Ephéméride
Jacques
25 juillet

Le saint vénéré à Saint-Jacques de Compostelle, en Espagne, à l'extrémité de la Galice, est l'un des deux apôtres portant le nom de Jacques. Son qualificatif de Majeur est tardif et n'apparaît dans aucun texte biblique.

Jacques et son frère Jean l'Évangéliste ont été appelés par Jésus alors qu'ils pêchaient avec leur père Zébédée. ils étaient avec Pierre les disciples favoris de Jésus. Dans les Évangiles, les deux frères apparaissent dans plusieurs événements importants de sa vie.

Ils font partie du petit groupe (Pierre, André, Jacques, Jean) qui recueille un enseignement particulier, « à l'écart ». Avec Pierre encore, ils sont invités à veiller pendant l'agonie de Jésus à Gethsémani sur le mont des Oliviers.

Décapité sur l'ordre d'Hérode, saint Jacques le Majeur, fêté le 25 juillet, est le premier apôtre martyr.

Source Hérodote

7e jour du mois de Thermidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de l'armoise.

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3e jour du Lion.

Dictons du jour

Si tu as vu Saint-Christophe, tu ne crains aucune catastrophe.

Patron des Chapeliers

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Prénoms du jour

Bonne fête aux Jacques et ses dérivés : Jacquou, Jaime, Jakez, James, Jaume, Jayme, Jim, Jimmy, Santiago, etc.
Et aussi aux Christophe et ses dérivés : Christobal, Christopher, etc.
Olympe et ses dérivés : Olympia, etc.
Valentine et ses dérivés : Valentia, Valentiane, etc.

Ils se prénomment aussi Jacques

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Événements

  • 306 : Constantin proclamé empereur par ses soldats
  • Constantin est proclamé empereur par ses soldats à Eburacum, en Bretagne (aujourd'hui York, en Angleterre), où il a rejoint le quartier général de son père Constance Chlore, qui vient de mourir.

    C'est le début d'une prodigieuse ascension qui va conduire le jeune trentenaire à la tête de l'empire romain, après l'élimination de tous ses rivaux...

  • 1137 : Premier mariage d'Aliénor d'Aquitaine
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    Le fils aîné du roi Louis VI le Gros étant mort d'une chute de cheval provoquée par la divagation d'un cochon dans une rue de Paris, c'est son cadet qui devient roi sous le surnom de Louis VII le Jeune.

    À Bordeaux, le 25 juillet 1137, son père, quelques jours avant sa mort, le marie à la duchesse Aliénor (ou Eléonore) d'Aquitaine. Celle-ci lui apporte en dot la Guyenne, la Gascogne, le Poitou, le Périgord, l'Angoumois, la Marche, le Limousin, la Saintonge... Les frontières du royaume capétien s'étendent dès lors aux Pyrénées !...

  • 1139 : Naissance du Portugal
  • Alfonso Enriques, comte du Portugal, vainc une coalition de roitelets musulmans à Ourique, dans l'actuelle province d'Alentejo, au sud du Tage. C'est le « miracle d'Ourique », à l'origine du Portugal indépendant.

    Les cinq écus bleus au centre du drapeau national rappellent les cinq rois maures vaincus à Ourique...

  • 1261 : Michel VIII Paléologue restaure Byzance
  • L'empereur byzantin, le basileus Michel VIII Paléologue, rentre triomphalement dans sa capitale, Constantinople (ou Byzance)...

  • 1593 : Henri IV abjure le protestantisme à Saint-Denis
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    Dans le désir de mettre fin aux guerres de religion et de réconcilier les Français, Henri IV abjure la foi protestante, devant monseigneur de Beaune, archevêque de Bourges, et demande à devenir catholique (c'est la sixième et dernière fois qu'il change de religion). C'est le résultat de négociations subtiles menées à Rome, auprès du pape Clément VIII, par Jacques du Perron et l'abbé d'Ossat, plénipotentiaires du roi de France...

  • 1909 : Blériot traverse la Manche
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    Moins de 6 ans après le saut de puce des frères Wright, a lieu la première traversée aérienne de la Manche. Ingénieur centralien enrichi dans la fabrication de phares automobiles, Louis Blériot consacre sa fortune à créer des prototypes d'avions.

    Après 32 échecs qui lui ont valu le surnom de « roi de la casse », il tente le tout pour le tout et, en 27 minutes, traverse la Manche aux commandes de son dernier-né, le Blériot XI. Fort de son triomphe, il va se lancer dans la construction d'avions en grande série jusqu'à sa mort, le 1er août 1936

  • 1943 : Mussolini renversé
  • Deux semaines après le débarquement allié en Sicile, Mussolini est mis en minorité par le Grand Conseil fasciste, destitué et placé en résidence surveillée. Ses anciens fidèles, sous la direction du maréchal Badoglio, tentent dès lors de conclure un armistice avec les envahisseurs en s'efforçant d'écarter leurs anciens alliés allemands.

    Naissances

  • Anne Morgan
    Née en 1873 à New York - Décédée le 29 janvier 1952 à Mount Kisco (État de New York)
  • Fille du richissime banquier, est une philanthrope américaine.

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    Elle est connue pour son action en faveur de l'aide aux sinistrés en France durant les deux guerres mondiales. En 1917, après l'entrée en guerre des USA et avec l'accord des autorités militaires, elle s'installe en France à Blérancourt dans l'Aisne, près du front, dans ce qui reste du château, et crée le Comité américain pour les régions dévastées, institution qui a pour but de venir en aide aux sinistrés et victimes de la guerre; elle emploie jusqu'à plusieurs centaines de personnes (volontaires français ou étrangers) et intervient dans différents domaines (santé, logement, loisirs, éducation, etc.). Les américaines volontaires dans le CARD doivent venir avec leur voiture individuelle et avoir de quoi subvenir à leurs besoins.

    Le comité est généralement connu par ses initiales françaises, C.A.R.D., et son action s'étend bien au-delà de la région de Blérancourt, d'une part par l'organisation de structures d'aide sociales à Soissons qui perdurent sous une autre administration, d'autre part, après le succès d'un système de salles de lectures, puis une aide à la bibliothèque de Soissons une action pour la formation de bibliothécaires qui débouche sur l'organisation d'une École américaine de bibliothécaire à Paris et la création de l'Heure Joyeuse et de la bibliothèque de la rue Fessart, à Paris.

    Au printemps 1918, quand survient l'offensive allemande qui anéantit tout leurs efforts de construction à Blérancourt. Elle évacue les populations oubliées par l'Armée française et les rapatrient vers Paris où le Quartier général leur donne des locaux boulevard Lannes. Dès que la situation militaire est devenue favorable aux Français, elle reconduit cette même population vers l'Aisne.

    Après la guerre, cette organisation participe activement à la reconstruction de la région en fondant l'association L'Hygiène sociale de l'Aisne (HASA) qui emploie des françaises.

    En 1932, elle est la première femme américaine à devenir commandeur de la Légion d'honneur, dont elle était décorée en 1924.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle revient dans la région pour aider la population. ■

    >Wikipedia
  • Yvonne Printemps, née Yvonne Wigniolle
    Née en 1894 à Ermont (Val d'Oise) Décédée le 18 janvier 1977 8 bis rue Saint-James, Neuilly-sur-Seine
  • Yvonne Printemps est la fille de Léon-Alfred Wigniolle, de Valenciennes, et de Palmyre Vignolle, née au Cateau-Cambrésis. Elle monte sur scène dès l'âge de dix ans dans une pièce de théâtre amateur. Remarquée par Paul-Louis Flers, celui-ci la fait jouer à onze ans au music-hall des Folies Bergère et lui donne le surnom de « Mademoiselle Printemps ».

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    À quinze ans, elle entre aux Folies Bergère où elle restera quatre ans. À dix-huit ans, elle fait partie de la distribution de Ah ! les beaux nichons, dont Maurice Chevalier est la vedette. Son intelligence, son charme unique, sa beauté et sa voix exceptionnelle la font remarquer d'André Messager, puis de Sacha Guitry et d'Albert Willemetz qui écrivent à son intention des comédies musicales, des pièces de théâtre et sept revues.

    En 1916, Sacha Guitry la fait débuter aux Bouffes-Parisiens dans sa comédie Jean de la Fontaine

    Ayant été la compagne de l'as Georges Guynemer pendant la première guerre mondiale, Yvonne Printemps épouse Sacha Guitry le 10 avril 1919 à Paris. Les témoins de mariage sont Sarah Bernhardt, Georges Feydeau, Tristan Bernard et Lucien Guitry, père du marié. La collaboration entre Yvonne et Sacha, très fructueuse artistiquement en France, en Angleterre et aux États-Unis, satisfera leurs deux passions et durera douze ans. Elle se soldera par un divorce.

    En 1926, de passage à Londres, elle provoque l'admiration du public et du critique musical Reynaldo Hahn, dans une interprétation de Mozart, de Sacha Guitry. En 1927, Sacha et Yvonne partent en tournée à New York, Toronto, et Montréal. Elle parlera plus tard d'une « merveilleuse aventure américaine ». En 1931, Sacha Guitry la fait jouer dans Franz Hals avec, pour partenaire, Pierre Fresnay. Yvonne et Pierre tombent amoureux l'un de l'autre et formeront dès lors un couple inséparable.

    En 1934, Yvonne Printemps et Pierre Fresnay, qu'elle n'épousera jamais, tourneront huit films ensemble, le premier est La Dame aux camélias de Fernand Rivers et Abel Gance. Le voyage en Amérique sera son dernier film. Elle poursuit sa carrière de chanteuse jusqu'à la fin des années 1950.

    Sa voix unique de « vrai rossignol » aura marqué son époque et l'opérette. Archétype de la diva, son mauvais caractère, ses frasques, ses bijoux parmi les plus beaux de l'époque, ses chapeaux, ses petits chiens et ses toilettes alimentèrent la chronique. « Je ne suis pas ce que l'on pense... », lui fera chanter Albert Willemetz dans Les Trois Valses.

    Entourée d'un nombre incalculable d'amants, Yvonne Printemps vécut jusqu'à la fin avec Pierre Fresnay, qui subissait sans broncher les souffrances et les rebuffades qu'elle lui infligeait, lui qui n'était pas non plus un saint en matière de fidélité. ■

    >Wikipedia
  • Louise Brown
    Née en 1979 à Londres (Angleterre)
  • Avec la naissance de Louise Brown, premier bébé-éprouvette, les médecins britanniques inaugurent une longue série d'exploits, qui ne va pas sans une certaine angoisse. À l'horizon, se profile le risque d'un usage démoniaque des manipulations génétiques. Le Meilleur des Mondes d'Aldous Huxley restera-t-il toujours une fiction littéraire ?. ■

    Décès

  • André Marie de Chénier
    Né le 30 octobre 1762 à Constantinople - Guillotiné en 1794 à Paris
  • Poète

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    André fut élevé par des parents à Carcassonne, puis fit de solides études à Paris, comme pensionnaire au Collège de Navarre, où il se passionna pour l'Antiquité et la poésie classique. Pour l'arracher à un amour malheureux, on lui ménagea un stage d'élève officier à Strasbourg ; mais il se vit fermer la carrière militaire comme roturier. Reportant toute son ambition vers la poésie, il conçut de grands projets, avec l'espoir de devenir « l'Homère des modernes ».

    Cependant, après un voyage en Suisse en 1784, il composa surtout des Élégies et des Bucoliques, où l'imitation des modèles antiques servait l'expression esthétique.

    À partir de février 1787, au retour d'un rapide et mystérieux voyage en Italie, il s'occupa plus activement de poèmes philosophiques et satiriques qui portent la marque du climat idéologique et politique de l'époque pré-révolutionnaire ; mais sa situation précaire l'obligea à contenir sa combativité.

    Il contribua au Journal de la Société de 1789 qui compta une quinzaine de numéros. À partir de 1791, il collabora au Journal de Paris, organe du parti constitutionnel, où il condamna les « excès » de la Révolution dans des articles critiques contre les Jacobins. Inquiété pour ses prises de position publiques, il réussit à sortir de Paris. Au moment des massacres de Septembre, il se rendit à Rouen, puis au Havre, d'où il aurait pu embarquer. Il refusa néanmoins d'émigrer et revint à Paris, pour participer aux tentatives faites pour arracher Louis XVI à l'échafaud.

    André Chénier fut arrêté à Passy le 7 mars 1794. Impliqué dans une des fausses conspirations qui permettaient d'exécuter les suspects sans les entendre, il fut condamné à mort par le Tribunal révolutionnaire, pour avoir « recélé les papiers de l'ambassadeur d'Espagne ». ■

    Wikipedia
  • Engelbert Dollfuss
    Né le 4 octobre 1892 à Kirnberg an der Mank (Basse-Autriche) - Décédé en 1934 à Vienne (Autriche)
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    Issu d'une famille paysanne profondément catholique, l'Autrichien Engelbert Dollfuss est réformé au début de la Grande Guerre en raison de sa petite taille (1,51m). Surmontant sa déception, il s'engage comme volontaire et obtient les galons de lieutenant en combattant les Italiens !

    De retour dans la vie civile, il se lance dans la politique au sein du parti «social-chrétien» de Mgr Seipel et se fait le héraut d'un État autoritaire et conservateur. C'est ainsi qu'il est appelé à la chancellerie fédérale autrichienne (la direction du gouvernement) le 20 mai 1932 par le président de la République. Il y gagnera le sobriquet de « Millimeternich », par allusion à sa petite taille et à son illustre prédécesseur Metternich.

    Déçu par le régime parlementaire et sensible aux réalisations de Mussolini, Dollfuss se rapproche de celui-ci pour mieux résister à la pression de Hitler. Il combat sans état d'âme les militants nazis de son pays et n'hésite pas à les enfermer dans des camps ! Il est d'une certaine manière le premier chef d'État à résister au nazisme.

    Mais le chancelier est assassiné le 25 juillet 1934 par des nazis autrichiens commandités par Hitler. Le drame survient à peine plus d'un an après la prise de pouvoir de celui-ci. À midi, 154 membres des SS Standarte revêtus d'uniformes militaires autrichiens font irruption dans la Chancellerie et tirent à bout portant sur Dollfuss, le blessant mortellement. Dans le même temps, d'autres nazis s'emparent de la radio et annoncent la... démission du chancelier.

    Le putsch va néanmoins échouer et Hitler devra ronger son frein encore 4 ans avant de s'emparer enfin de la petite Autriche. ■