Ce jour commémore un événement que racontent les évangiles. Le roi Hérode, ayant eu connaissance qu'un nouveau-né de Bethléem allait lui ravir sa royauté, aurait ordonné de massacrer tous les nouveaux-nés mâles de la ville.
Jésus, fort heureusement, avait déjà été emmené au loin, en égypte, ainsi que sa mère Marie, par Joseph, l'époux de celle-ci. On peut en ce jour songer aussi à tous les enfants victimes de la guerre et de la méchanceté des hommes.
Source Hérodote
8e jour du mois nivôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du fumier.
7e jour du Capricorne.
Bonne fête aux Innocent
et aussi aux Gaspard et ses dérivés : Gasparde, Gaspardine, Gasparine, Jasper
Robert de Turlande, cadet d'une grande famille d'Auvergne est né en 1001. Il fonde avec quelques compagnons le monastère de Casa Dei (La Maison de Dieu) et lui applique la règle de Saint Benoît.
L'abbaye comptera jusqu'à trois cents moines. à la mort de son fondateur en 1067, l'abbaye est déjà célèbre et dotée de riches possessions concédées par de riches et puissantes familles d'Auvergne.
Les frères Lumière, inventeurs du cinématographe, ont présenté leur invention à un cénacle de scientifiques quelques mois plus tôt, le 22 mars 1895. Cette fois, ils s'adressent au grand public mais ils ignorent que dans la salle se tient un magicien... Georges Méliès. Il sera le véritable fondateur du « 7e Art ».
L'année 1956 se termine « en beauté » par la sortie d'un film sulfureux mettant en scène Brigitte Bardot et Jean-Louis Trintignant. Ce film, Et Dieu créa la femme, propulse l'actrice au rang de star internationale, icône de la féminité et de la libération des mœurs.
Le calendrier révolutionnaire et ses mots aux sonorités musicales sont l'œuvre du poète François Fabre d'églantine.
Baptisé sous le nom de François Fabre, il ajoute « d'églantine » à son nom en souvenir d'une églantine d'argent qu'il aurait remportée dans sa jeunesse à l'occasion d'un concours de poésie organisé par l'Académie des Jeux Floraux de Toulouse.
Joli garçon mais paresseux, instable et vaniteux, il acquiert un petit succès avec l'immortel « tube » : « Il pleut, il pleut, bergère... ». ■
Ténor d'opéra italien
Son père avait la passion du chant, qu'il n'avait pas cultivée, mais qu'il a transmise à ses enfants. Francesco, que son père avait jugé doué, a pris quelques leçons de Carlo Pedrotti. Un jour est arrivée la chance de sa vie : le Teatro Regio avait un besoin urgent d'un ténor pour l'opéra Poliuto car un des chanteurs était tombé malade. Le maître qui lui enseignait le chant, informé, pensa à lui et avança son nom. Après avoir commencé en 1871 à Turin dans le rôle de Nearco de Poliuto, il conquit son premier grand succès à Palerme en 1875 dans Un ballo in maschera. Il a ensuite été embauché à la Fenice de Venise et au Teatro San Carlo de Naples, débutant en 1878 au théâtre de la Scala de Milan dans le rôle de Vasco de Gama de l'Africana de Giacomo Meyerbeer.
Il a créé le rôle d'Otello dans l'opéra de Giuseppe Verdi le 5 février 1887, rôle qui est devenu ensuite son cheval de bataille.
En outre, il a été le premier Gabriele Adorno dans la seconde version du Simon Boccanegra de Verdi, le premier Azaele dans Il figliuol prodigo et le premier Didier dans Marion Delorme, opéras d'Amilcare Ponchielli.
Il a chanté le rôle d'Otello ainsi que celui d'autres grands opéras, dans des pays tels que l'Angleterre, la France, le Portugal, l'Espagne, l'Allemagne, l'Autriche, la Russie, l'Uruguay, le Brésil, le Mexique et l'Argentine. Il a été souvent engagé par l'Opéra de Monte-Carlo et s'est produit aux États-Unis.
Selon la critique, sa voix prodigieuse de puissance, et son phrasé vigoureux et précis, ont fait de lui le plus grand ténor verdien et un des plus grands artistes lyriques de la fin du XIXe siècle. ■
WikipediaIdéaliste et énergique, Thomas Woodrow Wilson (démocrate) vainc le candidat républicain aux élections de novembre 1912. à la Maison Blanche, sur le thème New Freedom (Nouvelle Liberté), il engage des réformes sociales hardies et promulgue une loi antitrust. Il est réélu en 1916 en promettant de maintenir le pays à l'écart de la Grande Guerre qui ravage l'Europe. Mais il rompt sa promesse dès le 6 avril 1917 en déclarant la guerre à l'Allemagne. Il va dès lors prendre une part très grande à la conclusion du conflit (European War pour les Américains) et aux négociations de paix.
Frappé de paralysie le 2 octobre 1919, il sera hélas incapable de convaincre ses concitoyens de ratifier le traité de Versailles et d'entrer à la Société des Nations. ■
Pianiste et compositeur de jazz
Michel Petrucciani est handicapé dès la naissance du fait d'une ostéogenèse imparfaite (osteogenesis imperfecta), la « maladie des os de verre » (atteint de la forme sévère, sa taille adulte n'atteindra que 99 cm, et il sera victime de fractures même pendant ses concerts). Il ne peut pas être scolarisé, mais reçoit des cours de professeurs particuliers et suit un enseignement par correspondance.
Il reçoit une formation musicale de son père qui lui apprend le piano. Ainsi, il chante les classiques du jazz à trois ans, joue du piano à quatre et accompagne le trompettiste américain Clark Terry à treize.
En 1981, il part aux états-Unis. Il enregistre avec le batteur Aldo Romano cinq albums entre 1981 et 1985. En Californie, il fait la connaissance de Charles Lloyd, saxophoniste très actif dans les années 1960, alors reconverti dans les affaires. Charles Lloyd décide de se remettre à la musique et ils se produisent ensemble. Il se produit au club Village Vanguard. Il est le premier artiste non américain à signer un contrat avec Blue Note chez qui il reste sept ans avant de rejoindre Francis Dreyfus. à la fin des années 1980, il quitte la Californie pour s'installer à New York.
Dans les années 1990, il se produit en public et enregistre des disques en divers lieux du monde. Son jeu est caractérisé par une remarquable indépendance des mains gauche et droite et une vitesse d'exécution exceptionnelle due à un entraînement intensif et peut-être à ses grandes mains aux os légers, ce qui permet à ses doigts de rebondir très vite sur les touches.
Il est également compositeur, avec une préférence pour les thèmes brésiliens (Brazilian Like), souvent présents dans ses disques. Épuisé par son rythme de vie et de tournées. ■
WikipediaRichemont est sans doute la plus méconnue des personnalités qui ont entouré le roi Charles VII et contribué au redressement de la France après le désastre d'Azincourt.
En qualité de connétable ou chef des armées, il a forgé la première armée permanente d'Europe et mis en place les conditions d'un sursaut militaire. Politique avisé, il a très tôt compris la nécessité de réconcilier le duc de Bourgogne et le roi de France pour chasser les Anglais du royaume. ■
Fêté le 24 janvier, François de Sales naît en Savoie, au château de Sales, en 1567, dans une famille aisée. Promis à une brillante carrière d'avocat, il s'en détourne pour être ordonné prêtre en 1593, en pleine guerre religieuse entre catholiques et protestants.
Reconnu comme l'un des plus ardents prédicateurs de la Contre-Réforme catholique, il inspire le renouveau religieux de l'abbaye de Port-Royal. Il est l'un des mystiques les plus marquants du XVIIe siècle, le « Siècle des Saints » (qui est aussi le siècle du libertinage !). ■
Philosophe et écrivain
Instruit par son père, il apprend le grec et le latin. à cause de la pauvreté de sa famille il doit attendre la fin des études de son frère aîné, Jacob, pour commencer son cursus à l'Académie protestante de Puylaurens.
En 1669, il entre au collège des jésuites de Toulouse et se convertit au catholicisme. Après dix-sept mois, il abjure et revient au protestantisme et doit s'exiler à Genève, où il entreprend des études de théologie et de philosophie et découvre notamment la pensée de Descartes.
Il revient incognito en France travaillant comme précepteur à Rouen (1674) puis à Paris. En 1675, il présente sa candidature à l'Académie de Sedan où, à l'issue d'un concours, il est nommé professeur de philosophie et d'histoire.
En 1681, Louis XIV fait fermer l'Académie de Sedan. Bayle s'exile aux Provinces-Unies. Le 8 décembre, il est nommé professeur de philosophie et d'histoire à l'école illustre de Rotterdam. Il publie en 1682 sa célèbre Lettre sur la comète, rééditée en 1683 sous le titre de Pensées diverses sur la comète auxquelles viendront s'ajouter par la suite une Addition et une Continuation où il dénonce les superstitions et l'idolâtrie et développe le paradoxe de l'athée vertueux.
En 1684, Pierre Bayle crée et rédige un périodique de critique littéraire, historique, philosophique et théologique, les Nouvelles de la République des Lettres, qui rencontre dans toute l'Europe un rapide succès. Il entre ainsi en relation avec les principaux savants de son temps. Il n'existe pas alors de distinction nette entre la « littérature » et la « science ».
Dans son Commentaire philosophique sur ces paroles de Jésus-Christ : « Contrains-les d'entrer », il dénonce l'intolérance et prône une tolérance civile de toutes les confessions chrétiennes, du judaïsme, de l'islam et même pour les athées. En 1690 paraît un Avis important aux réfugiés exhortant les protestants au calme et à la soumission politique. ■
WikipediaHomme politique
Fils de cultivateurs, son père tient à ce que son fils ait de l'instruction. à l'âge de 14 ans, Martin part à Paris avec son père, comme maçon de la Creuse. Il découvre alors les conditions de travail de ses semblables : journées de 12 à 13 heures, travaux dangereux sur les échafaudages, malnutrition, logements insalubres, etc. à 19 ans, il est chef d'atelier. Il intègre la Société des Droits de l'Homme.
Il fréquente les cours du soir et, à partir de 1838, en assure un pour ses jeunes compagnons. Il fréquente les réunions socialistes et adopte les idées communistes.
Après la révolution de février 1848, il préside le club des habitants de la Creuse à Paris. Sa popularité dans les milieux de l'émigration comme son aisance à parler en public en font, aux débuts de la Seconde République, un délégué à la commission du Luxembourg, un conseiller prud'homme et un candidat à la Constituante de 1848.
Il est élu le 13 mai 1849 député de la Creuse. Siégeant à la Montagne, sur les bancs des républicains socialistes, il intervient fréquemment à la tribune et s'oppose à la politique de Louis Napoléon Bonaparte. Il présente également une proposition de loi relative aux expropriations nécessitées par les grands travaux publics de l'époque. Lors du coup d'état du 2 décembre 1851, il est arrêté dans la nuit.
En 1852, il est banni par décret et s'exile en Belgique, avant de partir pour Londres. Il devient instituteur à Londres et à Brighton en 1855, puis professeur de français à l'école militaire de Wimbledon. Il fréquente d'autres exilés comme Victor Hugo. C'est en Angleterre qu'il est initié franc-maçon.
Quand éclate la guerre entre la France et la Prusse, il regagne son pays et Léon Gambetta le nomme préfet de la Creuse. Il est élu conseiller municipal de Paris. à ce poste, il se mobilise sur la question ouvrière et pour la relance de l'activité du bâtiment, mais aussi la reconstruction de l'hôtel de ville, l'amélioration de l'hygiène et la construction d'un métro.
Il entre à la Chambre des députés en 1876 comme député républicain. Siégeant à l'extrême-gauche. Tout en défendant les idées socialistes, il se rapproche de l'Union républicaine de Gambetta, collaborant à la République française.
Sous la Troisième République, le gouvernement Ferry promulgua la loi dite de « réparation nationale », qui allouait une pension ou rente viagère aux citoyens français victimes du coup d'état du 2 décembre 1851 et de la loi de sûreté générale.
Comme député, il défend l'instauration de retraites ouvrières en 1879, de protections contre les accidents de travail, il fait reconnaître la responsabilité de l'employeur (loi de 1898). Il se bat pour le développement d'un enseignement laïc, soutenant la loi Ferry sur l'instruction publique. Il consacre ses dernières années à l'écriture. ■
Avec son aîné Claude Debussy, Ravel fut la figure la plus influente de la musique française de son époque et le principal représentant du courant dit impressionniste au début du XXe siècle. Son œuvre, modeste en nombre d'opus (quatre-vingt-six œuvres originales, vingt-cinq œuvres orchestrées ou transcrites), est le fruit d'un héritage complexe s'étendant de Couperin et Rameau jusqu'aux couleurs et rythmes du jazz et d'influences multiples dont celle, récurrente, de l'Espagne.
Caractérisée par une grande diversité de genres, la production musicale de Ravel respecte dans son ensemble la tradition classique et s'étale sur une période créatrice de plus de quarante années qui la rendent contemporaine de celles de Fauré, Debussy et Poulenc, mais aussi de Stravinski, Prokofiev, Bartók ou Gershwin. La grande majorité de ses œuvres a intégré le répertoire de concert. Parmi celles-ci le ballet symphonique Daphnis et Chloé (1909-12), le Boléro (1928), les deux concertos pour piano et orchestre pour la main gauche (1929-31) et en sol majeur (1930-31) et l'orchestration des Tableaux d'une exposition de Moussorgski (1922) sont celles qui ont le plus contribué à sa renommée internationale. Reconnu comme un maître de l'orchestration et un artisan perfectionniste, cet homme à la personnalité complexe ne s'est jamais départi d'une sensibilité et d'une expressivité qui lui firent évoquer dans son œuvre à la fois « les jeux les plus subtils de l'intelligence » et « les épanchements les plus secrets du cœur ». ■
WikipediaChirurgien et physiologiste
Issu d'une famille de médecins lyonnais. René entre à l'école des Maristes. En 1893, il a obtient son baccalauréat en rhétorique. Au mois de mars 1894, il écrit à ses parents qu'il veut devenir chirurgien. Il achève son baccalauréat de philosophie pour entrer à la Faculté des sciences de Lyon, et préparer le P.C.N. (Physique-chimie-sciences naturelles). En 1899-1900, Leriche fait son service militaire au 98e régiment d'infanterie. Il est interne en 1902, puis Docteur en médecine en soutenant une thèse consacrée à la technique de résection chirurgicale dans le traitement du cancer de l'estomac en 1906.
Au début de la première guerre, il est affecté dans une ambulance chirurgicale dans les Vosges. Il passe à l'hôpital russe installé dans l'hôtel Carltonnote. En avril 1917, souhaitant depuis longtemps retourner au front, René Leriche rejoint l'équipe de l'auto-chir. Il devient Chirurgien Major de 1re classe le 28 décembre 1917. L'idée de Leriche est de différencier le linge blanc traditionnel dans lequel sont amenés les blessés, du linge des salles d'opérations chirurgicales aseptiques. Il choisit le bleu et fait peindre les salles chirurgicales en bleu. Tout le linge des salles d'opérations est également de couleur bleue : linge opératoire, casaques, calots, masques. Cette couleur sera adoptée dans le monde entier et, pour la première fois, cette convention permet de limiter au mieux les contaminations infectieuses.
Il devient chirurgien des hôpitaux de Lyon en 1919. En 1924, il est titulaire d'une chaire à l'université de Strasbourg où il introduit la notion de « chirurgie non agressive». En 1925, lors de sa leçon inaugurale à la chaire de clinique chirurgicale de l'université de Strasbourg il affirme que la chirurgie ne doit plus se limiter à la correction ou à l'ablation des lésions anatomiques mais qu'elle doit s'attaquer au traitement des troubles fonctionnels.
En 1936, il succède à Charles Nicolle au Collège de France : il occupera la chaire de Médecine expérimentale de 1937 à 1950. Cela lui permet de continuer ses recherches en y créant un laboratoire de chirurgie expérimentale et de conceptualiser ses théories sur la physiologie et la pathologie.
De retour à Lyon après l'armistice du 22 juin 1940, il décline le poste de ministre de la Santé qui lui aurait été proposé par le chef de l'état français, le maréchal Pétain. Il accepte néanmoins la présidence de l'Ordre national des médecins créé en octobre 1940 par le régime de Vichy. Cet organisme renforcera l'emprise de l'état sur l'organisation de la médecine, appuiera le numerus clausus dans les études médicales et appliquera l'interdiction professionnelle des médecins juifs. Le professeur Leriche, en désaccord avec ces directives de l'état, en démissionne en décembre 1942.
à la Libération, il est évincé des circuits officiels. Il est cependant élu membre de l'Académie des sciences et de l'Académie nationale de médecine en 1945. L'Ordre des médecins est alors réformé. ■
WikipediaAstronome américain
Il a permis d'améliorer la compréhension de la nature de l'Univers en démontrant l'existence d'autres galaxies en dehors de notre Voie lactée. En observant un décalage vers le rouge du spectre de plusieurs galaxies, il a montré que celles-ci s'éloignaient les unes des autres à une vitesse proportionnelle à leur distance. Cette théorie, connue sous le nom de « loi de Hubble » avait néanmoins été découverte précédemment par Mgr Georges Lemaître, un prêtre et astronome belge qui avait publié son travail dans un journal bien moins visible. Il y a toujours une grande controverse à ce propos1 et beaucoup suggèrent que cette théorie devrait plutôt s'appeler la « loi Lemaître », bien que ce changement n'ait pas retenu l'attention au sein de la communauté astronomique. La loi de Hubble est une des théories clé expliquant l'expansion de l'Univers. ■
Wikipedia