Ephéméride
Thierry
01 juillet

Thierry (ou Théodoric) est le fils d'un brigand de l'époque de Clovis. Il est converti par l'évêque de Reims, Rémi, celui-là même qui baptisa le roi des Francs.

Son père l'ayant poussé au mariage, il persuade son épouse, le soir même des noces, de consacrer chacun leur vie à Dieu dans un monastère ! Thierry fonde plus tard l'abbaye du Mont d'Or, près de Reims, et a la joie d'y accueillir son père repenti.

Source Hérodote

13e jour du mois de Messidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du girofle.

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10e jour du Cancer.

Journée mondiale

Journée Mondiale du Capoeiriste

Fête Nationale du Canada

Ce jour naît le Canada sous sa forme actuelle. Ce jour-là, la reine Victoria promulgue l'Acte de l'Amérique du Nord britannique. Ce texte issu des conférences de Charlottetown et de Québec jette les bases de la Confédération canadienne avec un Parlement fédéral et un gouvernement central à Ottawa.

Les deux anciennes provinces du Haut-Canada et du Bas-Canada, qui avaient fusionné avec l'Acte d'Union du 23 juillet 1840, réapparaissent sous la dénomination respective d'Ontario et de Québec (à ne pas confondre avec la ville fondée par Samuel de Champlain). Deux autres colonies britanniques leur sont par ailleurs adjointes au sein de la nouvelle Confédération : le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse.

Prénoms du jour

Bonne fête aux Thierry ainsi qu'aux Dietrich, Théodoric, Thiery et leurs variantes.
Et aussi aux Aaron
Esther et ses variantes Astarté, Ester, Esterina et Esthère.
Goulven et ses dérivés bretons masculins Golven, Gonvel, Gonven, Goulien, Goulven, Goulwen, Goven et féminins Goulvena, Goulvenez, Goulwena, Goulwenez.
Olivier et sa variante Oliver
Servan et ses formes féminines Servane et Servanne.

Il se prénomme aussi

Historique Philatélique

  • 1850
  • (7,5g) (bureau à bureau) : Cérès 25c

  • 1854
  • (7,5g) (bureau à bureau) : Cérès 20c

  • 1957
  • (20g) Lettre 1er échelon pour l'intérieur : Marianne de Muller : 20f

  • 1984
  • (20g) Lettre 1er ech. pour l'intérieur : Liberté de Delacroix : 2.10F

    Événements

  • 776 av. J.-C. : Naissance des Jeux Olympiques
  • tp-un-ny944

    Les historiens font débuter le 1er juillet de l'an 776 avant J.-C. les premiers Jeux Olympiques de l'Histoire. Leur nom vient de ce qu'ils ont lieu à Olympie, un sanctuaire consacré à Zeus, le roi des dieux...

    Notons que des jeux furent organisés à Olympie dès le XIIIe siècle avant Jésus-Christ. Ce fait est confirmé par l'archéologie qui a exhumé sur le site les restes d'un village et d'un sanctuaire datant de l'ge du bronze. Mais nous ne disposons de la liste des vainqueurs aux différentes compétitions que depuis l'année 776 avant J.-C. C'est pourquoi cette année-là est considérée par la tradition comme l'année de naissance officielle des Jeux Olympiques.

  • 23 av. J.-C. : Auguste reçoit la puissance tribunicienne à vie
  • tp-it0401

    Auguste reçoit la puissance tribunicienne à vie. Aucun tribun ne peut désormais s'opposer à une loi édictée par Auguste. En cumulant les magistratures, et sans renier officiellement les institutions républicaines, le neveu et successeur de Jules César établit le Principat ; il se présente comme le Premier parmi ses pairs (Primus inter pares en latin). C'est un empereur de fait...

  • 987 : Hugues Capet élu roi des Francs
  • tp-2478

    À Noyon, les grands seigneurs de Francie occidentale offrent la couronne royale au comte de Paris Hugues Capet (47 ans). Il est sacré deux jours plus tard dans la cathédrale de Reims par l'évêque de Reims, Adalbéron, et devient roi sous le nom d'Hugues 1er.

    Deux aïeux d'Hugues 1er, Eudes et Robert 1er, ont déjà régné sur le pays en lieu et place des héritiers de Charlemagne. Ses descendants vont quant à eux régner sans discontinuer sur la France, sous le nom de Capétiens, jusqu'en 1792...

  • 1569 : Union de Lublin
  • À l'initiative du roi Sigismond II Auguste Jagellon, la Diète polonaise se réunit à Lublin, à l'est du pays, et prononce l'union indissoluble du royaume de Pologne et du grand-duché de Lituanie...

  • 1751 : Naissance tumultueuse de l'Encyclopédie
  • tp-wf0319

    Ce jour paraît le premier volume de l'Encyclopédie, précédé du Discours préliminaire de d'Alembert.

    C'est le début d'une aventure éditoriale sans précédent qui va bousculer les idées reçues en France et dans toute l'Europe. Beaucoup de penseurs et philosophes vont y être mêlés : Diderot, Voltaire, Rousseau, Helvétius... La marquise de Pompadour et le directeur de la Librairie Malesherbes lui apportent leur soutien...

  • 1766 : Exécution du chevalier de la Barre
  • Le chevalier de la Barre, exécuté à Abbeville, à 19 ans, est victime d'un conflit entre clans rivaux dans sa ville et de malentendus au sommet de l'État. L'affaire débute un an plus tôt quand on découvre que la statue du Christ, sur le pont neuf d'Abbeville, a été tailladée.

    L'enquête est menée par un lieutenant qui en veut personnellement à la famille de la Barre, du fait que la tante du chevalier a autrefois repoussé ses avances.

    Elle aboutit à l'inculpation du jeune homme auquel on reproche aussi d'avoir chanté des chansons irréligieuses et de ne pas s'être découvert devant une procession du Saint Sacrement. La découverte chez lui du Dictionnaire philosophique de Voltaire vient aggraver son cas...

  • 1890 : Zanzibar devient protectorat britannique
  • Par le traité d'Helgoland (ou Heligoland), les Britanniques cèdent cette île de la mer du Nord aux Allemands. En contrepartie, ceux-ci renoncent à faire obstacle aux visées de Londres sur le sultanat de Zanzibar et l'Ouganda, deux territoires d'Afrique orientale. L'Allemagne se voit reconnaître la possession du Tanganyika, sur les bords de l'Océan Indien.

    Un sultan de Zanzibar ayant tenté de rejeter le protectorat britannique, la flotte britannique bombarde son palais le 27 août 1896. À cela près, le protectorat se maintiendra dès lors sans entrave jusqu'à l'indépendance, le 10 décembre 1963.

    La colonie allemande du Tanganyika, devenue britannique à l'issue de la Première Guerre mondiale, acquiert quant à elle son indépendance le 9 décembre 1961...

  • 1901 : La loi sur les associations
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    Le président du Conseil Pierre Waldeck-Rousseau a fait voter une loi sur les associations encore bien connue de tous les créateurs d'associations sans but lucratif. Cette loi établit la liberté d'association mais son article 13 fait une exception pour les congrégations religieuses en soumettant leur création à une autorisation préalable. Interprétée de façon restrictive par le Conseil d'État dès l'année suivante, elle va porter à son paroxysme le conflit entre l'Église et la République...

  • 1904 : Ouverture des 3e jeux olympiques modernes à Saint-Louis (USA)
  • Les Jeux olympiques de 1904, également nommés Jeux de la IIIe Olympiade, sont organisés en 1904, à Saint-Louis aux États-Unis. Ce sont les troisièmes Jeux olympiques de l'ère moderne organisés par le Comité international olympique. Ils se déroulent du 1er juillet au 23 novembre 1904, cent quarante-cinq jours de compétition, soit quatre mois et vingt-deux jours, pendant lesquels 651 sportifs s'affrontent dans quinze disciplines pour un total de 280 médailles.

    Alors que la ville de Chicago est initialement désignée par le Comité international olympique pour accueillir ces Jeux, c'est finalement Saint-Louis qui en est l'hôte en raison de la tenue simultanée de l'Exposition universelle de 1904, la Louisiana Purchase Exposition

    Champions

    800m - 1500m - 2590m steeple

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    Jim Lightbody - USA

    Marathon

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    Thomas Hicks - USA

    Lancer du disque

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    Martin Sheridan - USA

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    Épée individuelle

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    Ramón Fonst - CU

    Saut de cheval - Cheval d'arçons - Barre fixe - Concours complet

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    Anton Heida - USA

  • 1916 : Folle offensive sur la Somme
  • Ce jour, à 7h30, débute une gigantesque offensive anglo-française sur la Somme, la plus insensée et la plus sanglante de toutes les batailles de la Grande Guerre de 1914-1918. Son souvenir demeure très vif chez les Britanniques, dont toute une génération de jeunes soldats a été fauchée sur la Somme...

    Naissances

  • Gottfried Wilhelm von Leibniz
    Né en 1646 à Leipzig (Allemagne) - Décédé le 14 novembre 1716 à Hanovre (Allemagne)
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    Contemporain d'Isaac Newton, Gottfried Wilhelm von Leibniz a, comme lui, laissé une œuvre immense dans tous les domaines de l'activité humaine, de la théologie aux mathématiques, en passant par l'histoire, les techniques, la chimie...

    Il a été aussi un diplomate très actif, notamment auprès de Louis XIV, à la cour de Versailles, avant de s'établir en 1676 pour le restant de sa vie à Hanovre, en qualité de bibliothécaire du duc de Brunswick-Lûnebourg. C'est là qu'il va développer le concept philosophique de monade, un constituant élémentaire et indivisible de l'univers, qui en serait aussi le reflet...

    Leibniz a posé la question-clé de la métaphysique, à la source de la religion et de la philosophie : « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? ». Il fut, au XVIIIe siècle, même après sa mort, au centre de tous les débats intellectuels...

  • George Sand
    Née en 1804 à Paris - Décédée le 8 juin 1876 à Nohant
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    Amantine Aurore Lucile Dupin, plus connue sous son pseudonyme d'écrivain, George Sand, est le prototype de la femme libre du XIXe siècle. Elle accède à la notoriété littéraire le 2 mai 1832, sous le règne de Louis-Philippe, en plein ge romantique, avec la publication d'un roman aujourd'hui ignoré, intitulé Indiana. Elle se partage entre une vie parisienne extrêmement active et son amour du Berry, qu'elle évoque dans de petits romans bucoliques : la Mare au diable, les Maîtres Sonneurs, etc. ■

  • Erik Satie
    Né le 17 mai 1866 à Honfleur - Décédé en 1925 à Paris.
  • Compositeur et pianiste.

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    Il a passé sa jeunesse entre la Normandie et Paris. En 1870, la famille Satie quitte Honfleur pour Paris où le père a obtenu un poste de traducteur. En 1879, il entre au Conservatoire de musique. Jugé sans talent par ses professeurs, il est renvoyé après deux ans et demi de cours avant d'être réadmis, fin 1885. C'est durant cette période qu'il composera sa première pièce pour piano connue, Allegro (1884).

    En 1887, il s'installe à Montmartre et compose ses quatre Ogives pour piano. Il développera aussi très vite son propre style d'annotations sur la manière d'interpréter ses œuvres.

    À cette époque commence une longue amitié avec plusieurs poètes, comme Stéphane Mallarmé, Paul Verlaine. Il fait éditer ses premières compositions par son père. En 1888, il compose ses trois Gymnopédies pour piano. En 1890, il fait la connaissance de Claude Debussy. En 1893, Satie commence une relation amoureuse avec l'artiste peintre Suzanne Valadon. La même année, il fait la connaissance de Maurice Ravel.

    En 1915, il fait la connaissance de Jean Cocteau avec qui il commencera à travailler à partir de 1916, notamment sur le ballet Parade. Leur collaboration fut fructueuse. Tous deux seront les pères spirituels du Groupe des Six, créé en 1920, composé de Georges Auric, Louis Durey, Arthur Honegger, Darius Milhaud, Francis Poulenc et Germaine Tailleferre.

    En 1919, il est en contact avec Tristan Tzara qui lui fait connaître d'autres dadaîstes comme Francis Picabia, André Derain, Marcel Duchamp, Man Ray avec lequel ils fabriqueront son premier ready-made dès leur première rencontre. ■

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  • Louis Blériot
    Né le 1er juillet 1872 à Cambrai (Nord) - 2 août 1936 à Paris
  • constructeur de lanternes d'automobiles, d'avions, de motocyclettes et d'aéroplage, et pilote pionnier de l'aviation française. Il fut le premier à traverser la Manche en avion le 25 juillet 1909 avec le Blériot XI . Ingénieur de l'École centrale (promotion 1895), il a volé pour la première fois en 1907 dans un avion de sa conception. En 1910, il deviendra titulaire du premier brevet de pilote délivré en France.

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    Il commence ses études à l'Institution Notre-Dame en 1882. En 1887, il quitte Cambrai pour le lycée d'Amiens, le collège Sainte-Barbe à Paris et l'École Centrale des Arts et Manufactures, où il est admis en 1892.

    Sorti de l'École centrale Paris avec la promotion de 1895, ingénieur, il rentre chez Bagués puis effectue son année d'engagement dans l'Artillerie à Tarbes au 24e régiment d'artillerie comme sous-lieutenant puis lieutenant de réserve au 36e régiment d'artillerie4. Les Établissements L. Blériot qu'il a créés connaissent un succès certain dans la fabrication de phares à acétylène pour l'industrie automobile alors en pleine expansion.

    Découvrant l'Éole de Clément Ader, il se lance dans la fabrication d'un premier modèle d'aéroplane, un oiseau mécanique à ailes battantes, d'1,50 mètre d'envergure, pesant 10 kilo et mû par un moteur léger à acide carbonique de son invention fournissant environ deux chevaux. En janvier 1901, ce modèle s'envole. Cette année 1901 est également marquée par sa rencontre avec Ferdinand Ferber, auquel il voue une sincère admiration. Blériot II et Blériot III (Blériot-Voisin I). En 1905, découvrant les travaux de Gabriel Voisin par l'entremise de Ferber, Blériot demande à Voisin de lui construire le Blériot II ; ils fondent en ce même mois de mai 1905 le premier atelier d'aviation français Blériot « Voisin » dans lequel Blériot se donne le rôle de concepteur et où Voisin devait jouer celui de mécanicien et dont naît le Blériot III, qui est dépourvu de moteur et fut remorqué sur la Seine par le canot Antoinette. Il capote après s'être brièvement détaché de l'eau à la suite d'un coup de vent. Blériot IV (Blériot-Voisin II).

    Ayant besoin d'un moteur et grce à Ferber, il rencontre Léon Levavasseur qui est soutenu financièrement par Gastambile et Mengin. Il le décide à créer une société anonyme de moteur Antoinette dans lequel il s'investit financièrement et place son frère Maurice Blériot comme administrateur. Après avoir équipé le précédent modèle d'un moteur Antoinette et ayant cédé à Voisin qui est contre les ellipses, naquît le Blériot IV, un hydravion qui ne connu pas le succès. Ayant failli périr noyé précédemment, Gabriel Voisin se refusa aux essais sur la Seine; ainsi le Blériot IV reçut des roues et devint le Blériot IV bis. Le concepteur essaya sa création le 12 novembre 1906 à Bagatelle. Il brise son appareil contre une pierre et un caniveau alors que son concurrent brésilien Santos-Dumont réussit un vol de 220 mètres ce même jour au même endroit. C'en est fini de l'association Blériot-Voisin. ■

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  • Léon Jouhaux tp-Prix Nobel
    Né en 1879 à Pantin - Décédé le 28 avril 1954 à Paris
  • Ouvrier allumettier et syndicaliste de tendance libertaire, il est secrétaire général de la Confédération générale du travail (CGT) de 1909 à 1947, puis fondateur et président de la Confédération générale du travail - Force ouvrière (CGT-FO) dès avril 1947, jusqu'à sa mort.

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    Défendant sans cesse les principes de la charte d'Amiens (1906), qui prônent l'indépendance syndicale vis-à-vis des partis politiques, de l'État et des Églises, Léon Jouhaux s'oppose aux différentes tentatives de contrôle du syndicat par la Section française de l'Internationale Ouvrière (S.F.I.O.), en 1911, ou par les bolchéviques ", en 1922.

    En 1918, Jouhaux présente un projet de Conseil national économique chargé d'examiner tous les problèmes posés par le retour à la paix. Il faudra attendre la constitution de la IVe République du 27 octobre 1946 pour que soit créer le Conseil économique, social et environnemental.

    En 1932, Jouhaux participe à la Conférence du désarmement, en tant que membre de la délégation française. Il défend une vision assez radicale du désarmement. Il milite pour la suppression totale des entreprises d'armements, excepté les entreprises étatiques.

    En 1936, Jouhaux contribue aux réformes concernant les conventions collectives, les congés payés, la semaine de 40 heures et la nationalisation. Jouhaux est arrêté par les Allemands en novembre 1942 lors de l'occupation de la zone libre. En 1943, il est transporté au KL2 Buchenwald, il y rejoint Léon Blum, Édouard Daladier et le général Gamelin. Un mois plus tard, le 1er mai 1943, Jouhaux et les co-détenus sont transféré au chteau d'Itter, dans le Tyrol autrichien, dépendant du camp de concentration de Dachau. Ils sont libérés le 5 mai 1945 par les américains.

    À la Libération, Jouhaux est de nouveau secrétaire de la CGT mais il doit partager le pouvoir avec le communiste Benoît Frachon. Face à la mainmise du Parti communiste français (P.C.F.) sur le syndicat, il est contraint de démissionner du bureau confédéral en décembre 1947. Lui, ses amis et les militants non communistes de la vieille confédération fondent la C.G.T.-F.O. pour continuer la vieille " C.G.T., fidèle à la charte d'Amiens. Lors du lancement de ce nouveau syndicat, Jouhaux a reçu l'appui financier des États-Unis par le biais de leurs services secrets, qui cherchaient dans cette entreprise, à affaiblir l'influence communiste en France.

    Jouhaux devient également vice-président de la Confédération internationale des syndicats libres et délégué à l'ONU. Ses nombreux engagements pacifistes lui valent l'attribution du prix Nobel de la paix en 1951. ■

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  • Carl Lewis
    Né le 1er juillet 1961 à Birmingham (Alabama)
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    Ancien athlète américain qui a remporté dix médailles olympiques dont neuf en or ainsi que dix médailles aux championnats du monde d'athlétisme dont huit en or. Sa carrière, plusieurs fois interrompue, a duré de 1979 à 1996, année durant laquelle il a conquis son dernier titre olympique. Résidant actuellement (en 2008) à Los Angeles, il souhaite désormais orienter sa carrière vers le métier d'acteur.

    Lewis est un sprinter et un sauteur qui a marqué durablement sa discipline. Régulièrement inscrit en première place du classement mondial de 1980 au début des années 1990 sur les épreuves de 100 m, de 200 m et de saut en longueur, l'athlète a amélioré à plusieurs reprises les records du monde du 100 mètres, du relais 4 x 100 m et du 4 x 200 m. En 1982, 1983 et 1984, il est élu athlète de l'année par le magazine américain Track & Field News. Sa série de soixante-cinq victoires consécutives en dix ans de saut en longueur constitue l'une des performances les plus remarquables de l'histoire de l'athlétisme.

    Ses prestations lui valent de nombreuses distinctions : il est ainsi élu « sportif du siècle par le Comité international olympique (CIO) et olympien du siècle » par le magazine sportif américain Sports Illustrated. De plus, Lewis joue un rôle significatif dans la professionnalisation de l'athlétisme permettant aux athlètes de faire des carrières plus longues et plus lucratives. ■

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    Décès

  • Henri Sainte Claire Deville
    Né le 11 mars 1818 à Saint Thomas (Archipel des Antilles) - Décédé en 1881 à Boulogne-sur-Seine
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    Il revient en France avec sa famille en 1824. Il entreprend des études de médecine et obtient son doctorat en 1843. Il se passionne pour la chimie et suit les cours du chimiste Louis Jacques Thénard. Il crée dans un grenier son premier laboratoire et découvre le toluène. Sa thèse de chimie porte sur l'essence de térébenthine.

    En 1845, lors de la réouverture de la faculté des sciences de Besançon, il est nommé professeur de chimie et doyen. Il met au point un nouveau procédé d'analyse pour analyser l'eau du Doubs. Il isole l'acide nitrique anhydre en faisant passer du chlore sur du nitrate d'argent. Cette découverte lui vaut sa première renommée auprès du monde scientifique européen.

    En 1851, il est nommé maître de conférence de chimie à l'École normale supérieure de Paris et cultive ses relations en ouvrant son laboratoire le dimanche après-midi aux célébrités scientifiques (Louis Pasteur), littéraires (Renan) et politiques (Thiers).

    En travaillant sur des corps supposés très stables tels que l'eau et le dioxyde de carbone, il met en évidence la notion de réversibilité et d'équilibre chimique. Dès son arrivée à l'École normale, il cherche à déterminer les propriétés du silicium, du magnésium et de l'aluminium. Pour produire de l'aluminium, il reprend les expériences de Friedrich Wöhler, il remplace le potassium par du sodium. Il réussit à produire les premiers lingots d'aluminium. La production chimique de l'aluminium est née. En 1854, il fait une première communication sur ce sujet à l'Académie des sciences mais ne juge pas utile de déposer un brevet pour son procédé de fabrication.

    En 1859, il publie un ouvrage sur l'aluminium où il prévoit l'utilisation future de ce métal : « L'aluminium est susceptible de devenir un métal usuel ». ■

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  • Louis-Ferdinand Céline
    Né le 27 mai 1894 à Courbevoie - Décédé en 1961 à Meudon
  • Louis-Ferdinand Céline, de son vrai nom Destouches, est l'un des plus grands auteurs français du XXe siècle (Voyage au bout de la nuit, Mort à crédit). Mais son expérience traumatique de la Grande Guerre et des tranchées l'a conduit à des outrances idéologiques qui ont altéré son génie. ■