Princesse hongroise, Élisabeth épouse le duc de Thuringe à quatorze ans. L'amour vient au-devant des époux. Hélas, le duc est tué à la croisade en 1227. Sa veuve se consacre alors au service des malades.
Source Hérodote
27e jour du mois Brumaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du macjonc.
26e jour du Scorpion.
Journée Nationale pour l'épilepsie
Journée Mondiale de la Prématurité
Bonne fête aux Élisabeth et ses variantes ou diminutifs Babeth, Babette, Élisabet, Élisabete, Élisabethe, Elisabetta, Élisabette, Élizabet, Élizabeta, Élizabete, Elizabeth, Élizabette, Lili, Lily, Lisabete, Lisabeth, Lisbeth, Liz, Lizabete et Lizbeth, ainsi que les prénoms qui en sont dérivés Betty, Élise, Lisa et Elsa.
Grégoire et ses variantes ou diminutifs Greg, Grégori, Grégorio et ses formes féminines Grégoria et Grégorie.
Aignan et sa variante Agnan.
Hilda
La nouvelle reine, âgée de 25 ans, est la fille du roi Henri VIII Tudor et de sa jeune maîtresse Anne Boleyn. Celle-ci a été décapitée 3 ans après que le roi ait divorcé de sa première femme et rompu avec l'Église catholique pour pouvoir l'épouser.
Élizabeth succède à son demi-frère Édouard VI et à sa très catholique demi-sœur Mary Tudor (surnommée Bloody Mary ou Marie la Sanglante par les protestants en raison des persécutions qu'elle leur infligea).
Malgré ces terribles précédents (ou à cause d'eux !), la nouvelle reine va se révéler le plus grand souverain qu'ait jamais eu l'Angleterre depuis Guillaume le Conquérant. Elle installe prudemment le rite anglican qui fait du souverain le chef exclusif de l'Église d'Angleterre. Cela lui vaut d'être excommuniée par le pape et l'oblige à changer tous les évêques.
Obligée de faire face à la conspiration des catholiques, elle emprisonne et fait décapiter leur chef de file, sa cousine Marie Stuart.
Surtout, Elizabeth 1ère bâtit la puissance maritime et commerciale de son pays. Sous son règne, Londres surpasse ses rivales Amsterdam et Anvers par son dynamisme commercial.
Les marins anglais se lancent à la conquête des mers. Sir Francis Drake se lance en 1579 dans le deuxième tour du monde à la voile après celui de Magellan et del Cano.
Sir Walter Raleigh fonde ce qui deviendra la colonie (puis l'État) de Virginie, ainsi nommée en l'honneur de la « reine vierge » (Elisabeth, restée célibataire). C'est la première colonie anglaise en Amérique du Nord.
Ces deux marins participent un peu plus tard à la défaite de l'Invincible Armada du roi d'Espagne Phililpe II en 1588.
En prévision de sa mort, qui survient en 1603, Elizabeth 1ère désigne le roi d'Écosse Jacques VI pour lui succéder. Fils de Marie Stuart, il monte sur le trône anglais sous le nom de Jacques 1er Stuart...
Racine offre à la Cour la première représentation d'Andromaque.
Le succès d'Andromaque ouvre une décennie de grande création où l'on trouve à côté d'une unique comédie (Les Plaideurs en 1668) six grandes tragédies : Britannicus (1669), Bérénice (1670), Bajazet (1672), Mithridate (1673), Iphigénie (1674) et Phèdre (1677). Élu à l'Académie française en 1672, et parvenu au faîte de la gloire grâce à Iphigénie et Phèdre tout en ayant acquis une confortable aisance financière, il se laissa convaincre par ses appuis haut placés à la Cour (notamment Mme de Montespan et sa sœur Mme de Thianges) d'abandonner le « métier de poésie » pour briguer le « glorieux emploi » d'historien du roi...
Sur la rive droite du Nil, à 200 kilomètres au sud du Caire, un jésuite, le père Sicard, trouve par hasard une pierre sur laquelle est gravé un disque solaire dont chacun des rayons se termine par une main. Sans le savoir, il vient de découvrir une cité disparue depuis plus de 3 000 ans : la capitale du pharaon Akhenaton, connue sous son nom arabe, El Amarna...
Le canal de Suez est inauguré en présence de l'impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, et de l'empereur d'Autriche François-Joseph.
Au terme des travaux, le canal, d'une longueur de 162 km, sur 54 mètres de largeur et 8 mètres de profondeur, traverse l'isthme de part en part.
Des villes nouvelles naissent dans le désert : Port-Saïd sur la Méditerranée (ainsi nommée en l'honneur du khédive) et Suez sur la mer Rouge, ainsi qu'Ismaïla, entre les deux...
Georges Clemenceau (76 ans) forme un gouvernement de choc pour poursuivre et intensifier la guerre avec l'Allemagne.
Dans son discours d'investiture en qualité de nouveau président du Conseil et ministre de la Guerre, il manifeste devant la Chambre des députés sa volonté de conduire une guerre intégrale et de sortir le pays de ses errements.
Par ses visites sur le front, il redresse le moral des troupes. Sa détermination lui vaut les surnoms de « Tigre » et « Père de la Victoire ». Avec affection, les poilus qui combattent dans les tranchées l'appellent plus simplement « Le Vieux »...
Maire de Lille et député socialiste du Nord, Roger Salengro devient en 1936, à 46 ans, ministre de l'Intérieur dans le gouvernement de Léon Blum issu de la victoire du Front populaire aux élections législatives. Il participe activement à la conclusion des accords de Matignon.
Mais en août 1936, l'hebdomadaire de droite Gringoire et son directeur Henri Béraud (un ancien journaliste du Canard Enchaîné !) l'accusent d'avoir déserté pendant la Grande Guerre. Une enquête montre qu'il avait été en fait capturé en allant chercher le corps de l'un de ses compagnons de tranchée, avec l'accord de son chef.
Disculpé mais affecté par la campagne de calomnies et, qui plus est, déprimé par la mort de sa femme, Roger Salengro se suicide dans sa cuisine de Lille.
Nicolas Appert se familiarise dès sa jeunesse avec les métiers de cuisinier et de confiseur, et avec les modes de conservation des denrées alimentaires.
En 1772, il entre au service de bouche du duc palatin, puis, à la mort de ce dernier en 1775, il reste comme officier de bouche au service de sa veuve jusqu'en 1784.
Après s'être engagé dans l'action révolutionnaire dès 1789, et jusqu'en 1794, il devient président de la Section des Lombards et passe alors trois mois en prison. Il oriente ses travaux sur les solutions à apporter aux faiblesses des moyens de conservation de l'époque. Il met au point le procédé qui rend possible la mise en conserve (appelée appertisation) des aliments en 1795. Installé à Ivry-sur-Seine, Nicolas Appert améliore sa découverte. La Verrerie de la Gare, créée en 1792 par Jean André Saget, lui fournira des bouteilles à large col pour ses essais de conserves pour la marine. Après maintes pressions auprès des amiraux, il parvient enfin à fournir la marine française. En 1802, il crée à Massy la première fabrique de conserves au monde.
En 1806, la marine teste ses conserves : ce ne sont que des éloges. Le 15 mai 1809, il adresse au ministre de l'Intérieur Montalivet un courrier l'informant de sa découverte. Dans sa réponse du 11 août le ministre lui laisse le choix : soit prendre un brevet, soit offrir sa découverte à tous et recevoir un prix du Gouvernement, à charge pour Appert de publier à ses frais le fruit de ses découvertes. Nicolas Appert opte pour la seconde solution, préférant faire profiter l'humanité de sa découverte plutôt que de s'enrichir.
Le 30 janvier 1810, le ministre lui accorde un prix de 12 000F. Il publie à 6 000 exemplaires L'Art de conserver pendant plusieurs années toutes les substances animales et végétales. Dès ce moment, sa méthode de conservation se voit copiée par les Britanniques. Ces derniers ne lui versent aucune compensation financière, et se contentent de l'honorer du titre symbolique de « bienfaiteur de l'humanité ». Utilisant la technique Appert, reprise dans un brevet déposé par Peter Durand, les Britanniques Bryan Donkin et John Hall remplacent les bouteilles de verre par des boîtes en fer-blanc. Celles-ci, beaucoup plus résistantes, permettent surtout de contenir de plus gros volumes, mais ont l'inconvénient de ne pouvoir s'ouvrir que très difficilement.
Le déclin de la marine impériale de Napoléon et la concurrence des Britanniques, favorisés par un accès à un fer-blanc de meilleure qualité et moins coûteux, finit par ruiner Appert. ■
WikipediaLe futur roi de France est, à sa naissance, prénommé Stanislas en souvenir de son arrière-grand-père, roi de Pologne et duc de Lorraine. À Paris, la rue Stanislas et le célèbre collège du même nom lui doivent leur appellation. Il reçoit d'abord le titre de comte de Provence et est appelé Monsieur quand son frère devient roi sous le nom de Louis XVI. ■
Homme politique
Fils de cultivateurs, son père tient à ce que son fils ait de l'instruction. À l'âge de 14 ans, Martin part à Paris avec son père, comme maçon de la Creuse. Il découvre alors les conditions de travail de ses semblables : journées de 12 à 13 heures, travaux dangereux sur les échafaudages, malnutrition, logements insalubres, etc. À 19 ans, il est chef d'atelier. Il intègre la Société des Droits de l'Homme.
Il fréquente les cours du soir et, à partir de 1838, en assure un pour ses jeunes compagnons. Il fréquente les réunions socialistes et adopte les idées communistes.
Après la révolution de février 1848, il préside le club des habitants de la Creuse à Paris. Sa popularité dans les milieux de l'émigration comme son aisance à parler en public en font, aux débuts de la Seconde République, un délégué à la commission du Luxembourg, un conseiller prud'homme et un candidat à la Constituante de 1848.
Il est élu le 13 mai 1849 député de la Creuse. Siégeant à la Montagne, sur les bancs des républicains socialistes, il intervient fréquemment à la tribune et s'oppose à la politique de Louis Napoléon Bonaparte. Il présente également une proposition de loi relative aux expropriations nécessitées par les grands travaux publics de l'époque. Lors du coup d'État du 2 décembre 1851, il est arrêté dans la nuit.
En 1852, il est banni par décret et s'exile en Belgique, avant de partir pour Londres. Il devient instituteur à Londres et à Brighton en 1855, puis professeur de français à l'École militaire de Wimbledon. Il fréquente d'autres exilés comme Victor Hugo. C'est en Angleterre qu'il est initié franc-maçon.
Quand éclate la guerre entre la France et la Prusse, il regagne son pays et Léon Gambetta le nomme préfet de la Creuse. Il est élu conseiller municipal de Paris. À ce poste, il se mobilise sur la question ouvrière et pour la relance de l'activité du bâtiment, mais aussi la reconstruction de l'hôtel de ville, l'amélioration de l'hygiène et la construction d'un métro.
Il entre à la Chambre des députés en 1876 comme député républicain. Siégeant à l'extrême-gauche. Tout en défendant les idées socialistes, il se rapproche de l'Union républicaine de Gambetta, collaborant à la République française.
Sous la Troisième République, le gouvernement Ferry promulgua la loi dite de « réparation nationale », qui allouait une pension ou rente viagère aux citoyens français victimes du coup d'État du 2 décembre 1851 et de la loi de sûreté générale.
Comme député, il défend l'instauration de retraites ouvrières en 1879, de protections contre les accidents de travail, il fait reconnaître la responsabilité de l'employeur (loi de 1898). Il se bat pour le développement d'un enseignement laîc, soutenant la loi Ferry sur l'instruction publique. Il consacre ses dernières années à l'écriture. ■
Lyautey devient en 1912 le premier résident général auprès du sultan du Maroc, qui s'est placé cette année-là sous la « protection » de la France.
Son action en faveur du développement du pays et plus encore sa noblesse morale et son respect des coutumes locales valent à Lyautey le respect et l'estime des Marocains.
En décembre 1916, il est nommé ministre de la guerre dans le cabinet Briand. En mars 1917, il s'oppose à l'état-major sur le projet d'offensive du « Chemin des Dames » qu'il juge avec raison mal engagée mais ses avertissements tombent dans le vide.
Faute d'être soutenu par le président du Conseil, il démissionne et reprend sa place au Maroc.
Maréchal de France en 1921, il pâtit d'être tenu en suspicion par la gauche au pouvoir à Paris. Lui-même donne sa démission de résident général lorsqu'on lui enlève le commandement des troupes engagées dans la guerre du Rif pour le confier au maréchal Pétain. ■
Évêque, historien.
Il est issu, d'une famille aristocratique arverne. Sone prestige provient donc de deux faits, d'une part l'appartenance à l'aristocratie auvergnate en raison des sénateurs que compte sa famille, d'autre part l'engagement dans l'Église. En effet, c'est une des premières familles à s'être convertie au christianisme et Grégoire peut compter un martyr et 6 évêques dans sa famille. Deux d'entre eux jouèrent même un grand rôle dans son éducation et son accession au siège épiscopal.
Cette famille prestigieuse illustre évidemment l'intégration d'une ancienne aristocratie sénatoriale gauloise romanisée, dans le nouvel ordre social et politique barbare. Grégoire est donc d'origine gallo-romaine et non barbare, ce qui lui donne une certaine noblesse du sang. Ainsi, sa famille étant noble selon les définitions de l'époque, Grégoire hérita naturellement de capacités à commander. Cela devait lui donner une légitimité certaine dans son futur épiscopat et face aux affaires politiques qu'il aurait à traiter.
Grégoire achève son éducation auprès de son oncle Nizier, à Lyon où il est envoyé en 563. Durant sa jeunesse, il est sujet à divers maux : un pèlerinage sur le tombeau de saint Martin à Tours (en 562 ou 563) l'aurait, d'après la légende, guéri de l'un d'entre eux.
Peu après, il est ordonné diacre et réside à la basilique Saint-Julien, à Brioude. Il y vit jusqu'à son élection comme évêque de Tours, en 573, probablement à l'instigation de la reine Brunehilde et du roi d'Austrasie, Sigebert Ier.
Grégoire prend alors en charge l'un des plus importants sièges épiscopaux de Gaule. Durant son épiscopat, il est gêné par les querelles des souverains francs, qu'il n'hésite pas à fustiger. Il tient notamment tête au roi Chilpéric Ier, puis à la reine Frédégonde qu'il accuse d'être responsable du meurtre de l'évêque Prétextat. ■
WikipediaJeune homme surdoué, Giovanni Pico, comte della Mirandola e Concordia (Pic de la Mirandole en version française), entre à l'académie de Bologne à 14 ans. Exalté par la découverte des textes de l'Antiquité, il décide de s'instruire dans tous les domaines de la connaissance en allant d'université en université, de Rome à Paris. ■
Romancier, auteur dramatique
Orphelin, il mena, jusqu'en 1730, une double carrière littéraire d'homme de théâtre et de romancier. À la charnière de deux époques, Lesage a élaboré une œuvre nouvelle qui mêle certains héritages classiques à des apports étrangers (surtout espagnols) et à un esprit moderne.
Après les Lettres galantes d'Aristénète (1695), adaptation d'un recueil grec tardif, et les Nouvelles Aventures de l'admirable Don Quichotte de la Manche (1704), tirées de la suite anonyme du roman de Cervantès, le Diable boiteux, qu'il publia en 1707, d'après un ouvrage de Luis Vélez de Guevara, fut l'un des plus grands succès de librairie du siècle.
Lesage vécut désormais des revenus de sa plume. Il collabora aux Mille et Un Jours (1710-1712), et donna, en 1715, le premier tome de l'Histoire de Gil Blas de Santillane, qui fut suivi d'un second (1724) puis d'un troisième (1735). Inspiré du roman picaresque espagnol Lazarillo de Tormes. La succession des épisodes semble n'être régie que par le hasard mais, utilisant avec habileté les rappels thématiques et la division en tomes, Lesage a donné à l'œuvre la cohérence d'un triptyque : premières expériences, équilibre de la maturité, sagesse de l'âge. Lesage renouvelait la tradition picaresque dans un sens désinvolte.
La création de Lesage s'avoue d'emblée comme re-création, réélaboration d'un matériau littéraire préexistant, traductions de l'espagnol ou du turc, romans, historiettes ou anecdotes. Son talent se révèle dans un jeu conscient et souvent parodique sur la littérature. Rien ne manque à ses romans : brigands, enlèvements, aventures d'amour et d'humour ; c'est un jeu perpétuel sur les situations et les personnages dont la liberté séduit encore le lecteur contemporain.
Il avait cependant obtenu un premier succès en 1707 au Théâtre-Français avec Crispin rival de son maître. Turcaret fut représentée malgré l'opposition des milieux financiers en 1709 et assez peu jouée. Sur un canevas classique depuis Molière, Lesage greffe une dénonciation impitoyable de la société et des mœurs à la fin du règne de Louis XIV. Il s'en prend au milieu des financiers, il n'épargne pas la noblesse qui les parasite. Cynique et débauché, le valet joue sa partie contre son maître et finit par l'emporter sur lui. ■
Larousse.frL'un des plus grands souverains qu'ait eue la Russie est une femme, qui plus est une Allemande issue d'une famille de petite noblesse : Catherine II la Grande. En 1762, elle prend la place de son mari, le tsar Pierre III.
Très cultivée, bien préparée à l'exercice des responsabilités, passionnément attachée à sa patrie d'adoption, elle dirige d'une main de fer la Russie. D'une part elle étend le servage et réduit les droits des paysans, d'autre part elle favorise la noblesse et associe celle-ci à l'administration des provinces. ■
Médecin et chirurgien
Il vécut son enfance à Pleurtuit où son père, lui-même officier de santé et chirurgien dans cette ville, lui enseigne les premiers rudiments de son métier. Il suit aussi l'enseignement du collège de Dinan, où il est le condisciple de Chateaubriand. À dix-sept ans, il s'engage dans un régiment républicain nouvellement créé, et participe en 1792, à la lutte contre l'insurrection vendéenne. Il doit toutefois démissionner pour raisons de santé au bout de deux ans et reprend ses études de médecine à l'issue desquelles il obtient un engagement de chirurgien dans la Marine nationale.
En 1799, il s'installe à Paris où il est l'élève de Xavier Bichat et de Phililpe Pinel et où il obtient son diplôme de médecin en 1803. Il rejoint l'armée de Napoléon en 1805, et en qualité de médecin des armées, il participera aux campagnes de l'Empire en Allemagne, aux Pays-Bas et en Espagne.
De retour à Paris en 1814, il est d'abord médecin ordinaire, deuxième professeur, puis médecin en chef de l'hôpital militaire du Val-de-Grâce. C'est là qu'il élabore sa théorie originale des relations entre « vie » et « stimulus » et sur l'interdépendance (ou « sympathies ») des divers organes. Ces idées rencontrent un grand succès auprès des étudiants, mais la publication, en 1816 de son ouvrage critiquant la « doctrine médicale généralement adoptée », lui attire les foudres de la Faculté. Graduellement, cependant, ses idées finissent par s'imposer.
En 1830, il est nommé professeur de pathologie à la Faculté de médecine et inspecteur du service de santé ; il devient membre de l'Académie des sciences morales et politiques, lors de son rétablissement (1832). ■
WikipediaRené François Auguste Rodin est l'un des plus importants sculpteurs français de la seconde moitié du XXe siècle.
Né dans une famille modeste d'origine rurale. Son père Jean-Baptiste était d'origine normande, sa mère Marie Cheffer d'origine lorraine.
En partie à cause de sa forte myopie, il mena des études médiocres. Il est admis en 1854, à 14 ans, à l'École Spéciale de Dessin et de Mathématiques dite « la petite école » (devenue École nationale supérieure des arts décoratifs) où il suit les cours du talentueux Horace Lecoq de Boisbaudran.
En 1855 il découvre la sculpture. En 1857 il quitte « la petite école » et fort d'un talent reconnu par ses professeurs, suivant l'avis du sculpteur Hilpolyte Maindron, il tente le concours d'entrée à l'École des beaux-arts, dont il réussira l'épreuve de dessin ; mais il échouera trois fois de suite à celle de la sculpture, son style n'étant pas conforme aux traditions néo-classiques qui y régnaient. Il est alors contraint pour se nourrir de travailler et s'engage comme artisan-praticien dans des ateliers de divers sculpteurs, staffeurs ornemanistes et décorateurs. L'activité de cette époque est particulièrement stimulée par les travaux d'urbanisme du préfet de Paris le baron Haussmann comme par le développement du goût de l'époque pour l'ornementation.
En 1875, il réalise un de ses grands rêves en voyageant en Italie pour découvrir les trésors artistiques de Turin, Gênes, Pise, Venise, Florence, Rome, Naples et « découvrir les secrets » de Donatello et surtout de Michel-Ange. À son retour en France, il visite les cathédrales françaises.
En 1879, il intègre la Manufacture nationale de Sèvres de porcelaine jusqu'en décembre 1882. À cette époque, il noue une relation passionnelle et tumultueuse avec la sculptrice de génie, Camille Claudel, de vingt-quatre ans sa cadette.
En 1880, l'État français lui commande La Porte de l'enfer inspirée par La Divine Comédie de Dante et une transposition des Fleurs du mal de Charles Baudelaire pour le futur musée des arts décoratifs du musée du Louvre, son œuvre la plus monumentale de 7 m de haut et 8 tonnes, qui ne sera ni livrée ni fondue en bronze de son vivant et à laquelle il travaillera seul jusqu'à la fin de ses jours. L'œuvre sera fondue en bronze en 1926. ■
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