Ephéméride
Hyacinthe
17 août

>Originaire de Pologne, Hyacinthe, dont le nom évoque en grec une pierre précieuse, entre dans l'ordre de Saint Dominique en 1217 et fonde de nombreux couvents dans son pays. Il est considéré comme l'Apôtre de la Pologne.

Source Hérodote

30e jour du mois Thermidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du moulin.

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26e jour du Lion.

Prénoms du jour

Bonne fête aux Hyacinthe et ses dérivés : Hyacinthia, Hyana, Hyane, Hyanie, Jacek, Jacinthe, Jacinto, Jacko, Xant, Xantha, Xanthe, Xanthie, Xanthin, Xantia, etc.
et aussi aux Carloman et son dérivé : Carlomane.
Gulian, et ses dérivés bretons : Gulien, Gulcien, etc.
Libérat.

Il se prénomme aussi Hyacinthe

Événements

  • 1661 : Une fête trop somptueuse
  • 2587

    Nicolas Fouquet (46 ans) étale sa munificence à l'occasion d'une fête somptueuse organisée par son talentueux maître d'hôtel François Vatel. Elle lui coûtera sa liberté.

    Le puissant surintendant général des Finances a invité le roi et la Cour en son château de Vaux, au sud-est de Paris (aujourd'hui Vaux-le-Vicomte)...

  • 1847 : Assassinat de la duchesse de Choiseul-Praslin
  • La duchesse de Choiseul-Praslin, fille unique du célèbre général de l'Empire Bastien Sébastiani, est assassinée dans son hôtel particulier du faubourg Saint-Honoré, à Paris.

    L'enquête s'oriente très vite vers son mari, un pair de France qui bénéficie du privilège de l'inviolabilité...

  • 1896 : La dernière ruée vers l'or
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    George Carmack découvre de l'or dans le ruisseau Bonanza, affluent de la rivière Klondike, à la frontière du Canada et de l'Alaska (que les États-Unis ont acheté à la Russie 29 ans plus tôt). Il s'ensuit la dernière « ruée vers l'or » du 2e millénaire...

  • 1945 : La « Grande Muette » vote !
  • Les militaires français obtiennent le droit de vote... quelques mois après les femmes ! La « Grande Muette » n'est plus tout à fait muette...

    Naissances

  • Pierre Fermat
    Né en 1601 à Beaumont-de-Lomagne - Décédé le 12 janvier 1665 à Castres
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    Pierre Fermat est le plus illustre des Toulousains (anobli à 30 ans, il joint la particule de à son nom).

    En marge de sa carrière dans la magistrature municipale, il donne toute sa mesure dans les mathématiques en étudiant la théorie des nombres et la géométrie (problèmes de tangentes). C'est ainsi qu'il formule le célèbre «théorème» selon lequel xn + yn = zn n'a pas de solution entière (sauf zéro) pour n>2. En d'autres termes, il est selon lui impossible de construire un cube d'arêtes de longueur entière dont le volume soit égal à la somme des volumes de deux autres cubes d'arêtes de longueur entière. Cette conjecture ne deviendra un théorème pour de bon qu'en... 1993 après qu'elle aura été démontrée par le Britannique Andrew Wiles.

    Pierre de Fermat a souffert jusqu'à sa mort des médisances de son rival, René Descartes. Sa notoriété en a été durablement ternie. ■

  • Louis Desaix
    Né en 1768 à Riom - Décédé le 14 juin 1800 à Marengo (Italie)
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    Né au château de Saint-Hilaire d'Ayat, près de Riom (Auvergne), sous le nom de Louis des Aix de Veygoux, dans une famille de petite noblesse, le futur général de la Révolution s'engage dès l'âge de 15 ans avec le grade de sous-lieutenant au régiment de Bretagne-Infanterie.

    Il dédaigne de suivre ses frères dans l'exil quand éclate la Révolution et reçoit son baptême du feu sous le nom de Desaix. Il devient général de brigade le 20 août 1792 mais, suspect car d'origine noble, il échappe de peu à la guillotine sous la Terreur.

    Enthousiasmé par les exploits de Bonaparte en Italie, il le rejoint en juillet 1797. L'entente est parfaite entre les deux hommes. Desaix participe bien sûr à l'expédition d'Égypte. Son comportement avec les habitants lui vaut le surnom de « Sultan juste ». Il reste cependant en Égypte après que Bonaparte s'en est enfui. Il quitte à son tour les rives du Nil le 3 mars 1800, juste à temps pour rejoindre une nouvelle fois Bonaparte, devenu entre temps Premier Consul, en Italie.

    Le 13 juin 1800, son corps d'armée se poste sur la Bormida pour surveiller les Autrichiens en direction de Novi. Le lendemain, entendant le fracas d'une bataille, il « marche au canon » et arrive tout juste à temps pour sauver Bonaparte d'une défaite inéluctable à Marengo. Las, il est tué d'une balle en plein cœur en lançant ses troupes dans la mêlée. Son corps ne sera reconnu que plus tard par son aide de camp. Le Premier Consul pleurera avec sincérité son ami non sans trouver avantage à une mort qui lui réserve le seul mérite de la victoire. ■

  • Pierre-Émile Martin
    Né en 1824 à Bourges - Décédé le 21 mai 1915 au château de La Garenne, Fourchambault (Nièvre)
  • Polytechnicien, ingénieur des Mines de Paris et industriel

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    On lui doit l'application pratique du principe de la récupération des gaz chauds au four à sole pour la fusion de l'acier (1 700 °C environ). Ce procédé avait été inventé par Carl Wilhelm Siemens dont P.-E. Martin avait acquis la licence.

    En 1865, sur la base du procédé Siemens, il mit en œuvre selon ses recherches le procédé d'élaboration de l'acier sur sole, qui porte son nom, par refusion de déchets d'acier avec addition de fonte pour dilution des impuretés et affinage.

    On appelle acier Martin le métal obtenu en utilisant son procédé. Ces aciers contiennent beaucoup moins d'impuretés que ceux qui sont élaborés au convertisseur, et leur composition est beaucoup mieux ajustée.

    La mise au point du procédé de Pierre-Émile Martin compléta la découverte de Bessemer et de son convertisseur parce qu'il permettait d'utiliser les riblons (rebuts) d'acier et de fonte. Il permettait de fabriquer de l'acier ayant la réputation d'être de meilleure qualité que l'acier Bessemer. En revanche, son procédé était plus long et les coûts de revient par conséquent plus élevés. Cette invention fut testée et mise en œuvre à la fonderie de Sireuil en Charente. ■

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  • Raoul Follereau
    Né en 1903 à Nevers (Nièvre) - Décédé le 6 décembre 1977 à Paris
  • Écrivain, journaliste.

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    En 1916, à l'âge de 13 ans, son père est tué à la guerre. Pour faire vivre sa famille, il travaille dans la journée à l'usine familiale et le soir il étudie avec un prêtre pour préparer son baccalauréat. Après la guerre, à 20 ans, il obtient deux licences en philosophie et en droit à la Sorbonne et commence une carrière d'avocat qu'il abandonne pour celle de journaliste. Il devient secrétaire de rédaction au journal L'Intransigeant.

    Raoul Follereau crée la « Ligue d'union latine » en 1927. En France, il œuvre à l'abrogation des lois de 1901 et de 1904 sur les congrégations religieuses.

    En 1936, il découvre la vie de Charles de Foucauld. Il fonde en 1937 les Fondations Charles de Foucauld et entreprend de lever des fonds afin de « reconstruire l'Église française du Sahara ».

    La bataille de la lèpre à proprement parler commence en avril 1943 avec sa première conférence sur ce sujet. La lèpre est alors une maladie mystérieuse qui effraie car, si elle tue rarement, elle mutile lentement ceux qui en sont victimes. Beaucoup y voient le signe d'une malédiction, ils ont la lèpre mais ils sont aussi lépreux. À cette époque il n'y a encore aucun traitement médical de la lèpre. En 1942, réfugié à Lyon chez les religieuses de Notre-Dame des Apôtres, il apprend que la mère générale a le projet de bâtir un village pour lépreux à Adzopé, en Côte d'Ivoire. Il se charge de collecter les fonds nécessaires à la construction du village. Pendant 10 ans, accompagné de deux sœurs, il parcourt les routes de France, de Belgique, de Suisse, du Liban, d'Algérie, de Tunisie, du Maroc, du Canada en donnant 1200 conférences.

    Ce serait le 5 juin 1928 que l'Ordre de Malte pose la première pierre du pavillon de Malte à l'hôpital Saint-Louis à Paris destiné à soigner les « maladies exotiques » comme la lèpre. Ce ne serait qu'en 1950, que les œuvres hospitalières décidaient de reprendre, en Afrique, le développement de ses activités en faveur des lépreux avec l'aide de Follereau. En 40 ans, l'action de Raoul Follereau a permis la création de multiples associations dans plusieurs pays européens et la collecte de trois milliards de fonds. Il se préoccupe alors de la pérennité de son action, conçue comme « une œuvre qu'il faut bâtir pour toute la Terre et pour des siècles ». ■

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    Décès

  • Frédéric II de Hohenzollern
    Né le 24 janvier 1712 à Berlin (Prusse, Allemagne) - Décédé en 1786 à Sans-Souci, Potsdam (Prusse, Allemagne)
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    Le roi Frédéric II le Grand, au service exclusif de son pays, la Prusse, se présente comme le « premier serviteur de l'État ».

    Au terme d'une jeunesse difficile, il hérite de son père Frédéric-Guillaume 1er, dit le « Roi-Sergent », d'un royaume bien administré et d'une armée très disciplinée. Il engage aussitôt celle-ci avec succès dans la guerre de la Succession d'Autriche (1740-1748). Il triomphe aussi, non sans difficultés, de la guerre de Sept Ans (1756-1763) et, au prix de nombreuses réformes en économie, éducation et justice, hisse son pays parmi les grandes puissances européennes. ■

  • Pierre Yrieix Daumesnil
    Né le 14 juillet 1776 à Périgueux - Décédé len 1832 à Vincennes
  • Général du Premier Empire et de la Restauration.

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    Fils d'un perruquier, Daumesnil reçut une éducation fort incomplète. Le jeune Daumesnil s'engagea à 17 ans dans le 22e régiment de chasseurs à cheval le 25 ventôse an II. Grièvement blessé au combat d'Elne, le 2 fructidor an II, il rejoignit son régiment en Italie au commencement de l'an IV, fut admis le 25 prairial an V, avec le grade de brigadier, dans les guides du général Bonaparte, et passa maréchal-des-logis le 7 brumaire an VI. Un des premiers, il monta à l'assaut de Saint-Jean-d'Acre, y reçut un coup de sabre, et fut précipité du haut des remparts dans le fossé par l'explosion d'une mine. Dans cette campagne, il sauva deux fois la vie du général Bonaparte qui le fit passer dans le régiment des guides.

    De retour en France avec Bonaparte, il entra dans les chasseurs à cheval de la Garde des consuls, y fut nommé adjudant-sous-lieutenant le 16 floréal, et lieutenant. Daumesnil suivit le premier Consul en Italie (1799-1800) et combattit à Marengo. Capitaine le 13 messidor an IX, et membre de la Légion d'honneur le 25 prairial an XII, il fit les guerres d'Autriche (an XIV), de Prusse (1806) et de Pologne (1807). Chef d'escadron après Austerlitz (27 frimaire an XIV) et officier de l'Ordre le 14 mars 1806, il est sur les champs de bataille d'Iéna, Eylau et Friedland.

    Il suivit l'Empereur en Espagne en 1808. Dans l'insurrection du 2 mai à Madrid ce fut lui qui, à la tête des chasseurs à cheval de la Garde impériale, commanda la principale charge de la cavalerie française contre les habitants de Madrid dans la grande rue d'Alcalá. Il eut deux chevaux tués sous lui par le feu des insurgés.

    Daumesnil fit partie en 1809 de l'armée d'Allemagne, se trouva à la bataille d'Eckmühl, fut promu au grade de colonel-major le 15 juin, créé baron de l'Empire, et tomba blessé à la jambe gauche sur le champ de bataille de Wagram le 6 juillet, étant à peine remis d'un coup de lance qui lui avait percé le corps au commencement de la campagne. Amputé deux fois en quelques jours, il eut le bonheur de se rétablir, et l'Empereur lui conserva son emploi.

    Général de brigade, commandant de la Légion d'honneur et du château de Vincennes le 2 février 1812, il fut investi le 18 du même mois du titre de gouverneur de cette place, d'où sortirent pendant les quatre dernières années de l'Empire jusqu'à 350 mille cartouches et 40 mille gargousses par jour. Son importance était si grande, que l'Empereur, dans un ordre spécial, prescrivait au général Daumesnil d'y loger, de ne jamais découcher, et de ne pas s'en absenter un instant sans ordre. ■

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  • Florent Schmitt
    Né le 28 septembre 1870 à Blâmont - Décédé en 1958 à Neuilly-sur-Seine.
  • Compositeur.

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    Florent Schmitt étudia à Nancy puis au Conservatoire de Paris où il fut élève de Massenet et Fauré. En 1900, il reçut le Premier Grand Prix de Rome pour sa cantate Sémiramis. En 1904, Schmitt acheva son grandiose et tonitruant Psaume XLVII, qui lui valut le succès lors de sa création.

    Marqué dans sa jeunesse par les mouvements symboliste et impressionniste autant que par Chopin, il développa une esthétique opulente, appuyée sur un savant contrepoint. L'emploi d'effets de percussion primitive l'apparente avant la lettre aux recherches de la musique russe moderne. Son art sans demi-teinte fut à l'image de son caractère dont l'esprit caustique n'excluait nullement la bienveillance. En 1924, la création à l'Opéra du ballet Le Petit Elfe ferme-l'œil révéla un délicieux peintre de l'enfance tandis qu'Antoine éopâtre (1920), Salammbô (1925) et le somptueux Oriane et le Prince d'Amour (1938) consacraient l'orientaliste inspiré et le symphoniste héritier des classiques purs. Membre de la Société des Apaches, Schmitt fut cofondateur en 1909 de la Société musicale indépendante avec Maurice Ravel, Gabriel Fauré, Émile Vuillermoz, Louis Aubert, Charles Koechlin, et Jean Huré.

    Personnalité assez rude, indépendante, ennemie des dogmes et des systèmes, avec une fécondité rare due à sa longue vie, il composa dans tous les domaines excepté l'opéra. Sa musique vigoureuse, caractérisée par un dynamisme rythmique et une ligne mélodique sensuelle, possède un langage harmonique riche et suave d'inspiration aussi bien classique que romantique. L'exotisme apprécié à l'époque se ressent dans plusieurs de ses compositions, tel le lyrique poème symphonique La Tragédie de Salomé, dédié à Igor Stravinski et honoré par Diaghilev.

    Florent Schmitt fut nommé membre de l'Académie des beaux-arts en 1936, reçut le Grand Prix musical de la ville de Paris en 1957. Mais cet artiste majeur du XXe siècle qui a laissé une œuvre monumentale est aujourd'hui encore méconnu du grand public français. Sa grande indépendance et son faible attachement à la renommée et aux suiveurs de modes ne sont pas étrangers à ce fait. Aujourd'hui, on peut considérer qu'il a fortement marqué l'histoire de la musique française de la première moitié du XXe siècle, au même titre que Debussy, Ravel et Roussel. Il est reconnu comme « l'un des piliers du répertoire musical pour le quatuor de saxophones ». ■

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