Jeune seigneur breton, le saint du jour vit à la cour des rois mérovingiens. Ayant tué sa soeur par méprise, il se retire au monastère de Batz et fonde une nouvelle abbaye.
Source Hérodote
29e jour du mois Brumaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du cormier.
28e jour du Scorpion.
Journée internationale de l'homme
Journée Mondiale des toilettes
Journée mondiale pour la prévention des abus envers les enfants
Bonne fête aux Tanguy et ses variantes Tangi, Tangui et Tanneguy.
et aussi aux Eudes et ses variantes féminines Eudeline et Eudine.
Ethbin.
À la fin du règne de Louis XIV, un mystérieux prisonnier au « masque de fer » meurt à la Bastille où il est enfermé depuis 1698...
En pleine guerre de Sécession, le président Abraham Lincoln prononce un discours de haute tenue morale au cimetière des combattants de Gettysburg.
The Gettysburg Address figure parmi les textes que les écoliers américains apprennent par cœur...
Le module lunaire se posa dans l'océan des Tempêtes, où des missions inhabitées avait déjà eu lieu (Luna 5, Surveyor 3 et Ranger 7). L'UAI lui donna par ailleurs le nom alternatif Mare Cognitium, « Mer de la Connaissance ». Le site d'alunissage sera nommé Statio Cognitium.
Ce second alunissage était surtout un exercice de précision : la descente était automatisée, ne nécessitant que quelques corrections manuelles par Conrad. Alors qu'Apollo 11 se posa de manière presque aléatoire, bien en dehors de la zone prévue, Apollo 12 réussit un alunissage parfait. En réalité, Conrad posa le module lunaire à 177 m du site prévu, ce dernier semblant trop abrupt.
Afin d'améliorer la qualité des images de télévision prises depuis la Lune, une caméra couleur fut embarquée sur Apollo 12. Malheureusement, alors que Bean apportait la caméra près du module lunaire pour l'installer, il la dirigea par erreur directement vers le Soleil, ce qui brûla les capteurs. La couverture télévisuelle de l'événement s'arrêta aussitôt, et les seules images de la Lune rapportées par la mission étaient les photographies noir et blanc.
Albert est devenu le 14e prince souverain de la principauté le 6 avril 2005. Depuis son accession au trône, Albert II s'est consacré à son rôle de chef d'État. Il a essayé d'imposer un rayonnement de Monaco bien au-delà des frontières de ce pays, souverain depuis 1297. Dès sa première année de règne, il a effectué des visites de courtoisie en France, en Italie, au Vatican et il est intervenu devant l'Assemblée générale des Nations unies.
Homme politique, diplomate, Albert II de Monaco veut développer l'État de Monaco, son tourisme, son industrie et son secteur immobilier florissant. Il entend surtout rompre avec l'image de paradis fiscal qui colle au Rocher.
Charles 1er Stuart monte sur les trônes d'Angleterre et d'Écosse en 1625 dans un grand élan populaire. Il se montre fort épris de son épouse Henriette de France, fille d'Henri IV.
Mais, désireux de gouverner sans partage, il s'appuie sur quelques Grands et prétend se passer du Parlement. ■
Explorateur, connu comme le premier Occidental à revenir de la ville de Tombouctou, au Mali.
Il est un homme du peuple, fils d'un ouvrier-boulanger. À onze ans, il devient orphelin : sa mère meurt en 1811. Fasciné par la lecture de Robinson Crusoé de Daniel Defoe, il quitte Mauzé à l'âge de dix-sept ans, à pied, pour Rochefort.
Désirant parcourir des terres inconnues, il quitte la France en 1816, mais ne réalise son rêve que onze ans plus tard. Il connaît d'abord deux échecs, doit revenir en France. Enfin, il se rend chez les Maures braknas, dans l'actuelle Mauritanie, d'août 1824 à mai 1825, pour apprendre la langue arabe et la religion musulmane. Il s'invente une nouvelle identité de musulman, qu'il endossera durant son voyage pour éviter de se faire tuer. Il décide de partir, seul, par ses propres moyens, sans aide financière, sans escorte militaire, se faisant passer pour un humble lettré musulman. Parti de Boké en Guinée, le 19 avril 1827, il est ensuite retenu cinq mois à Tiemé dans l'actuelle Côte d'Ivoire. Enfin, il atteint le 20 avril 1828, Tombouctou, il est déçu de trouver une cité tombant quelque peu en ruines, c'est finalement Fès qu'il qualifie de « la ville la plus belle qu'il ait vue en Afrique ».
Son retour en France en 1830, à travers le désert du Sahara puis le Maroc, est un véritable calvaire. Il publie en 1830 son Journal d'un voyage à Temboctou et à Jenné, dans l'Afrique centrale, précédé d'observations faites chez les Maures Braknas, les Nalous et autres peuples. Les Anglais ont contesté la véracité de ses écrits et de son voyage. Les attaques de ses détracteurs lui sont très pénibles.
Si ce dernier écrit à son arrivée en France « Ceux qui ont été longtemps absents de leur pays, et qui ont pu craindre de ne jamais y rentrer, ceux-là peuvent se faire une idée de ce que j'éprouvai en revoyant cette chère patrie ! », une fois que le public l'a oublié, il semble s'ennuyer vivant sur son domaine de La Baderre sur la commune de Champagne dont il est devenu le maire. Il rêve de partir une nouvelle fois en Afrique. ■
WikipediaArtisan autodidacte devenu professeur de langues anciennes, James Garfield combat dans les rangs nordistes pendant la guerre de Sécession et devient général de division.
Représentant du parti républicain (le parti de Lincoln) dans l'Ohio, il devient le vingtième président des États-Unis le 1er décembre 1880, à 49 ans.
Sept mois plus tard, le 2 juillet 1881, en gare de Washington, il est blessé par un déséquilibré, Charles J. Guilteau, qui l'accuse de ne pas lui avoir fourni un emploi. C'est le deuxième des quatre présidents américains assassinés, après Lincoln, avant McKinley et Kennedy.
Suite à ce drame, le Congrès américain vote en 1883 la loi Pendleton qui restreint le droit de nomination par le Président aux principales fonctions de l'exécutif. Les autres fonctions sont pourvues sur examen et selon le principe de compétence. C'est la fin du « système des dépouilles » instauré un demi-siècle plus tôt par le président Andrew Jackson. ■
Fille unique du père de l'indépendance de l'Inde, Nehru, elle n'a aucun lien avec le mahatma Gandhi, mais doit son nom à son mari, Feroze Gandhi, avocat parsi, qu'elle épouse contre la volonté de sa famille. Lorsque son père meurt en 1964, elle entre dans le gouvernement de son successeur. En janvier 1966, elle devient à son tour Premier ministre, un poste qu'elle exerce jusqu'en 1977, puis de 1980 à sa mort.
Elle poursuit l'œuvre de son père, dont elle reprend aussi volontiers le style autoritaire. Son objectif est de moderniser l'Inde, selon des principes inspirés par le socialisme. La «révolution verte" prend son plein essor et permet à l'Inde de devenir autosuffisante sur le plan agricole, et même exportatrice. Elle s'emploie aussi à renforcer la position de son pays sur la scène internationale et lance en 1967 un programme destiné à le doter de l'arme atomique.
En 1975 son élection au parlement est invalidée pour une série d'irrégularités. Son deuxième mandat est marqué par les tensions avec la communauté sikh, implantée surtout au Pendjab, au nord de l'Inde, qui revendique plus d'autonomie et commet plusieurs attentats.
Le 5 juin 1984, l'armée indienne pénètre dans le temple sacré d'Amritsar où se sont retranchés plusieurs centaines de sikhs, et ouvre le feu, faisant au total plusieurs centaines de morts. C'est pour venger ce massacre que trois gardes du corps assassinent Indira Gandhi avec leurs armes de service le 31 octobre 1984. ■
Peintre français du XVIIe siècle, représentant majeur du classicisme pictural. Actif aussi en Italie à partir de 1624. Peintre d'histoire, compositions religieuses, mythologiques, à personnages, ou encore de paysages animés. Il fut l'un des plus grands maîtres classiques de la peinture française, et un «génie européen".
Nicolas Poussin quitte à 18 ans la demeure familiale en raison de la désapprobation de ses parents quant à son choix d'une carrière d'artiste peintre. Il se rend à Paris sans ressources, trouve comme protecteur un gentilhomme de Poitiers. Ayant rencontré des dessins originaux de Raphaël et de Jules Romain, il les étudie avec ardeur : c'est là réellement sa première école.
C'est à son retour de Florence, et logeant à Paris, qu'il fait la connaissance de Philippe de Champaigne, avec lequel il participe en particulier à la décoration du palais du Luxembourg. Il ne suit pas de cours académique et à ce titre il est considéré comme un artiste autodidacte.
Il entreprend une troisième fois le voyage de Rome où il arrive en 1624 et étudie les antiques.
II est chargé de quelques travaux par le cardinal Francesco Barberini, neveu du pape Urbain VIII, et trouve un protecteur affectueux et constant dans le chevalier Pozzo, de Turin. Plusieurs invitations pour se rendre en France lui sont faites. Les plus grands honneurs l'attendent dans sa patrie : Louis XIII et Richelieu lui demandent de superviser les travaux du palais du Louvre ; il est nommé premier peintre du roi et directeur général des embellissements des maisons royales.
Il repart pour Rome en 1642 en promettant de revenir. La mort de Richelieu et celle de Louis XIII lui font considérer ses engagements comme rompus : il ne revient plus en France, ne cessant pas toutefois de travailler pour elle, et donnant par ses conseils une nouvelle impulsion à son école, ce qui le fera considérer comme le rénovateur de la peinture sous Louis XIV. ■
WikipediaIl est le douzième enfant de 14 dont 5 survivent. Il suit sa première scolarité avec son père qui lui enseigne entre autres le latin, les mathématiques et le violon.
En tant que jeune choriste, il est interne au Stadtkonvikts à Vienne où il suit ses études secondaires jusqu'en 1813. Il a Antonio Salieri comme professeur de musique. Il participe à l'orchestre de chambre comme second puis premier violon. Il compose en cachette pour ne pas contrevenir aux choix de son père. Sa plus ancienne composition connue est la Fantaisie en sol pour piano à quatre mains, datée d'avril-mai 1810.
En 1814, il acheve sa Première symphonie en ré majeur, le Septième quatuor, le Huitième, et le Dixième quatuor à cordes en mi bémol majeur, des Lieder sur des poèmes de Matthisson, esquisse un opéra, et termine sa Messe en fa majeur
L'année 1815 est extrêmement féconde : quatre opéras, deux symphonies, deux messes, un quatuor à corde, deux sonates pour piano, des chœurs, 140 Lieder dont Le Roi des Aulnes, de nombreuses pièces pour piano.
En 1817, il donne des cours de musique à Marie Esterhazy, et accompagne la famille dans son château de Zelesz en Hongrie en 1818. Les commandes, l'aide de ses amis, l'édition de ses œuvres, le mettent à l'abri du besoin.
À partir de 1819, Ignaz Sonnleithner, l'ami des musiciens, s'emploie à faire connaître la musique de Schubert qui gagne en notoriété dans les salons viennois. En 1819, il compose le quintette La Truite.
En 1820, ses opéras La Harpe enchantée et Les Frères Jumeaux sont des échecs. En 1824 il fait un second séjour en Hongrie chez les Esterhazy. En 1825 il voyage au Tyrol. En 1826 il achève son quatuor en ré mineur, La Jeune fille et la mort. ■
MusicologiePionnier de la presse radiodiffusée et un militant de la Résistance française.
Avant-guerre, Bourdet est rédacteur en chef du Journal parlé du Poste Parisien. Pendant l'Occupation, il refuse de mettre sa popularité et son talent au service de la Collaboration.
Sa maison de Versailles devient un lieu de réunions de résistants. À la demande de Robert Guédon, Bourdet prépare de futures émissions radiophoniques clandestines, Paul Dussauze ayant conçu un émetteur clandestin en principe capable de déjouer la goniométrie ennemie.
Maurice Bourdet échappe au coup de filet qui coiffe Combat Zone Nord. Ayant poursuivi ses activités de résistant, il est arrêté et emprisonné à Compiègne.
Déporté en Allemagne le 15 juillet 1944, Maurice Bourdet meurt au camp du chantier naval de Bremen-Farge, kommando du KL Neuengamme. ■
WikipediaDéputé de la Seine-Inférieure de 1923 à 1935 puis de 1945 à 1948, sénateur de la Seine-Inférieure de 1936 à 1944 puis de 1948 à 1953, il occupa les fonctions de ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme, de 1947 à 1948 dans le cabinet de Robert Schuman puis d'André Marie, il devient ensuite vice-président du Conseil de la République jusqu'en décembre 1953, date à laquelle il est élu à la présidence de la République, au 13e tour de scrutin.
Son mandat est marqué par l'arrivée à la présidence du Conseil des ministres de Pierre Mendès France, la fin de la guerre d'Indochine, le début de la guerre d'Algérie et le retour du général de Gaulle au pouvoir, qui entraîna la fondation de la Ve République et son départ volontaire, en janvier 1959 de la présidence de la République pour laisser place à de Gaulle, « le plus illustre des Français », comme l'appelait le président Coty. ■
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