Épouse de Saint Adrien, Natacha subit avec lui le martyre à Nicomédie (aujourd'hui Izmit, en Turquie) en 303, sous le règne de l'empereur Dioclétien. Les reliques des deux époux sont aujourd'hui conservées en Belgique, à l'abbaye de Geraardsbergen (Grammont).
Source Hérodote
9e jour du mois de fructidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la réglisse.
4e jour du Vierge.
Bonne fête aux Nathalie et ses variantes Natalia, Natalie, Natalya, Talia, Talya, et les variantes de Natacha : Natasha et Tasha.
Et aussi aux Césaire
Herluin et ses dérivés : Hellouin, etc.
Jeanne-Elisabeth
Mariam et ses variantes Maryam et Myriam.
Zéphirin, Zéphirine
Le roi de Bohême Ottokar II Premysl et Rodolphe 1er de Habsbourg s'affrontent dans le Marchfeld, une plaine qui s'étend de Vienne à la March, rivière frontalière entre l'Autriche et la Slovaquie actuelles (« L'un des plus grands champs de bataille d'Europe »), près de Dürnkrut.
Le roi de Bohême conteste à son ennemi le titre d'empereur germanique qui lui a été accordé cinq ans plus tôt par la Diète allemande. Il refuse de restituer au nouvel empereur les États autrichiens qu'il s'est approprié et qui lui reviennent de droit.
Quelques années plus tôt, le 12 juillet 1260, Ottokar II avait repoussé au même endroit, le roi de Hongrie Béla IV. Cette fois, ce dernier est aux côtés de Rodolphe 1er et c'est au tour d'Ottokar d'être battu au cours de ce qui restera comme la plus grande bataille de chevaliers qu'on ait jamais connue, avec plusieurs centaines de chevaliers caparaçonnés des deux côtés. C'est le début du prestigieux destin de la famille des Habsbourg, qui n'était au départ qu'une médiocre seigneurie alpine...
Les Anglais battent les Français à Crécy-en-Ponthieu. C'est le début de la guerre de Cent Ans. Les archers du roi Édouard III mettent en déroute la chevalerie française, empêtrée dans ses armures et ses lances. Crécy sonne le glas de l'armée féodale...
Ce jour restera connu à Paris comme la Journée des Barricades. La régente Anne d'Autriche et Mazarin arrêtent le Président Broussel. La Fronde parlementaire arrive à son point culminant. Elle veut profiter des difficultés qui assaillent les armées des frontières pour enlever un peu de pouvoir au roi et l'attribuer aux privilégiés...
James Cook quitte le port de Plymouth à bord de l'Endeavour pour une longue et remarquable exploration des mers australes...
La « Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen » est adoptée par l'Assemblée Constituante du 20 au 26 août 1789...
Parti en randonnée avec sa classe, Richard Schirrmann, instituteur dans la petite ville d'Altena (Westphalie), se trouve bloqué par un orage en pleine forêt.
Il songe alors à créer un réseau de gîtes à bon marché pour la jeunesse allemande... Trois ans plus tard, il ouvre une première « auberge des écoliers » dans sa salle de classe en installant des lits de fortune pour accueillir les jeunes randonneurs du week-end.
Transférée ensuite dans le château d'Altena, l'« auberge » va devenir l'amorce du réseau international des auberges de jeunesse...
Le président ou raïs égyptien Nasser fait pendre Saïd Qutb, l'un des chefs des Frères musulmans.
Précurseur des mouvements islamistes de la fin du XXe siècle, le mouvement des Frères musulmans est fondé en 1928 par un instituteur du nom de Hassan Al-Banna en vue d'instaurer en Égypte et dans les autres États arabes un régime théocratique fondé sur le Coran et la shari'a (la loi islamique). Leur mot d'ordre : « Le Coran est notre Constitution » !
Les Frères musulmans sont accusés de diverses actions criminelles, y compris l'assassinat d'un Premier ministre égyptien en 1948. L'année suivante, leur chef Hassan Al-Banna est lui-même assassiné, peut-être à l'instigation du gouvernement. Le mouvement, qui recrute dans les milieux populaires, entre en concurrence avec le régime nationaliste, panarabe et socialiste de Nasser. Il s'ensuit une vague de répression qui culmine avec l'exécution de Saïd Qutb en 1966.
Le successeur de Nasser, Sadate, qui a lui-même appartenu aux Frères musulmans dans sa jeunesse, est assassiné le 6 octobre 1981 par des dissidents du mouvement qui voulaient punir le raïs pour avoir fait la paix avec Israël...
Père de la chimie moderne et découvreur de l'oxygène, Antoine-Laurent de Lavoisier témoigne par sa vie et son œuvre de la grandeur du XVIIIe siècle français, le « siècle des Lumières ».
Ses recherches sont rassemblées dans un Traité élémentaire de chimie, publié en 1789. Elles tournent autour d'un principe que l'on résume par l'aphorisme : « Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme ».
C'est aussi un fermier général (collecteur d'impôts), ce qui lui vaudra d'être guillotiné sous la Révolution. On prête au vice-président du tribunal, un certain Coffinhal, la formule : « La République n'a pas besoin de savants ! ». ■
Physiologiste.
Agrégé de physiologie à la faculté de médecine en 1878, membre puis président des Sociétés pacifistes, professeur de physiologie en 1887, secrétaire général de la Société de psychologie physiologique , secrétaire général du premier congrès international de Psychologie Physiologique tenu à Paris en 1889, directeur de la Revue Scientifique, membre de l'Académie nationale de médecine en 1898, lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine « en reconnaissance de ses travaux sur l'anaphylaxie », membre de l'Académie des sciences en 1914, jubilé scientifique devant une Assemblée internationale de savants en 1926, c'est un excellent littérateur, sociologue, philosophe, psychologue, curieux de tout, à commencer par l'homme.
Membre fondateur de la Société française d'eugénique, dont il est le président de 1920 à 1926, il adopte des positions eugénistes, mais aussi fortement racistes (idées qu'il soutient notamment dans Sélection humaine, publiée en 1913).
En 1890, il réalise la première sérothérapie sur l'homme.
Charles Richet milite aussi pour l'espéranto, et cofonde l'Institut métapsychique international en 1919, ayant promu ce terme dès 1894. Il consacre une grande partie de sa vie à l'étude des phénomènes paranormaux via cette science de l'inhabituel. Il participe à la fondation de la branche française de la Society for Psychical Research dont il fut président en 1905. Il a longtemps poussé ses collègues à s'incliner devant les faits de la méthode expérimentale, mais n'a jamais obtenu le consensus pour ces travaux.
De 1878 à 1902, il est rédacteur en chef de la Revue scientifique, dans laquelle il publie de nombreux articles. Il collabore également au Journal de physiologie et de pathologie générale et publie de nombreuses communications sur la physiologie, la chimie physiologique, la pathologie expérimentale, la psychologie normale et pathologique. Il est l'auteur d'un Dictionnaire de physiologie avec de très nombreux collaborateurs. ■
WikipediaÉcrivain et dramaturge
Élève du lycée Condorcet et de l'École normale supérieure, rue d'Ulm, il est agrégé de philosophie en 1909. Ayant suivi des cours de physiologie à l'École normale supérieure, il effectue des expériences sur la vision extra-rétinienne qui seront publiées sous son nom de Louis Farigoule en 1919.
Il est proche du groupe de l'Abbaye de Créteil, qui réunit, entre autres, l'écrivain René Arcos, le peintre Gleizes et le musicien Albert Doyen. Avec eux, en 1912, il découvre la littérature de Jean-Pierre Brisset, qu'il fera couronner Prince des Penseurs.
Sa carrière universitaire l'emmène à Brest, Laon puis au lycée de Nice (aujourd'hui lycée Masséna) où il enseigne la philosophie de 1917 à 1919.
En 1927, il signe la pétition contre la loi sur l'organisation générale de la nation pour le temps de guerre, qui abroge toute indépendance intellectuelle et toute liberté d'opinion. Son nom côtoie ceux des jeunes normaliens Raymond Aron et Jean-Paul Sartre.
En 1929, il achète une propriété à Saint-Avertin, près de Tours. Il y séjournera tous les étés et y écrira une grande partie de son roman fleuve Les Hommes de bonne volonté.
Entre 1935 et 1939, il participe au comité France-Allemagne, plus par pacifisme que par convictions politiques. Il adhère dans le même temps à la Ligue internationale des combattants de la paix. Ses efforts en faveur du rapprochement franco-allemand lui valurent d'être reçu par les personnalités nazies. Ses pièces étaient jouées en Allemagne et ses ouvrages traduits. Il rompra en 1939.
Pendant la Seconde Guerre mondiale il s'exile aux États-Unis, où il s'exprime parfois à la radio (Radio Boston ou Voice of America), puis à partir de 1941 au Mexique, où il participe avec d'autres réfugiés à la fondation de l'Institut français d'Amérique latine (IFAL) à Mexico.
Il est élu à l'Académie française en 1946, au fauteuil 12. Il est à l'origine du concept d'unanimisme, dont il fut le principal représentant, et dont la gigantesque fresque Les Hommes de bonne volonté, odyssée de deux amis, Jallez et Jerphanion, l'écrivain et l'homme politique, racontée sur une période de vingt-cinq ans, constitue le plus remarquable exemple romanesque. Après la guerre, il collabore de 1953 à 1971 au quotidien L'Aurore. ■
Religieuse catholique albanaise, de nationalité indienne, surtout connue pour son action personnelle caritative et la fondation d'une congrégation de religieuses, les Missionnaires de la Charité qui l'accompagnent et suivent son exemple.
D'abord religieuse de l'ordre missionnaire des sœurs de Notre-Dame de Lorette (dès 1929), elle quitte cette communauté en 1949 pour « suivre son appel » puis fonder sa propre congrégation en 1950. Son œuvre auprès des plus démunis commence par l'éducation des enfants des rues et l'ouverture du mouroir de Kalighat (Nirmal Hriday) à Calcutta. Pendant plus de 40 ans, elle consacre sa vie aux pauvres, aux malades, aux laissés pour compte et aux mourants, d'abord en Inde puis dans d'autres pays, et elle guide le développement des Missionnaires de la Charité. Au moment de sa mort, ceux-ci s'occupent de 610 missions, dans 123 pays, incluant des soupes populaires, des centres d'aide familiale, des orphelinats, des écoles, des hospices et des maisons d'accueil pour les personnes atteintes de maladies comme la lèpre, le sida ou la tuberculose.
Perçue comme un modèle de bonté et d'altruisme, elle est régulièrement évoquée dans la presse indienne et occidentale pendant la deuxième moitié du XXe siècle.
Mère Teresa est béatifiée le 19 octobre 2003, à Rome par le pape Jean-Paul II. ■
WikipediaLe baron Louis fait partie de ces personnages historiques dont chacun connaît le nom, sans parvenir pour autant à le situer. Il est resté fameux par sa réplique « Faites-moi de bonnes politiques, je vous ferai de bonnes finances » prononcée en conseil des ministres sous Louis-Philippe, mais sa notoriété posthume ne va guère au-delà. ■
Le duc Philippe d'Orléans, cousin des derniers rois Bourbons, est le fils du régicide Philippe d'Orléans, alias Philippe-Égalité. Lui-même a participé à la bataille de Valmy. C'est donc un libéral bon teint.
Il accepte le 7 août 1830, à la suite de la Révolution des « Trois Glorieuses », de se voir décerner par les deux Chambres le titre de « roi des Français » sous le nom de Louis-Philippe 1er. ■
Pionnier américain de l'aviation.
Fils d'immigrants suédois, Lindbergh a grandi dans le Minnesota. Passionné d'aviation, il abandonne en 1922 ses études de construction mécanique, passe le brevet de pilote et achète son premier avion, un Curtiss JN-4 « Jenny », qu'il répare pour proposer des baptêmes de l'air. Franc-maçon, il est initié à Saint-Louis (Missouri) à la Loge Keystone (No. 243).
Surnommé « L'aigle solitaire », il entre dans la légende en devenant le premier pilote à relier, sans escale et en solitaire, New York à Paris entre le 20 et 21 mai 1927 en 33 heures et 30 minutes, à bord de son avion Spirit of Saint Louis. Cependant, contrairement à une idée répandue, Lindbergh n'est pas le premier à avoir traversé l'océan Atlantique en avion, mais simplement le premier à l'avoir fait en solitaire. Dès 1919, deux autres tentatives, moins célèbres, avaient été couronnées de succès.
Le statut de Lindbergh est tel, après sa traversée, qu'il devient un interlocuteur important pour toutes les questions aéronavales, et il le reste jusqu'à sa mort. Il siège dans de nombreux comités nationaux et internationaux, dont le comité central du National Advisory Committee for Aeronautics aux États-Unis. Le 21 mars 1929, il est décoré de la Medal of Honor. Dans les années 1920 et au début des années 1930, Lindbergh utilise sa célébrité pour aider à promouvoir le développement rapide de l'aviation commerciale américaine. En mars 1932, cependant, son jeune fils, Charles Jr., est enlevé et assassiné dans ce qui est bientôt surnommé le « Crime du Siècle ». Cet événement conduit finalement la famille Lindbergh à fuir les États-Unis en décembre 1935 pour vivre en Europe.
Avant l'entrée en guerre des États-Unis le 8 décembre 1941, Lindbergh est un ardent défenseur du maintien des États-Unis hors du conflit mondial, et devient un leader du mouvement anti-guerre America First. Les déclarations maladroites de Lindbergh font peu à peu passer l'aviateur et ses fidèles du rôle de pacifistes pro-américains à celui d'antisémites sympathisants du Führer.
Néanmoins, après Pearl Harbor, il soutient l'effort de guerre et participe comme consultant civil à des missions de combat dans le théâtre du Pacifique.
Dans son livre, intitulé The War Time Journal of Charles A. Lindbergh, Charles Lindbergh raconte sa visite, le 11 juin 1945, du camp de concentration de Dora et des installations souterraines destinées à la production des fusées V1 et V2. Charles Lindbergh est choqué des traitements infligés aux déportés. Il lui semble impossible que des hommes civilisés puissent s'abaisser ainsi.
Après la Seconde Guerre mondiale, devenu consultant pour la compagnie aérienne Pan Am, il narre sa célèbre traversée dans un livre, The Spirit of St. Louis, qui lui vaut le prix Pulitzer 1954. Réhabilité, réintégré dans l'armée américaine au grade de général de brigade, il consacre son temps à la défense de la nature, condamnant notamment les transports supersoniques.
Marqué par les années de guerre, il se demande si l'aviation est un progrès pour l'humanité. Sur la fin de sa vie, il se consacre à la protection de la nature et à la défense des tribus isolées des Philippines. ■
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