Ephéméride
Irénée
28 juin

Évêque de Lyon à la fin du IIe siècle, Irénée succède à Pothin, qui fut martyrisé avec Blandine sous le règne de l'empereur Marc Aurèle. Sur la colline de Fourvière, qui domine la capitale des Gaules, une église porte encore le nom de Saint Irénée.

Source Hérodote

10e jour du mois de Messidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la faucille.

tp-0150pre 7e jour des Cancer.

Prénoms du jour

Bonne fête aux Irénée (prénom masculin).

Événements

  • 1389 : Défaite des Serbes à Kossovo Polié
  • Au cœur des Balkans, sur la lande sinistre de Kossovo Polié, deux armées s'affrontent le 28 juin 1389. D'un côté, les Serbes de Lazare, prince de Raska ; de l'autre, les Turcs du sultan ottoman Mourad 1er.

    C'en est bientôt fini de l'indépendance du royaume serbe. Aucun royaume chrétien n'est désormais en mesure d'arrêter la poussée turque dans les Balkans et l'Europe centrale...

  • 1519 : Charles Quint est élu empereur d'Allemagne
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    Charles Quint est élu à la tête du Saint Empire romain de la nation germanique (« Heiliges Römisches Reich Deutscher Nation » ou empire allemand pour faire plus court) par la Diète de Francfort.

    Il succède dans cette fonction prestigieuse mais sans pouvoir véritable à son grand-père Maximilien 1er de Habsbourg et, gràce au patient travail de ce dernier, va hisser sa famille au premier rang des dynasties européennes.

    Maximilien 1er, empereur allemand en 1493, est à l'origine de la puissance et du rayonnement exceptionnel de sa famille des Habsbourg, dont il va étendre les territoires dans toute l'Europe par d'habiles mariages. La dynastie va régner en Europe jusqu'en 1919...

  • 1593 : L'arrêt Lemaître exclut les femmes de l'administration
  • Par l'arrêt Lemaître, le Parlement de Paris interdit aux femmes d'exercer une quelconque fonction dans l'administration du royaume. Les légistes de la Renaissance s'écartent ce faisant des traditions médiévales et renouent avec le droit romain...

  • 1629 : Édit de gràce d'Alès
  • Après avoir vaincu les protestants de La Rochelle qui prétendaient lui tenir tête, Louis XIII publie l'édit de gràce d'Alès par lequel il oblige les protestants du royaume à renoncer à leurs places de sûreté et au droit de tenir des assemblées politiques. L'affaiblissement du protestantisme français va de pair avec l'atténuation des libertés provinciales et le renforcement de la monarchie absolue...

  • 1635 : La Guadeloupe devient française
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    Jean Duplessis et Charles de l'Olive, de la Compagnie des Isles d'Amérique (ou des Isles de l'Amérique), débarquent à la pointe Allègre et prennent possession de la Guadeloupe au nom du roi Louis XIII. Nommé gouverneur, l'Olive extermine les Indiens Caraïbes du cru et transforme la Guadeloupe en une île à sucre...

    L'île a été découverte par Christophe Colomb le 4 novembre 1493, jour du pèlerinage de la Sierra de Guadalupe, en Estrémadure, d'où son nom ! Elle est divisée entre l'île de Basse-Terre, surmontée par le volcan de la Soufrière, et l'île de Grande-Terre. Ces îles sont reliées par un isthme où coule la Rivière salée et où se trouve la principale ville, Pointe-à-Pitre. Le chef-lieu est Basse-Terre...

  • 1833 : Guizot instaure un enseignement primaire public
  • Au début du règne de Louis-Philippe 1er, le ministre François Guizot fait voter une loi instaurant en France un enseignement primaire public. Dans un pays où un adulte sur deux est encore analphabète, cette loi va contribuer de manière décisive à répandre l'instruction. Elle sera complétée sous le règne de Napoléon III, dans les années 1860, par l'action législative du ministre Victor Duruy et sous la IIIe République, dans les années 1880 par celle de Jules Ferry...

  • 1835 : Bataille des marais de La Macta
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    Une armée française s'étant aventurée loin de ses bases, elle est proprement décimée par les troupes de l'émir Abd el-Kader dans les marais de La Macta. Fort de sa victoire, l'émir installe sa capitale à Tagdemt (ou Tagdempt).

    La défaite française survient après que le général Trézel eut remplacé le général Desmichels à Oran et rompu avec la politique conciliante de son prédécesseur à l'égard d'Abd el-Kader. Son échec lui vaut d'être rappelé en France ainsi que le gouverneur général Drouet d'Erlon. Le général Thomas Bugeaud débarque en renfort avec trois régiments...

  • 1914 : Assassinat d'un archiduc à Sarajevo
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    L'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône d'Autriche-Hongrie, est assassiné à Sarajevo par un nationaliste serbe. Cet attentat est le prétexte que vont utiliser quelques semaines plus tard les grandes puissances européennes pour s'entre-dévorer...

  • 1919 : Paix bâclée à Versailles
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    Dans la Galerie des Glaces du chàteau de Versailles, là même où fut proclamé le IIe Reich allemand en 1871, un traité entre l'Allemagne et les Alliés règle le conflit qui débuta à Sarajevo 5 ans plus tôt, jour pour jour.

    Pour la forme, les représentants de 27 pays alliés font face aux Allemands. Mais le traité a été concocté en cercle fermé par quatre personnes seulement : le Français Georges Clemenceau, le Britannique David Lloyd George, l'Américain Thomas Woodrow Wilsonsans oublier l'Italien Vittorio Orlando. À la signature du « Diktat », le comte de Brockdorff-Rantzau lit une longue protestation au nom de l'Allemagne ; c'est le début d'un grand malentendu entre le principal vaincu de la guerre et les Alliés...

  • 1956 : Réforme administrative de l'Algérie
  • Le gouvernement français remplace les trois départements créés en 1848 en Algérie (Alger, Oran, Constantine) et le département de Bône créé en 1955 par douze subdivisions, transformées l'année suivante en autant de départements. Les départements deviendront des wilayas dans l'Algérie indépendante...

  • 1989 : Milovesic enflamme les Serbes
  • Slobodan Milosevic, élu le mois précédent président de la République fédérative de Serbie, commémore en grande pompe le 600e anniversaire de la bataille du Champ du Merle qui a mis fin à l'indépendance de la Serbie médiévale.

    Sur le site même de la bataille, un million de Serbes, soit le cinquième de la population adulte du pays lui font un triomphe lorsqu'il annonce un programme de « reconquête » du Kosovo, une province autonome de la Serbie.

    Les 200 000 Serbes du Kosovo, qui s'inquiètent de leur marginalisation face à près de 2 millions de musulmans de langue albanaise, se montrent les plus ardents soutiens du projet de Milosevic. Les autres républiques de la Fédération, plus ouvertes sur l'Occident, s'inquiètent de la dérive belliciste de la Serbie. Elle va déboucher sur les dernières guerres européennes du XXe siècle.

    Naissances

  • Henri VIII Tudor
    Né en 1491 à Greenwich (Angleterre) - Décédé le 28 janvier 1547 à Westminster (Angleterre)
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    Henri VIII monte sur le trône d'Angleterre à 17 ans, le 22 avril 1509. Il succède à son père Henri VII, fondateur de la dynastie des Tudor, en lieu et place de son frère aîné Arthur, mort prématurément.

    Pour des motifs conjugaux d'une grande légèreté, le roi, qui jouit d'un pouvoir quasiment absolu, va provoquer une rupture religieuse avec Rome et un schisme sanglant en faisant voter par le Parlement l'Acte de suprématie qui fonde l'Église anglicane. Il est encouragé en cela par ses conseillers Thomas Wolsey, Thomas Cranmer et Thomas Cromwell.

    Au total, le roi va se marier successivement avec Catherine d'Aragon, Anne Boleyn, Jeanne (ou Jane) Seymour, Anne de Clèves, Catherine Howard et Catherine Parr. ■

  • Jean-Jacques Rousseau
    Né en 1712 à Genève (Suisse) - Décédé en 2 juillet 1778 à Ermenonville
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    Né à Genève, Jean-Jacques Rousseau mène d'abord une vie vagabonde... Il est même un temps secrétaire d'ambassade à Venise, où il fait les quatre cents coups. À 32 ans, il s'installe à Paris. Timide, déclassé et dédaigneux des richesses matérielles, cet autodidacte fréquente néanmoins de brillants écrivains et artistes tels que Voltaire, Grimm, Rameau,... dans les salons qui fleurissent sous le règne de Louis XV.

    Le succès lui vient avec son Discours sur les sciences et les arts, un réquisitoire vibrant contre les scandaleux privilèges auxquels peuvent mener les arts et les sciences.

    S'opposant violemment à Voltaire, Rousseau dénonce les excès de la civilisation et le raffinement aristocratique. Comme remède à la décadence morale, il préconise des lois et un contrat social sous l'égide du « peuple souverain ». Il se pose ainsi en théoricien de la démocratie.

    Jean-Jacques meurt dans la solitude mais transmet à ses nombreux lecteurs la croyance en la bonté naturelle de l'homme, qui annonce la Révolution française, et une sensibilité à fleur de peau qui va s'épanouir dans le romantisme. ■

  • Étienne François de Choiseul
    Né en 1719 à Nancy en Lorraine - Décédé le 8 mai 1785 au chàteau de Chanteloup
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    Fils aîné du marquis de Stainville et de Françoise-Louise de Bassompierre, Étienne François participe aux campagnes de Bohême en 1741 et d'Italie, notamment la bataille de Coni, pendant la guerre de Succession d'Autriche. Après la défense du Rhin et la campagne de Flandre, il est promu sous-lieutenant (1739), colonel (1743), puis brigadier et maréchal de camp. De 1745 à 1748, il est aux Pays-Bas pendant les sièges de Mons, Charleroi et Maastricht et atteint le rang de lieutenant général. En 1750 il fait partie, avec le roi Stanislas Leszczynski, des membres fondateurs de l'Académie de Stanislas à Nancy.

    Brièvement bailli des Vosges, il devient en juillet 1753 maréchal de camp en Flandre. À son retour, en octobre, il est nommé ambassadeur à Rome,mène les négociations concernant les troubles provoqués par la résistance janséniste à la bulle papale Unigenitus.

    En 1756, il est nommé à Vienne. En récompense de sa négociation avec l'Autriche, la terre de Stainville sera érigée en duché, l'ambassadeur prend le titre de duc de Choiseul dès 1758. L'accès au pouvoir de Choiseul en 1758 s'effectue dans un contexte des batailles perdues à Rossbach (1757) et Krefeld (1758) et de conflit entre Louis XV et la cour à propos de l'influence de la marquise de Pompadour.

    Considéré comme le véritable « vice-roi de France », il était préoccupé par la modernisation de l'État et son renforcement face au pouvoir de l'Église, symbolisant l'alliance sociologique et politique entre une frange libérale de la noblesse européenne et la bourgeoisie progressiste d'affaires, tout comme William Pitt, ou Pombal, Tanucci à Naples, Du Tillot à Parme, Kaunitz en Autriche.

    Son ami le baron de Gleichen, diplomate danois, l'a décrit comme « d'une taille assez petite, plus robuste que svelte, et d'une laideur fort agréable; ses petits yeux brillaient d'esprit; son nez au vent lui donnait un air plaisant ». Il est au contraire vu par ses ennemis comme un boute-feu qui a embrasé l'Europe. Bête noire de Frédéric II et de Catherine II, qui se plaignaient de son interventionnisme, il a œuvré à l'alliance défensive avec la cour de Vienne, via le traité du 1er mai 1756, accélérateur de la guerre de Sept Ans. ■

    Wikipedia
  • Pierre Laval
    Né en 1883 à Chàteldon - Décédé le 15 octobre 1945 à Fresnes
  • Né dans la famille d'un modeste cafetier, Pierre Laval devient avocat après des études d'autodidacte. Il est élu en 1914 député socialiste d'Aubervilliers. Pacifiste invétéré, il devient après la Grande Guerre plusieurs fois ministre, dans les gouvernement de Briand comme dans celui de Tardieu. Il promulgue la loi sur les assurances sociales, à l'origine de la Sécurité Sociale.

    En 1935, il négocie une alliance avec Mussolini ainsi qu'avec Staline, pour contrer Hitler. Mais l'invasion de l'Éthiopie par l'Italie signe son échec. Ministre d'État dans le gouvernement Pétain après l'invasion de la France par la Wehrmacht, il s'engage dans une collaboration de plus en plus sordide avec l'occupant. ■

  • Paul-Émile Victor
    Né en 1907 à Genève (Suisse) - Décédé le 7 mars 1995 à Bora-Bora (Polynésie)
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    Né dans la famille d'un riche industriel, le jeune Paul-Émile Victor cherche longtemps sa voie. Élève-ingénieur à l'École Centrale de Lyon, il réalise l'exploit de s'en faire expulser avant la remise du diplôme.

    Après une expérience dans la Marine puis dans l'aviation, il rencontre en 1934 le très célèbre explorateur Jean-Baptiste Charcot et le convainc de l'emmener sur le Pourquoi pas ? jusqu'au Groenland. ■