Élisabeth, reine de Portugal, très pieuse, dut supporter les incartades de son mari, Denis. Devenue veuve, elle entra en religion et mourut en 1336.
Source Hérodote
16e jour du mois de Messidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du tabac.
13e jour du Cancer.
Bonne fête aux Berthe et ses variantes féminines Berte, Bertha, Berthéa, Bertheline, Bertile, Bertilie et Bertille, et pour forme masculine Bertil.
Florent
Et aussi aux Élisabeth
Balae, et ses dérivés bretons : Bachla, Ballay, Valy, etc.
Laurian
À Philadelphie, où ils sont réunis en congrès (en anglais, Convention ), des représentants des Treize Colonies anglaises d'Amérique du nord proclament leur indépendance dans l'enthousiasme. Cette proclamation est dite unilatérale car elle n'est pas reconnue par la métropole. Elle va déboucher sur une guerre mettant aux prises les Insurgents, minoritaires, et les troupes anglaises renforcées par les colons loyalistes...
La « Declaration of independence » commence par ces mots : Nous tenons pour évidentes pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur... L'anniversaire de sa proclamation est fête nationale aux États-Unis. Ce jour est chômé et donne lieu à des feux d'artifice et des festivités de toutes sortes...
Italien né à Nice, Garibaldi est le plus flamboyant des agitateurs du XIXe siècle. Il s'illustre d'abord en défendant l'indépendance de l'Uruguay à la tête de ses légionnaires, les Chemises rouges. En 1848, il regagne l'Europe en ébullition et se met au service d'une éphémère république romaine.
Au printemps 1860, il débarque avec un millier d'hommes en Sicile. C'est l' expédition des Mille. Jouant d'audace, il remonte jusqu'à Naples et livre le sud de la péninsule italienne au roi du Piémont-Sardaigne qui peut se faire proclamer roi d'Italie. En 1867, il part à la conquête de la Ville éternelle où réside le pape sous protection française. Mais il est défait à Mentana... En 1871, l'unité italienne étant achevée, Garibaldi met son épée au service des républicains français et s'offre à Dijon une victoire sur les Prussiens. ■
Homme d'État américain, troisième président des États-Unis, en fonction de 1801 à 1809. Il est également secrétaire d'État des États-Unis entre 1790 et 1793 et vice-président de 1797 à 1801.
Né au sein d'une famille d'origine britannique, il fait ses études en Virginie. Il exerce un temps les fonctions de magistrat, défendant parfois des esclaves cherchant à recouvrer leur liberté. Durant la révolution américaine, il représente la Virginie et participe activement à la rédaction de la Déclaration d'indépendance des États-Unis en 1776 ; il est également à l'origine de la loi sur la liberté religieuse et sert en tant que gouverneur de son État pendant la guerre contre les Anglais de 1779 à 1781. Jefferson occupe ensuite le poste d'ambassadeur en France de 1785 à 1789 puis devient le premier secrétaire d'État des États-Unis sous la présidence de George Washington. Aux côtés de James Madison, il fonde le Parti républicain-démocrate qui s'oppose au Parti fédéraliste quant à la politique du pays et conteste la position du gouvernement au sujet des lois sur les étrangers et la sédition.
En tant que président, il négocie avec Napoléon la vente de la Louisiane, doublant la superficie du pays, et à la suite des négociations de paix avec la France, son administration procède à la réduction des moyens militaires. Réélu en 1804, Jefferson voit son second mandat ponctué par des difficultés majeures. Ayant déjà pris en 1803 la décisioncontroversée de transférer des tribus amérindiennes vers la Louisiane, il ratifie la loi interdisant l'importation des esclaves en 1807.
Homme des Lumières et polyglotte, Jefferson se passionne pour de nombreuses disciplines, allant de la géométrie aux mathématiques en passant par la mécanique et l'horticulture. Bien qu'opposé au principe d'une religion organisée, il est cependant influencé à la fois par le christianisme et le déisme. Il fonde l'université de Virginie peu après sa retraite des affaires publiques et continue à entretenir une abondante correspondance avec des personnalités influentes du monde entier. ■
Avec les romans Atala (1801) et René (1802), le vicomte François-René de Chateaubriand apparaît comme le précurseur du romantisme.
C'est aussi le premier des grands hommes de lettres du XIXe siècle à s'engager activement dans la vie politique. Manifestant son soutien au Premier Consul Bonaparte et au Concordat, il publie en 1802 Le Génie du christianisme.
Mais il prend ses distances avec Napoléon Bonaparte après l'exécution du duc d'Enghien, se retire à la Vallée-aux-Loups, au sud de Paris. En 1814, il s'érige en champion de la Restauration monarchique. Ministre des Affaires étrangères de Louis XVIII, il prend prétexte d'une insurrection libérale en Espagne pour offrir à l'armée française un succès facile et aux Bourbons une revanche après les humiliations de l'ère révolutionnaire.
L'Œuvre la plus notable qui reste de lui sont Les Mémoires d'outre-tombe, écrites en vue d'une publication posthume. ■
Avide d'étudier, Marie Sklodowska quitte sa Pologne natale et s'inscrit à la Sorbonne avant d'entamer des recherches à l'École de Physique et Chimie de Paris, où elle rencontre Pierre Curie, son futur mari. Celui-ci, né à Paris le 15 mai 1859, est déjà un savant connu quand il épouse Marie et lui donne son nom.
Le couple a deux filles : Éve et Irène. Il reçoit aussi la moitié du prix Nobel de physique 1903 suite à la découverte d'un nouveau métal, le radium, jusqu'à 3 millions de fois plus radioactif que l'uranium (l'autre moité du prix est attribuée à Henri Becquerel). Mais Pierre, épuisé par ses recherches, meurt prématurément dans un accident de la circulation : son vélo est renversé par une voiture à cheval au débouché du Pont Neuf, à Paris, le 19 avril 1906.
Marie poursuit ses travaux sur la radioactivité Elle met à profit les effets du radium sur les organismes vivants pour soigner les cancers et fonde à Paris l'institut du radium (aujourd'hui institut Curie). Cela lui vaut de recevoir aussi le prix Nobel de chimie en 1911 et d'être ainsi la première personne et l'unique femme à avoir reçu deux prix Nobel.
Pendant la Grande Guerre, elle conçoit des installations mobiles de radiologie pour localiser les éclats d'obus dans le corps des blessés...
Inhumée avec son mari au Panthéon le 20 avril 1995 dans le caveau VIII. ■