Tandis que le Christ dînait chez un pharisien, la pécheresse arrosa ses pieds de parfums. Marie-Madeleine est à ce titre la patronne des prostituées repenties et des parfumeurs.
Source Hérodote
4e jour du mois de Thermidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de l'ivraie.
31e jour du Cancer.
S'il pleut à la Madeleine, il faut six semaines pour calmer sa peine.
Bonne fête aux Madeleine et ses dérivés : Madelaine, Madeline, Madelon, Madelyne, Magdalène, Maialen, Malena, Marie-Madeleine, Marie-Madeleine, etc.
Wandrille et ses dérivés : Wanda, Wandy, Wendy, etc.
La population de Béziers est massacrée suite à la prise de la ville par des croisés en guerre contre l'hérésie cathare.
L'Histoire retient de ce drame la formule prêtée au légat du pape Arnaud-Amaury : « Tuez-les tous et Dieu reconnaîtra les siens ! ». Le vicomte de Béziers Raimon-Roger de Trencavel se rend un peu plus tard dans l'espoir de mettre un terme aux souffrances de ses sujets...
Peu d'hommes ont autant espéré que Louis XI la mort de leur père ! Au terme d'un long règne chanceux, Charles VII le Bien Servi doit affronter son propre fils, né de Marie d'Anjou. Du jamais vu dans l'Histoire de France ! Le Dauphin, dans son impatience d'accéder au pouvoir, prend dès 1440 les armes contre son père. Cette rébellion est connue sous le nom de Praguerie. Exilé dans le Dauphiné, il va finalement se placer sous la protection du puissant duc de Bourgogne Philippe le Bon.
Le malheureux roi en vient à ne plus se nourrir par crainte d'empoisonnement ! Quand il meurt enfin, son fils, dans son refuge bourguignon, ne cache pas sa joie ! Il est vrai qu'à 38 ans, il craint de n'avoir guère à profiter du pouvoir.
Quatre ans plus tard, Louis XI doit à son tour affronter une rébellion nobiliaire, la « Ligue du Bien public ». Puis vient le conflit avec le puissant et fantasque duc de Bourgogne Charles le Téméraire, qui a succédé à son père Philippe le Bon le 15 juin 1467. Autant d'occasions pour le roi de démontrer sa sagacité...
À Bailén (ou Baylen), en Andalousie, à l'entrée des défilés de la Sierra Morena, 18 000 soldats français aux ordres du général Dupont se rendent aux Espagnols.
Le général a capitulé contre la promesse d'un rapatriement. Au lieu de cela, la junte de Séville, qui a pris en main le soulèvement du peuple espagnol contre l'occupant, fait interner les Français dans une île-pénitencier, dans des conditions épouvantables !
L'Europe est subjuguée ; elle découvre que quelques poignées de paysans déterminés peuvent mettre en échec les armées napoléoniennes, invaincues jusque là. C'est la première application de la guérilla, une tactique appelée à une grande diffusion au XXe siècle (le mot lui-même date de la guerre contre Napoléon).
Le roi des Français Louis-Philippe 1er institue un gouvernement général pour les possessions françaises du nord de l'Afrique, sans plus de précision. Les Français, qui comptent sur Abd el-Kader pour pacifier l'arrière-pays, l'aident à constituer son armée : 2 000 cavaliers, 8 000 fantassins avec fusils modernes à baïonnette, 250 artilleurs...
>Ce jour a lieu la première course automobile sur route. Le record de vitesse sur le parcours Paris-Rouen est tenu par le comte de Dion : 22 km/h !... Il est vrai que son prototype avec moteur à vapeur ne pouvait guère faire mieux. Il faudra l'arrivée du moteur à explosion de l'ingénieur allemand Daimler pour que progressent les performances des automobiles...
Ce jour prend fin à Bretton Woods (New-Hampshire, États-Unis) une conférence financière réunissant 44 nations alliées. Après trois semaines de travaux, cette conférence met en place un nouveau système financier destiné à corriger l'instabilité monétaire d'entre les deux guerres mondiales.
À l'instigation de l'économiste britannique John Maynard Keynes, l'étalon-or est abandonné au profit d'un étalon-change or (le « Gold Exchange Standard ») qui accorde une place prépondérante au dollar. Ce système perdurera jusqu'à l'abandon par le président Nixon de la convertibilité du dollar en or, le 15 août 1971. À Bretton Woods sont par ailleurs créés le Fonds Monétaire International (F.M.I.) et la Banque Mondiale (BIRD, Banque Internationale pour la reconstruction et le développement).
Les accords de Bretton Woods inaugurent une longue période de relative stabilité monétaire. Elle connaît son chant du cygne avec les accords du Plaza, quatre décennies plus tard.
L'Irgoun (nom hébraïque de l'armée secrète juive) fait sauter l'hôtel du Roi David, à Jérusalem. Cet hôtel sert de quartier général à l'armée britannique. De cet endroit, la Grande-Bretagne administre la Palestine. L'attentat fait 91 morts, dont 25 Britanniques. Le gouvernement de Londres est poussé par son opinion publique à se dégager au plus vite du bourbier palestinien...
L'armée mauritanienne, assistée de militaires français, lance une attaque sur le territoire du Niger pour tenter de délivrer Michel Germaneau, un humanitaire français de 78 ans enlevé le 19 avril précédent par des bandits. Deux jours plus tard, l'un des bandits, l'Algérien Abou Zeïd, annonce la mort de l'otage. On ne sait s'il a été exécuté à la faveur de l'attaque ou est mort par manque de soins.
Les bandits, qui se présentent sous le label Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI), récidivent en enlevant cinq Français, un Togolais et un Malgache à Arlit, au nord du Niger, où la société française Areva exploite un gisement d'uranium. Ils présentent leur acte comme une réplique à la mort de sept des leurs dans l'attaque franco-mauritanienne.
Le 8 janvier 2011, d'autres bandits se revendiquant également d'AQMI enlèvent deux jeunes Français dans un restaurant de Niamey, la capitale du Niger. Les deux Français sont exécutés lors d'une attaque lancée par l'armée nigérienne, assistée de militaires français.
Ainsi le Sahara est-il en passe de devenir le nouveau champ d'action de la nébuleuse Al-Qaida, laquelle peinait à survivre dans son refuge des confins pakistano-afghans...
Homme politique. Il est connu pour avoir agi en faveur de l'abolition définitive de l'esclavage en France, via le décret d'abolition de l'esclavage du 27 avril 1848, signé par le gouvernement provisoire de la deuxième République le 27 avril 1848.
Il fait de courtes études au lycée Condorcet, côtoyant les milieux littéraires et artistiques parisiens1, faisant connaissance avec George Sand, Hector Berlioz et Franz Liszt. Son père l'envoie au Mexique, aux États-Unis et à Cuba en 1828-1830 en tant que représentant commercial de l'entreprise familiale. Lorsqu'il est à Cuba, il y est révolté par l'esclavage mais il ne va pas exiger une abolition immédiate.
De retour en France, il devient journaliste et critique artistique, publiant des articles, des ouvrages, multipliant ses déplacements d'information. En 1847, il reprend la cause des révolutionnaires abolitionnistes en rédigeant, pour le compte de la Société pour l'abolition de l'esclavage, fondée en 1834, la Pétition pour l'abolition complète et immédiate de l'esclavage adressée à MM. les membres de la Chambre des pairs et de la Chambre des députés.
Le discours abolitionniste de Schœlcher évolue au cours de sa vie. En effet, au début de son engagement, il s'oppose à l'abolition immédiate de l'esclavage. En 1830, dans un article de la Revue de Paris, « Des Noirs », il demande ouvertement de laisser du temps aux choses. Cette vision de l'abolition se retrouve en 1833, dans son premier grand ouvrage sur les colonies : De l'esclavage des Noirs et de la législation coloniale. Pour lui, il serait dangereux de rendre instantanément la liberté aux noirs, parce que les esclaves ne sont pas préparés à la recevoir. Il faut attendre un nouveau voyage dans les colonies pour qu'il se tourne vers une abolition immédiate.
Nommé sous-secrétaire d'État à la Marine et aux colonies dans le gouvernement provisoire de 1848 par le ministre François Arago, il contribue à faire adopter le décret sur l'abolition de l'esclavage dans les Colonies. Le décret signé par tous les membres du gouvernement paraît au Moniteur le 5 mars.
À la fin de sa vie, comme il ne s'était jamais marié et qu'il n'avait pas eu d'enfant, il décida de donner tout ce qu'il possédait ; il a notamment fait don d'une collection d'objets au Conseil général de la Guadeloupe, aujourd'hui hébergée au Musée Schœlcher. ■
WikipediaMarcel Cerdan naît dans le « Petit Paris » de Sidi Bel Abbès. En 1922, sa famille s'installe au Maroc , dans le quartier Mers Sultan de Casablanca, où il grandit. Le jeune Marcel effectue son premier combat de boxe à l'ge de huit ans, pour une tablette de chocolat. À dix-huit ans, il dispute son premier combat professionnel à Meknès. Marcel Cerdan est légionnaire de première classe honoraire avec le matricule 60.140 - 1948.
Signalons son amour pour le ballon rond, car il fut aussi un ailier de grand talent. Il fut sélectionné aux côtés de Ben Barek dans la sélection du Maroc qui affronta l'équipe de France pendant la guerre, mais aussi avec l'USM Casablanca en 1941 et 1942 avec Larbi Ben Barek.
Il débute à Paris à la Salle Wagram contre Louis Jampton. Semant la terreur sur les rings dans les années 1940, il est surnommé « le Bombardier marocain ». Après avoir gagné les titres français et européens des poids welters, il devient champion du monde des poids moyens en battant « Le Roi du KO » Tony Zale le 21 septembre 1948 par KO technique (abandon à la 12e reprise).
C'est à cette époque qu'il est le compagnon de la chanteuse Édith Piaf.
Blessé à l'épaule, il est contraint de laisser sa couronne à Jake LaMotta à Détroit le 16 juin 1949. Une revanche est prévue le 2 décembre 1949 au Madison Square Garden mais elle n'aura jamais lieu.
Le 27 octobre 1949, Cerdan prend le vol Paris-New-York Air France afin d'y rejoindre sa compagne Édith Piaf. L'avion s'écrase dans la nuit du 27 au 28, sur le Pico de Vara, une montagne de l'île São Miguel, dans l'archipel des Açores. Il n'y a aucun survivant parmi les 48 passagers de l'avion. Les cendres de Marcel Cerdan ont été inhumées au Maroc, puis en 1995 au cimetière du Sud de Perpignan. ■
WikipediaFils du malheureux roi Charles VI le Fou et d'Isabeau de Bavière, le futur Charles VII connaît une jeunesse difficile.
La mort prématurée de ses quatre frères aînés l'amène à 14 ans aux marches du trône. Mais voilà que les Anglais, victorieux à Azincourt, occupent une grande partie du royaume avec leurs alliés bourguignons.
L'héritier, ou Dauphin, est alors déshérité par ses propres parents au profit du souverain anglais ! Replié à Bourges et ne disposant que d'une poignée de partisans, il se proclame roi mais ne règne que sur le centre du royaume.
Il est prêt à renoncer quand survient... Jeanne d'Arc. La jeune paysanne lui redonne courage et bientôt, le roi va pouvoir chasser les Anglais du royaume et reconstruire le pays, méritant les surnoms de Charles le Victorieux ou Charles le Bien Servi. Outre Jeanne, ses plus fidèles appuis sont les frères Bureau, le chancelier Jouvenel des Ursins, le banquier Jacques Cœur,... et Agnès Sorel. ■
Gentilhomme de la chambre du prince des Asturies, Olivares devient son Premier ministre lorsqu'il monte sur le trône d'Espagne sous le nom de Philippe IV de Habsbourg, en 1621.
Aussi travailleur et consciencieux que son homologue français Richelieu, il lutte contre la corruption à la cour d'Espagne et réforme l'administration. Il soutient aussi les artistes et écrivains du Siècle d'Or espagnol : Velasquez, Lope de Vega, Murillo,... Mais il se lance aussi dans des entreprises militaires démesurées dans l'espoir vain de rendre à l'Espagne sa grandeur passée. C'est ainsi qu'il relance la guerre contre les Provinces-Unies, tente d'enlever la Valteline aux Suisses et entraîne son pays dans la guerre de Trente Ans, contre la France.
La pression fiscale due aux efforts de guerre et la centralisation administrative suscitent des émeutes dans différentes provinces. Il est démis en 1643 et meurt de désespoir et de démence deux ans plus tard. ■
Médecin biologiste et physiologiste.
Il commença ses études médicales à Lyon, et vint, lors du siège de cette ville (1793), les terminer à Paris. Pierre-Joseph Desault, dont il suivait assidûment les leçons ne tarda pas à le distinguer ; Bichat devint son ami, l'aida dans ses travaux et après sa mort (1795), publia et acheva ses œuvres.
Il entra en 1797 dans la carrière du professorat et fut bientôt entouré d'auditeurs. En 1800, il fut nommé médecin de l'Hôtel-Dieu, quoiqu'à peine gé de 29 ans. En même temps qu'il remplissait ses doubles fonctions, il faisait d'immenses recherches anatomiques et publiait de grands ouvrages, notamment Anatomie descriptive pour lequel il a disséqué près de 600 cadavres et été surpris de nuit à violer des sépultures dans le cimetière St Roch afin de s'approvisionner. Tous ses travaux avaient déjà fortement altéré sa santé lorsqu'il fit, sur l'escalier de l'Hôtel-Dieu, une chute violente qui entraîna sa mort (1802) alors qu'il n'avait que 30 ans.
Rénovateur de l'anatomie pathologique, Bichat étudie, à travers l'autopsie et l'expérimentation physiologique, le rôle des tissus comme unités anatomiques fondamentales pour l'explication des propriétés physiologiques et des modifications pathologiques de l'organisme. ■
WikipediaRésistant
À 19 ans, il s'enrôle en décembre 1942, dans le groupe Alsace Lorraine des Francs-Tireurs et Partisans (F.T.P.). Il réside alors à Athis-Mons, à cette époque en Seine-et-Oise (aujourd'hui dans l'Essonne). Il participe à l'attaque en octobre 1943 d'une compagnie allemande à l'occasion d'un défilé en plein Paris occupé, ainsi que d'un car de la Waffen-SS Porte d'Italie, toujours dans la capitale. Il incendie également du matériel et des locaux allemands.
Identifié par la Gestapo, Lionel Dubray dut chercher refuge en Bretagne où il rejoint le maquis du 1er bataillon des Forces françaises de l'intérieur (F.F.I.) dans le Morbihan. Il est nommé chef de section.
Après avoir longuement combattu à la tête d'une section de maquisards, il est fait prisonnier le 14 juillet 1944, au cours de l'attaque par 300 allemands du camp de Kervernen en Pluméliau (Morbihan) où sont retranchés 90 maquisards. Il est torturé durant huit jours puis fusillé dans le Bois de Botsegalo, sur la commune de Colpo (Morbihan). Trente-trois résistants trouvèrent la mort lors des combats. ■
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