Ephéméride
Henri
13 juillet

Henri de Bavière, roi de Germanie en 1002, puis empereur d'Allemagne sous le nom de Henri II, favorise la réforme des mœurs de l'Église (sans renoncer à son autorité sur le clergé).

Source Hérodote

25e jour du mois de Messidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la pintade.

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22e jour du Cancer.

Dictons du jour

Pluie à la Saint-Eugène mets le moissonneur à la gène. Mais si le soleil pompe l'eau, c'est le signe de huit jours chauds.

Prénoms du jour

Bonne fête aux Henri et ses variantes Enric, Henric, Henrio, Henriot, Henrius et Henry.
Joël et ses variantes Joel, Joëla, Joële, Joëline, Joëlla, Joëlle, Joëlline et Joëly
Et aussi aux Clélia, et ses dérivés : Chloé, Cléa, Clélie, Clio, Cloélia, etc.
Eugène
Maure
Mildred
Morgan et ses variantes: Morgana, Morgane et Morganne.
Sara, et ses variantes : Sally, Sarah ou Sarra.

Ils se prénomment aussi Henri

Ils se prénomment aussi Joël

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Ils se prénomment aussi Eugène

Événements

  • 1380 : Mort de Du Guesclin
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    Le connétable Bertrand Du Guesclin (60 ans) meurt en assiégeant Chteauneuf-de-Randon...

  • 1793 : Assassinat de Marat
  • Charlotte Corday poignarde le tribun révolutionnaire Jean-Paul Marat dans sa baignoire où il soignait un eczéma généralisé (forme de lèpre).

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    Médecin devenu député à la Convention nationale, Marat (50 ans) s'était rendu populaire auprès des sans-culottes parisiens par ses diatribes assassines, publiées dans L'Ami du peuple.

    Sa meurtrière est une Normande de petite noblesse de 25 ans, arrière-petite-fille du grand Corneille et nourrie de lectures classiques. Ayant noué des sympathies avec les Girondins modérés, traqués par Marat, elle voit en ce dernier le fossoyeur de son idéal de liberté.

    Elle espère, à l'image des héroïnes antiques, faire oeuvre utile en l'éliminant, quitte à sacrifier aussi sa jeune vie... Mais son geste n'aura d'autre effet que d'amplifier la Terreur. Elle-même sera guillotinée le 17 juillet 1793 sur la place de la Révolution (aujourd'hui place de la Concorde), après l'entrée de la dépouille de sa victime au Panthéon. Lamartine, plus tard, la qualifiera d'Ange de l'assassinat.

    Le peintre Louis David, par ailleurs député montagnard à la Convention, laisse de l'assassinat un tableau célèbre, qui exalte l'image du tribun et gomme celui de sa jeune meurtrière. De celle-ci, on retient le portrait réalisé pendant son procès et achevé dans sa cellule à sa demande, par Jean-Jacques Hauer...

  • 1841 : Convention de Londres sur les Détroits
  • La convention de Londres sur les Détroits clôt la politique aventureuse d'Adolphe Thiers, qui avait mis la France au bord de la guerre avec l'Angleterre...

  • 1870 : La dépêche d'Ems
  • Dans la ville d'eaux d'Ems, le roi Guillaume 1er s'entretient avec l'ambassadeur de France Benedetti de la candidature d'un prince Hohenzollern à la couronne d'Espagne.

    La dépêche qui relate l'entrevue est habilement caviardée par le chancelier Bismarck, assisté du chef d'état-major von Moltke et du ministre de la Guerre Roon. L'impulsivité du ministre des Affaires étrangères de Napoléon III, le duc de Gramont, va entraîner la France à déclarer la guerre à la Prusse.

    À la tribune de l'Assemblée, le chef du gouvernement Émile Ollivier prononce des paroles malheureuses : « De ce jour commence pour les ministres mes collègues et pour moi une grande responsabilité. Nous l'acceptons d'un cœur léger... d'un cœur confiant »...

  • 1936 : Calvo Sotelo assassiné en Espagne
  • Le leader Calvo Sotelo est assassiné. À l'assemblée des Cortes, Calvo Sotelo dirigeait la droite monarchiste; il personnifiait l'opposition au gouvernement du Front Populaire. Sa mort encourage les militaires conservateurs à se rebeller. La guerre civile devient imminente.

    Naissances

  • Simone Viel académie française
    Née Jacob en 1927 à Nice - Décédée le 30 juin 2017 à Paris.
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    Rescapée de la Shoah, elle entre dans la magistrature comme haut fonctionnaire jusqu'à sa nomination comme ministre de la Santé, en mai 1974. À ce poste, elle fait notamment adopter la « loi Veil », promulguée le 17 janvier 1975, qui dépénalise le recours par une femme à l'interruption volontaire de grossesse.

    De 1979 à 1982, elle est la première présidente du Parlement européen, nouvellement élu au suffrage universel. Elle est Ministre d'État, ministre des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville, et « numéro deux » dans le gouvernement Édouard Balladur, puis siège au Conseil constitutionnel de 1998 à 2007. Élue à l'Académie française au fauteuil n° 13 le 20 novembre 2008, elle y est reçue solennellement le 18 mars 2010 par Jean d'Ormesson.

    Elle fait son entrée au Panthéon, le 1 juillet 2018 avec non mari Antoine. C'est la 5e femme honorée dans le temple républicain. ■

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    Décès

  • Rabbi Shlomo ben Itzhak Hatzarfati
    Né le 22 février 1040 à Troyes - Décédé en 1105
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    Rabbi Salomon fils d'Isaac le Français) plus connu sous les noms de Rachi, Rabbi Salomo et Salomon de Troyes, est un rabbin, exégète, légiste, décisionnaire, poète et vigneron champenois du XIe siècle.

    Vigneron de son état, il est surtout l’auteur de commentaires sur la totalité de la Bible hébraïque et la majeure partie du Talmud de Babylone. Devenus des outils indispensables à la bonne intelligence de ces textes du vivant de leur auteur, ils sont diligemment répandus dans l’ensemble du monde juif, et lui assurent une place de choix au sein des autorités rabbiniques du Moyen Âge. Ils en font de plus un témoin privilégié de la France septentrionale au xie siècle, car Rachi atteste par ses gloses et écrits divers où l’hébreu rabbinique se mêle à l'ancien français, de la saveur et l'état de la langue orale et véhiculaire d'alors. Ils en font enfin l’un des rares savants juifs à avoir influencé le monde non-juif car son commentaire biblique aura inspiré, outre ses lecteurs et super commentateurs juifs, Abélard, Nicolas de Lyre et la traduction de la Bible par Martin Luther. ■

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  • Bertrand Du Guesclin
    Né vers 1320 au chteau de la Motte-Broons, près de Dinan - Décédé le 13 juillet 1380 devant Chteauneuf-de-Randon
  • Noble breton, connétable de France et de Castille.

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    Fils aîné des dix enfants, Bertrand Du Guesclin est issu d'une rustique seigneurie de la petite noblesse bretonne. Les Du Guesclin font en effet partie des plus illustres familles de la Bretagne.

    Bertrand est placé en nourrice et est élevé parmi des paysans jusqu'à l'ge de cinq ans. Sa mère donne la préférence à ses deux frères cadet et puîné, et son père le traite assez mal, refusant de le former à la chevalerie. Vers l'ge de six ans, il gagne néanmoins le respect de sa mère et ses cadets, relégué comme à son habitude dans un coin de la pièce lors d'un repas familial en l'absence du père, il explose de colère et bouscule ses frères pour prendre sa place d'aîné sur le banc. Bertrand est désormais traité avec les égards dus à son rang. Il se fait remarquer dès son enfance par sa force, son habileté dans les exercices du corps et ses goûts belliqueux avec ses compagnons de jeunesse. Illettré et bagarreur, il se sent la vocation de guerrier.

    Il commence à signaler sa bravoure dans les guerres que se livrent Charles de Blois et les comtes de Montfort, pour l'héritage du duché de Bretagne. Il se fait remarquer aussi dès le début de la guerre de Cent ans en 1357 en participant à la défense de Rennes assiégée. Ayant gagné le respect de la noblesse à la pointe de son épée, il est adoubé chevalier en 1354 et est nommé capitaine de Pontorson et du Mont Saint-Michel. Soutenant Charles de Blois, imposé par le roi de France, c'est en guerroyant plusieurs années dans la forêt de Paimpont et ses alentours qu'il devient celui que les Anglais vont craindre : Le Dogue noir de Brocéliande.

    En 1360, il est lieutenant de Normandie, d'Anjou et du Maine. Il passe en 1361 au service du Roi de France et s'illustre lors des prises de Rolleboise, de Mantes et de Meulan et célèbre l'avènement de Charles V en avril 1364, en remportant la bataille de Cocherel contre l'armée du roi de Navarre. Après cette victoire, il vole de nouveau au secours de Charles de Blois en Bretagne ; mais, en septembre 1364, à la bataille d'Auray, malgré tous ses efforts, son parti est battu : il est fait prisonnier. Le roi de France paie sa rançon de 100 000 livres.

    En octobre 1370, il est fait connétable de France par Charles V. Sa grande entreprise va être d'expulser les Anglais. Il va chasser les Anglais de la Normandie, de la Guyenne, de la Saintonge et du Poitou. En 1374, il combat à La Réole. En 1376, il reçoit la seigneurie de Pontorson en Normandie. Charles V, ayant en 1378 fait prononcer la confiscation du duché de Bretagne, ce qui provoque une fronde nobiliaire bretonne et le rappel du duc Jean IV de Bretagne exilé en Angleterre.

    En 1380, il combat contre les Grandes compagnies en Auvergne, et il met le siège devant Chteauneuf-de-Randon (Gévaudan) : après plusieurs assauts terribles, la place promet de se rendre au connétable lui-même, si elle n'est pas secourue dans 15 jours. Mais Du Guesclin meurt dans cet intervalle et le gouverneur vient, déposer en hommage les clefs de la place sur son cercueil. ■

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  • Jean-Paul Marat
    Né le 24 mai 1743 à Boudry (Neuchtel) (Suisse) - Décédé en 1793 à Paris
  • Médecin franc-maçon, déjà âgé de 45 ans au début de la Révolution, Jean-Paul Marat fonde L'Ami du Peuple en septembre 1789, un journal dans lequel il dénonce avec violence les compromissions supposées des uns et des autres.

    Populaire auprès des sans-culottes, il lance ceux-ci à l'assaut des Tuileries le 10 août 1792 et dans les massacres de Septembre.

    Député à la Convention, il contribue à la condamnation du roi et à la formation du Tribunal révolutionnaire et du Comité de sûreté générale, en charge d'arrêter les suspects. Les Girondins ayant tenté de le mettre en accusation, il est blanchi par le Tribunal révolutionnaire et regagne en triomphe la salle de la Convention le 24 avril 1793. Un mois plus tard, il contre-attaque avec succès en lançant les sections parisiennes de sans-culottes contre l'assemblée, obligeant les députés à décréter l'arrestation des Girondins.

    Il est assassiné peu après, dans sa baignoire où il soignait ses maladies de peau, par Charlotte Corday, une jeune femme indignée par le tour sanglant de la Révolution. Démentant les espoirs de la meurtrière, l'indignation soulevée par son acte va justifier la mise en place officielle de la Terreur. ■

  • FRida Kahlo
    Né le 6 juillet 1907 à Coyoacán (Mexique) - Décédé en 1954 à Coyoacán (Mexique)
  • Peintre

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    Connue pour ses nombreux portraits, autoportraitset œuvres inspirées par la nature et les artefacts du Mexique. Inspirée par la culture populaire du pays, elle a utilisé un style d’art populaire naïf pour explorer les questions d’identité, de postcolonialisme,de genre, de classe et de race dans la société mexicaine. Ses peintures ont souvent eu des éléments autobiographiques forts et ont mélangé le réalisme avec la fantaisie. En plus d’appartenir au mouvement post-révolutionnaire Mexicayotl, qui a cherché à définir une identité mexicaine, Kahlo a été décrit comme un réaliste surréaliste ou magique.

    Elle a développé son style artistique, en s’inspirant principalement de la culture populaire mexicaine, et peint principalement de petits autoportraits qui mélangent des éléments de croyances précolombienne et catholiques. Ses peintures ont suscité l’intérêt de l’artiste surréaliste André Breton, qui a organisé la première exposition personnelle de Kahlo à la Julien Levy Gallery de New York en 1938 ; l’exposition fut un succès, et fut suivie d’une autre à Paris en 1939.

    L’œuvre de Kahlo en tant qu’artiste est restée relativement inconnue jusqu’à la fin des années 1970, lorsque son travail a été redécouvert par des historiens de l’art. Au début des années 1990, elle était devenue une figure reconnue de l’histoire de l’art. L’œuvre de Kahlo a été célébrée internationalement comme emblématique des traditions nationales et indigènes mexicaines et par les féministes pour ce qui est considéré comme sa représentation sans compromis de l’expérience et de la forme féminines. ■

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  • Aimé Barelli
    Né le 1 mai 1917 à Lantosque (Alpes-Maritimes) - Décédé en 1995 à Monaco.
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    Chef d'orchestre, compositeur, chanteur et trompettiste de jazz français naturalisé monégasque

    Il commence sa carrière de trompettiste à l'âge de 16 ans au Palais de la Méditerranée à Nice. Il a par la suite été engagé au Palm Beach de Cannes.

    Au début de la guerre, on le retrouve à Paris dans l'orchestre de Fred Adison. Ce dernier était alors l'un des grands concurrents de l'orchestre de Ray Ventura.

    Aimé rejoint en juin 1940, Raymond Legrand, qui n'a pas hésité à remplacer Ray Ventura (ce dernier ayant dû se réfugier à l'étranger, suite aux persécutions juives).

    En parallèle, il forme dès 1940 le Jazz de Paris avec Hubert Rostaing, Jerry Mengo et Alix Combelle.

    En 1941, il enregistre au sein de la formation de Django Reinhardt : Django's Music. Il reste malgré tout dans l'orchestre de Raymond Legrand jusqu'en 1944, où il fait la connaissance de Lucienne Delyle.

    En 1944, il crée son propre grand orchestre, qui par la suite comprendra jusqu'à 26 musiciens. Après-guerre, il reprendra le style des orchestres américains. Il se produit en autre en 1946 à l'Aiglon, puis jusqu'en 1948 aux Ambassadeurs.

    En 1949, il s'installe à Monaco où il exerce ses talents de musicien devant des publics internationaux et privilégiés. Réputé pour l'excellence et le particularisme de sa sonorité[réf. nécessaire], il anime avec sa formation pendant de longues années les soirées du Casino du Sporting Club de Monaco. Certains artistes qui accèderont plus tard à la notoriété en solo y font leurs premiers pas en tant que chanteurs ou musiciens: José Bartel au chant, Claude François aux congas et André Ceccarelli qui débute à la batterie recommandé par son père, à l'âge de 15 ans. ■

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