Ephéméride
Jean-François
16 juin

Jean-François Régis est né près de Carcassonne en 1597. Jésuite, il se voua à la prédication en pays cévenol. Il fonda aussi un refuge pour les prostituées.

Source Hérodote

28e jour du mois de Prairial dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du thym.

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26e jour des Gémeaux.

Journée mondiale

Journée Mondiale de l'enfant Africain

Prénoms du jour

Bonne fête aux Régis et ses dérivés : François-Régis, Jean-François, etc.
et également aux Aurélien et ses variante masculine : Aurélian et variantes féminines Auréliane, Aurélianne et Aurélienne.
Cyr et ses variantes masculines Cyrian et Cyrien, et formes féminines Cyria, Cyriane, Cyrianne et Cyrienne.
Ferréol
Ismaël et ses variantes masculines Ismaïl, Smaïl, Smaïle, Smaïn et Smaïne, et féminines Ismaëlle et Ismaëlle.
Similian et ses dérivés bretons : Similien, Similienne, etc.
Vorles

Ils se prénomment aussi Régis

Ils se prénomment aussi Jean-François

Ils se prénomment aussi Ismaël

Événements

  • 455 : Saccage de Rome par les Vandales
  • Les Vandales et leur chef Genséric débarquent à Rome.

    Ces Barbares germains ont établi leur royaume à Carthage, en Afrique romaine (la Tunisie actuelle) après avoir franchi le Rhin et s'être brièvement arrêtés en Espagne.

    Genséric a traversé la Méditerranée à la demande d'Eudoxie, veuve de l'empereur d'Occident Valentinien III. Celui-ci, fils de Galla Placida, a été assassiné par un certain Pétrone Maxime le 16 mars 455. Le Vandale, au lieu de restaurer l'impératrice dans ses droits, met la Ville éternelle au pillage...

  • 774 : Charlemagne roi des Lombards
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    Après un très long siège, le roi des Francs Charles entre dans Pavie, la capitale des rois lombards (près de Milan). Il dépose le roi Didier et ceint la couronne de fer des rois lombards, prenant dès lors le titre de« roi des Francs et des Lombards». Il profite de l'occasion pour effectuer son premier pèlerinage à Rome, histoire d'entretenir les bonnes relations entre sa dynastie et le Saint-Siège (la résidence du pape). Il y gagnera le titre inédit d'« Empereur des Romains»...

  • 877 : Capitulaire de Quierzy et féodalité
  • Le roi carolingien Charles le Chauve réunit à Quierzy-sur-Oise ses compagnons de combat (en latin comites, dont nous avons fait comtes).

    Il veut les emmener en Italie secourir le pape menacé par les Sarrasins. Mais ses compagnons rechignent à une nouvelle expédition. Ils appréhendent de quitter les terres qu'ils ont reçu mission de défendre.

    Dans les décennies passées, les souverains carolingiens, qui ne pouvaient être partout à la fois, avaient délégué à chacun de leurs meilleurs guerriers la défense d'une portion du territoire. Au fil du temps, la plupart des terres de l'empire étaient ainsi passées sous la tutelle d'un seigneur...

  • 1816 : Naissance du docteur Frankenstein
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    Percy Shelley devisent avec leurs compagnes respectives, Claire et Mary, ainsi qu'un ami, le docteur John Polidori, dans une grande villa des bords du lac Léman, en Suisse. Pour tromper l'ennui, Mary (19 ans) imagine l'histoire du docteur Frankenstein, qui tenta de créer la vie à l'égal de Dieu...

  • 1826 : Le sultan massacre ses janissaires
  • Le sultan ottoman Mahmoud II choisit d'en finir avec le puissant corps des janissaires qui conteste son autorité ! À Constantinople, ses troupes ordinaires aidées de la population attaquent au canon les casernes des janissaires. En une après-midi, pas moins de 7 000 hommes sont tués ! Le massacre se poursuit dans le reste de l'empire, avec au final 120 000 tués sur un effectif total d'environ 140 000 janissaires...

  • 1940 : Formation du gouvernement Pétain
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    À Bordeaux, Paul Reynaud démissionne et laisse au maréchal Pétain le soin de former un nouveau gouvernement et de décider de l'attitude à prendre devant l'invasion allemande...

  • 1946 : De Gaulle et le discours de Bayeux
  • À Bayeux, en Normandie, le général Charles de Gaulle formule dans un discours retentissant une critique en règle des institutions de la IVe République...

    Naissance

  • Jean d'Ormesson logo_af.gif
    Né en 1925 à Paris - Décédé le 5 décembre 2017 à Neuilly-sur-Seine
  • Écrivain, journaliste, philosophe.

    Membre de la famille Lefèvre d'Ormesson appartenant à la noblesse de robe, il porte le titre de courtoisie de comte d'Ormesson.

    Il passe son enfance au château de Saint-Fargeau, qui appartient à sa mère, épisode de sa vie qu'il évoque dans Au plaisir de Dieu. Pendant sa jeunesse, la famille suit les missions du père en Bavière (de 1925 à 1933), en Roumanie et au Brésil, à Rio de Janeiro. Il est élevé par sa mère et par des nourrices jusqu'à l'âge de 14 ans. Après avoir suivi toute sa scolarité les cours par correspondance du Cours Hattemer (entre 1941 et 1942, sa famille se déplace néanmoins sur la Cöte d'Azur et il est élève au lycée Masséna de Nice), il obtient son baccalauréat en 1943, après un premier échec. Il entre en hypokhâgne au lycée Henri IV, puis intègre à 19 ans l'École normale supérieure. Licencié ès lettres et en histoire, il tente ensuite, contre l'avis de son professeur, Louis Althusser, l'agrégation de philosophie, qu'il obtient en 1949 à la troisième présentation, il se classe 12e parmi les 21 candidats reçus. Après son service militaire, il donne quelques cours de grec classique et de philosophie au lycée public Jacques-Decour, puis entame une carrière de journaliste à Paris Match où il écrit quelques articles people, et aux quotidiens Ouest-France, Nice-Matin et Progrès de Lyon. Il vit alors dans l'appartement de ses parents rue du Bac, jusqu'à son mariage tardif à l'âge de 37 ans.

    Le 2 avril 1962, il épouse à Paris dans le 16e, Françoise Béghin, fille benjamine de Ferdinand Béghin, magnat de la presse (et administrateur du Figaro à partir de 1950) et du sucre (PDG de la société Béghin-Say), de nationalité suisse, et également cousin (par sa tante paternelle) du cinéaste Louis Malle.

    En 1950, il est nommé secrétaire général de cette nouvelle ONG. Il en devient le président en septembre 1992.

    En 1956, il publie son premier roman, L'amour est un plaisir. Il connaît son premier succès critique et public en 1971 avec le roman La Gloire de l'Empire pour lequel il reçoit le grand prix du roman de l'Académie française.

    Il est rédacteur en chef adjoint (1952-1971), membre du comité de rédaction (à partir de 1971), puis rédacteur en chef de la revue Diogène (sciences humaines).

    En 1974, il est nommé directeur général du Figaro. Il rédige chaque semaine un article dans le supplément du dimanche de ce quotidien.

    Il se consacre à l'écriture de nombreux romans, qui échappent souvent aux conventions du genre romanesque : les intrigues sont construites autour de plusieurs personnages, les digressions sont nombreuses, les anecdotes personnelles de l'auteur, teintés d'humour et d'érudition, ornent le récit. Les fictions de Jean d'Ormesson constituent souvent méditation sur le temps qui passe et prennent parfois l'allure d'un traité de vie : La Gloire de l'Empire, Dieu, sa vie, son œuvre, Histoire du Juif errant, La Douane de mer, Presque rien sur presque tout. La dimension autobiographique est toujours très présente, en particulier dans Du côté de chez Jean, Au revoir et merci, Le Rapport Gabriel, C'était bien, livres à mi-chemin entre le récit et l'essai, où Jean d'Ormesson parle de lui-même, tout en inventant certains détails de sa vie sur le ton de la fausse confidence ou de la fausse modestie. Dans ses derniers livres, il explore d'autres voies en relatant d'outre-tombe sa propre vie passée (Voyez comme on danse) ou en adoptant un registre plus mélancolique (Une fête en larmes).

    Le 27 novembre 2014, Jean d'Ormesson est fait grand-croix de la Légion d'honneur par le président de la République François Hollande.

    Jean d'Ormesson est élu à l'Académie française, le 18 octobre 1973, au fauteuil n° 12, succédant à Jules Romains. ■

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    Décès

  • Helmut Kohl
    Né le 3 avril 1930 à Ludwigshafen - Décédé en 2017 dans la même ville
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    Entré au Parti chrétien démocrate dès 1946, il est le chef du gouvernement allemand pendant seize ans, de 1982 à 1998.

    Il parvient à mener à bien la réunification allemande en 1990, ce qui lui vaut le surnom de« chancelier de l'unité».

    Européen convaincu dès son adolescence, il participe à la construction européenne en tentant de mettre en place son grand projet des États-Unis d'Europe. Il contribue à l'instauration de l'Acte unique puis du traité de Maastricht, et est l'un des pères de l'euro, qu'il parviendra à imposer à une population allemande alors profondément attachée au mark. Proche de François Mitterrand, il favorise l'entente franco-allemande, comme lors du 22 septembre 1984, où il apparaît main dans la main avec le président français à l'ossuaire de Douaumont.

    En 1998, la CDU/CSU est devancée aux élections fédérales par le SPD, conduit par Gerhard Schröder, qui lui succède à la chancellerie. Helmut Kohl est ensuite mis en cause dans les affaire des caisses noires de la CDU, ce qui lui entraîne des ennuis judiciaires et le contraint à démissionner de la présidence d'honneur du parti en 2000. Il se tient ensuite en retrait de la vie politique. ■

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