Avec sa mère, Sophie, et ses sœurs Véra et Liubbe, cette chrétienne d'Asie mineure est martyrisée au IIe siècle, sous le règne de l'empereur Hadrien.
Source Hérodote
2e jour complémentaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour ddu travail.
27e jour de la Vierge.
Journée internationale du transport public
Au début du XIXe siècle, l'idée d'indépendance fait son chemin parmi les élites chiliennes. La bourgeoisie créole connaît les idées révolutionnaires véhiculées par le Siècle des lumières, ne se satisfait pas d'un système colonial, qui fait obstacle à son enrichissement, et a déjà établi des contacts commerciaux avec des négociants anglais. En 1808, l'invasion de l'Espagne par les armées napoléoniennes affaiblit la Couronne ibérique et joue le rôle d'un détonateur. Le 18 septembre 1810, le Chili organise son premier gouvernement national, abolit l'esclavage, décrète la liberté de la presse et décide l'ouverture commerciale du pays. Cette période dure jusqu'en 1814, date à laquelle les armées espagnoles infligent une défaite aux indépendantistes (désastre de Rancagua). La restauration est de courte durée : l'armée des Andes, dirigée par Bernardo O'Higgins et l'Argentin José de San Martín, bat les armées royales à Chacabuco (1817) et à Maipù (1818) : l'indépendance est proclamée, O'Higgins est investi des pleins pouvoirs. Il promulgue la première Constitution chilienne, établit un Sénat et restructure le pouvoir judiciaire.
Bonne fête aux Ariane et son dérivé Ariana
Océane
Philippe est sacré à Reims dans sa quatorzième année, du vivant de son père Louis VII le Jeune. L'année suivante, il épouse Isabelle de Hainaut et, son père venant à mourir le 18 septembre 1180, le voilà désormais seul à régner sur la France sous le nom de Philippe II. Son surnom de Philippe Auguste lui vient de ce qu'il est né un mois d'août !
Malgré ses déboires matrimoniaux avec Ingeborg (on écrit aussi Isambour ou Ingeburge) de Danemark et Agnès de Méran, qui lui vaudront l'excommunication et même l'interdit sur le royaume, malgré aussi sa fragilité nerveuse, il se révèle un grand souverain.
Il combat avec succès les rois Plantagenêt d'Angleterre et défait à Bouvines la première coalition européenne contre la France. Sous son règne a lieu la croisade contre les Albigeois mais est aussi fondée l'Université de Paris. La capitale s'entoure d'une première enceinte fortifiée...
François 1er renonce à ses prétentions sur Naples et à sa suzeraineté sur le comté de Flandre et l'Artois, tandis que Charles Quint renonce au duché de Bourgogne. Par ailleurs, Charles d'Orléans, l'un des fils de François 1er, doit épouser soit une fille de Charles Quint, avec en dot la Franche-Comté, soit une fille de son frère Ferdinand, avec en dot le Milanais ! Sa mort un an plus tard rend caduque l'« alternative »...
Prenant acte de ce que le roi d'Espagne légitime, Ferdinand VII, a été emprisonné par Napoléon 1er, un groupe de créoles prend le pouvoir à Santiago-du-Chili. L'anniversaire de ce jour est devenu la fête nationale du Chili mais celui-ci n'accédera pleinement à l'indépendance que huit ans plus tard, à l'initiative de Bernardo O'Higgins, « directeur suprême » du Chili...
Le physicien lyonnais André-Marie Ampère publie une première explication concernant l'électromagnétisme, un phénomène observé quelques mois plus tôt par le physicien danois Oersted...
Jean Moréas publie dans Le Figaro le Manifeste du symbolisme. Ce mouvement littéraire annonce le siècle suivant...
À Fachoda, au cœur de l'Afrique, se croisent une petite troupe française conduite par un chef de bataillon et l'armée anglo-égyptienne du général Horatio Kitchener, qui vient de vaincre l'armée du « Mahdi ».
La confrontation entre la puissante armée anglaise et la « mission Congo-Nil » de Jean-Baptiste Marchand et Charles Mangin provoque à Paris et à Londres une hystérie nationaliste. On est même à deux doigts d'une nouvelle guerre de Cent Ans entre les deux frères ennemis ! C'est la première des crises internationales qui vont conduire à la Grande Guerre. Fort heureusement, le ministre Théophile Delcassé va calmer les esprits...
Un avion s'abat au-dessus du Katanga (Congo ex-belge), très vraisemblablement à la suite d'un attentat. Parmi les victimes figure le secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies (ONU), le Suédois Dag Hammarskjold (56 ans). Il tentait de résoudre le conflit qui déchirait le Congo depuis l'assassinat du leader Patrice Lumumba. Il recevra à titre posthume le Prix Nobel de la Paix (1961).
À Paris, l'Assemblée nationale vote la loi d'abolition de la peine de mort présentée par le garde des Sceaux, Robert Badinter. 369 députés votent en sa faveur et 113 s'y opposent. Cette initiative met la France au diapason des autres pays d'Europe occidentale...
Le prince Eugène se range parmi les plus grands chefs de guerre de l'Histoire. Né Français, il ne rêve que de combats mais le roi Louis XIV lui refuse un commandement. Qu'à cela ne tienne. Eugène s'enfuit de Paris et se met au service de l'archiduc d'Autriche Léopold 1er, en guerre contre les Turcs.
Eugène reçoit un régiment à 20 ans. Bientôt à la tête de l'armée autrichienne, il défait en Hongrie l'armée turque. Son étoile monte au zénith avec le traité de Karlowitz, en 1699, par lequel l'Autriche s'étend en Hongrie et en Transylvanie. Il combat ensuite avec un certain bonheur les armées de Louis XIV.
Promoteur inspiré de la « Vienna gloriosa », il se fait construire à Vienne la fabuleuse résidence du Belvédère. ■
Surnommé par ses admirateurs « le conspirateur hors-pair » et « le Bayard de la démocratie », Barbès est aujourd'hui le paradigme du « révolutionnaire romantique » type du XIXe siècle, courageux et démocrate véritable, mais aussi, comme une source récente le discerne : « un homme d'action sans programme ».
Son père est chirurgien militaire. En 1832, Armand s'installe à Paris pour étudier. Ses parents décèdent, lui laissant un « gros héritage ». Il peut alors se livrer à la grande passion de sa vie : « conspirer pour renverser le régime en place » et en l'occurrence, la Monarchie de juillet. En 1834, son adhésion à la Société des Droits de l'Homme, accusée d'avoir préparé l'insurrection de 1834, vaut à Barbès sa première arrestation et son incarcération à Sainte Pélagie. Il est libéré début 1835.
Le 12 juillet 1835, il aide Godefroy Cavaignac à organiser « la grande évasion » de 27 prisonniers grâce à un souterrain dégagé sous la prison et donnant accès au jardin d'une maison mitoyenne. En 1834, la SDH est à peine démantelée par la police que Barbès fonde l'éphémère Société des vengeurs suivie, l'année suivante, par la Société des Familles. C'et le commencement de sa longue et tumultueuse « collaboration » avec Blanqui. Le 10 mars 1836, Barbès et Blanqui sont arrêtés à Paris par la police, en train de charger des cartouches. Barbès, condamné à un an d'emprisonnement, amnistié en 1837 demeurera quelque temps à Carcassonne, et écrit la brochure qui restera sa seule contribution à la littérature révolutionnaire, Quelques mots à ceux qui possèdent en faveur des Prolétaires sans travail.
Retourné à Paris en 1838, Barbès se joint à Blanqui pour former une autre société secrète républicaine, la très prolétaire Société des Saisons. Blanqui prépare un coup d'État à Paris et demande à Barbès d'y participer. Le 12 mai 1839, 400 insurgés parviennent à occuper brièvement l'Assemblée, l'Hôtel de ville et le Palais de Justice, mais le nombre et les armes leur font défaut. Barbès est arrêté et condamné à mort avant d'être gracié. L'échec du coup d'État de 1839 amène le divorce Barbès - Blanqui. Nommé Colonel de la garde nationale du 12e arrondissement, Barbès mène ses troupes, le 16 avril contre une manifestation. Élu à l'assemblée constituante du 23 avril 1848, il siège à l'extrême gauche de l'hémicycle. Sa carrière parlementaire est brève, car le 15 mai, des manifestants envahissent l'Assemblée. L'insurrection se dégonfle avec l'arrivée de la garde nationale qui arrête Barbès. Il est condamné à la déportation, en avril 1849, par la Haute Cour de justice de Bourges, jugé coupable d'un double attentat ayant eu pour but de renverser le gouvernement et d'exciter à la guerre civile.
Il connaîtra donc toutes les geôles. Celles de Louis-Philippe (de 1836 à 1837, de 1839 à 1848), de la Seconde République et du Second Empire (de 1848 à 1854). Mais, il ne revint jamais en France, se retirant dans un exil volontaire à la Haye, où il mourut le 26 juin 1870. ■
wikipediaIL fait ses premières années d'études en grande partie à la maison et au collège Stanislas à Paris. Il entame ensuite des études de médecine, qu'il abandonne, pour se tourner vers la physique. Il s'intéresse tout d'abord aux expériences de Louis Daguerre sur la photographie.
Il mène une série d'expériences sur l'intensité de la lumière du Soleil, en la comparant à celle du carbone dans la lampe à arc, et à celle de la chaux dans la flamme du chalumeau oxhydrique. Il s'intéresse également à l'interférence du rayonnement infrarouge, aux parcours des rayons lumineux et à la polarisation chromatique de la lumière.
En reprenant l'expérience abandonnée par François Arago en 1843, il démontre en 1850 que la lumière se propage plus rapidement dans l'air que dans l'eau. Il obtient un titre de docteur à la faculté des sciences de Paris avec une thèse intitulée Sur les vitesses de la lumière dans l'air et dans l'eau (parue en 1853).
En 1851, il vérifie et rend manifeste la rotation quotidienne de la terre en utilisant la rotation libre du plan d'oscillation d'un pendule long de 67 mètres, possédant une boule pesant 28 kilos et mesurant 18 centimètres de diamètre, suspendu au Panthéon de Paris. L'expérience y a été reconstituée en 1995. Pour cette démonstration, ainsi que pour l'invention du gyroscope, il reçoit en 1855 la médaille Copley de la Royal Society de Londres.
Il découvre que la force nécessaire à la rotation d'un disque de cuivre augmente quand il doit tourner avec sa jante entre les pôles d'un aimant, le disque chauffant dans le même temps du fait des « courants de Foucault » induits dans le métal. Il établit en 1862 la vitesse de la lumière à 298 000 km/s ± 500 km/s..
Il est nommé en 1862 membre du Bureau des longitudes et fait officier de la Légion d'honneur. En 1864, il est reçu comme membre étranger à la Royal Society de Londres et, l'année suivante, il entre dans la section de mécanique de l'Académie des sciences. ■
wikipediaDomitien, fils de Vespasien, succéda à son frère Titus à la tête de l'empire romain. Il gouverna de façon autoritaire. Il accéléra la romanisation des provinces et fit entrer des provinciaux au Sénat. Mais il organisa aussi une deuxième vague de répression contre les chrétiens (après celle de Néron en 64). Il dut également faire face à des soulèvements de l'aristocratie sénatoriale. Un affranchi l'assassina dans son palais. ■
Louis VII le Jeune, malgré les conseils de l'abbé Suger, entre en guerre avec le comte Thibaut de Champagne à cause d'une histoire d'amour contrariée. Le massacre de Vitry-sur-Marne, en 1142, le conduit à faire pénitence. C'est ainsi qu'il se laisse convaincre par Saint Bernard de Clairvaux de prendre la tête d'une deuxième croisade, un demi-siècle après la précédente. Cette croisade débouchera sur un fiasco et qui plus est précipitera le divorce entre Louis VII et Aliénor d'Aquitaine.
Aliénor se remarie immédiatement avec Henri d'Anjou et hérite de la couronne d'Angleterre ! Louis VII, de son côté, se remarie avec Constance de Castille puis Adèle de Champagne, fille de Thibaut II. Sa dernière femme lui donnera un fils qui deviendra Philippe II Auguste... et réparera les erreurs de son père. ■
Fils d'un procureur au parlement de Paris. Malgré les désirs de son père, qui le destinait au barreau, le jeune Jean-Nicolas entame des études médicales auprès des professeurs de l'Hôtel-Dieu.
En 1782, il reçoit le titre de docteur-régent de la Faculté, mais comme il se refuse de porter la perruque, il doit accepter un poste dans un hôpital pour pauvres du quartier de Saint-Sulpice. À l'hôpital de la Charité, il y introduit des réformes profondes qu'il dirige d'une main de fer. Il y est bientôt nommé professeur de pathologie, puis de physiologie. René Laennec fait partie de ses nombreux élèves.
L'enseignement de la médecine est supprimé par la Révolution en 1792. Lors de la création de l'École de médecine, instituée par décret du 14 frimaire an III, il y obtient la chaire de clinique interne. Deux ans plus tard, il est professeur de médecine pratique au Collège de France, où il est titulaire de la chaire de médecine en 1797.
À l'hôpital de la Charité, il réorganise son service en donnant la priorité à la percussion du malade au lit et à l'anatomie pathologique. Il y fait également construire un amphithéâtre d'anatomie. Il insiste dans son enseignement sur la nécessité de pratiquer dès le début un examen attentif et systématique.
Dans les premières années du XIXe siècle, il gagne la confiance de Napoléon Bonaparte et de Joséphine de Beauharnais, dont il devient en 1804 le médecin personnel. En l'an X, le premier Consul l'attache à son service personnel. Napoléon est fasciné par son calme et la sûreté de son diagnostic et il aurait dit : « Je ne crois pas à la médecine, mais je crois en Corvisart. » Il le nomme chevalier deux ans seulement après la création de la Légion d'honneur, en 1804. Corvisart accompagne Napoléon en Italie en 1805 et en Autriche en 1809. Élu membre de l'Académie des sciences en 1811 et de l'Académie de médecine en 1820, il appartient à presque toutes les sociétés savantes de l'Europe.
L'un de ses ouvrages majeurs est son Essai sur les maladies et les lésions organiques du cœur et des gros vaisseaux, paru en 1806. Il meurt après plusieurs attaques cérébrales, quelques mois seulement après la mort de Napoléon à Sainte-Hélène. Napoléon avait dit de lui : « C'est un honnête et habile homme. » ■
wikipediaPiotr Stolypine est nommé par le tsar de Russie Premier ministre après la Révolution avortée de 1905. Il engage de façon autoritaire une vaste réforme de l'économie russe en liquidant les vestiges de la féodalité et du servage et en permettant aux paysans les plus dynamiques d'acquérir des terres. Mais il est assassiné par un avocat anarchiste, Dimitri Bogrov, qui est aussi un agent de la police secrète du tsar !. ■