau, à 26 ans, un opuscule voué à une grande célébrité : Des délits et des peines.
Homme des Lumières, admirateur de Montesquieu, il pose les principes d'une justice humaine et efficace.
Ces principes seront repris dans la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen. Ils sont adoptés aujourd'hui par tout État civilisé qui se respecte : présomption d'innocence, peines proportionnées au délit ou au crime, peines modérées mais sûres (pour Beccaria, rien n'est pire qu'une loi sévère mais inappliquée ou inapplicable)... ■
Septième président des États-Unis de 1829 à 1837.
Gouverneur militaire de la Floride en 1821, après avoir été commandant des forces américaines durant la bataille de La Nouvelle-Orléans en 1815, il est à la base de l'ère démocratique « jacksonienne ». Il a été une figure importante qui domina la politique américaine dans les décennies de 1820 et de 1830. Ses ambitions politiques combinées à une participation politique plus grande de la population amenèrent la création des partis politiques tels que nous les connaissons aujourd'hui. Son héritage est vu de manière plus contrastée aujourd'hui, comme un protecteur de la démocratie populaire et de la liberté individuelle mais décrié par certains pour son soutien à la déportation des Amérindiens à l'ouest du Mississippi et à l'esclavage. Renommé pour être impénétrable et dur, il était surnommé Old Hickory (faisant référence à la dureté du bois de noyer). Basant sa carrière dans le Tennessee naissant, Jackson a été le premier président à être associé à la « frontière américaine ». Son portrait apparaît actuellement sur les billets de vingt dollars. ■
Il s'engage dans le cursus honorum ou carrière des honneurs tout en menant la vie dissipée d'un dandy. Il forme un triumvirat - ou gouvernement à trois - avec deux autres ambitieux, Crassus et Pompée. Lui-même obtient la charge de consul pour l'année 59 avant J.C. puis lève des légions et entreprend la conquête de la « Gaule chevelue ». Le récit de ses huit années de campagne, La guerre des Gaules, est un chef-d'œuvre de la littérature latine.
Auréolé par sa gloire militaire, César estime l'heure venue de mettre de l'ordre dans les affaires de Rome. Il franchit avec son armée le Rubicon, un petit fleuve italien, et entre à Rome avec son armée en violation des règles édictées par le Sénat, assemblée des plus grandes familles de Rome. Personne n'ose protester et Jules César en profite pour écraser ses rivaux, à commencer par Pompée. Il obtient enfin du Sénat la quasi-totalité des pouvoirs, cela sans toucher en apparence aux institutions républicaines... ■
Ce prince musulman d'origine iranienne entreprend la conquête de l'Inde du nord, que n'avaient réussi ni les Arabes, ni les Perses, ni, bien avant eux, les Grecs d'Alexandre le Grand.
Aux alentours de l'An Mil déjà, l'émir turc Mahmoud de Gazni s'est emparé du Pendjab et a mené de nombreux raids jusqu'au cœur de l'Inde. Mohammed de Ghor parachève la conquête. À la tête de 120 000 cavaliers afghans, il vainc Prithviraj, le chef des Rajpoutes, peuple guerrier de l'actuel Rajasthan, puis fonde le sultanat de Delhi.
Avec lui, l'Inde du nord passe sous la coupe de souverains musulmans. Les Hindous, très majoritaires, ne s'émanciperont qu'à la faveur de la colonisation anglaise, à la fin du XIXe siècle... ■
Bouleversé par l'expérience des tranchées et de la Grande Guerre, l'écrivain Pierre Drieu la Rochelle en témoigne dans La comédie de Charleroi (1934). Anticlérical, libertin et fasciste, il adhère en 1936 au parti d'extrême-droite de Jacques Doriot, le Parti Populaire Français (P.P.F.).
Pendant l'Occupation, il dirige la Nouvelle Revue Française (N.R.F.), une prestigieuse maison d'édition, et prône la collaboration avec les nazis. Àla Libération, il se donne la mort pour échapper à une condamnation... ■