Estelle est née à Saintes (aujourd'hui en Charente-Maritime) au IIIe siècle, dans l'empire romain finissant.
Elle a été convertie par l'évêque Eutrope et a, comme lui, subi le martyre. Estelle a été remise à l'honneur par le poète provençal Frédéric Mistral qui en a fait la sainte patronne de son mouvement, le Félibrige, en 1854.
Source Hérodote
22e jour du mois Floréal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la fritillaire.
21e jour du Taureau.
Gare qu'il ne gèle à la Sainte-Estelle.
Saint-Mamert, Saint-Servais et Saint-Pancrace sont toujours de vrais Saints de glace.
S'il pleut le jour de la Saint-Mayeul, les cerises tombent toutes par la queue.
Journée mondiale du commerce équitable
Bonne fête aux Estelle et ses variantes Estel, Estela, Estele, Estella, Estellie, Estelline, Estrela, Estrella, Étoile et Stella.
Et aussi aux Astrée
Gengoux
Maïssa et ses dérivés : Maïssane, etc.
Mamert
Mayeul et ses variantes Mahé, Mahieu et Maïeul.
Tudy et ses dérivés : Tudec, Tudeg, Tudi, Tudine, etc.
Byzance devient officiellement la capitale de l'empire romain, en remplacement de Rome, sous le nom officiel de « Nouvelle Rome ». Elle sera plus tard appelée Constantinopolis, Constantinople, en référence à l'empereur Constantin le Grand qui l'a fondée...
Louis IX (Saint Louis) conclut à Corbeil, avec le roi Jacques 1er d'Aragon, un traité par lequel il abandonne toute forme de suzeraineté sur la Catalogne, la Cerdagne et le Roussillon cependant que le roi d'Aragon renonce à ses prétentions sur la Provence et le Languedoc (à l'exception de Montpellier), les domaines de Marguerite de Provence, épouse du roi de France...
À Fontenoy, dans le Hainaut belge, près de Tournai, le maréchal Maurice de Saxe bat l'armée anglo-hollandaise commandée par le duc de Cumberland. La bataille se déroule en présence - fait rarissime - du roi Louis XV et de son fils, le Dauphin (15 ans), futur père de Louis XVI...
Ce jour a lieu le coup d'État dit du 22 floréal An VI. Les Directeurs, qui possèdent le pouvoir exécutif, cassent les élections aux deux assemblées, élections trop favorables à leurs yeux aux Jacobins. Pour mettre un terme à ce type de conflit, certains Directeurs en viennent à souhaiter une dictature militaire. Napoléon Bonaparte sera leur homme...
Le général anglais Charles Gordon s'empare de la citadelle chinoise de Changchow. Son succès met un terme à la révolte des T'ai P'ing (ou Taiping) inaugurée en 1851. S'étant emparés de Nankin, la capitale de la Chine centrale, les Taiping menaçaient de faire tomber la dynastie mandchoue au pouvoir à Pékin. Les Occidentaux apportèrent leur appui à celle-ci pour préserver leurs intérêts commerciaux en Chine. Plus de vingt millions de Chinois périrent du fait de cette révolte...
État-tampon issu du Congrès de Vienne (1815), le grand-duché de Luxembourg a pour souverain le roi des Pays-Bas mais fait également partie d'une Confédération germanique et doit, à ce titre, accepter sur son petit territoire une garnison prussienne.
En 1867, l'empereur des Français Napoléon III confie au chancelier prussien Otto von Bismarck son désir d'être récompensé pour sa médiation dans la guerre entre l'Autriche et la Prusse. Le Luxembourg paraît être un « pourboire » acceptable et la France pourrait l'acheter au roi des Pays-Bas.
Cependant, lorsque ce projet est communiqué à l'opinion publique allemande, celle-ci s'oppose catégoriquement à cette cession, considérant le Luxembourg comme un territoire historiquement allemand.
Pour régler cette crise, une conférence réunit à Londres les principales puissances. Par un traité signé le 11 mai 1867, la France renonce à l'annexion du Luxembourg, en échange de quoi la Prusse retire ses garnisons du grand-duché de Luxembourg, lequel est déclaré neutre et peut dès lors savourer une pleine indépendance...
Aux élections législatives, la victoire du Cartel des gauches consacre l'échec de la politique du président du Conseil Raymond Poincaré, notamment à l'égard de l'Allemagne (occupation de la Ruhr). Réunis au sein du Cartel, radicaux et socialistes s'entendent pour obliger à la démission le président de la République Alexandre Millerand.
Le Président du Conseil Édouard Herriot adopte une diplomatie d'ouverture : acceptation du plan Dawes sur les réparations, évacuation de la Ruhr, acceptation de l'Allemagne au sein de la Société des Nations (SDN), reconnaissance de l'U.R.S.S.
Mais les diatribes anticléricales du Cartel mobilisent contre lui la Fédération nationale catholique, conduite par le prestigieux général de Castelnau. Socialistes et radicaux se divisent d'autre part sur la politique économique. Les déficits budgétaires entraînent un début de panique financière. D'aucuns croient y voir les manigances du « Mur d'argent ».
La majorité de gauche se résigne à appeler Raymond Poincaré, un homme de droite, à la présidence du Conseil. Celui-ci forme le 23 juillet 1926 un gouvernement d'Union nationale et, fort de son prestige et de son savoir-faire, rétablit l'équilibre des finances...
La Kreditanstalt Bank (ou Kredit Anstalt) se déclare en faillite du fait que ses pertes dépassent la moitié de son capital.
Cette banque est la principale d'Autriche et détient la moitié de l'industrie nationale. Sa faillite est due à la crise endémique qui sévit en Autriche depuis la fin de la Grande Guerre, en raison de l'éclatement de l'Autriche-Hongrie en petits États rivaux. Elle est accélérée par les difficultés de mise en place d'un projet d'union douanière entre l'Autriche et l'Allemagne.
Le gouvernement autrichien tente de sauver la banque et réclame l'aide des autres pays. Mais la France, seul grand pays à disposer d'un excédent financier, tergiverse : elle réclame du gouvernement autrichien qu'il renonce d'abord à son projet d'union douanière. La panique s'installe et les capitaux s'enfuient d'Autriche et d'Allemagne.
La banque est in fine sauvée mais, entre temps, la crise économique issue du krach de Wall Street, qui semblait en voie de résorption, fait son irruption en Europe et frappe de plein fouet l'Autriche mais aussi l'Allemagne, très fortement liée à sa petite voisine...
Sculpteur, peintre et dessinateur
Jean-Baptiste Carpeaux grandit dans une famille modeste d'ouvriers à Valenciennes. Il aime dessiner et souhaite faire des études de sculpture contre la volonté de son père. Arrivé à Paris en 1842, Carpeaux reçoit une première formation de dessin et de modelage à la Petite École. En 1844, il entre à l'école des beaux-arts de Paris dans l'atelier de François Rude. Dix ans plus tard, il remporte le prix de Rome. Il s'installe à la villa Médicis et étudie les grands maîtres : Raphaël, Michel-Ange. Il voyage en Italie où il puise son goût pour le mouvement et la spontanéité. En 1862, rentré à Paris, il est introduit à la cour impériale par son ami et mécène, Eugène d'Halwin de Piennes bientôt chambellan de l'impératrice. Il sculpte la même année un buste de la princesse Mathilde qui lui permet d'obtenir plusieurs commandes de la part de Napoléon III. Il participe à la décoration extérieur du pavillon de Flore et l'opéra Garnier.
En 1869, Carpeaux sculpte La Fiancée. Le modèle est Amélie Clotilde de Montfort (1847-1908), fille du vicomte Philogène de Montfort, conseiller général de la Marne et général gouverneur du palais du Luxembourg.
Il collabore avec l'architecte Gabriel Davioud pour sa dernière œuvre, la Fontaine des Quatre Parties du Monde de la place Camille-Jullian à Paris. Il réalise le groupe des quatre figures de l'Asie, l'Europe, l'Amérique et l'Afrique soutenant le globe terrestre. Après sa mort c'est Emmanuel Frémiet qui achève la fontaine en ajoutant les huit chevaux bondissants, les tortues et les dauphins du bassin.
Jean-Baptiste Carpeaux, très attaché à sa ville natale, lègue une partie de ses œuvres au musée des beaux-arts de Valenciennes. ■
WikipediaLe peintre Salvador Dali est né dans la famille d'un notaire aisé. Rival talentueux et imprévisible de Picasso, héraut fantasque du surréalisme, co-auteur avec Luis Bunuel d'un court-métrage délirant : « Le chien andalou », Dali s'est acquis une notoriété auprès du grand public en se prêtant à des publicités télévisées pour le chocolat Lanvin... ■
Entré chez les Jésuites à 19 ans, Matteo Ricci effectue de solides études de mathématiques, d'astronomie et de sciences naturelles au Collège romain de la Compagnie de Jésus.
En 1578, il est envoyé à Goa, au sud de l'Inde, sur les traces de François-Xavier. Il poursuit son chemin vers l'Orient et arrive à Macao, un comptoir portugais au débouché de la rivière des Perles, en Chine du Sud, non loin de Canton. Là, il s'initie à la culture chinoise tout en exerçant avec succès son apostolat sous le nom de Li Madou, avec le costume des lettrés confucéens.
Enfin, en janvier 1601, le voilà autorisé à se rendre à Pékin. Il émerveille la cour de l'empereur mandchou en présentant un clavecin, une mappemonde et deux horloges à sonnerie. L'empereur Wan-li, séduit, lui accorde une pension et le garde à ses côtés comme conseiller (il faut remonter à Marco Polo, quatre siècles plus tôt, pour rencontrer un autre Occidental, également Italien, aussi privilégié) et même précepteur de l'un de ses fils.
Matteo Ricci écrit un traité de philosophie morale considéré comme un classique de la littérature chinoise. Il traduit également des textes scientifiques et théologiques. À sa mort, le pays compte déjà plus de 300 églises mais des difficultés inattendues vont surgir de la façon dont lui-même et ses successeurs accommodent les rites confucéens, notamment le culte des ancêtres, à la foi chrétienne... ■
Architecte français. Il fut premier architecte du roi Louis XIV et surintendant des bâtiments du roi. Il est le petit-neveu de l'architecte François Mansart.
Il est formé par Libéral Bruant. Il construit le petit château de Val (1674) et gagne l'estime du roi Louis XIV après avoir dessiné les plans du château de Clagny, destiné à la maîtresse favorite du roi, Madame de Montespan. Il devient architecte ordinaire en 1675 et entre à l'Académie royale d'architecture. Premier architecte du roi en 1681, il est nommé intendant général des bâtiments du roi en 1685, inspecteur général des bâtiments du roi en 1691, et surintendant des bâtiments du roi en 1699. Il fut anobli par Louis XIV en 1682, mais il n'a pour tout titre que celui d'écuyer, car il n'a pas de terre titrée. Il devra attendre 1699 et l'acquisition du comté de Sagonne en Bourbonnais (pour 130 000 livres) pour faire valoir son titre de comte. ■
WikipediaBelle entre les belles, Juliette Récamier est sous le Directoire et le Consulat l'une des reines de la mode.
Elle se fait représenter sur les premières revues de mode, ancêtres de nos magazines féminins, inaugure le style « Directoire » et propage la vogue du coton blanc. Elle lance la « mode à la grecque » ou à « l'étrusque ».
Entourée d'innombrables soupirants comme Benjamin Constant ou le général Wellington, auxquels elle n'accorde que les « consolations de la bonté », elle noue une longue amitié amoureuse avec François-René de Chateaubriand. Son portrait et celui de son amie Mme de Staël ont été immortalisés par le baron Gérard... ■