ean était le cousin de Jésus. Il annonçait la venue du Messie (l'oint de Dieu) et baptisait ses disciples dans l'eau du Jourdain. Il fut pour cette raison appelé Jean le Baptiste ou Jean-Baptiste.
Jésus, dès qu'il entama sa prédication, se fit baptiser par lui à Béthanie. Les Évangiles racontent qu'à l'instant où Jean fit couler sur son front l'eau du baptême, une voix céleste proclama : « Celui-ci est mon fils bien-aimé... ».
Source Hérodote
6e jour du mois de Messidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du romarin.
3e jour des Cancer.
Bonne fête aux Jean, à ses variantes et diminutifs, parfois importés de langues étrangères, mais utilisés en français, tels Gianni, Gino, Ginot, Giovanni, Hans, Hansi, Ioan, Ion, Jan, Jeannick, Jeannot, Jeanot, Jeanty, Jehan, Jehann, John, Johnn, Johnnie, Johnny, Johns, Johny, Juan, Juanito et Juann, à toutes ses variantes linguistiques, ainsi qu'aux innombrables prénoms composés à partir de Jean.
Jean-Baptiste
Baptiste et ses dérivés Baptistin au masculin et Baptistine au féminin.
Yann et ses nombreuses variantes, tant masculines que féminines.
Et aussi aux Tutael.
À Bannockburn, au nord-ouest d'Édimbourg, les Écossais infligent une défaite retentissante aux Anglais, bien que très supérieurs en nombre. Aux yeux des Écossais, c'est aujourd'hui encore un événement considérable...
La flotte française est détruite par les marins anglais dans le port flamand de l'Écluse (aujourd'hui Sluis, en aval de Bruges). Bien que disposant de plus de vaisseaux que les Anglais du roi Édouard III et de galères génoises en renfort, Hugues Quieret et Nicolas Behuchet, amiraux du roi Philippe VI de Valois, choisissent la défensive et attachent leurs bateaux entre eux dans le port pour faire barrage à l'ennemi, selon la coutume du temps...
Le Matthew aborde aux îles plus tard appelées Cap-Breton et Terre-Neuve, à l'embouchure du fleuve Saint-Laurent (Canada).
Le capitaine est un Génois du nom de Giovanni Caboto (ou Jean Cabot), au service du roi d'Angleterre...
La Grande Armée de l'empereur Napoléon 1er traverse le Niémen et envahit l'empire du tsar Alexandre 1er. Avec près de 700 000 hommes, dont une moitié seulement de Français, cette Grande Armée mérite d'être appelée aussi l'armée des Vingt nations. Sa puissance ne l'empêchera pas d'être vaincue par l'hiver russe et par la résistance opiniâtre des partisans russes et des soldats du vieux général Koutouzov...
Simòn Bolìvar vainc les Espagnols à Carabobo et les chasse du Venezuela...
Les armées franco-sardes se heurtent aux armées autrichiennes à Solferino dans une mêlée sanglante et désordonnée...
Dans le Crystal Palace, le somptueux palais des expositions londonien inauguré vingt ans plus tôt par le prince Albert, Benjamin Disraeli, chef de l'opposition conservatrice, prononce un retentissant discours dans lequel il se propose de promouvoir l'empire colonial britannique (« uphold the Empire of England », dit-il).
Auparavant, les conquêtes coloniales étaient le fait de compagnies marchandes ou d'aventuriers et les gouvernements ne s'y engageaient qu'avec réticence car ils n'y voyaient que des sources de difficultés. On peut dater du discours de Disraeli la naissance de l'impérialisme anglais et plus largement européen, marqué par les péripéties de la « course au drapeau » en Afrique et en Asie...
Le président de la République française Sadi Carnot, en visite officielle à Lyon, sort d'un banquet offert par le maire de la ville, le Dr Gailleton. Il se rend au Grand Théâtre quand un homme monte sur le marchepied de sa voiture et le blesse mortellement d'un coup de poinçon.
Le meurtrier est un anarchiste italien du nom de Caserio qui aurait voulu répliquer aux mesures d'exception contre la flambée d'anarchisme. Dès le lendemain du meurtre, des émeutes anti-italiennes surviennent à Lyon. Elles doivent être réprimées par la troupe ! Caserio, prestement condamné, est guillotiné le 16 août suivant...
Les Soviétiques qui occupent depuis 1944 l'Allemagne orientale, entament le blocus de l'enclave de Berlin-Ouest. Il s'agit d'une fraction du Grand-Berlin (883 km2 et 2,3 millions d'habitants) concédée aux Alliés occidentaux et partagée en trois zones d'occupation (anglaise, américaine, française).
Le blocus est motivé par le rejet par les Soviétiques de la nouvelle monnaie introduite par les Occidentaux en Allemagne, le Deutsche Mark (DM).
Le blocus consiste à couper, « pour des raisons techniques », les communications terrestres entre Berlin-Ouest et l'Allemagne occidentale. La réussite du coup de force que représentait de blocus aurait signifié l'abandon par les alliés occidentaux de Berlin et son occupation par les Soviétiques...
Ce jour est annoncée la faillite de Queen's Walk, un fonds spéculatif de couverture (« hedge funds ») qui appartient à la puissante banque d'investissements américaine Bear Stearns. Ainsi le monde de la finance et l'opinion publique découvrent-ils la « crise des subprimes », prêts bancaires à taux évolutif accordés sans précaution à des ménages américains pauvres et virtuellement insolvables.
Comme la plupart des banques de la planète détiennent ces créances douteuses, la panique s'empare des marchés boursiers...
Le maréchal britannique Horatio Kitchener, comte Kitchener of Khartoum, s'est illustré dans la guerre contre les mahdistes, au Soudan, à la suite de laquelle il s'est confronté à Fachoda à la colonne Marchand. Engagé en 1900 dans la guerre des Boers, en Afrique du Sud, il met en œuvre des méthodes brutales, enfermant femmes et enfants dans des camps de concentration. Il est ministre de la Guerre quand la Grande-Bretagne entre dans la Grande Guerre de 14-18. ■
Il est le cofondateur de la maison d'édition philatélique français Yvert et Tellier avec l'imprimeur Théodule Tellier, à partir de l'imprimerie familiale fondée par son grand-père Eugène Yvert.
Il est le fils d'un avocat Henry Yvert et de la cantatrice Mademoiselle de Taisy. À quatre ans, il déménage à Amiens avec ses parents où son père reprend la direction de l'imprimerie familiale. Bachelier ès-lettres et ès-sciences, il s'engage volontairement dans l'armée pour un an et en sort avec le grade de sous-lieutenant de réserve. Il commence à peine ses études de droit à Paris où il mène une vie de dandy. Sa mère décide qu'il va poursuivre ses études malgré la mort de son père en 1885.
Une fois diplômé de droit en 1889, il rentre à Amiens pour se former à la direction de l'imprimerie et du journal de son père, L'Écho de la Somme, avec l'aide de Théodule Tellier, chef imprimeur devenu l'associé de la famille Yvert en 1885.
La collection de timbres-poste grâce à Théodule Tellier va ouvrir un nouvel horizon au chef d'entreprise. Il découvre le bulletin l'Écho de la timbrologie dont Tellier est devenu le rédacteur en chef en 1890, la joie de la collection et du tri, et l'intérêt des lecteurs pour du matériel d'aide à la collection (albums pré-imprimés, catalogue exhaustif, etc.).
En 1895, il cesse d'écrire dans l'Écho de la Somme pour se consacrer entièrement à la philatélie. Ayant découvert que la plupart des catalogues de timbres de l'époque change leurs numérotation et critères de classement chaque année, il se lance avec Tellier dans la fabrication d'un catalogue au classement fixe d'année en année : les timbres sont listés dans l'ordre chronologique d'émission. En novembre 1896, pour deux francs, le Catalogue prix-courant de timbres-poste par Yvert et Tellier est disponible. Épais de 576 pages et répertoriant 5 000 timbres, il est tiré à 8 000 exemplaires. Un album où chaque case correspond à un timbre est aussi publié. Le succès est rapide, le catalogue devient annuel.
L'enrichissement de l'entreprise par la philatélie permet à Louis Yvert de voyager en Europe de l'Ouest tout en laissant à Tellier le contrôle de l'entreprise. C'est lors d'un séjour à Paris en 1900 qu'il rencontre un marchand de timbres Genevois Théodore Champion. Cet expert est capable d'évaluer la valeur d'un grand nombre de timbres qui lui sont présentés. Yvert s'associe avec lui pour qu'il mette à jour les cotes du catalogue qui devient le catalogue Yvert et Tellier - Champion. ■
Fille de Stanislas Leszczynski, roi déchu de Pologne et duc de Lorraine, la princesse Marie a été élevée avec soin. Outre le polonais, elle maîtrise le français, l'allemand et le latin. Le rejet inopiné de l'alliance espagnole lui vaut d'être fiancée à Louis XV malgré son absence de fortune. ■
Chanteur compositeur de tango. Bien que sa musique soit dans l'ensemble assez peu dansable et peu utilisée dans les milongas, il est de loin le chanteur de tango le plus célèbre, ce qui est paradoxal dans un genre où l'essentiel de la musique est consacrée à la danse.
Gardel a grandi à Buenos Aires dans une zone située entre les quartiers d'Almagro et de Balvanera, où se trouvait le fameux Abasto marché central de fruits et légumes. Créée en 1893 la zone deviendra un espace où se concentreront principalement les immigrants, les maisons closes, les conventillos (bâtisses familiales et pauvres), les cantinas (bistrots), et les théâtres. L'Abasto est considéré comme l'un des quartiers les plus tangueros depuis longtemps.
Dès 1902, Gardel commence à se faire remarquer dans ce quartier comme un grand interprète du tango. Pendant son adolescence, en quête d'indépendance, il abandonna son foyer et fit divers petits boulots pour subsister. Il fut toujours attiré par le chant, s'amusant à imiter les grands ténors et chantant aussi dans un café nommé O'Rondeman en échange de ses repas.
Devenu adulte, il donna ses lettres de noblesse à ce mode culturel de musique et de danse qu'est le tango argentin. Ses grands débuts ont lieu à la Saint Sylvestre 1913 dans un grand cabaret appelé Armenonville en duo avec le guitariste José Razzano. Ils participeront largement à la renommée de ce cabaret avant de connaître un succès mondial.
Il tourna dans de nombreux films à succès de cette époque, dont les scénarios étaient pour lui prétexte à chanter.
Sa dernière grande tournée de spectacles s'est déroulée en novembre 1933, à Paris, puis à New York, et dans les grandes villes d'Amérique du Sud. Le lundi 24 juin 1935, Carlos Gardel meurt au sommet de sa gloire près de Medellin en Colombie, dans l'accident de l'avion où il avait pris place.
Argentins et Français ont souvent eu des relations amicales, ainsi au cours de la Première Guerre mondiale la cause de la France fut soutenue par le peuple argentin et Carlos Gardel composa un tango en hommage aux soldats de cette guerre alors qu'il tournait en 1932 dans les studios Paramount à Joinville-le-Pont. Ce tango se nomme Silencio. La qualité de sa voix et sa mort prématurée vont être les éléments déterminants qui feront de lui un mythe populaire. Tous ceux qui parlent du tango ou entendent parler de cette musique vont l'associer immédiatement à son nom. Carlos Gardel incarne désormais, et de façon indiscutable, le tango. ■
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