Ephéméride
Gatien
18 décembre

Le saint du jour est envoyé en mission en Gaule par le pape au IIIe siècle. Il devient évêque de Tours.

Après sa mort, sa dépouille est transférée par saint Martin dans la basilique de Saint-Lidoire.

Source Hérodote

28e jour du mois de frimaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la truffe.

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26e jour du Sagittaire.

Journée mondiale

Journée mondiale pour la langue Arabe

Journée internationale

Journée internationale des migrants

Prénoms du jour

Gatien et son féminin Gatienne.
mais aussi aux Zosime et ses dérivés : Zozima, Zozimène, etc.

Événements

  • 1737 : Mort de Stradivarius
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    Le célèbre luthier Antonio Stradivarius meurt à Crémone, dans la vallée du Pô, à 93 ans.

  • 1783 : Pitt le Jeune devient Premier ministre
  • à Londres, le roi George III appelle à la tête du gouvernement un jeune homme de 24 ans, William Pitt the Younger (le Plus Jeune), ou le Second Pitt...

  • 1793 : Fin du siège de Toulon
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    Anglais et Espagnols se retirent de Toulon. Leur défaite met en lumière le talent d'un jeune officier d'artillerie, le capitaine Napoléon Bonaparte...

    Le port de Toulon, essentiel à la défense de la France, a été occupé par les coalisés le 27 août 1793, à la faveur des troubles civils qui ont agité la France après l'exécution du roi Louis XVI.

    Il tourne ses batteries vers les forts Mulgrave et de l'éguillette qui barrent l'entrée de la rade. Comme prévu, une fois les deux forts aux mains de l'armée révolutionnaire, les Toulonnais, ne pouvant plus être ravitaillés par la Royal Navy, se résignent à la reddition.

    Ce premier succès vaut à Bonaparte d'être nommé général de brigade le 22 décembre suivant. L'amitié du frère cadet de Robespierre lui permet dès lors de faire valoir ses vues stratégiques au Comité de salut public (le gouvernement révolutionnaire). C'est le début d'une fabuleuse épopée.

  • 1865 : Abolition de l'esclavage aux États-Unis
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    Le Congrès des états-Unis vote un 13e amendement à leur Constitution. « Ni esclavage, ni aucune forme de servitude involontaire ne pourront exister aux états-Unis, ni en aucun lieu soumis à leur juridiction », énonce-t-il.

    La Guerre de Sécession (ou Civil War) est à peine terminée que le Congrès tranche sur ce qui en fut la cause directe : l'esclavage dans les plantations de coton du Sud, la mésentente entre les planteurs distingués du Sud et les industriels frustes du Nord ayant fait le reste.

  • 1994 : Découverte des peintures paléolithiques de Chauvet-Pont d'Arc unesco
  • Le préhistorien Henri Chauvet découvre à proximité des magnifiques gorges de l'Ardèche, dans le sud-est de la France, une grotte couverte de représentations animales (bisons,...). Ces peintures de l'homme de Cro-Magnon sont les plus anciennes que l'on connaisse à ce jour. D'après la datation au carbone 14, elles remontent à 32 000 BP (Before Present, soit avant 1950) et sont donc près de deux fois plus vieilles que celles de Lascaux !

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    Jean Clottes, de l'Institut de France, a étudié de fond en comble les figures animales de la grotte. 430 animaux sont représentés, presque autant qu'à Lascaux, répartis entre 14 espèces, y compris le hibou et l'aigle. Notons que les deux tiers des animaux sont des espèces que ne chassaient pas les hommes préhistoriques : mammouths, rhinocéros laineux, félins et ours des cavernes...

    Classé au patrimoine mondial de l'Humanité par l'UNESCO en 2014.

    Naissances

  • Jules Auguste Muraire dit Raimu
    Né en 1883 à Toulon (Var) - Décédé le 20 septembre 1946 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).
  • Acteur de théâtre et de cinéma.

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    Peu enclin aux études, il découvre très jeune le monde du spectacle et est attiré par le métier de comédien. Il débute sous le nom d'artiste de Rallum le 15 juin 1900, dans les cafés-concerts de Provence et les guinguettes à matelots. Engagé par une modeste troupe locale (les Lauri-Lauri), il fait même une courte tournée en Afrique du Nord. Puis il fait des petits boulots : croupier du Casino d'Aix-les-Bains et commerçant.

    Il entre en 1908 au théâtre de l'Alhambra de Marseille où il est souffleur. Désormais appelé Raimu, il devient une vedette régionale avec le répertoire de comique-troupier popularisé par Polin.

    Félix Mayol, chansonnier et directeur de music-hal, le repère et le fait venir à Paris pour jouer dans les revues qu'il monte dau concert Mayol. Jusqu'en 1914, Raimu se produit dans des nombreux cafés-concerts et music-halls, dont La Cigale, les Folies Bergères et le Casino de Paris. En août 1914, il est mobilisé à Orange et part au front avant d'être réformé en mars 1915.

    C'est Sacha Guitry qui lui confie son premier rôle important dans Faisons un rêve en 1916. On le remarque notamment dans L'école des cocottes (1920), Le Roi de de Flers et Caillavet (1920), Le Blanc et le Noir (1922) de Sacha Guitry. En 1928, lorsqu'il rencontre l'auteur de Marius, il est un acteur reconnu mais il n'a pas encore interprété un rôle de premier plan.

    L'arrivée en Europe du cinéma parlant, en 1928, fait connaître Raimu par son jeu, sa personnalité et sa voix méridionale tonitruante si caractéristique. En 1929, il connaît un triomphe au théâtre de Paris avec la pièce Marius de Marcel Pagnol. En 1931, il connaît le triomphe dans l'adaptation de la pièce au cinéma, Marius d'Alexandre Korda premier film de la « trilogie marseillaise » de Pagnol. Il reprend en 1932 ce rôle dans la version filmée de Fanny de Marc Allégret.

    Pendant les années 1930, il figure dans les adaptations filmées de pièces qu'il a jouées sur scène comme La Petite Chocolatière (1932), L'école des cocottes (1935) et Le Roi (1936). En 1936, il joue une dernière fois le rôle de César dans César, réalisé par Marcel Pagnol. En 1937, il fait partie de la prestigieuse distribution des Perles de la couronne de Sacha Guitry puis tourne dans Un carnet de bal de Julien Duvivier. Il retrouve en 1938 Pagnol qui lui offre le rôle du boulanger cocu dans La Femme du boulanger, puis celui du puisatier dans La Fille du puisatier, tourné au début de l'Occupation. Il tourne un film pour la firme cinématographique allemande Continental-Films, Les Inconnus dans la maison d'Henri Decoin (1942) puis élude les autres propositions prétextant être déjà sous contrat pour une longue durée avec d'autres producteurs

    En 1943, il entre comme pensionnaire à la Comédie-Française avant d'en devenir sociétaire l'année suivante. Mais son séjour au Théâtre-Français va tourner court : après deux comédies de Molière dans lesquels il tient le rôle-titre, Le Bourgeois gentilhomme et Le Malade imaginaire.

    Il retrouve le cinéma en 1946 avec Les Gueux au paradis de René Le Hénaff et L'Homme au chapeau rond de Pierre Billon, qui sera son dernier film. En effet, Raimu décède en 1946 d'une crise cardiaque à l'Hôpital américain où il avait été admis pour subir « une opération chirurgicale, en apparence bénigne ». ■

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  • Steven Spilberg
    Né en 1947 à Cincinnati (Ohio, états-Unis)
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    Le cinéaste réalise en 1981 une curieuse parodie de l'évangile, ET : un extra-terrestre fait irruption dans un cercle d'enfants et de personnes simples. Il les séduit par son humanité mais n'a de cesse de leur parler du Ciel, vers lequel il aspire à revenir. Poursuivi par les méchants, il souffre et meurt. Mais quand son plus fidèle disciple se penche sur le sarcophage de verre et lui murmure : « I love you », l'extra-terrestre ressuscite, le cœur rougeoyant (on pense aux représentations sulpiciennes du Christ-Roi). Après une ultime course-poursuite, le nouveau Messie fait ses recommandations à ses amis, bénit la mère de son disciple puis monte au Ciel !. ■

  • Pierre Desgraupes
    Né en 1918 à Angoulême - Décédé le 16 mars 1993 à Paris
  • Originaire d'Angoulême, un temps élève du Lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine, il étudie la philosophie quand il est mobilisé en 1939. Il reprend ses études en 1943, obtient sa licence à la Sorbonne, mais renonce à passer l'agrégation pour devenir journaliste.

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    En 1944, il intègre le service de presse du ministère des Anciens Combattants et Prisonniers de Guerre dirigé par Henri Frenay. Puis, en 1947, il entre au service littéraire de la RTF et devient rédacteur en chef du Journal parlé pour 9 ans.

    Pionnier de la télévision française, il lance avec son ami Pierre Dumayet en 1953 Lecture pour tous, émission littéraire qu'il coprésente jusqu'en 1958 et produit En votre âme et conscience dans laquelle, entre 1955 et 1970, Pierre Dumayet et Claude Barma évoquent les grandes affaires judiciaires de l'histoire et font des spectateurs le jury. En 1959, il est appelé par Pierre Lazareff pour participer avec Pierre Dumayet et Igor Barrère à l'émission d'information et de reportage, Cinq colonnes à la Une.

    Réclamant plus de liberté dans l'information publique lors des événements de mai 1968, il va travailler à la T.S.R.

    En septembre 1969, à la tête d'Information-première, il redynamise la rédaction en embauchant des plumes de RTL, Europe 1, du Nouvel Observateur et du Monde et créé un nouveau journal télévisé en novembre 1969 avec un présentateur unique aidé d'un prompteur.

    Il retrouve la télévision publique en étant nommé P.D.G. d'Antenne 2 en août 1981. Il reforme l'équipe qu'il a laissé en 1972, donne la présentation du 20 heures à une femme, Christine Ockrent, institue l'information matinale, crée des unités de programmes autonomes, encourage des programmes dynamiques, novateurs et de qualité.

    En quittant l'audiovisuel public, il laisse l'image d'un homme souvent bourru et rogue mais d'une indépendance farouche, capable de résister aux pressions politiques de toutes sortes. Il fut en opposition aussi bien avec la droite que la gauche. ■

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    Décès

  • Marie-Louise de Habsbourg-Lorraine
    Née le 12 décembre 1791 à Vienne (Autriche) - Décédé en 1847 à Vienne (Autriche)
  • L'archiduchesse d'Autriche Marie-Louise a 18 ans quand elle est mariée à Napoléon 1er (40 ans). ■

  • Pasteur Marc Boegner pf
    Né le 21 février 1881 à épinal - Décédé en 1970 à Paris
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    Originaire d'une famille protestante, républicaine et patriote, Marc Boegner passe les premières années de sa vie à épinal, avant de s'installer avec sa famille à Orléans où il se lie d'amitié avec Charles Péguy.

    Très marqué par l'influence de son oncle, il se décide, après ce qu'il appellera lui-même sa « conversion » et l'obtention d'une licence en droit, à entrer à la faculté de théologie protestante de Paris.

    Après la soutenance de sa thèse de doctorat sur les catéchismes de Calvin1, en juillet 1905, il est nommé pasteur dans une paroisse rurale à Aouste-sur-Sye, dans la Drôme, il inaugure un ministère fondé sur l'humilité, l'écoute et le rassemblement, dans une même foi, des hommes et des idées.

    Mobilisé à Paris comme infirmier-chef dès août 1914, Boegner, pendant les quatre années de guerre, ne cesse de présider des cultes, de soutenir ceux qui lui demandent de l'aide. En octobre 1918, il est nommé pasteur de la paroisse parisienne de Passy-Annonciation. En 1929, il devient président de la Fédération protestante de France, charge qu'il occupera jusqu'en 1961.

    À l'Assemblée de Lyon en mai 1938, il devient le premier président du Conseil national de l'église réformée de France.

    Sous l'Occupation, le pasteur Boegner est d'abord membre du Conseil national instauré par Vichy, mais il œuvre activement pour améliorer le sort des Juifs, pour en défendre et sauver certains. En juin 1940, après l'armistice, Marc Boegner s'installe à Nîmes où la tradition protestante reste forte. Il multiplie les déplacements et les interventions auprès du gouvernement de Vichy en faveur des personnes déplacées ou regroupées dans les camps d'internement de Drancy ou Gurs (Pyrénées-Atlantiques) et ensuite en faveur des Juifs.

    À partir de juin 1941, devant l'échec de ses interventions auprès de l'amiral Darlan, il prend contact avec le cardinal Gerlier, archevêque de Lyon, afin que ce dernier aborde la question raciale avec le maréchal Pétain. ému de ces protestations conjointes des églises chrétiennes, le Maréchal demande davantage de modération au secrétaire d'état aux questions juives. Son action en faveur des Juifs durant la guerre fait qu'il est désigné Juste parmi les nations en 1988.

    Après la guerre, il continue son combat pour l'unité en participant au mouvement œcuménique. Il est également observateur au concile Vatican II. ■

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  • Gilbert Bécaud
    Né le 24 octobre 1927 à Toulon - Décédé en 2001 à Paris
  • François Gilbert Léopold Silly, dit Gilbert Bécaud est un chanteur, compositeur, pianiste et acteur.

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    Au cours de sa carrière, il se produit trente-trois fois sur la scène de l'Olympia, où il gagne son surnom de « Monsieur 100 000 volts » en raison de son sens du swing, à cause des passions qu'il soulevait dans son sillage et de ses fans qui, souvent, cassaient par enthousiasme les fauteuils. Il laisse l'image d'un homme électrique, toujours en mouvement. Sa cravate à pois, ses quelque quatre cents chansons et sa main sur l'oreille (pour être sûr de chanter juste) sont d'autres images spécifiques qui ont marqué les esprits. ■

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  • Jacqueline de Romilly
    Née le 26 mars 1913 à Chartres - Décédée en 2010 à Boulogne-Billancourt
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    Philologue, essayiste, traductrice et helléniste française, qui reçut de la Grèce la nationalité hellénique en 1995, à titre honorifique

    Sa mère, élève seule sa fille, avec l'objectif que son enfance ne se ressente pas de la mort de son père, tout en désirant la voir première de sa classe. Elle fait de brillantes études secondaires au lycée Molière, où elle croise le chemin de Christiane Desroches Noblecourt, future archéologue spécialiste en égyptologie. En 1930, elle est la première lauréate féminine du concours général, avec un premier prix de version latine et un deuxième prix de version grecque, et obtient l'année suivante un accessit de philosophie. Après sa khâgne au lycée Louis-le-Grand, elle est admise à vingt ans à l'École normale supérieure.

    En 1933, sa mère lui offre une édition ancienne de l’Histoire de la guerre du Péloponnèse de Thucydide, œuvre qui va avoir une influence déterminante sur sa vie.

    Du fait de l'origine juive de son père, elle se voit refuser le droit d'enseigner par le régime de Vichy en décembre 1941. Réintégrée dans la fonction publique après la Libération, elle enseigne en khâgne au lycée de jeunes filles de Versailles de 1945 à 1949. Elle est nommée maître de conférences en 1949, puis professeur de langue et littérature grecques classiques à l'université de Lille. À partir de 1973, elle occupe la chaire de la Grèce antique au Collège de France, où elle est la première femme professeur. Jacqueline de Romilly prend sa retraite en 1984, à l'âge de 70 ans. Elle devient alors professeur honoraire du Collège de France.

    Elle est élue à l'Académie des inscriptions et belles-lettres le 14 février 1975. Elle est la première femme élue à cette académie, qu'elle préside en 1987. Le 24 novembre 1988, elle devient la deuxième femme, après Marguerite Yourcenar, à entrer à l'Académie française. Elle est élue au fauteuil n° 7. Elle demeure la seule femme à avoir été membre de deux académies de l'Institut de France. Marguerite Yourcenar ayant refusé l'habit vert, Jacqueline de Romilly est la première femme à le porter. ■

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  • Vaclav Havel
    Né le 5 octobre 1936 à Prague (Tchécoslovaquie) - Décédé en 2011 à Hradecek (République tchèque)
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    Rien ne prédestinait Vaclav Havel, enfant de la bourgeoisie intellectuelle pragoise, à devenir le chef de file de l'opposition démocratique au régime communiste puis le président de la nouvelle République tchèque.

    Bien qu'attiré par le théâtre, il est contraint par le régime communiste issu du « coup de Prague » de travailler comme laborantin. C'est seulement à la faveur de l'éphémère « printemps de Prague », en 1968, qu'il réalise son rêve et devient metteur en scène, écrivain et dramaturge, à sa manière nonchalante et distanciée. ■