Ephéméride
Odette
20 avril

Odette, ou Oda, est une jeune brabançonne qui refuse d'épouser le fiancé que lui destinent ses parents. Pour échapper à d'autres prétendants, elle se mutile le nez. Elle obtient d'entrer au couvent de Bonne-Espérance, à Rivroëlle (Belgique) où elle meurt en 1156.

Source Hérodote

1er jour du mois de Floréal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la rose..

31e jour du Bélier.

Prénoms du jour

Bonne fête aux Odette et ses variantes Oda, Ode, Odélia, Odélie, Odeline, Odète et formes masculines Odelin et Odet.
Et aussi aux Catwallon et ses dérivés bretons : Catuuallon, Cauallon, etc.
Serv et son dérivé breton : Servilien.

Elle se prénomme aussi Odette

Événements

  • 1233 : Le pape établit l'Inquisition en France
  • Le pape Grégoire IX confie à un tribunal d'exception dénommé Inquisitio hereticae pravitatis le soin de démasquer et condamner les hérétiques et les catholiques non sincères...

  • 1493 : Christophe Colomb triomphe et... perd
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    Auréolé par le succès de son expédition, se présente devant les Rois d'Espagne, Ferdinand et Isabelle, aux portes de Barcelone.

    Auréolé par le succès de son expédition transatlantique, le navigateur génois se met humblement à genoux devant eux et les Rois, dans un geste sublime, tombent également à genoux. Tous les trois entonnent alors un Te Deum d'actions de grâces, remerciant Dieu pour le succès de l'expédition.

    Cette scène atteste que les cercles dirigeants, en Espagne et en Europe, ont immédiatement pris conscience de l'importance de l'événement et de ses conséquences potentielles. La première traversée transatlantique ne passe pas inaperçue !...

  • 1792 : La France déclare la guerre à l'Autriche
  • Le roi Louis XVI déclare officiellement la guerre au « roi de Bohême et de Hongrie », en fait l'archiduc d'Autriche François II de Habsbourg.

    C'est l'aboutissement d'une crise internationale en germe depuis plusieurs mois... et le début d'une longue série de guerres entre la France et le reste de l'Europe qui vont bouleverser la carte du continent...

  • 1814 : Napoléon fait ses adieux à la Garde
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    Devant l'escalier d'honneur du château de Fontainebleau, L'ex-empereur Napoléon 1er fait solennellement ses adieux à un détachement de la Garde et baise son drapeau ! Deux semaines plus tôt, l'empereur s'est résigné à abdiquer sans conditions sous la pression de ses maréchaux cependant que les sénateurs avaient proclamé sa déchéance. Les Alliés, qui l'ont vaincu, lui ont concédé le 11 avril la souveraineté sur l'île d'Elbe, un îlot italien à la latitude de la Corse !...

  • 1825 : La loi du Sacrilège
  • Le roi Charles X fait voter une loi sur le Sacrilège en croyant de la sorte « rechristianiser la France ». Le texte condamne à mort, avec amende honorable (obligation de se repentir en public avant l'exécution) toute personne qui aurait en public profané des hosties ou les vases les contenant ! C'est du jamais vu. Cette loi, qui assimile le sacrilège à un parricide, est promulguée malgré les critiques, y compris chez les « ultras » (Chateaubriand, Molé, Broglie...). Mais elle ne sera jamais appliquée et le successeur de Charles X l'abrogera sans attendre, le 11 octobre 1830.

    Soulignons que le sacrilège (profanation d'objets sacrés) pas plus que le blasphème (insultes adressées à Dieu et à ses saints) n'ont jamais été formellement réprimées par l'église et la monarchie au Moyen âge.

    C'est seulement à partir du XVIe siècle, avec l'émergence des états nationaux, que les gouvernants ont vu l'intérêt d'instrumentaliser ces délits d'ordre religieux à des fins personnelles ou politiques...

  • 1828 : René Caillié entre à Tombouctou
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    L'explorateur René Caillé (29 ans) entre à Tombouctou, une ville sainte des bords du Niger.

    Elle était seulement connue d'après la description d'un voyageur du XVIe siècle, Léon l'Africain !

    Fils d'un boulanger misérable des Deux-Sèvres, René Caillié (on écrit aussi Caillé) a grandi en rêvant aux noms mystérieux inscrits sur les cartes d'Afrique. Il se fait enrôler comme moussaillon sur une escadrille qui quitte Bordeaux pour le Sénégal le 27 avril 1816. Elle compte cinq navires dont la frégate La Méduse, vouée à une tragique célébrité...

  • 1899 : Arrêt de la colonne Voulet-Chanoine
  • En guise de revanche après l'humiliation de Fachoda, le gouvernement français décide de soumettre la région du lac Tchad. Il s'agit d'une région semi-désertique et sans intérêt mais sa colonisation est une question d'honneur pour les Français engagés dans la « course au drapeau ».

    Les capitaines Paul Voulet et Julien Chanoine, qui se sont illustrés par leur conquête sanglante du pays mossi (la Haute-Volta, aujourd'hui le Burkina Faso), quittent les bords du Niger en janvier 1899 en direction de l'Est, avec six autres officiers français et de nombreux tirailleurs sénégalais et porteurs...

    Naissances

  • Philippe Pinel
    Né en 1745 à Jonquières (Tarn) - Décédé le 25 octobre 1826 à Paris
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    Savant français : médecin renommé comme aliéniste précurseur de la psychiatrie et accessoirement zoologiste.

    Fils d'un chirurgien peu fortuné, il est mis en pension au collège des Doctrinaires de Lavaur (Tarn) chez les oratoriens. Imprégné de latin et de religion, il reçoit les ordres mineurs du petit séminaire puis enseigne la théologie. Il finit par abandonner la prêtrise et se rend à Toulouse où il entreprend des études scientifiques, de mathématiques et de médecine.

    Il œuvre pour l'abolition de l'entrave des malades mentaux par des chaînes et, plus généralement, pour l'humanisation de leur traitement. Il travailla notamment à l'hôpital Bicêtre. On lui doit la première classification des maladies mentales. Il a exercé une grande influence sur la psychiatrie et le traitement des aliénés en Europe et aux états-Unis. Après la Révolution française , le docteur Pinel bouleverse le regard sur les fous (ou « aliénés ») en affirmant qu'ils peuvent être compris et soignés. Il préconise le « traitement moral » du malade qui préfigure nos psychothérapies modernes. ■

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  • Marc Seguin
    Né en 1786 à Annonay - Décédé le 24 février 1875 à Annonay
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    Seguin est l'inventeur de la chaudière tubulaire à tubes d'eau intérieurs. Il mena ses recherches en relation avec George Stephenson, avec qui il eut de nombreux échanges.

    Il perfectionna également le système des pont suspendus, aptes au franchissement des fleuves de grande largeur grâce aux câbles métalliques. Son premier pont est une passerelle d'environ 18 m, sur la rivière Cance, à Annonay.

    Il réalise en 1823 à Genève, avec Guillaume-Henri Dufour et Marc-Auguste Pictet, la passerelle de Saint-Antoine, un premier pont suspendu à câble métallique et concrétisa l'ensemble de ses inventions dans la construction du pont de Tournon en 1825.

    Le plus vieux pont suspendu encore en service, construit en 1827 par l'entreprise Marc Seguin, se trouve à Andance.

    Il apporta aussi de nombreuses autres inventions dans la réalisation des piles, notamment dans les premières expérience de béton coulé sous l'eau.

    Il est à l'origine de la voie de chemin de fer Lyon-Saint-étienne, la seconde construite en France. Sur cette ligne circulèrent les premières locomotives françaises, construites par Marc Seguin sur la base des locomotives de George Stephenson, qu'il équipa de son invention. Sa première machine roula le 1er octobre 1829. ■

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  • Louis-Napoléon Bonaparte, Napoléon III
    Né en 1808 à Paris - Décédé le 9 janvier 1873 à Chislehust (Kent, Angleterre)
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    Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon 1er, devient à la faveur de la première élection au suffrage universel, en décembre 1848, le premier président de la République française. Il commet un coup d'état et se fait proclamer empereur le 2 décembre 1852, prenant pour nom de règne Napoléon III (celui de Napoléon II étant réservé au fils de Napoléon 1er, qui n'a jamais régné !)... ■

  • Adolf Hitler
    Né en 1889 à Braunau-am-Inn (Haute-Autriche) - Décédé le 30 avril 1945 à Berlin (Allemagne)
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    Après une enfance plutôt heureuse, le futur Führer vit dans la Bohême à Vienne puis à Munich, en Allemagne. Août 1914 va changer son destin comme celui du monde. Hitler s'engage comme volontaire. Après la Grande Guerre, son talent d'orateur lui vaut d'être employé par l'armée pour infiltrer les mouvements révolutionnaires... Mais lui-même s'engage dans un groupuscule dont il va faire le parti national-socialiste (en abrégé « nazi »). Il promet de restaurer la grandeur de l'Allemagne, mise à mal par les vainqueurs de la Grande Guerre, prétendument sous l'influence des Juifs cosmopolites !... ■

    Décès

  • Bon-Adrien Jeannot de Moncey
    Né le 31 juillet 1754 à Moncey - Décédé en 1842 à Paris
  • Maréchal d'Empire et duc de Conegliano.

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    Le père de Bon-Adrien aurait bien souhaité que son fils suive la même voie que lui, et lui fit, très jeune, étudier le droit. Ce n'est pas vraiment le souhait du jeune garçon et, à l'âge de 15 ans il quitte la maison paternelle et rejoint l'armée, s'enrôlant dans le régiment de Champagne-Infanterie. Les parents se lancent à la recherche de leur fils et achètent bientôt son congé. Dix mois à peine se sont écoulés que le jeune Moncey s'enfuit de nouveau, et s'engage une nouvelle fois dans l'armée, cette fois dans la compagnie des gendarmes anglais, unité bien plus attirante que la simple infanterie.

    On est alors en pleine Révolution, dont Moncey approuve les idées. De 1793 à 1795, il sert sur les Pyrénées, avec bravoure. En juin 1793 il avait été chargé de commander la 5e demi-brigade légère, où il attire l'attention de l'un des représentants aux Armées. Il est alors promu général de brigade, en février 1794, et, quatre mois plus tard, général de division. Cette année culmine pour lui avec la prise de San Sebastian, en août. Cela lui vaut de prendre le commandement de l'Armée des Pyrénées.

    Il restera sur la liste de non-activité jusqu'au 20 septembre 1799, c'est à dire 14 jours avant le coup d'état de Brumaire, auquel il applaudi, en grande partie à cause de son ressentiment vis-à-vis du Directoire, qu'il rend responsable de la ruine de sa carrière. Bonaparte le nomme alors, à compter de décembre, inspecteur général de la gendarmerie, commandement qu'il gardera pendant six années. à ce titre il accompagne Napoléon lors de son voyage en Hollande, en 1803. C'est peut-être cette proximité de l'empereur qui lui vaut sa promotion au maréchalat, le 19 mai 1804. Il se voit alors donné différentes tâches, en Belgique et en France, la plus importante étant le commandement de la Garde Nationale de Paris. à ce moment, la capitale se retrouve sur la ligne de front et Moncey participe, le 30 mars, à sa défense avec vaillance, à la barrière de Clichy. En avril, il fait partie de ceux qui, avec Ney, incite Napoléon à abdiquer, selon le vœu des autres grands officiers.

    Il sert les Bourbons, comme beaucoup d'autres, sous la première restauration, et rallie Napoléon pendant les Cent-Jours, sans jouer un rôle actif. Le 3 juillet 1816, Moncey retrouve sa dignité de maréchal. Il est nommé pair de France en 1819, Gouverneur de la 9e division militaire en 1820, poste qu'il occupe jusqu'en 1830. Entre temps, il conquiert Barcelone, Tarragone et Hostalrich, en 1823. Le 17 décembre 1833, il est nommé Gouverneur des Invalides. En décembre 1840, au moment du Retour de Cendres, il se fait porter, bien que malade, sur le passage du cortège. Après quoi, il prononce ces mots restés célèbres : « à présent, rentrons mourir !» ■

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