Ephéméride
Achille
12 mai

D'un mot grec qui désigne « celui qui a de belles lèvres », Achille est le nom d'un très célèbre héros d'Homère. Ce serait aussi celui d'un évêque de Thessalie qui participa en 325 au concile de Nicée. Ses reliques reposent en Bulgarie dans une ville dénommée Achilli en son honneur.

Source Hérodote

23e jour du mois Floréal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la bourrache.

tp-0156pre

22e jour du Taureau.

Dictons du jour

À la Saint-Achille, herbe à pleine faucille.

Souvent Saint-Pancrace rapporte la glace.

Journée mondiale

Journée Mondiale de la fibromyalgie

Journée internationale

Journée Internationale de l'infirmière

Prénoms du jour

Bonne fête aux Achille et sa variante Achilles.
Et aussi aux Épiphane
Pancrace
Servan et son dérivé Servane.

Ils se prénomment aussi Achille

Événements

  • 1495 : Entrée triomphale de Charles VIII à Naples
  • Charles VIII fait une entrée triomphale à Naples à la tête d'une armée de 40 000 hommes.

    Revendiquant l'héritage du « bon roi René », le roi de France a chassé sans difficulté de Naples les troupes du roi Ferdinand d'Aragon. Mais il doit bientôt faire face aux Italiens unis dans la Ligue de Venise.

    Il revient précipitamment en France mais se montre prêt à retenter l'aventure. C'est le début des longues guerres d'Italie.

  • 1588 : Journée des Barricades
  • tp-pol1996

    Le peuple catholique de Paris se soulève contre son souverain légitime, Henri III, et le chasse de la capitale.

    Cette révolte d'un caractère inédit est la conséquence des haines entre catholiques et protestants, avivées par les interventions des souverains étrangers et par la crainte de voir un protestant succéder au roi Henri III de Valois...

  • 1776 : Le renvoi de Turgot
  • tp-858

    Le roi Louis XVI renvoie son ministre réformateur, Anne Turgot, sous la pression de la Cour et des privilégiés.

    À son entrée au gouvernement, deux ans plus tôt, cet économiste brillant et généreux a découvert la situation catastrophique des finances publiques.

    Pour éviter la banqueroute, il taille dans les dépenses de la Maison du roi et engage des réformes audacieuses pour faire rentrer les impôts et libérer l'économie des entraves administratives...

  • 1881 : Traité du Bardo
  • Le gouvernement français et le souverain de Tunisie (aussi appelé bey de Tunis) signent un traité au palais de Kassar Saïd, près du Bardo, dans la banlieue de Tunis.

    C'est l'aboutissement de manigances politiques, diplomatiques et financières qui ont complètement échappé à l'opinion publique française, laquelle découvre du jour au lendemain que son empire colonial s'est encore agrandi.

    Mais le protectorat tunisien est aussi lourd de conséquences. Pour le gouvernement français, il apparaît comme une première revanche sur le destin après la guerre franco-prussienne. Mais à l'Angleterre, il fournit le prétexte à une mainmise sur l'Égypte. Et pour l'ensemble des pays européens, il amorce le partage de l'Afrique...

  • 1926 : Pilsudski prend le pouvoir à Varsovie
  • tp-pol3185

    À Varsovie, le maréchal Joszef Pilsudski (59 ans) renverse la démocratie, trop instable à son goût, et établit son pouvoir personnel jusqu'à sa mort, neuf ans plus tard, le 12 mai 1935.

    Joszef Pilsudski, issu de la noblesse lituanienne, a commandé une brigade polonaise au sein de l'armée austro-hongroise au début de la Grande Guerre.

    Après avoir combattu les Russes, il a pris le parti des Alliés, favorables à la renaissance d'une Pologne indépendante, plus d'un siècle après son dépeçage par la Russie, l'Autriche et la Prusse.

    Interné par les Autrichiens à Magdebourg, Pilsudski est libéré après la défaite des puissances centrales, ce qui lui permet de proclamer la République à Varsovie le 11 novembre 1918. Il se voit lui-même confirmé dans les fonctions de chef de l'État par la Diète constituante. Il devient immensément populaire lorsqu'il repousse l'Armée rouge, aux portes de Varsovie, du 12 au 16 août 1920. Ce «miracle de la Vistule» sauve la nouvelle Pologne...

  • 1935 : La Pologne sur la mauvaise pente
  • Après la mort du vieux maréchal Pilsudski, la Pologne s'oriente dans une voie franchement nationaliste et même antisémite avec un slogan favori : « Pas de place pour les Juifs en Pologne » ! Précisons que le pays compte alors 3,2 millions de juifs sur 32 millions d'habitants. Ils sont d'autant plus haïs qu'ils vivent pour la plupart en ville et sont nombreux dans le commerce et les fonctions d'encadrement.

    Les Endeks, militants nationaux-démocrates de l'Endecja, installent au pouvoir des colonels issus de leurs rangs. Cette « République des colonels » est dirigée de mai 1936 à l'invasion allemande (septembre 1939) par le général Felician Slawoj Skladkowski. Son souci primordial n'est pas de contrer les menaces extérieures mais de pressurer les juifs de l'intérieur ! Ces derniers sont accablés de taxes et chassés de diverses professions au nom d'une « politique d'aryanisation » dont les nazis allemands, on le constate, n'ont pas l'exclusivité. Le pouvoir polonais encourage également le boycottage des commerces juifs et les pogroms. Celui du 9 mars 1936, dans la petite ville de Przytyk, suscite une vive émotion et débouche sur une grève générale de protestation le 17 mars suivant.

    Les affaires étrangères restent le domaine réservé du colonel Beck, lequel persiste à dédaigner l'alliance de la France tout en flirtant jusqu'à l'issue fatale avec ses puissants voisins, l'Allemagne et l'URSS...

  • 1937 - George VI remplace Édouard VIII sur le trône
  • tp-gb0466

    Le monde a l'oreille tournée vers l'abbaye de Westminster. Chacun oublie un instant les menaces qui pèsent sur l'Europe, la guerre qui s'étend en Chine et en Espagne, la répression qui s'abat sur l'URSS et les gesticulations d'un fou furieux de l'autre côté du Rhin.

    Dans l'abbaye se déroule en effet le couronnement du nouveau roi de Grande-Bretagne et d'Irlande (le Royaume-Uni), par ailleurs Empereur des Indes, George VI. Pour la première fois, la cérémonie est radiodiffusée...

    Naissances

  • Henri Lacordaire
    Né en 1802 à Recey-sur-Ource (Côte d'Or) - Décédé le 20 novembre 1861 à Sorèze (Tarn)
  • tp-1287

    Religieux dominicain, avocat de formation puis prêtre, Henri Lacordaire tente de concilier le christianisme et le libéralisme politique. Avec le prêtre breton Félicité de Lamennais, il fonde en 1830 le journal L'Avenir mais celui-ci est condamné par le pape deux ans plus tard et Lacordaire fait amende honorable. Il inaugure en 1835 des Conférences à Notre-Dame de Paris, qui ont un vif retentissement chez les jeunes gens de l'école romantique.

    On lui doit cette forte formule : « Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit » (52e conférence de Notre-Dame).

    Élu député de gauche à l'Assemblée constituante en 1848 comme son ancien ami Lamennais, il démissionne après la brutale répression des émeutes ouvrières de mai et juin 1848... ■

  • Jules Massenet
    Né en 1842 à Montaud - Décédé le 13 août 1912 à Paris
  • Compositeur

    tp-545

    Fils d'un industriel fabriquant des lames de faux à Pont-Salomon, près de Saint-Étienne, Jules-Émile-Frédéric est le benjamin d'une famille de douze enfants, son père ayant eu huit enfants d'un premier lit. Sa famille déménage à Paris en 1848, lorsqu'il a six ans et sa mère lui donne ses premières leçons de piano. Il entre au Conservatoire à l'âge de onze ans où il étudie le piano dans la classe d'Adolphe Laurent, l'orgue, le solfège et le contrepoint, l'harmonie et la composition. Il obtient un premier prix de piano en 1859 et un premier prix de contrepoint en 1863. Admis à la villa Médicis après avoir remporté le grand prix de Rome en 1863 avec sa cantate David Rizzio. Il rencontre à cette occasion Franz Liszt qui le prend en affection.

    Il regagne Paris et fait jouer son opéra La Grand-Tante en 1867. Il prend part à la guerre de 1870. Ensuite il connaît ses premiers succès avec la suite symphonique Pompéia, l'oratorio Marie-Madeleine en 1873, et les opéras Don César de Bazan, Le Roi de Lahore.

    Il reçoit la légion d'honneur en 1876 (il est commandeur en 1899). En 1878, il est nommé professeur de composition au Conservatoire. Il entre à l'âge de trente-six ans à l'Académie des beaux-arts. C'est le plus jeune des académiciens.

    En 1884 est créé à l'Opéra-Comique un de ses ouvrages les plus populaires, Manon. Ses autres œuvres Hérodiade, Le Cid, Le Jongleur de Notre-Dame rencontrent la faveur du public.

    Ses journées commençaient à quatre heures du matin, alternant compositions, enseignements et auditions. Il a laissé une œuvre essentiellement lyrique (vingt-cinq opéras) mais aussi pianistique et symphonique. L'influence de Massenet se ressent chez de nombreux compositeurs. Ne dédaignant pas les mondanités, c'était pourtant au fond un grand mélancolique qui avait besoin d'être amoureux de l'héroïne ou de l'interprète de ses œuvres. ■

    Wikipedia
  • Gariel Faurè
    Né en 1845 à Pamiers - Décédé le 4 novembre 1924 à Paris
  • tp-1473

    Pianiste, organiste et compositeur français.

    Élève de Saint-Saëns et de Gustave Lefèvre à l'École Niedermeyer de Paris, il est d'abord organiste à l'église de la Madeleine à Paris. Il est ensuite professeur de composition au Conservatoire de Paris, puis directeur de l'établissement de 1905 à 1920.

    Il est l'un des grands musiciens français de la fin du XIXe et du début du XXe siècle.

    Ses œuvres se distinguent par la finesse de leur mélodie ainsi que par l'équilibre de leur composition. Le langage harmonique de Gabriel Fauré reste de nos jours étudié dans les conservatoires. C'est un style d'écriture à part entière, présentant de nombreuses idées originales. Si Gabriel Fauré est reconnu pour son génie harmonique, il est en outre considéré comme le maître de la mélodie française. ■

    Wikipedia

    Décès

  • Gerbert d'Aurillac pape sous Sylvestre II pf
    Né entre 945 et 950 en Auvergne - Décédé le 12 mai 1003 à Rome
  • Philosophe, mathématicien et mécanicien. Il favorise l'introduction et l'essor en Occident de la numération de position, des tables d'opérations et des chiffres dits arabes.

    tp-1421

    Premier pape français, Gerbert est aussi un grand savant et un acteur politique majeur. Sa vie nous est connue par ses nombreuses lettres. Né vers 945 dans une famille de paysans, Gerbert est éduqué à l'abbaye Saint-Géraud d'Aurillac, dans l'esprit moderniste de Cluny. Remarqué par le comte de Barcelone Borrell, le garçon poursuit son instruction dans les abbayes catalanes de Vich et de Ripoll. Il y découvre le « quadrivium », c'est-à-dire les quatre sciences profanes de son époque : l'arithmétique, la géométrie, la musique et l'astronomie, à travers des manuscrits en latin traduits de l'arabe et inspirés d'auteurs grecs ou persans.

    Ce faisant, le moine précède de plus d'un siècle les étudiants des universités de Paris, Montpellier et Oxford qui vont au XIIe siècle traverser comme lui les Pyrénées pour compléter leur connaissance de la philosophie grecque à travers les manuscrits arabes.

    Il reprend ses études à Reims et la faveur de l'archevêque Aldabéron lui vaut de prendre la direction de l'école épiscopale de la ville. Il en devient, autrement dit, l'«écolâtre». Parmi ses élèves figure Robert, fils du comte de Paris Hugues Capet, qui régnera après son père sur le royaume de France.

    Il devient archevêque de Reims en 991 après la mort d'Aldabéron. Cette nomination, acquise sur décision du roi Hugues Capet et contre la volonté du pape Jean XV, lui vaut d'entrer en conflit avec ce dernier. Peu désireux de semer la zizanie dans l'Église, Gerbert abandonne l'archevêché et se rend auprès du nouvel empereur, le jeune Otton III (14 ans), qui lui demande en 997 de devenir son précepteur avant de lui confier l'archevêché de Ravenne puis de l'inviter à porter la tiare.

    Sevenu pape, Gerbert tente avec Otton III d'instaurer un empire chrétien universel, par l'union du pouvoir séculier et du pouvoir ecclésial. ■

  • Célestin V
    Né en 1210 (Italie) - Décédé en 1296 à Fumone (Italie)
  • tp-i01996

    Ermite octogénaire, à l'origine de l'ordre monastique des célestins, Pietro de Morrone reçoit la tiare pontificale le 29 août 1294 à l'Aquila, près de son refuge des Abruzzes. Moins de cinq mois plus tard, il renoncera à la tiare, ce qui fera de lui le seul pape à avoir démissionné de son propre chef, avant Benoît XVI... ■

  • Daniel-François-Esprit Auber
    Né le 29 janvier 1782 à Caen - Décédé en 1871 à Paris
  • tp-4706

    S'il s'inspira à ses débuts de l'auteur du Barbier de Séville, Gioachino Rossini, il perpétua surtout la tradition de l'opéra-comique français dans la lignée de François-Adrien Boieldieu. Il inspira, avec Jacques-Fromental Halévy, Richard Wagner lorsque celui-ci écrivit Rienzi.

    Parisien obstiné « n'ayant jamais eu le temps » de se promener hors de la capitale, épicurien, mélodique et spirituel, il fut galant plus que passionné, élégant et garda, dans l'extrême vieillesse, une fine intelligence et une verve aimable. Il a été un musicien invariablement heureux, aimé, promu par ses contemporains, en raison de ses succès, au rang de grand maître. À ses indéniables qualités, il ajoutait un humour qui le rendit encore plus sympathique. N'avait-il pas coutume de dire : « Si j'assistais à un de mes ouvrages, je n'écrirais de ma vie une note de musique » ? ■

    Wikipedia
  • Jacques Bingen cl
    Né le 16 mars 1908 à Paris - Décédé en 1944 à Chamalières
  • tp-1160

    Élève au lycée Janson-de-Sailly à Paris, Bachelier avec mention en 1924 et 1925, il est reçu au Concours de l'Ecole des Mines de Paris en 1926. Ingénieur, il est également diplômé de l'École des Sciences politiques.

    Il fait son service dans l'Artillerie comme élève officier de réserve. Beau-frère d'André Citroën, dont il est l'un des plus proches collaborateurs.

    Lieutenant de réserve, il est mobilisé en 1939 et sert en qualité d'officier de liaison auprès de la 51st (Highland) Infantry Division. Il est blessé par un éclat d'obus mais échappe à l'ennemi. Le 20 juin, refusant l'armistice gagne par bateau Casablanca puis Gibraltar et finalement Liverpool le 18 juillet 1940.

    Il se présente au général de Gaulle et se met au service de la France libre naissante et signe un acte d'engagement dans les Forces Françaises Libres et entre au Commissariat National à l'Intérieur comme adjoint au chef du service A.F.N. Il entre au B.C.R.A. en 1942 et s'occupe des liaisons civiles avec la France occupée. Il rencontre Jean Moulin venu à Londres en février 1943.

    Après l'arrestation de Jean Moulin le 21 juin 1943, il se porte volontaire pour aller aider le successeur à la tête de la Délégation générale de Londres en métropole. Il doit faire face à une situation très difficile, l'unité de la Résistance subsiste mais beaucoup de mouvements souhaitent recouvrer une plus grande autonomie vis-à-vis de Londres et de ses directives. L'afflux aux maquis des réfractaires au S.T.O. pose d'innombrables problèmes.

    Jacques Bingen joue un rôle déterminant dans la création des Forces françaises de l'intérieur (F.F.I.), qui rassemblent l'Armée Secrète gaulliste, les F.T.P. communistes et l'O.R.A. giraudiste. Le 15 mars 1944, Bingen contribue à l'adoption du programme du C.N.R., qui jette les fondements de la réforme du pacte social et de la démocratie en France.

    Le 12 mai 1944, la trahison d'un agent double de l'Abwehr permet à la Gestapo de l'arrêter en gare de Clermont-Ferrand. Craignant sans doute de révéler sous la torture les secrets importants de la Résistance qu'il détient, Jacques Bingen se donne la mort en avalant sa capsule de cyanure.

    Jacques Bingen est reconnu comme l'une des plus pures figures du combat clandestin, aussi l'une de ses plus courageuses, jusqu'au sacrifice de sa vie.

    Dans une lettre qui sera la dernière reçue de lui à Londres, il disait :

    « J'écris ces lignes parce que, pour la première fois, je me sens réellement menacé et qu'en tous cas, ces semaines à venir vont apporter sans doute au pays tout entier et certainement à nous, une grande, sanglante et, je l'espère, merveilleuse aventure. Que les miens, mes amis, sachent combien j'ai été prodigieusement heureux pendant ces huit derniers mois. Il n'y a pas un homme, sur mille, qui durant une heure de sa vie, ait connu le bonheur inouï, le sentiment de plénitude et d'accomplissement que j'ai éprouvé pendant ces mois. Aucune souffrance ne pourra jamais prévaloir contre la joie que je viens de connaître si longtemps. Qu'au regret qu'ils pourraient éprouver de ma disparition, mes amis opposent dans leur souvenir la certitude du bonheur que j'ai connu. » ■

    Wikipedia
  • Jacqueline Maillan
    Née le 11 janvier 1923 à Paray-le-Monial - Décédée en 1992 à Paris.
  • tp-4692

    Mauvaise élève mais adorée de ses professeurs et camarades de classe, Jacqueline Maillan prépare une capacité en droit, avant de suivre des cours de puériculture. Elle trouve finalement un emploi de secrétaire auprès d'un pharmacien. En 1944 la famille arrive à Paris et Jacqueline s'inscrit d'abord aux cours d'art dramatique Tonia Navar puis au cours Simon où elle rencontre celui qui restera un ami jusqu'à la fin, Pierre Mondy. C'est sur la recommandation de ce dernier que Georges Vitaly l'engage et qu'elle part pour sa première tournée en France avec Le Médecin malgré lui et Les Boulingrin.

    En 1951 elle crée au théâtre de la Huchette Monsieur Bob'le de Georges Schehadé avec Monique Laurie et Pierre Mondy, puis un second rôle au théâtre de boulevard en 1955, dans Ornifle, de Jean Anouilh, avec Pierre Brasseur et Louis de Funès débutant. Elle joue aussi avec les Branquignols dans Ah ! les belles bacchantes, qui est adapté au cinéma. C'est vers la fin des années 1950 que la notoriété de la comédienne est lancée.

    Elle joue au théâtre dans Le Chinois de Barillet et Grédy, dans Gog et Magog, Croque-monsieur, la Facture, de Françoise Dorin, en 1968, Folle Amanda, Potiche, Lily et Lily, La Cuisse du Steward, Retour au désert, Le Pont Japonais. Elle participe fréquemment à des émissions de divertissement à la télévision, conçues par ses amis Maritie et Gilbert Carpentier, notamment Les Grands Enfants de 1967 à 1970.

    Deux mois après Jean Poiret, elle décède d'une crise cardiaque dans son appartement parisien. Elle repose au cimetière parisien de Bagneux dans les Hauts-de-Seine. ■

    Wikipedia
    Sources :
    Hérodote.net

    Fille de Didier, roi des Lombards, Rolande est contrainte d'épouser le futur empereur Charlemagne. Répudiée au bout d'un an, elle meurt en exil près de Liège.

    Source Hérodote

    24e jour du mois Floréal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la valérianne.

    tp-0156pre

    23e jour du Taureau.

    Journée mondiale

    Journée mondiale de l'ingénierie pour l'avenir

    Prénoms du jour

    Bonne fête aux Rolande et ses variantes Orlanda et Rollande.
    Et aussi aux Argentine et ses dérivés : Argelia, Argentea, Argentia, Argentina, etc.
    Fatima et ses variantes Fatma, Fatmata, Fatimata, Fatouma et Fatoumata.
    Servais et son féminin Servaise.

    Événements

  • 1648 : La Fronde parlementaire

    Ce jour débute la Fronde parlementaire. Elle avortera très vite mais sera relayée par la Fronde des Princes. Au terme de l'épreuve, la monarchie française restaurera et consolidera son autorité...

  • 1702 : Début de la guerre de la Succession d'Espagne

    La Grande Alliance, qui regroupe les principales puissances de l'Europe du nord, y compris l'Angleterre, déclare la guerre à Louis XIV, roi de France, et à son petit-fils, roi d'Espagne. C'est le début de la longue et dramatique guerre de la Succession d'Espagne...

  • 1849 : Le Parti de l'Ordre remporte les législatives

    Aux élections législatives du 13 mai 1848, précédées d'une intense campagne électorale, s'opposent pour la première fois deux mouvances bien définies :

    ● de l'autre, la gauche républicaine qui a emprunté aux révolutionnaires d'antan le nom de « Montagne », de quoi effrayer pour de bon les modérés.

    Entre ces deux extrêmes, les républicains modérés (les « hommes de 48 », tels Lamartine, Marie,...) sont laminés. Le scrutin ne leur donne qu'environ 70 sièges sur 715. Les montagnards en remportent 200 et le Parti de l'Ordre 450 ! Les conservateurs et les monarchistes, qui auraient toutes les raisons de se réjouir, s'inquiètent en fait de la poussée de l'extrême-gauche montagnarde et de sa solide implantation géographique, qui coïncide encore peu ou prou avec les départements dévoués à la gauche... La Seconde République, qui s'est disqualifiée lors des tragiques Journées de Juin 1848, va dès lors tourner le dos aux idéaux républicains...

  • 1888 : Le Brésil en finit avec l'esclavage
  • Au Brésil, la princesse Isabel (Isabelle), fille de l'empereur Dom Pedro II, profite d'un déplacement de son père à l'étranger pour promulguer une loi dite Aurea qui met fin à l'esclavage...

  • 1917 : Apparitions de Fatima
  • tp-p1992

    Trois enfants de Fatima, un petit village portugais au nord de Lisbonne, sont témoins d'une apparition lumineuse tandis qu'ils gardent leurs moutons.

    Francisco, Lucia et Jacinta ne doutent pas qu'il s'agit de la Sainte Vierge, la mère de Jésus-Christ. Celle-ci les convie à six rendez-vous successifs tous les 13 du mois, jusqu'en octobre de la même année. Elle leur confie trois secrets à ne confier qu'au pape (l'un d'eux ferait état de l'attentat à venir contre Jean-Paul II, le... 13 mai 1981). Fatima devient très vite le deuxième lieu de pèlerinage marial du monde, après Lourdes...

  • 1930 : Première traversée aéropostale de l'Atlantique Sud
  • tp-wf104pa

    Ce jour s'achève la première traversée aéropostale de l'Atlantique Sud. Un hydravion Latécoère, piloté par Jean Mermoz, relie Saint-Louis-du-Sénégal à Natal, au Brésil, en 52 heures. Trois ans plus tôt, le même aviateur avait réalisé la première liaison Toulouse-Dakar...

  • 1931 : Paul Doumer président de la République pf
  • tp-292

    Les parlementaires de la IIIe République élisent à la présidence de la République le radical Paul Doumer (75 ans), de préférence à Aristide Briand...

  • 1940 : Churchill présente son cabinet de guerre
  • tp-gb738

    Trois jours après avoir été nommé Premier ministre par le roi George VI, Winston Churchill (66 ans) présente son cabinet de guerre à la Chambre des Communes. Empruntant une formule adressée par le nationaliste italien Giuseppe Garibaldi à ses Chemises rouges en 1860, l'orateur lance à l'adresse des députés et de ses concitoyens : « Je n'ai à offrir que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur ! » En France, Hitler a lancé une guerre-éclair fulgurante et chacun s'attend à une invasion de la Grande-Bretagne elle-même. Le vieux Lion va changer le destin...

  • 1958 : Alger se révolte
  • Les Algérois d'origine européenne, conduits par le leader étudiant Robert Lagaillarde, le journaliste Alain de Sérigny, le général Jacques Massu et l'agitateur Léon Delbecque, manifestent pour le maintien de la souveraineté de la France sur l'Algérie. Raoul Salan, qui commande les troupes en Algérie, lance un vibrant appel au général de Gaulle.

    Pendant ce temps, à Paris, la IVe République est aux abois. Le président René Coty nomme à la présidence du Conseil Pierre Pflimlin en remplacement de Félix Gaillard...

  • 1968 : Manifestation contre de Gaulle
  • La France manifeste dans la rue contre de Gaulle, à l'occasion du dixième anniversaire de son retour au pouvoir. Les salariés se joignent aux étudiants. Les uns et les autres dénoncent la société de consommation, le culte de la croissance économique et le chômage inhérent aux régimes capitalistes (200 000 chômeurs enregistrés.)...

  • 1981 : Attentat contre Jean-Paul II
  • tp-vat02

    Sur la place Saint-Pierre de Rome où l'entourent 20 000 fidèles, le pape Jean-Paul II est gravement blessé par trois balles tirées à bout portant par un terroriste turc, Ali Agca. L'enquête de police montrera que le tueur était très vraisemblablement manipulé par les services secrets bulgares, eux-mêmes aux ordres du KGB, les services secrets soviétiques.

    Jean-Paul II attribue sa miraculeuse survie à l'intervention de la Vierge de Fatima, dont la première apparition à des enfants portugais remontait au 13 mai 1917...

    Naissances

  • Sebastião Pombal
    Né en 1699 à Lisbonne (Portugal) - Décédé le 8 mai 1782 à Pombal (Portugal)
  • tp-p1560

    Né Sebastião José de Carvalho e Melo (on écrit aussi Melho de Carvalho), le marquis de Pombal est l'un des grands « esprits éclairés » du Siècle des Lumières... ■

  • Marie-Thérèse de Habsbourg
    Née en 1717 à Vienne (Autriche) - Décédée le 29 novembre 1780 à Vienne (Autriche)
  • Marie-Thérèse hérite en 1740 de son père Charles VI les états héréditaires de la maison des Habsbourg (grand-duché d'Autriche, royaumes de Bohème et de Hongrie,...) tandis que son mari François de Lorraine se voit proposer la fonction symbolique d'empereur du Saint Empire romain germanique (on dit aussi empereur électif d'Allemagne).

    Aussitôt confrontée à la convoitise de ses voisins, le roi de Prusse Frédéric II et le roi de France Louis XV, la souveraine gagne dans la guerre de Succession d'Autriche (1740-1748) ses galons de grand chef d'état.

    Marie-Thérèse, qui se veut la Mère de ses peuples, va régner avec sagesse sur 14 millions de sujets sans manquer de donner le jour à 16 enfants, dont Marie-Antoinette, qui sera reine de France. On lui doit la construction du palais de Schönbrunn, équivalent autrichien de Versailles... ■

  • Lazare Nicolas Marguerite Carnot
    Né en 1753 à Nolay (Côte-d'Or) - Décédé le 2 août 1823 à Magdebourg (Allemagne)
  • Mathématicien, un physicien, un général et un homme politique.

    tp-869

    Il est le fils d' un avocat et notaire, et descend d'une famille de vieille bourgeoisie, dont plusieurs membres se sont illustrés dans l'église et l'armée depuis le XVe siècle.

    Il entra au service dans l'arme du génie en 1771, à l'âge de 18 ans ; il n'avait encore que le grade de capitaine au corps royal du génie en 1783, lorsqu'il écrivit l'éloge de Vauban qui fut couronné par l'Académie de Dijon. En 1786, Carnot, alors en garnison à Arras, entra à la société des Rosati fondée en 1778. Les almanachs des Muses du temps recèlent des poésies de Lazare Carnot extrêmement légères. à Paris, en 1797, avec d'autres, dont deux anciens Rosati, sera l'un des fondateurs de la Société des Belles Lettres.

    Lazare Carnot restait limité dans ses ambitions par la modestie de ses origines. Il se rallia à la Révolution française. élu député du Pas-de-Calais en 1791 à l'Assemblée législative, puis en 1792 à la Convention, il siégea d'abord avec les députés de la Plaine avant de rejoindre les Montagnards. Membre du comité militaire, il fit décréter l'armement d'une nombreuse garde nationale et le licenciement de la garde du roi. Il fait partie des députés qui votèrent la mort de Louis XVI./p>

    Membre du Comité de salut public en juillet 1793, délégué aux Armées, il créa les quatorze armées de la République. En 1793, envoyé comme inspecteur à l'armée du Nord, il destitua le général Gratien, accusé d'avoir reculé sur le champ de bataille, se mit lui-même à la tête des colonnes françaises, et contribua puissamment à la victoire de Wattignies, près de Maubeuge, gagnée par Jourdan, le 16 octobre 1793.

    Opposé à Robespierre sur les mesures sociales et à Saint-Just sur la conduite de la guerre, il s'oppose à eux lors des 8 et 9 Thermidor (26 - 27 juillet 1794). Menacé d'arrestation après Thermidor, il fut définitivement sauvé le 9 prairial an III. En 1795, il est élu comme Directeur dans le nouveau gouvernement. Défenseur des « petites limites », c'est-à-dire d'une France comprise entre la Meuse, les Alpes et les Pyrénées, il s'oppose à la vision alors dominante du Directoire.

    Rappelé par le Premier Consul après le 18 brumaire, il reçut le portefeuille de la Guerre qu'il conserva jusqu'à la conclusion de la paix, après les batailles de Marengo et de Hohenlinden. Il vota contre le consulat à vie, puis contre la création de l'Empire.

    Favorable à l'enseignement mutuel des écoles populaires, où les meilleurs élèves encadrent les autres, il établit celui-ci en France. Sensible à l'importance de la musique, il souhaita l'enseignement de celle-ci aux élèves.

    Inhumé au Pathéon le 4 août 1889 dans le caveau XXIII ■

    Wikipedia

  • Pie IX
    Né en 1792 à Senigalia (Marches, Italie) - Décédé le 7 février 1878 à Rome (Italie)
  • tp-vat655

    Giovanni Ferretti, élu le 16 juin 1846 sous le nom de Pie IX est d'abord perçu comme un homme d'ouverture. Les catholiques libéraux ainsi que les républicains italiens reportent sur lui leurs espoirs d'ouverture de façon quelque peu exagérée. Ils devront déchanter après l'échec des soulèvements révolutionnaires de 1848.

    Effrayé par ceux-ci, le pape va lui-même perdre ses dernières illusions libérales et se faire le chantre du conservatisme. Sa crainte de la modernité s'exprime dans le Syllabus, un court exposé des errements idéologiques de son époque.

    L'occupation des états pontificaux et de Rome elle-même par les troupes italiennes en 1870 raffermit le pape dans ses convictions... Fort d'une nouvelle autorité spirituelle octroyée par le concile Vatican I, Pie IX va se considérer comme prisonnier de l'état italien dans sa résidence romaine du Vatican et ne plus cesser de s'opposer aux états-Nations, de la France républicaine à la Prusse bismarckienne... ■

  • Alphonse Daudet
    Né en 1840 à Nîmes - Décédé le 16 décembre 1897 à Paris
  • tp-wf pa202

    Il passe la majeure partie de sa petite enfance à quelques kilomètres de Nîmes, dans le village de Bezouce. La ruine complète de son père en 1855 l'oblige à renoncer à passer son baccalauréat. Il devient alors maître d'étude au collège d'Alès. Cette expérience pénible lui inspirera son premier roman, Le Petit Chose (1868), dans lequel il mêle des faits réels et d'autres inventés.

    Désirant faire une carrière littéraire, il rejoint son frère Ernest à Paris en novembre 1857. Collaborant dans différents journaux (Paris-Journal, L'Universel et Le Figaro), il publie en 1858 un recueil de vers, Les Amoureuses. Il rencontre l'écrivain Frédéric Mistral et ce sera le début d'une grande amitié. La correspondance nourrie qu'entretiendront les deux hommes pendant près de 40 ans ne sera ternie que lorsque Daudet publiera L'Arlésienne (1869) et le roman Numa Roumestan (1881).

    En 1860, il est engagé comme secrétaire du duc de Morny (1811-1865), demi-frère de Napoléon III et président du Corps Législatif. Ce travail de secrétaire lui laisse beaucoup de temps libre qu'il occupe à écrire des contes et des chroniques. Il connaît son premier succès en 1862-1865 avec la Dernière Idole, pièce de théâtre montée à l'Odéon.

    Après avoir voyagé en Provence, Daudet débute l'écriture des premiers textes des Lettres de mon moulin. Le journal L'Événement les publiera comme feuilleton pendant tout l'été de l'année 1866, sous le titre de Chroniques provençales. Certains des récits des Lettres de mon moulin sont restés parmi les histoires les plus populaires de la littérature française, comme La Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes basses ou L'Élixir du révérend père Gaucher.

    Le premier vrai roman d'Alphonse Daudet, Le petit Chose. Histoire d'un enfant, que l'auteur lui-même qualifie de « sorte d'autobiographie » est écrit en 1868. En 1872, il publie Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, dont le personnage est devenu mythique. Il continue de publier jusqu'en 1895. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (26e division) à Paris.. ■

    Wikipedia

    Décès

  • Georges Cuvier logo-af.gif
    Né le 23 août 1769 à Montbéliard - Décédé en 1832 à Paris
  • Anatomiste, promoteur de l'anatomie comparée et de la paléontologie au XIXe siècle.

    tp-1595

    Natif d'une famille luthérienne de Montbéliard, territoire alors rattaché au duché de Wurtemberg où l'école est obligatoire, c'est la lecture de Buffon au cours de ses études brillantes qui orientera la vie de Georges Cuvier. Après avoir étudié au collège de Montbéliard, il s'inscrit en 1784 à l'Académie Caroline de Stuttgart en Allemagne. C'est là qu'il acquiert la connaissance de la langue et de la littérature allemandes, reçoit des cours de sciences qui le passionnent mais aussi d'économie, de droit administratif ou de gestion forestière qui l'aideront dans ses fonctions futures d'administrateur.

    En 1788, il reprend le poste de précepteur d'un coreligionnaire auprès de la famille du comte d'Héricy, famille noble protestante de Caen en Normandie tenant salon. Sa fonction lui laissant du temps libre, il découvre les sciences naturelles en disséquant le chat ou le perroquet de la Comtesse, les poissons et mollusques, en récoltant des fossiles et comparant des espèces vivantes. Il constitue à cette époque un important herbier. De ces travaux solitaires, il déduira par la suite la loi de corrélation des formes permettant la reconstitution d'un squelette à partir de quelques fragments. Très tôt, il a l'intuition de la nécessité d'une nouvelle classification du règne animal.

    Il est nommé successivement professeur d'histoire naturelle aux écoles centrales du Panthéon, suppléant de la chaire d'anatomie comparée au Muséum, professeur au Collège de France, membre de l'Académie des sciences où il est secrétaire perpétuel pour les sciences physiques en 1803.

    Une succession d'honneurs le conduisent de l'Académie française en 1818 au fauteuil n° 18, à la pairie de France en 1831, en passant par le Conseil d'état et la chancellerie de l'Instruction publique, sans parler des distinctions académiques venant du monde entier. ■

    Wikipedia
  • Frédéric Le Play
    Né le 11 avril 1806 à La Rivière-Saint-Sauveur (Calvados, France) - Décédé en 1882 à Paris
  • Frédéric Le Play est le précurseur de la sociologie. Il fut aussi le premier économiste à se pencher sur la condition ouvrière... ■