Daniel est l'un des quatre grands prophètes de l'Ancien Testament. Un Livre lui est consacré.
Esclave pendant la captivité des Hébreux à Babylone, il s'attire la jalousie des conseillers du roi Darius. Ils le font jeter dans la fosse aux lions. Miraculeusement épargné, Daniel est extrait de la fosse sur ordre du roi.
Source Hérodote
21e jour du mois de frimaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de l'érable à sucre.
19e jour du Sagittaire.
Journée Internationale de la montagne
Bonne fête aux Daniel> et ses variantes et diminutifs très nombreux, tant masculins que féminins.
Et aussi aux Damase, Gentien, Sabin et sa variante Savin, Victoric.
Le général byzantin Jean Tzimiscès, amant de l'impératrice Théophano, fait assassiner l'empereur Nicéphore II Phocas et prend sa place...
Le chapitre de Zurich élit le prédicateur Ulrich Zwingli à la cure de la cathédrale. C'est le début d'une réforme religieuse originale, concurrente de celle de Luther...
Louis Capet, anciennement Louis XVI, comparaît devant la Convention. L'assemblée nationale s'est constituée en tribunal. Elle siège dans la salle du Manège, aux Tuileries...
Le roi d'Espagne Ferdinand VII, interné au château de Valençay par la volonté de Napoléon 1er, se voit proposer par l'ambassadeur de ce dernier la restitution de son royaume. Ferdinand, que son peuple surnomme « Le Désiré », signe le traité de Valençay et peut rentrer à Madrid après 5 ans d'exil...
L'Italie se retire de la S.D.N. C'est la conséquence des sanctions prises par l'organisation internationale contre l'État fasciste, suite à l'invasion de l'Éthiopie. Mussolini, par cette décision, fait un pas de plus vers Hitler, dans une alliance qui lui sera fatale...
Très proche du cénacle romantique et de Victor Hugo, le compositeur Hector Louis Berlioz obtient un triomphe précoce avec la Symphonie fantastique en 1830.
Lauréat du prix de Rome la même année, il se voit obligé de résider en Italie. Il multiplie ensuite les voyages à travers l'Europe. En Russie, il est chaleureusement accueilli par le public et les compositeurs de la nouvelle vague. Cela sans jamais retrouver l'estime du public parisien. ■
Né dans une famille aristocratique et cultivée, Alfred de Musset s'afflige de n'avoir pas connu les heures glorieuses de la Révolution et de l'Empire.
Désabusé et incroyant, il se jette faute de mieux dans la débauche et l'alcool, ce qui lui vaudra une fin prématurée. Il écrit dans un poème : « Je ne crois pas, Ô Christ! à ta parole sainte : je suis venu trop tard dans un monde trop vieux. ». ■
Médecin allemand connu pour sa découverte de la bactérie responsable de la tuberculose qui porte son nom : « bacille de Koch ». Les travaux qu'il mènera pour la découvrir lui vaudront le prix Nobel de physiologie ou médecine de 1905. C'est l'un des fondateurs de la bactériologie.
Heinrich Hermann Robert Koch - fut le troisième enfant d'une famille qui en compta treize. À l'âge de quatre ans il apprit seul à déchiffrer quelques mots dans les journaux ; à cinq ans il entra à l'école primaire. En 1851, à l'âge de huit ans, il intégra le Gymnasium.
Au Lycée Robert fut un élève studieux, avec des facilités en mathématiques et en sciences naturelles. En 1862, Robert passe son Abitur. Il réoriente sa formation vers celle de médecin. L'université de Göttingen est renommée ; on y trouve d'éminents professeurs. En 1866 il obtient sa licence de Médecin à Hanovre. En 1867, après un poste de médecin adjoint de l'hôpital de Hambourg, il trouve un poste à Langenhagen dans une institution accueillant des enfants retardés mentaux. Dans cette même ville il ouvre également un cabinet de généraliste. Deux ans après s'être installé à Langenhagen, suite à une réorganisation administrative de l'institution, Koch doit chercher un nouvel emploi. En juin 1868 il tente d'ouvrir un cabinet à Braetz.
Enfin, Koch déménage à Rakwitz dans la province de Posen / Poznan, où il réussit à se constituer une clientèle fidèle. Quand la guerre de 1870 éclate, Koch, myope, est dispensé de service actif ; il se porte toutefois volontaire pour le service de santé de l'armée. Il sera affecté à Neufchateau et à Orléans où il aura notamment à traiter de la fièvre typhoïde et des blessures de guerre. Démobilisé avant la fin de la guerre, il revient à Rakwitz. En janvier 1872 il passe et réussit l'examen de Kreisphysikus - médecin cantonal -. Un poste se libérant à Wollstein, en Silésie, il y emménage en avril 1872. Il résidera jusqu'en 1880 à Wollstein où il est responsable de la santé publique au niveau local ; c'est là qu'il fit ses premières découvertes qui le rendirent célèbre. ■
WikipediaÉcrivain.
Il refuse la carrière que son père lui destine dans une fabrique de cardes et « monte à Paris » pour écrire. D'abord journaliste, puis romancier et conteur (Des couples, Une femme, Voici des ailes), il éveille l'intérêt de Jules Renard et d'Alphonse Daudet, sans succès public. Il fréquente les grands noms de la littérature à Paris : Stéphane Mallarmé ou Alphonse Allais. En 1901, il publie L'Enthousiasme, roman autobiographique.
En 1905, Pierre Lafitte, directeur du mensuel Je sais tout, lui commande une nouvelle sur le modèle du Raffles d'Ernest William Hornung : L'Arrestation d'Arsène Lupin. Deux ans plus tard, Arsène Lupin est publié en livre. La sortie d'Arsène Lupin contre Herlock Sholmès mécontente Conan Doyle, furieux de voir son détective Sherlock Holmes et son faire-valoir Watson ridiculisés par des personnages parodiques créés par Maurice Leblanc.
Radical-socialiste et libre-penseur, Leblanc s'embourgeoise avec l'âge et la Première Guerre mondiale. Il aurait déclaré : « Lupin, ce n'est pas moi ! » Dès 1910, il tente de tuer son héros dans 813, mais il le ressuscite dans Le Bouchon de cristal, Les Huit Coups de l'horloge.
Les exploits d'Arsène Lupin se déroulaient dans la capitale et dans le pays de Caux, qu'il connaissait bien : collectionneur de cartes postales, il avait recensé quatre cents manoirs entre Le Havre, Rouen et Dieppe. Les « lupinophiles » arpentent les lieux cités dans les intrigues de Leblanc en Normandie : Étretat et le trésor des rois de France, Tancarville, le passage souterrain de Jumièges devant mener au trésor médiéval des abbayes. ■
WikipediaChanteur compositeur de tango. Bien que sa musique soit dans l'ensemble assez peu dansable et peu utilisée dans les milongas, il est de loin le chanteur de tango le plus célèbre, ce qui est paradoxal dans un genre où l'essentiel de la musique est consacrée à la danse.
Gardel a grandi à Buenos Aires dans une zone située entre les quartiers d'Almagro et de Balvanera, où se trouvait le fameux Abasto marché central de fruits et légumes. Créée en 1893 la zone deviendra un espace où se concentreront principalement les immigrants, les maisons closes, les conventillos (bâtisses familiales et pauvres), les cantinas (bistrots), et les théâtres. L'Abasto est considéré comme l'un des quartiers les plus tangueros depuis longtemps.
Dès 1902, Gardel commence à se faire remarquer dans ce quartier comme un grand interprète du tango. Pendant son adolescence, en quête d'indépendance, il abandonna son foyer et fit divers petits boulots pour subsister. Il fut toujours attiré par le chant, s'amusant à imiter les grands ténors et chantant aussi dans un café nommé O'Rondeman en échange de ses repas.
Devenu adulte, il donna ses lettres de noblesse à ce mode culturel de musique et de danse qu'est le tango argentin. Ses grands débuts ont lieu à la Saint Sylvestre 1913 dans un grand cabaret appelé Armenonville en duo avec le guitariste José Razzano. Ils participeront largement à la renommée de ce cabaret avant de connaître un succès mondial.
Il tourna dans de nombreux films à succès de cette époque, dont les scénarios étaient pour lui prétexte à chanter.
Sa dernière grande tournée de spectacles s'est déroulée en novembre 1933, à Paris, puis à New York, et dans les grandes villes d'Amérique du Sud. Le lundi 24 juin 1935, Carlos Gardel meurt au sommet de sa gloire près de Medellin en Colombie, dans l'accident de l'avion où il avait pris place.
Argentins et Français ont souvent eu des relations amicales, ainsi au cours de la Première Guerre mondiale la cause de la France fut soutenue par le peuple argentin et Carlos Gardel composa un tango en hommage aux soldats de cette guerre alors qu'il tournait en 1932 dans les studios Paramount à Joinville-le-Pont. Ce tango se nomme Silencio. La qualité de sa voix et sa mort prématurée vont être les éléments déterminants qui feront de lui un mythe populaire. Tous ceux qui parlent du tango ou entendent parler de cette musique vont l'associer immédiatement à son nom. Carlos Gardel incarne désormais, et de façon indiscutable, le tango. ■
WikipediaActeur, metteur en scène, écrivain, peintre, sculpteur.
Quand Jean Marais a quatre ans, sa mère alsacienne décide de partir pour Paris avec ses deux fils. Il est élève au lycée Condorcet. Jean Marais ne reverra son père que près de quarante ans plus tard.
Il commence comme figurant en 1933 dans les films de Marcel L'Herbier. En 1937, il échoue au concours d'entrée au Conservatoire et étudie chez Charles Dullin, au théâtre de l'Atelier. Il y découvre les pièces classiques, où il tient des rôles de figuration qui lui permettent de financer ses cours.
Sa rencontre avec Jean Cocteau en 1937 marque le véritable lancement de sa carrière. Cocteau donne à Jean Marais un rôle dans Œdipe Roi : Jean Marais y joue le rôle du Chœur. Son rôle est muet car Marais ne maîtrise pas encore assez sa voix pour le théâtre. Cocteau lui écrit rapidement une pièce sur mesure : Les Parents terribles (1938), qui lui donne la reconnaissance de la profession.
En 1943, il joue un Tristan moderne dans L'Éternel Retour de Jean Delannoy. Il devient l'idole de sa génération. En 1944, il monte Renaud et Armide.Marais devient un symbole de résistance à l'occupant. Après la libération de Paris, en août 1944, Jean Marais s'engage dans l'armée française et rejoint la 2e D.B. du général Leclerc. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Cocteau écrit pour lui La Belle et la Bête, un film très difficile à tourner, et auquel personne ne croit. Marais entre alors dans la légende. En 1946, il joue dans la pièce L'Aigle à deux têtes de Cocteau, puis en 1949, dans l'un des plus célèbres films de Jean Cocteau, Orphée.
À la fin des années 1940, il entre à la Comédie-Française. Il y est à la fois comédien, metteur en scène et décorateur. C'est la première fois qu'une telle fonction est donnée à un aussi jeune comédien.
1954 est l'année de son plus grand succès en salle avec Le Comte de Monte Cristo seconde adaptation par Robert Vernay du roman d'Alexandre Dumas. Il partage en 1956 avec Ingrid Bergman la vedette d'Elena et les Hommes de Jean Renoir. Luchino Visconti l'engage en 1957 pour Nuits blanches. En 1959, il tourne Le Testament d'Orphée dans lequel il joue Œdipe.
En 1959, André Hunebelle lui propose de tourner Le Bossu avec Bourvil. Il est déjà populaire, ces films moins intellectuels que les précédents lui amènent un nouveau public. Il tourne Le Capitan toujours avec Bourvil puis une série de films de cape et d'épée comme Le Capitaine Fracasse de Pierre Gaspard-Huit en 1961 ou encore Le Masque de Fer d'Henri Decoin en 1962. Il connaît un nouveau succès avec la série des Fantômas (1964-1966). En 1970, Jacques Demy lui offre son dernier grand rôle dans Peau d'âne dans lequel il donne la réplique à Catherine Deneuve.
Jean Marais se retire dans les Alpes-Maritimes, puis à Vallauris où il pratique la poterie, la sculpture et le théâtre.
Au cours des années 1980, il joue au théâtre (Don Diègue dans Le Cid, Le Roi Lear, Les Monstres sacrés). Comme sculpteur, il réalise, entre autres, une évocation du Passe-murailles qui est installée à Montmartre devant la maison où habitait Marcel Aymé, auteur de la nouvelle éponyme. ■
WikipediaPrince de Condé, duc de Bourbon, duc d'Enghien, duc de Montmorency, duc de Châteauroux, duc de Bellegarde, duc de Fronsac, gouverneur du Berry, comte de Sancerre (1646-1686), comte de Charolais, pair de France, premier prince du sang. Général français pendant la guerre de Trente Ans, il fut l'un des meneurs de la Fronde des princes.
Il poursuivit ses études au collège des jésuites de Bourges. Il montra dans la carrière militaire un génie précoce. Après un apprentissage militaire au siège d'Arras, il reçut en 1643, à l'âge de 21 ans, le commandement honorifique de l'armée de Picardie, sous les ordres du maréchal de L'Hôpital. Il s'agissait de barrer la route à l'armée espagnole du roi Philippe IV sortie du comté de Flandre pour envahir la France. Le 19 mai, cinq jours après la mort de Louis XIII, Enghien remporta héroïquement l'éclatante victoire de la bataille de Rocroi, brisant ainsi la réputation d'invincibilité des tercios espagnols.
Il fut ensuite envoyé sur le Rhin, aux côtés du vicomte de Turenne. En 1644, il battit les Allemands à Fribourg. Il remporta avec Turenne la bataille de Nördlingen en 1645 contre Franz von Mercy (Guerre de Trente Ans). En 1646, à la mort de son père, il devint 4e prince de Condé. Il prit Dunkerque en 1646. Moins heureux en Catalogne, il ne put prendre Lérida ; mais il remporta bientôt après en comté d'Artois la victoire de Lens sur l'archiduc Léopold-Guillaume qui amena la paix avec le Saint-Empire romain germanique en 1648.
Pendant les troubles de la Fronde, il adopta une attitude ambiguë. Il avait d'abord défendu le parti de la cour, la régence durant la minorité de Louis XIV étant assumée par sa mère Anne d'Autriche, secondée par le cardinal Mazarin, premier ministre, puis il prit parti contre Mazarin qu'il appelle « le faquin écarlate ». Son soutien à la reine mère Anne d'Autriche permit d'abord la signature de la paix de Rueil. Néanmoins, en 1649, par rivalité avec Mazarin qu'il considérait comme un usurpateur étranger, il avait des sympathies pour la Fronde.
Le 7 février 1651, devant l'union des Frondes, Mazarin s'enfuit et libéra les princes. Condé prit la tête de la Fronde des princes. Il leva des troupes, marcha sur Paris. Contre lui, Louis XIV âgé de 14 ans réussit à gagner Turenne qui prit la tête des troupes royales et défit le prince à la bataille de Bléneau le 7 avril 1652, à Étampes en mai puis au faubourg Saint-Antoine à Paris. ■
Marie épouse à 17 ans le comte Walewski,... de 50 ans son aîné ! Deux ans plus tard, en 1806, Napoléon 1er séjourne à Varsovie.
La jeune Polonaise se laisse convaincre qu'elle pourrait être utile à sa patrie, que les pays voisins se sont partagée une décennie plus tôt. C'est ainsi qu'elle devient (sans trop de mal) la maîtresse de Napoléon. Celui-ci crée l'année suivante un « grand-duché de Varsovie » avec les territoires polonais repris à la Prusse. Mais, avouons-le, le sacrifice de Marie n'y est pour rien. ■
Metteur en scène, acteur de théâtre et de cinéma français. Il est l'un des fondateurs en 1927 du Cartel des quatre avec Louis Jouvet, Gaston Baty et Georges Pitoëff.
Dernier né d'une famille de 17 enfants, il entame, après des études au petit séminaire du Pont-de-Beauvoisin (Savoie), sa carrière théâtrale à Paris en 1903, est engagé au théâtre des Gobelins et au Lapin agile. Il entre en 1906 au théâtre de l'Odéon dirigé par André Antoine, crée sa compagnie en 1908, puis intègre le théâtre des Arts en 1910 sous la direction de Jacques Rouché. Là, il reçoit les éloges des critiques pour son jeu dans Les Frères Karamazov mis en scène par Jacques Copeau en 1911. Quand ce dernier crée le théâtre du Vieux Colombier en 1913, il le suit et devient son bras droit. Après la guerre, qu'il fait comme engagé volontaire, il continue l'aventure avec Copeau, au Garrick Theater de New York, puis travaille avec Firmin Gémier.
Il forme sa propre équipe en 1921 sous le nom d'Atelier, où il transmet les leçons reçues de Copeau : formation des comédiens et priorité du texte. Il rencontre des succès critiques grâce aux mises en scène de Volpone de Ben Jonson (1928, adapté par Jules Romains et Stefan Zweig) et de L'Avare de Molière. Il fonde le « Cartel des Quatre », visant à faire entendre le théâtre non mercantile. Entre 1940 et 1947, il est directeur du Théâtre de la Cité.
Avec le Cartel des Quatre et aux côtés d'André Barsacq, Jean-Louis Barrault et Jean Vilar, Dullin a fait partie du mouvement de renouvellement français qui aboutira à un « théâtre décentralisé populaire ». Réputé pour la qualité de ses cours, à base d'improvisation, de mime et d'étude des classiques. ■
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