Ephéméride
Christophe
21 août

Christophe dérive des mots grecs Kristos et phorein. Il désigne celui qui porte le Christ et fait allusion à un géant légendaire qui aurait aidé l'enfant Jésus à traverser une riviére. Mais le saint qui nous occupe aujourd'hui est un moine de Cordoue, si désireux de connaître le martyre qu'il s'en était allé proférer des insultes contre le Prophéte de l'islam en plein tribunal... Curieuse perversion de l'esprit du martyre !.

Source Hérodote

4e jour du mois de fructidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de l'escourgeon.

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30e jour du Lion.

Prénoms du jour

>Bonne fête aux Ahmed et sa variante Ahmad.
Grace, et ses variantes ou dérivés Gracie, Graciella, Gracielle, Graciéte, Graciette, Gracieuse et Graziella.
Noémie, et ses dérivés : Naomi, Noam, Noéma, Noémi, Noémia, Nohémie, etc.
Pie, Pio et Pius, et au féminin Pia.
Yuna
Zaîda,
Zoraîda
Ombeline.

Ils se prénomment aussi Christophe

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Événements

  • 1192 : Fondation du shogunat
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    Au Japon, Yoritomo, du clan des Minamoto, fonde à son profit le shogunat, une institution destinée à un grand avenir.

    Au côté de l'empereur, cantonné dans un rôle symbolique et religieux, le shogun, ou maire du palais, exerce la réalité du pouvoir en s'appuyant sur une classe combattante fortement hiérarchisée.

    L'archipel devient une société féodale comparable à celles qui existent à la même époque en Occident. C'est la seule féodalité non-européenne qui ait jamais existé !..

  • 1415 : Le Portugal s'empare de Ceuta
  • Le roi du Portugal Jean 1er s'empare de la ville de Ceuta, sur la côte méditerranéenne du Maroc. C'est le début de l'expansion outre-mer des Occidentaux...

  • 1853 : La France découvre la corrida
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    Bayonne est le théâtre de la premiére corrida « à l'espagnole » jamais organisée en France. Parmi les spectateurs figure l'épouse espagnole de Napoléon III, l'impératrice Eugénie de Montijo, à l'origine de cette initiative.

    La tauromachie (du grec tauros, taureau, et machê,combat), remonte à l'Antiquité. Mais c'est seulement au XVIIIe siécle qu'elle a pris en Espagne la forme popularisée sous le nom de corrida, ou course de taureaux, avec mise à mort du taureau...

  • 1941 : Attentat au métro Barbés
  • À Paris, un militant communiste de 22 ans, Pierre Georges, futur « colonel Fabien », se rend au métro Barbés et abat le premier Allemand qu'il croise sur le quai, l'aspirant Moser.

    Cet attentat fait suite à l'invasion de l'URSS par la Wehrmacht et à l'entrée des communistes français dans la résistance contre l'occupant nazi.

    L'objectif des communistes est l'affrontement frontal avec l'ennemi. Ils veulent de la sorte attiser la répression et immobiliser en France un maximum de divisions allemandes qui seront de ce fait rendues indisponibles pour combattre sur le front oriental, en URSS.

    À Vichy, dés qu'est connu l'attentat du métro Barbés, le ministre de l'Intérieur Pierre Pucheu décide de punir le crime sans attendre en faisant exécuter six « communistes ». De cette façon, il espére dissuader les Allemands de s'immiscer dans le maintien de l'ordre.

    Dés le 23 août, une loi crée un nouveau tribunal, les Sections Spéciales, habilité à rejuger des condamnés en violation du sacro-saint principe de non-rétroactivité des lois (nulla poena sine lege).

    Trois malheureux emprisonnés pour des délits mineurs ou la diffusion de tracts communistes sont extraits des prisons de Paris, rejugés à la hâte en qualité de présumés terroristes et guillotinés dés le lendemain matin dans la cour de la prison de la Santé. Les juges requis pour le tribunal n'osent cependant aller au bout de leur mission.

    Ce n'est que le 24 septembre 1941 que le ministre obtient ses trois autres têtes, aprés avoir dû créer le 7 septembre un nouveau Tribunal d'État composé d'un seul magistrat « en activité ou en retraite » !..

  • 1968 : Invasion de la Tchécoslovaquie
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    Les Européens se réveillent en état de choc. Des troupes blindées d'un total de 300 000 hommes ont envahi dans la nuit la Tchécoslovaquie sur décision de l'autocrate soviétique Leonid Brejnev.

    Les agresseurs appartiennent à cinq pays du pacte de Varsovie, dont fait partie la Tchécoslovaquie elle-même (URSS, Pologne, Bulgarie, Allemagne de l'Est, Hongrie). C'en est brutalement fini du « Printemps de Prague » et de l'illusion d'un « socialisme à visage humain » cultivée par Alexander Dubcek...

    Naissances

  • Philippe Auguste
    Né en 1165 à Gonesse - Décédé le 14 juillet 1223 à Mantes
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    Malgré ses déboires matrimoniaux avec Ingeborg de Danemark, sa seconde épouse, et Agnés de Méranie, qui lui vaudront l'excommunication et même l'interdit sur le royaume, Philippe II, dit Philippe le Conquérant et plus couramment Philippe Auguste, se révéle un grand souverain. Sous son régne apparaît un sentiment national français. Il combat avec succés les rois Plantagenêt d'Angleterre et défait à Bouvines la premiére coalition européenne contre la France. Sous son régne a lieu la croisade contre les Albigeois mais est aussi fondée l'Université de Paris. La capitale s'entoure d'une premiére enceinte fortifiée. ■

  • François de Sales aureole
    Né en 1567 à Sales - Décédé le 28 décembre 1622 à Lyon
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    Fêté le 24 janvier, François de Sales naît en Savoie, au château de Sales, en 1567, dans une famille aisée. Promis à une brillante carriére d'avocat, il s'en détourne pour être ordonné prêtre en 1593, en pleine guerre religieuse entre catholiques et protestants.

    Reconnu comme l'un des plus ardents prédicateurs de la Contre-Réforme catholique, il inspire le renouveau religieux de l'abbaye de Port-Royal. Il est l'un des mystiques les plus marquants du XVIIe siécle, le « Siécle des Saints » (qui est aussi le siécle du libertinage !).

    L'Introduction à la vie dévote de François de Sales est l'un des premiers chef-d'œuvre de la langue française. Docteur de l'Église depuis 1877. Saint patron des journalistes et des écrivains. ■

  • Denis Papin
    Né en 1647 à Chitenay (Loir et Cher) - Décédé en 1712 à Londres
  • Physicien, mathématicien et inventeur.

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    Issu d'une famille bourgeoise, Denis Papin suit les cours d'une école de jésuites, avant d'étudier à l'université d'Angers et de décrocher un diplôme de médecine tout en montrant des dispositions et un intérêt prononcé pour la physique. Il est reçu docteur vers 1669.

    En 1673, il travaille auprés de Gottfried Leibniz. Ses expériences portent sur le vide. Il publie à vingt-sept ans son premier mémoire, Les nouvelles expériences sur le vide, avec la description des machines qui servent à les faire.

    À partir de 1675, Papin, qui est calviniste, devance la révocation effective de l'Édit de Nantes, et part pour Londres. Il y rejoint assez vite les travaux de Robert Boyle. Papin construit une nouvelle machine à faire le vide, puis un fusil à air comprimé.

    En 1679, Papin construit le Digesteur. Cette machine est aujourd'hui nommée autoclave, ou autocuiseur, suivant l'application qu'on lui donne. Toutes sortes d'aliments et de matiéres sont testées dans le Digesteur et Papin note minutieusement les transformations qu'il observe, selon la méthode de Descartes. Une observation contribue à une autre invention, encore plus considérable : aprés refroidissement, le digesteur lui-même, ou les pots mis à l'intérieur sont difficiles à ouvrir, comme si on y avait fait le vide.

    Élever l'eau, au XVIIe siécle est une préoccupation de tous les instants, particuliérement en Angleterre, où on travaille dans les mines dans des conditions extrêmement difficiles. La solution exposée par Papin ne comporte presque aucune partie mobile.

    Vers 1685 travaille sur sa « Machine à transporter au loin la force des riviéres ». Vers 1688, il tente d'améliorer le cylindre à poudre de Huyghens. En 1690, il publie un article intitulé « Nouvelle maniére de produire à peu de frais des forces mouvantes extrêmement grandes ».

    Vers 1695, il construit une machine à élever l'eau, un pressoir à cidre pneumatique ; une machine à conserver les jus de fruits par échauffement puis maintien sous vide ; un soufflet géant pour l'aération des mines, un alambic à air comprimé ; un four à air pulsé pour améliorer la fonte du verre ; une lanterne sous-marine alimentée en air pour attirer les poissons ; un four à pain utilisant une meilleure circulation d'air ; une machine améliorant sérieusement l'évaporation de l'eau de mer et la production de sel ; des coussins et matelas pneumatiques ; un lance-grenade pneumatique. En 1704, Papin termine la construction d'un bateau à roues à aubes qui sera mis en piéces par des mariniers. En 1707, Denis Papin devient membre de l'Académie de Berlin, mais les ennemis de Papin sont alors nombreux en Allemagne, et leur vindicte se déchaîne, à la suite d'une nouvelle expérience d'artillerie au cours de laquelle l'explosion d'un canon aurait fait plusieurs victimes.

    Dans un courrier à Leibniz, Papin dit maintenant craindre pour sa vie, et il veut gagner Londres où régne Isaac Newton, qui dédaigne l'avance technologique de Papin. Le médecin termine alors sa vie d'inventeur avec de petites inventions. Il met au jour l'intérêt sanitaire de renouveler l'air dans les appartements. ■

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  • Augustin-Louis Cauchy
    Né en 1789 à Paris - 23 mai 1857 à Sceaux
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    L'illustre mathématicien Augustin-Louis Cauchy fut aussi un fervent royaliste et un catholique engagé sous la Restauration. ■

  • Jules Michelet
    Né en 1798 à Paris - 9 février 1874 à Paris
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    Jules Michelet enseigne l'histoire et la philosophie avant d'être nommé en 1830 par son ancien professeur François Guizot, ministre de l'Intérieur de Louis-Philippe 1er, chef de la section historique des Archives Nationales.

    Libéral et anticlérical, doué d'un immense talent littéraire qui lui vaut de compter parmi les grands écrivains de l'époque romantique, il écrit différents essais et ouvrages de mœurs (La Femme, Le Peuple,...) dont certains lui valent des ennuis avec l'Église et le pouvoir politique.

    Il entame aussi une monumentale Histoire de France, qui sera suivie d'une non moins monumentale Histoire de la Révolution. Ces ouvrages au style flamboyant vont alimenter le culte naissant de la Nation, substitut de la religion et de la dévotion à la monarchie, et contribuer au goût des Français pour l'Histoire.

    On se gardera toutefois d'y chercher des indications historiques fiables car Jules Michelet, s'il consacrait beaucoup de temps et d'efforts à l'exploration des archives, n'hésitait pas à prendre des libertés avec celles-ci et donnait libre cours à ses préjugés idéologiques. ■

    Décès

  • Trotski
    Né le 7 novembre 1879 à Elisabethgrad (Russie) - Décédé en 1940 à Coyoacan (Mexique)
  • Léon Bronstein, dit Trotski, né Léon (Lev en russe) Bronstein dans une famille juive de la bourgeoisie russe, le futur Trotski (on écrit aussi Trotsky) milite dans les rangs révolutionnaires à l'université de droit d'Odessa, ce qui lui vaut d'être déporté en Sibérie en 1898. Évadé, il se réfugie à Londres et participe aux actions et débats du parti social-démocrate russe, d'où surgira le parti bolchevique (ou communiste).

    En juillet 1917, il se rapproche de Lénine et méne en son nom le coup d'État du 6 novembre 1917 (la « Révolution d'Octobre »). Commissaire du peuple aux Affaires étrangéres, il participe aux négociations d'armistice avec l'Allemagne (on est encore en pleine guerre mondiale). Puis, commissaire à la Guerre, il organise l'Armée rouge et méne la lutte contre les opposants.

    À la mort de Lénine, il est évincé des instances dirigeantes par son rival Staline et contraint à l'exil. Intellectuel brillantissime, il fonde la IVe Internationale, concurrente de la IIIe Internationale communiste (stalinienne), dont se réclament encore aujourd'hui des trotskistes. Il est assassiné par un agent stalinien. ■

  • Pierre Cot
    Né le 20 novembre 1895 à Grenoble (Isére) - Décédé en 1977 à Coise-Saint-Jean-Pied-Gauthier (Savoie)
  • Homme politique de la IIIe république.

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    Il est remarqué par Raymond Poincaré qui lui offre sa premiére expérience politique aux élections législatives de 1924, comme candidat des Républicains de gauche dans les Hautes-Alpes. Vaincu, il amorce alors une évolution politique vers la gauche qui s'accentue avec le temps : s'il est élu, en 1928, député de Savoie sous l'étiquette radicale, c'est sur une liste communiste qu'il se présente dans le Rhône en 1931.

    Pierre Cot est trés actif dans le mouvement « Jeune Turc » au sein du parti radical, dés la fin des années 1920. Sa carriére ministérielle commence, quant à elle, en décembre 1932 lorsqu'il devient sous-secrétaire d'État aux Affaires étrangéres. En janvier 1933, Daladier lui confie le portefeuille de l'Air, nouveau ministére promis à un riche avenir. Il se lance avec fougue dans la promotion de l'aviation et réorganise l'aéronautique civile en créant la compagnie nationale Air France. Forcé d'abandonner ce portefeuille aprés les émeutes du 6 février 1934, il le retrouve en 1936 dans le gouvernement de Léon Blum. Membre du comité d'honneur de l'Association juridique internationale, il se consacre alors principalement à la nationalisation des industries aéronautiques.

    Cot, hostile à la neutralité de la France, organise une aide clandestine aux républicains espagnols pendant la guerre civile. Il est l'un des rares politiques hostile aux accords de Munich. Anti-munichois, Pierre Cot ne s'incline pas devant l'armistice et ne prend pas part au vote du 10 juillet 1940, à Vichy, de la loi constitutionnelle sur les pouvoirs constituants demandés par le maréchal Pétain : il est déjà en Angleterre, mais mal reçu par de Gaulle le 17 juin 1940 car celui-ci le trouve trop à gauche, il rejoint les États-Unis. Il est déchu de la nationalité française le 6 octobre1940. Aprés la formation du gouvernement provisoire d'Alger, il entre à l'Assemblée consultative provisoire où il est admis le 25 novembre 1943 au titre de parlementaire. Il s'intéresse : à l'organisation des pouvoirs publics en France (1944), au traité d'alliance et d'assistance mutuelle franco-soviétique de Moscou (1944), à la nullité des actes de spoliation accomplis par l'ennemi ou sous son contrôle (1945), à tous les débats financiers (1945), à l'éducation, au recrutement et au statut de certaines catégories de fonctionnaires (1945), à l'âge de l'électorat et de l'éligibilité (1945).

    Profondément touché par la défaite française de 1940, il essaie durant sa vie entiére d'en comprendre les raisons et de prouver que l'aviation n'est pas le principal responsable de cette défaite. Il explique cela dans un ouvrage La Guerre économique paru en 1973.

    Ministre de l'Air sous le Front populaire, il devient un compagnon de route du Parti communiste aprés la guerre. Sous la Quatriéme République, il est une des têtes de file de l'Union progressiste, agglomérat de petits partis issus de la Résistance et proches du P.C.F.

    Fondateur en 1936 du Rassemblement universel pour la paix, il est également, aprés-guerre, membre du bureau directeur du Mouvement de la paix, où il milite pour un « neutralisme actif » dans le contexte de Guerre froide. Il obtient le Prix Staline international pour la paix en 1953. Si Mai 68 marque un coup d'arrêt à une carriére politique nationale, Pierre Cot continue d'assumer des responsabilités locales en Savoie jusqu'en 1973. ■

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  • Caroline Aigle
    Née le 12 septembre 1974 à Montauban - Décédée en 2007
  • Premiére pilote de chasse féminine

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    Issue d'une famille lorraine, mais née à Montauban, Caroline Aigle parcourt trés jeune une bonne partie de l'Afrique où son pére sert comme médecin militaire, avant de rejoindre, à quatorze ans le lycée militaire de Saint-Cyr où elle reste jusqu'en classe de terminale.

    Elle effectue ensuite sa préparation aux grandes écoles au Prytanée national militaire de la Fléche (mathématiques supérieures et mathématiques spéciales-M') avant d'intégrer l'École polytechnique, promotion X1994. Les éléves de l'X servant sous statut militaire, elle effectue son service militaire obligatoire de 1994 à 1995 au 13e bataillon de chasseurs alpins. Pendant ses études à l'X, elle décide de servir dans l'Armée de l'air. En septembre 1997, elle intégre donc celle-ci et débute sa formation au pilotage en ralliant la « division des vols » qui correspond à la troisiéme et derniére année de l'École de l'air.

    Le 28 mai 1999, Caroline Aigle est brevetée pilote de chasse, et reçoit son « macaron » des mains du général d'armée aérienne Jean Rannou, chef d'état-major de l'armée de l'air. En 2000, elle intégre la base aérienne 115 d'Orange dans l'escadron de chasse 2/5 Île-de-France et effectue sa formation sur Mirage 2000. Elle est affectée sur Mirage 2000-5 à l'escadron de chasse 2/2 Côte-d'Or à la BA102 de Dijon, en 2000, puis devient commandant d'escadrille à partir de 2005. En septembre 2006, elle est affectée à la « sécurité des vols » du commandement des forces aériennes de la BA 128 de Metz.

    Caroline Aigle est aussi une sportive accomplie, championne de France militaire de triathlon 1997, championne du monde militaire de triathlon par équipe 1997 et vice-championne du monde militaire de triathlon par équipe 1999. Elle pratique également une autre de ses passions, la chute libre et le parachutisme d'une maniére générale. Caroline Aigle est sur le point d'être sélectionnée comme astronaute de l'Agence spatiale européenne. Mais trés malade, sa derniére grande participation à un événement est d'être, en mai 2007, la marraine du meeting aérien Airexpo à Toulouse. ■

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