Joseph, charpentier à Nazareth, en Galilée, est décrit dans les Évangiles comme le père nourricier de Jésus-Christ et l'époux de Marie. Depuis le XVIIe siècle, le Patronage de Saint Joseph était célébré 17 jours après Pâques. Pie XII le remplaça par la fête de Saint Joseph travailleur, opportunément placée en même temps que la fête (laïque) du Travail.
NB : le 1er mai n'a rien à voir avec le souvenir de Jeanne d'Arc. L'héroïne nationale est traditionnellement célébrée le 8 mai, jour anniversaire de la prise d'Orléans.
Source Hérodote
Le 1er mai était autrefois, en Europe, dédié à l'amour. Ce jour-là, il était coutumier de se coiffer d'une couronne de feuillages et de fleurs ou d'en offrir une à la personne aimée. En témoigne la célèbre enluminure ci-dessus. Elle illustre le mois de mai dans les Très riches Heures du duc de Berry, un livre de prières réalisé au début du XVe siècle par les frères de Limbourg (aujourd'hui au musée de Chantilly).
La ballade ci-dessous a été composée par Charles d'Orléans, poète de la même époque, héros malheureux de la bataille d'Azincourt
« Le Dieu d'Amour est coutumier,
À ce jour, de fête tenir,
Pour amoureux cœurs fêter
Qui désirent de le servir;
Pour ce fait, les arbres couvrir
De fleurs et les champs de vert gai,
Pour la fête plus embellir,
Ce premier jour du mois de mai »
Les écoliers de certains régions de Belgique ou de Rhénanie cultivent encore la tradition des couronnes de feuillages. Le 1er mai donne aussi lieu à des réjouissances en l'honneur du printemps selon le rite ancestral de l'arbre de mai, que l'on retrouve dans différentes régions d'Europe. À noter que le canton de Fribourg, en Suisse, célèbre ce jour-là le printemps avec chants et distribution de friandises aux enfants.
Mais aujourd'hui, c'est le plus souvent le travail ou plutôt la diminution du temps de travail qu'évoque le 1er mai avec la Fête du Travail.
12e jour du mois Floréal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du sainfoin.
11e jour du Taureau.
En mai, fais ce qu'il te plaît.
Au premier mai, fleurit le bon muguet.
Bourgeons de mai, remplit le chai.
Au mois de mai, blé et vin naît.
Au mois de mai, le seigle déborde la haie.
Mai clair et venteux, fait l'an plantureux.
Le temps est vite réchauffé, par les doux rayons du soleil de mai.
Le temps est réchauffé, par la lune de mai.
Rosées du mois de mai, rendent le mois d'août gai.
Brouillard en mai bientôt pleut, ou gèle en mai plus qu'on ne veut.
S'il pleut premier mai peu de coings, s'il pleut le deux tu n'as plus rien.
Qui a la fièvre au mois de mai, le reste de l'an vit sain et gai.
Au mois de mai la chaleur, de tout l'an fait la valeur.
Frais mois de mai et chaud juin amènent pain et vin.
De la pluie le premier jour de mai, ôte aux fourrages sa qualité.
Journée mondiale du travail
Bonne fête aux Jérémie et sa variante anglophone : Jeremy
Et aussi aux Andéol
Brieuc et ses dérivés : Briec, Brieg, Brioc, Brivaëlle
Efisio et son dérivé féminin Efisia
Florine
Jean-Louis
Joseph (de Joseph (Nouveau Testament), ses variantes Joé, Joey, Josef, Joselin, Joséphin, Joset, Josian, Pepito, Youcef, Youssef, Youssouf, et pour formes féminines Joséane, Josée, Josélaine, Josélène, Joseline, Joséline, Joselle, Joselyne, Josélyne, Josépha, Josèphe, Josette, Josiana, Josiane, Josianne, Josyane, Marie-José, Marie-Josée, Pepita.
Mafalda
Tamara
L'empereur Dioclétien abdique volontairement. Il quitte Rome pour son palais de Split, en Dalmatie, et laisse la place à la deuxième génération de tétrarques...
Sous le règne de la reine Anne, un Acte d'Union proclame le Royaume-Uni d'Angleterre et d'Écosse (United Kingdom of Great-Britain). Au siècle précédent, les deux pays avaient appris à vivre ensemble avec un même drapeau, l'Union Jack, et des gouvernements distincts. Avec l'Act of Union, ils n'ont plus qu'un gouvernement et un Parlement, à Londres. Ce régime prend fin avec la loi de dévolution (1979) qui restitue aux Écossais un Parlement et un début d'autonomie à dater de 1999...
L'Autriche et la France signent un traité pour contrecarrer la montée en puissance de la Prusse et les visées de l'Angleterre. Cette alliance inédite va déboucher sur la guerre de Sept Ans (1756-1763). Se déroulant sur tous les continents, elle sera a posteriori considérée comme la première guerre mondiale !...
Des syndicalistes américains prévoient de faire une grève en faveur de la journée de huit heures.
Il va en résulter l'instauration annuelle d'une « journée internationale des travailleurs » ou « Fête des travailleurs », aujourd'hui plus volontiers appelée « Fête du Travail », bien que l'expression prête à confusion...
À Fourmies, une petite ville du nord de la France, la manifestation rituelle en faveur de la journée de 8 heures tourne au drame.
La troupe, équipée des nouveaux fusils Lebel, tire à bout portant sur la foule pacifique des ouvriers. Elle fait dix morts dont 8 de moins de 21 ans. L'une des victimes, l'ouvrière Marie Blondeau, habillée de blanc et les bras couverts de fleurs, devient le symbole de cette journée.
Avec la fusillade de Fourmies, le 1er mai s'enracine dans la tradition de lutte des ouvriers européens...
Un avion-espion américain U-2 est abattu par les Soviétiques tandis qu'il survole leur pays à 19 000 mètres d'altitude.
L'administration américaine est ridiculisée par l'incident et le président Dwight Eisenhower se voit contraint de renoncer à une rencontre au sommet à Paris, avec Khrouchtchev, De Gaulle et MacMillan, Premier ministre britannique, qui devait préparer un traité de limitation des essais nucléaires. C'est un arrêt brutal du processus de détente qui avait été initié par Nikita Khrouchtchev en personne en vue de mettre fin à la guerre froide...
Sur la place Saint-Pierre de Rome, doit se dérouler la messe de béatification de Karol Wojtyla, pape sous le nom de Jean-Paul II, de 1978 à 2005.
Le nouveau « Bienheureux » sera peut-être, un jour prochain, également canonisé et inscrit au catalogue des Saints. Ce sera l'aboutissement d'un processus complexe dont l'Église catholique a le secret, même si elle n'a pas le monopole de la sainteté...
Le prince héritier Naruhito a été intronisé mercredi au palais impérial de Tokyo nouvel empereur du Japon, au lendemain de l´abdication de son père, Akihito, la première d´un souverain japonais depuis 1817. Ouvrant ainsi l'ère « Reiwa ».
Naruhito a officiellement accompli mercredi ses premières obligations en tant que 126e empereur du Japon, promettant de se tenir toujours « au côté du peuple », au lendemain de l´abdication de son père Akihito. Au cours d´un cérémonial très codifié de six minutes, au côté de son frère cadet devenu prince héritier, le nouveau souverain de 59 ans, vêtu d´un costume queue-de-pie et portant des attributs (un grand collier et des décorations), a acté son accession au trône du Chrysanthème.
Soldat courageux, ingénieur hors pair, visionnaire hardi, fidèle serviteur du roi Louis XIV : Vauban fut tout cela...
Les services rendus à l'État valurent à Sébastien Le Prestre, marquis de Vauban, d'être élevé à la dignité de Maréchal de France. Mais cet homme de cœur n'en oublia pas pour autant ses origines modestes et il mit son franc-parler au service des paysans écrasés d'impôts et des protestants persécutés. C'est assurément l'une des plus nobles figures de l'Histoire de France... ■
Arthur Wellesley assiste son frère Richard Wellesley, gouverneur général des Indes, dans la guerre contre les princes locaux, de 1796 à 1805. Avide de gloire, il revient en Europe pendant les guerres napoléoniennes et prend le commandement d'un corps expéditionnaire au Portugal. Il bat les troupes françaises commandées par le maréchal Junot à Vimeiro, près de Lisbonne, le 21 août 1808.
De retour au Portugal quelques mois plus tard, il repousse les Français au-delà des Pyrénées, ce qui lui vaut le titre de marquis de Wellington.
Le 10 avril 1814, il remporte à Toulouse une victoire sur l'armée du maréchal Soult. Mais son heure de gloire vient le 18 juin 1815 avec la victoire définitive sur Napoléon 1er à Waterloo. À sa mort, il sera inhumé à Saint-Paul, auprès de l'amiral Nelson... ■
Ingénieur scientifique et industriel, inventeur de la soie artificielle
Fils d'un ancien sous-préfet royaliste sous la Restauration. Il suit des études à la faculté des sciences de Besançon. En 1859, il est admis à l'École polytechnique, où il croise Sadi Carnot, futur président de la République.
Mais en 1861, Chardonnet manifeste son hostilité à Napoléon III en démissionnant de l'école, d'où il sort cependant ingénieur des ponts et chaussées. Il accompagne alors le comte de Chambord dans son exil en Autriche, d'où ils œuvrent au rétablissement de la monarchie.
Après la mort du prétendant au trône en 1883, Chardonnet s'éloigne de la politique. Il cherche à oublier ses désillusions et se résigne à la nouvelle république.
l s'engage alors totalement dans une carrière de chercheur scientifique à laquelle il a déjà consacré beaucoup de son temps. Il est chargé d'une étude sur une maladie du ver à soie qui frappe l'industrie textile française d'alors, sous la direction du franc-comtois Louis Pasteur. Il a l'idée de reproduire en laboratoire, puis de fabriquer industriellement, une des créations les plus délicates de la nature : la soie.
En 1884, il entre alors dans l'histoire des grands inventeurs et connaît la célébrité et la fortune en inventant une soie artificielle à base de cellulose et de collodion douée des mêmes propriétés que la soie naturelle : brillant, ténuité et légèreté. Cette même année, il dépose un brevet pour la fabrication de fils artificiels à partir de la nitrocellulose. Il est élu à l'Académie de Besançon en 1884 et en devient le président en 1896-1897, puis il se consacre entièrement à son invention. En 1919, il est élu membre de l'Académie des sciences, dans la section des applications de la science à l'industrie. ■
WikipediaJésuite, chercheur, paléontologue, théologien et philosophe.
Scientifique de renommée internationale, considéré comme l'un des théoriciens de l'évolution les plus remarquables de son temps, Pierre Teilhard de Chardin est à la fois un géologue spécialiste du Pléistocène et un paléontologiste spécialiste des vertébrés du Cénozoïque. L'étendue de ses connaissances lui permet de comparer les premiers hominidés, tout juste découverts, aux autres mammifères, en constatant l'encéphalisation propre à la lignée des primates anthropoïdes.
Dans Le Phénomène humain, il trace une histoire de l'Univers, depuis la pré-vie jusqu'à la Terre finale, en intégrant les connaissances de son époque, notamment en mécanique quantique et en thermodynamique.
Pierre Teilhard de Chardin est issu d'une très ancienne famille auvergnate de magistrats originaire de Murat, et d'une branche qui a été anoblie sous le règne de Louis XVIII. De 1892 à 1897, il fait ses études au collège jésuite de Notre-Dame de Mongré à Villefranche-sur-Saône. En 1899, il entre au noviciat jésuite d'Aix-en-Provence. À partir de 1902, il fait trois années de philosophie dans l'île Anglo-Normande de Jersey. Doué pour les sciences, il devient professeur de physique de 1905 à 1908. Les quatre années suivantes, il étudie la théologie dans le scolasticat jésuite d'Ore Place à Hastings dans le comté du Sussex de l'Est où il est ordonné prêtre en août 1911.
En 1912, il rejoint le Muséum d'histoire naturelle de Paris. Entre 1915 et 1918, il est mobilisé comme caporal brancardier au front.
En 1916, il publie son premier essai, La VIe Cosmique, et en 1919, Puissance spirituelle de la Matière De 1922 à 1926, il obtient en Sorbonne trois certificats de licence ès sciences naturelles : géologie, botanique et zoologie, puis soutient sa thèse de doctorat sur les « Mammifères de l'Eocène inférieur français et leurs gisements ».
En 1923, il effectue son premier voyage en Chine pour le Muséum d'histoire naturelle de Paris. En 1926, il retourne en Chine et joue un rôle actif dans la découverte et l'étude scientifique du sinanthrope. Il participe en 1931 à la croisière jaune.
En 1946, le Père Teilhard est promu Officier de la Légion d'honneur au titre des Affaires étrangères en reconnaissance de son brillant travail en Chine. Il entre en 1950 à l'Académie des sciences et est nommé directeur de recherche au C.N.R.S. en 1951. ■
WikipediaFils unique d'une famille d'armateurs. Au lendemain de la Grande Guerre, après la faillite de l'entreprise familiale, il quitte la France pour Bruxelles puis Alger. Il écrit et illustre son premier roman : Gaël le Terre Neuvas. Il participe à une première revue d'actualité culturelle, L'Os à Moelle.
À cette époque, Max Pol fréquente le même lycée qu'Albert Camus, alors communiste, avec lequel il se lie d'une amitié profonde.. Max Pol entame une longue correspondance avec l'écrivain Jean Giono.
Il endosse le bleu de travail : il exercera plusieurs métiers, dont celui de peintre en bâtiment, avant d'embarquer en 1933 en tant que. Il revient à Alger après avoir effectué son service militaire.
À partir de 1939, il fonde et anime la revue poétique Fontaine, revue mensuelle de la poésie et des lettres françaises, qui deviendra rapidement sous l'Occupation, la tribune de la Résistance intellectuelle française. Il publie Liberté de Paul Éluard. Parallèlement, il donne à la R.T.F. des chroniques de littérature et d'art.
À la libération, Max-Pol Fouchet parcourt le globe. De retour en France au début des années 1950, il participe aux premiers pas de la télévision. Il crée avec Pierre Desgraupes et Pierre Dumayet les émissions culturelles Lectures pour tous, le Fil de la vie et surtout Terre des Arts série qui inaugure de 1964 à 1974 le documentaire sur l'art à l'O.R.T.F. Il participe également à l'émission Italiques comme chroniqueur. Mais ses prises de positions (contre la peine de mort, la torture et la censure), l'en éloignent. Il n'abandonne pas pour autant ses activités littéraires en publiant romans, recueils de poésie et récit de voyages.
Dans les années 1970, lors de la sortie du livre L'Archipel du Goulag, il s'oppose à l'auteur, notamment lors d'un numéro de l'émission Italiques et soutient Jean-Edern Hallier. Durant sa carrière, il sera aussi journaliste à V.S.D., professeur d'histoire de l'art, homme de radio et archéologue. ■
maxpolfouchet.comChef d'orchestre, compositeur, chanteur et trompettiste de jazz français naturalisé monégasque
Il commence sa carrière de trompettiste à l'âge de 16 ans au Palais de la Méditerranée à Nice. Il a par la suite été engagé au Palm Beach de Cannes.
Au début de la guerre, on le retrouve à Paris dans l'orchestre de Fred Adison. Ce dernier était alors l'un des grands concurrents de l'orchestre de Ray Ventura.
Aimé rejoint en juin 1940, Raymond Legrand, qui n'a pas hésité à remplacer Ray Ventura (ce dernier ayant dû se réfugier à l'étranger, suite aux persécutions juives).
En parallèle, il forme dès 1940 le Jazz de Paris avec Hubert Rostaing, Jerry Mengo et Alix Combelle.
En 1941, il enregistre au sein de la formation de Django Reinhardt : Django's Music. Il reste malgré tout dans l'orchestre de Raymond Legrand jusqu'en 1944, où il fait la connaissance de Lucienne Delyle.
En 1944, il crée son propre grand orchestre, qui par la suite comprendra jusqu'à 26 musiciens. Après-guerre, il reprendra le style des orchestres américains. Il se produit en autre en 1946 à l'Aiglon, puis jusqu'en 1948 aux Ambassadeurs
En 1949, il s'installe à Monaco où il exerce ses talents de musicien devant des publics internationaux et privilégiés. Réputé pour l'excellence et le particularisme de sa sonorité[réf. nécessaire], il anime avec sa formation pendant de longues années les soirées du Casino du Sporting Club de Monaco. Certains artistes qui accèderont plus tard à la notoriété en solo y font leurs premiers pas en tant que chanteurs ou musiciens: José Bartel au chant, Claude François aux congas et André Ceccarelli qui débute à la batterie recommandé par son père, à l'âge de 15 ans. ■
WikipediaMissionnaire et explorateur écossais, David Livingstone découvre les gigantesques chutes du Zambèze, qu'il baptise du nom de la reine Victoria... ■
Il fut Premier ministre d'avril 1992 à mars 1993, sous la présidence de François Mitterrand.
Il est le fils d'un Ukrainien qui a immigré en France, où il tint un café-épicerie. À l'âge de 5 ans, Pierre Bérégovoy est pris en charge par sa grand-mère.
En 1937, il obtient son certificat d'études. En 1941, son père tombant gravement malade, il quitte le lycée, obtient un brevet d'enseignement industriel (BEI), un CAP d'ajusteur, un CAP de dessinateur industriel.
En mai 1946, il adhère à la S.F.I.O. et créera une section syndicale tendance F.O. En 1949, il dirige l'hebdomadaire socialiste La République de Normandie. En 1958, il quitte la S.F.I.O. pour participer à la fondation du futur P.S.U. en 1959 et y devient, à partir de 1960, collaborateur de Pierre Mendès France, chargé des questions sociales. En 1967, il quitte le P.S.U. pour adhérer à l'Union des clubs pour le renouveau de la gauche, animée par Alain Savary. En 1969, il rejoint le « nouveau Parti socialiste » au congrès d'Alfortville, En 1971, il participe au congrès d'Épinay du Parti socialiste, puis aux négociations en vue de la signature du programme commun. En 1973, il devient secrétaire national chargé des affaires sociales puis, à partir de février 1975, chargé des relations extérieures. En 1974 il participe à la campagne présidentielle de François Mitterrand. En 1977, il négocie avec le P.C.F. « l'actualisation du programme commun »
En avril 1992, François Mitterrand le nomme Premier ministre, en remplacement d'Édith Cresson. À ce poste, il doit affronter les attaques qui visent sa majorité, notamment en raison d'instructions judiciaires pour corruption touchant des proches du président de la République. Lui-même mis en cause, il est, de plus, confronté à la persistance des difficultés économiques et au mécontentement de la gauche, qui voit en lui le symbole du ralliement des socialistes au libéralisme économique. Il effectue plusieurs réformes dites « sociales » (création du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale, etc.).
Un mois après avoir quitté Matignon, Pierre Bérégovoy est découvert inanimé près de Nevers, le 1er mai 1993, sur la berge du canal de la Jonction. L'enquête déterminera qu'il s'est suicidé. Retrouvé gravement blessé en fin d'après-midi, il a été victime d'un traumatisme crânien causé par un tir de revolver. D'abord transporté à l'hôpital de Nevers, il décède dans l'hélicoptère chargé de l'emmener à l'hôpital du Val-de-Grâce. ■
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