Ephéméride
Olivier
12 juillet

Olivier Plunket, prêtre irlandais, devient au XVIIe siècle le primat de son île. Mais l'époque est à l'intolérance et les autorités coloniales anglaises l'obligent à plonger dans la clandestinité.

À Londres, un intrigant, Titus Oates, dévoile un prétendu complot jésuite contre le chef de l'Église anglicane, le roi en personne. Olivier est accusé de complicité et pendu le 11 janvier 1681.

Source Hérodote

24e jour du mois de Messidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de l'orcanette.

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21e jour du Cancer.

Dictons du jour

Chaud Juillet sur Juin frais, peu de blé mais bon vin.

Prénoms du jour

Bonne fête aux Olivier et ses dérivés : Oliva, Olive, Olivette, Olivia.
Et aussi aux Jason
Zélie et sa variante Zelia.

Ils se prénomment aussi Olivier

Historique Philatélique

  • Timbres d'usage courant aux changements des tarifs postaux
  • 1937
  • (20g) Lettre 1er ech. pour l'intérieur : 65c
  • 1947
  • (20g) Lettre 1er ech. pour l'intérieur : 6f

    Événements

  • 1790 : Une Constitution civile pour le clergé
  • À Paris, l'Assemblée constituante vote la Constitution civile du clergé. Ce décret va causer la ruine de la Révolution démocratique inaugurée un an plus tôt...

  • 1906 : La Cour de Cassation réhabilite Dreyfus
  • tp-3938

    Onze ans après la dégradation publique du capitaine Alfred Dreyfus sous l'accusation d'espionnage, celui-ci est solennellement réhabilité par la Cour de Cassation de Paris, qui constate que « de l'accusation, rien ne tient debout »...

    Naissances

  • Jules César
    Né en 100 av. J.-C. à Rome (Italie) - Décédé le 15 mars 44 av. J.-C. à Rome (Italie)
  • tp-i228

    Jules César s'engage dans le cursus honorum ou carrière des honneurs tout en menant la vie dissipée d'un dandy. Il forme un triumvirat - ou gouvernement à trois - avec deux autres ambitieux, Crassus et Pompée. Lui-même obtient la charge de consul pour l'année 59 avant J.C. puis lève des légions et entreprend la conquête de la « Gaule chevelue ». Le récit de ses huit années de campagne, La guerre des Gaules, est un chef-d'œuvre de la littérature latine.

    Auréolé par sa gloire militaire, César estime l'heure venue de mettre de l'ordre dans les affaires de Rome. Il franchit avec son armée le Rubicon, un petit fleuve italien, et entre à Rome en violation des règles édictées par le Sénat, assemblée des plus grandes familles de Rome. Personne n'ose protester et Jules César en profite pour écraser ses rivaux, à commencer par Pompée. Il obtient enfin du Sénat la quasi-totalité des pouvoirs, cela sans toucher en apparence aux institutions républicaines.

    Il réorganise l'administration et la rend plus efficace. Mais il est assassiné par des sénateurs qui craignent qu'il ne se proclame roi... Malgré la brièveté de son passage au pouvoir (5 ans), Jules César a marqué profondément de son empreinte les institutions romaines et même les nôtres. Son nom se retrouve dans le titre des anciens souverains allemands (Kaiser) et russes (tsar) !. ■

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  • Claude Bernard
    Né en 1813 à Saint-Julien (Rhône) - Décédé le 10 octobre 1878 à Paris
  • tp-1990A

    Claude Bernard est considéré comme l'un des principaux fondateurs de la démarche expérimentale hypothético-déductive, formalisée souvent (et parfois rigidifiée) dans l'enseignement par OHERIC pour : Observation - Hypothèse - Expérience - Résultat - Interprétation - Conclusion. C'est d'ailleurs une démarche tronquée par rapport à celle présentée dans la Médecine Expérimentale.

    Il y manque deux étapes fondamentales :

    ● On ne peut pas donner d'hypothèse sans avoir posé le problème à résoudre, puisqu'une hypothèse est une réponse possible à une question suscitée par une observation.

    ● L'expérience teste la conséquence vérifiable de l'hypothèse. ■

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  • Albert Calmette
    Né en 1863 à Nice (Alpes-Maritimes) - Décédé le 29 octobre 1933 à Paris
  • Il mets au point entre 1904 et 1928, avec Camille Guérin, la vaccination contre la tuberculose grce au BCG.

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    Il fait ses études dans différents lycées à Clermont-Ferrand, au lycée Saint-Charles à Saint-Brieuc et à Brest, ainsi qu'au lycée Saint-Louis à Paris. De 1881 à 1883, il est élève de l'École de médecine navale de Brest. En 1883, il commence à exercer à Hong Kong, dans le corps de médecins de marine, où il étudie la malaria, sujet de sa thèse de doctorat.

    En 1890, il suit un stage de bactériologie dans le laboratoire du docteur Émile Roux à Paris. Associé aux recherches de Louis Pasteur, il est chargé par ce dernier de fonder l'Institut Pasteur de Saïgon où il organise la production de vaccins contre la rage.

    En 1894, il revient en France et met au point les premiers antivenins contre les morsures de serpent. Calmette participe également à la mise au point du premier sérum immunisateur contre la peste bubonique, en collaboration avec Alexandre Yersin (1863-1943), qui avait découvert son agent pathogène, Yersinia pestis.

    À partir de 1895, il poursuit d'autres recherches à l'Institut Pasteur de Lille, dont Roux lui avait confié la direction qu'il assumera pendant 25 ans. En janvier 1901, il y fonde le dispensaire alors appelé Émile-Roux qui était le second à avoir été créé en France spécifiquement pour lutter contre la tuberculose. Ce dispensaire servira de modèle à ceux préconisés par la loi Léon Bourgeois en 1916. En 1904, il fonde la Ligue du Nord contre la Tuberculose.

    En 1917, il est nommé sous-directeur adjoint de l'Institut Pasteur de Paris. Il est élu à l'Académie de médecine en 1919, à l'Académie des sciences d'outre-mer en 1922 et à l'Académie des sciences en 1927. En 1908, il fait partie des membres fondateurs de la Société de pathologie exotique. ■

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  • Max Jacob
    Né le 12 juillet 1876 à Quimperc - Décédé le 5 mars 1944 au camp de Drancy (Seine-Saint-Denis).
  • Poète, romancier, essayiste, épistolier et peintre français

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    Il passe toute sa jeunesse à Quimper (Bretagne), puis s'installe à Paris, où il fréquente notamment le quartier de Montmartre et se fait de nombreux amis, dont Picasso, qu'il rencontre en 1901, Braque, Matisse, Apollinaire et Modigliani.

    Juif de naissance, il se convertit au catholicisme. L'image du Christ lui apparaît le 22 septembre 1909 sur le mur de sa chambre et il l'entoure d'un cercle. Il se fait baptiser à l'ge de 40 ans, avec Picasso comme parrain.

    En 1913, il séjourne à Céret (Pyrénées-Orientales) avec le peintre Juan Gris. Il y réalise une série de dessins du village.

    Après avoir vécu à Saint-Benoît-sur-Loire de 1921 à 1928 auprès de l'abbaye bénédictine, il y revient en 1936 pour s'y retirer définitivement et y mène une vie quasi-monastique. Charles Trenet devient un de ses amis proches.

    C'est là qu'il est arrêté par la Gestapo d'Orléans le 24 février 1944, avant d'être déporté au Camp de Drancy, où il meurt d'épuisement deux semaines plus tard en dépit d'interventions tardives pour le faire libérer, dont celles de Jean Cocteau et Sacha Guitry. Max Jacob comptait parmi ses nombreux amis Jean Moulin qui prend le pseudonyme de Max dans ses activités de résistant. ■

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    Décès

  • Jean de Gerson
    Né le 13 décembre 1363 à Gerson (Ardennes) - Décédé en 1429 à Lyon
  • Prédicateur, philosophe, homme politique, enseignant et théologien français du Moyen Âge.

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    Jean Gerson fut envoyé à Paris au fameux collège de Navarre à l'ge de quatorze ans. Après cinq années de cours, il obtint une licence ès arts. Il entreprit ensuite ses études théologiques avec deux célèbres professeurs, Gilles des Champs et Pierre d'Ailly, recteur du collège de Navarre, chancelier de l'Université, et ensuite évêque du Puy, archevêque de Cambrai et cardinal. Pierre d'Ailly resta son ami sa vie durant. Remarqué pour ses talents par l'Université, il fut élu procurateur de la nation de France en 1383, et à nouveau en 1384, année où il devint bachelier en théologie.

    En 1392, Gerson fut reçu licencié-ès-théologie, et en 1394, Gerson se fit recevoir docteur en théologie. Lorsque Pierre d'Ailly fut nommé évêque du Puy en 1395, il devint à l'ge de trente-deux ans son successeur dans la charge de chancelier de l'Université de Paris. Il fut aussi nommé chanoine de Notre Dame de Paris.

    À cette époque, l'Université de Paris était au sommet de sa renommée, et son chancelier était évidemment un homme éminent en France mais aussi dans toute l'Europe, ayant juré de maintenir ses droits contre les rois et même les papes, et dédié à conduire les études et l'éducation d'une foule d'élèves provenant de toute la chrétienté.

    Sa fermeté fut la même dans ses rapports avec l'Église : en même temps qu'il se montrait l'adversaire de toute hérésie, principalement aux conciles de Pise et de Constance, il soutenait avec force les libertés de l'église gallicane, et combattait le relchement de la discipline. Sa charge de grand chancelier coïncidera avec la période de règlement du Grand schisme d'Occident.

    Après l'assassinat du duc d'Orléans, le 23 novembre 1407, il s'éleva énergiquement contre le duc de Bourgogne, auteur de l'attentat, et fit condamner Jean Petit, son apologiste. Il était partisan d'un pouvoir du pape inférieur à celui de l'Église représentée par le Concile général.

    Après le concile de Constance (1418), il ne put revenir dans sa patrie, à cause de la lutte entre Armagnacs et Bourguignons, et se retira en Bavière. Durant son exil, il composa ses Consolations de la Théologie, ouvrage divisé en quatre livres. Au bout de deux années, il put rentrer en France, mais il ne prit plus aucune part aux affaires publiques, et alla s'enfermer à Lyon au couvent des Célestins, où il s'occupa à composer des livres ascétiques et à enseigner de pauvres enfants. ■

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  • Érasme
    Né en 1469 à Rotterdam (Pays-Bas) - Décédé en 1536 à Ble (Suisse)
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    Moine cosmopolite et éclairé, né à Rotterdam de la liaison entre un prêtre et la fille d'un médecin, Didier Érasme, l'un des principaux humanistes de la Renaissance, ne parlait que le latin. Voyageur et épistolier infatigable, il dialogue avec toutes les grandes figures politiques et intellectuelles de son temps. Il écrit aussi de nombreux traités dont L'Éloge de la folie et L'Ecclésiaste.

    Au cœur des querelles religieuses entre protestants et catholiques, le « prince des humanistes » prend le parti du pape contre ses anciens amis réformistes, Reuchlin et Luther. Son conflit avec Luther évoque celui entre Voltaire et Rousseau. D'un côté l'ironie au secours de la tradition ; de l'autre, la passion au service du changement. ■

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  • Alexander Hamilton
    Né le 11 janvier 1757 à Nevis (Antilles britanniques) - Décédé en 1804 à New York (États-Unis)
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    Alexander Hamilton, l'un des fondateurs des États-Unis, a animé le courant fédéraliste dans les années qui ont suivi l'indépendance. À ce titre, il s'est fait le champion de l'industrialisation du pays et du renforcement du pouvoir central.

    Il rédige en 1787 et 1788 la plupart des Federalist Papers (Le Fédéraliste en français) qui vont inspirer les rédacteurs de la Constitution des États-Unis. Premier secrétaire au Trésor (ministre des Finances) dans le gouvernement des États-Unis, sous la présidence de George Washington, il crée le 4 juillet 1791 la Banque fédérale (Bank of the United States), embryon de banque centrale. ■

    Il est tué en duel par un individu peu recommandable, le vice-président américain Aaron Burr...

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  • Alfred Dreyfus
    Né le 9 octobre 1859 à Mulhouse - Décédé en 1935 à Paris
  • Officier d'ascendance alsacienne et de confession juive, victime en 1894 d'une erreur judiciaire qui est à l'origine d'une crise politique majeure des débuts de la IIIe République

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    Après l'annexion de l'Alsace-Lorraine par l'Allemagne en 1871, Lorrains et Alsaciens ont la possibilité de partir pour la France s'ils ne veulent pas devenir citoyens allemands. En 1872, les Dreyfus optent pour la nationalité française et quittent l'Alsace pour Paris. Alfred décide alors de s'engager dans l'armée française, souhaitant voir l'Alsace revenir à la France. Il entre à l'École polytechnique en 1878 et devient officier d'artillerie. En 1890, il est admis à l'École de guerre.

    En 1893, il est attaché à l'état-major de l'armée au ministère de la Guerre. Il y effectue des stages. En septembre 1894, le service de contre-espionnage découvre un bordereau contenant des informations sur des secrets militaires français. Celui-ci aurait été transmis à l'ambassade d'Allemagne. Alfred Dreyfus apparaît très rapidement comme le suspect idéal du fait de la similitude de son écriture avec celle du bordereau, il est artilleur, a des origines alsaciennes et est de confession juive.

    Le 15 octobre, il est arrêté et incarcéré. Il passe en conseil de guerre à Paris et est défendu par un avocat pénaliste talentueux. Cet avocat tente de démontrer à la Cour l'insuffisance des charges pesant sur l'accusé puisque les différentes analyses graphologiques produites se contredisent. Mais, Dreyfus est condamné à l'unanimité pour trahison à la destitution de son grade, à la dégradation militaire, et déporter au bagne en Guyane. Alfred Dreyfus est dégradé le 5 janvier 1895 dans la cour d'honneur de l'École militaire de Paris.

    Il pose pied sur l'île du Diable. Au début, il a une relative liberté de mouvement. Sa santé et son moral empirent drastiquement. Il dort avec l'aide de calmants prescrits par le médecin des îles, écrit à sa femme, à son frère, au président.

    En 1896, le chef du service de renseignements intercepte un document, le « petit bleu », qui ne laisse aucun doute sur les accointances de son auteur, avec l'ambassade d'Allemagne, et dont l'écriture est identique à celle du bordereau qui a entraîné la condamnation de Dreyfus. Il découvre par ailleurs que le dossier secret comportant des pièces couvertes par le secret militaire, communiqué au Conseil de guerre pendant le délibéré, à l'insu de la défense, est vide de preuves.

    L'affaire Dreyfus naît à ce moment-là, faisant suite à l'acquittement du véritable traître, au moment où Émile Zola publie « J'accuse.! » dans L'Aurore du 13 janvier 1898. Son cas, à nouveau évoqué à la Chambre des Députés et provoque un scandale. Les preuves produites par le ministre de la Guerre devant la Chambre se révèleront être des faux commis par les militaires. Après l'arrêt de la Cour de cassation qui annule le premier jugement pour violation des droits de la défense, Alfred Dreyfus est rapatrié pour être jugé par un second conseil de guerre, à Rennes, le 30 juin 1899. Il est de nouveau reconnu coupable de trahison. Dix jours plus tard, dans un climat médiatique délétère, Alfred Dreyfus bénéficie d'une grce présidentielle.

    Alfred Dreyfus est réintégré dans l'armée avec le grade de chef d'escadron, et reçoit peu après la Légion d'honneur, avec le grade de chevalier. ■

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