Ephéméride
Sylvestre
31 décembre

Ce prêtre romain devint pape au temps de l'empereur Constantin le Grand, à l'ombre duquel il pontifia sans éclat particulier. Ses délégués participèrent au concile de Nicée qui vit la condamnation de l'arianisme.

Source Hérodote

11e jour du mois nivôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du granit.

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10e jour du Capricorne.

Prénoms du jour

Bonne fête aux Sylvestre et ses dérivés : Sylvester, etc.
Et aussi aux Colombe et ses dérivés : Colombine, Yona, Yonah, Yonie, etc.
Mélanie et ses dérivés : Mélany, etc.
Paloma, et ses dérivés : Palometa, Palomita, etc.

Il se prénomme aussi Sylvestre

Événements

  • 192 : Assassinat de Commode
  • L'empereur romain Commode (31 ans), réputé pour sa violence et son caractère fantasque, est assassiné par sa maîtresse Marcia. Celle-ci tente de l'empoisonner mais comme l'empereur arrive à vomir le poison, elle se résout à le faire étrangler ! Commode est l'antihéros du film Gladiator de Ridley Scott...

  • 406 : Les Barbares en armes franchissent le Rhin
  • De nombreuses bandes de barbares franchissent le Rhin. Ils profitent de ce que le fleuve, cet hiver-là, est gelé pour le traverser à pied. C'est la plus importante vague d'immigration qu'ait connue l'empire romain depuis ses origines...

  • 1959 : Loi Debré sur l'enseignement privé
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    Sous la présidence du général de Gaulle , est promulguée la loi sur l'enseignement privé, dite loi Debré (du nom du premier ministre Michel Debré).

    On lui doit la distinction actuelle entre établissements hors-contrat, établissements sous contrat simple (l'État rémunère les maîtres), établissements sous contrat d'association (l'État participe aussi aux dépenses de fonctionnement et les familles ont en charge les liens avec le culte), établissements privés intégrés à l'enseignement public (écoles d'entreprise)...

    Naissances

  • Pierre de Villeneuve
    né en 1763 à Valensole - Décédé le 22 avril 1806 à Rennes
  • Pierre Charles Jean-Baptiste Sylvestre de Villeneuve s'engage à 15 ans dans la Marine royale et participe à la guerre d'Indépendance américaine.

    D'origine noble, il gravit assez vite les échelons. Quand survient la Révolution, il reste fidèle à la France.

    Le 1er août 1798, l'amiral Nelson anéantit la flotte française au mouillage en rade d'Aboukir, pendant la campagne d'Égypte du général Bonaparte. Dans la nuit parviennent à s'échapper trois vaisseaux emmenés par le contre-amiral de Villeneuve, qui y gagne une réputation de marin chanceux. ■

  • Henri Émile Benoît Matisse
    Né en 1869 au Cateau-Cambrésis - Décédé le 3 novembre 1954 à Nice
  • mc19.436

    Peintre, dessinateur, graveur et sculpteur français.

    Figure majeure du XXe siècle, son influence sur l'art de la seconde partie de ce siècle est considérable par l'utilisation de la simplification, de la stylisation, de la synthèse et de la couleur comme seul sujet de la peinture, aussi bien pour les nombreux peintres figuratifs ou abstraits qui se réclameront de lui et de ses découvertes. Il fut le chef de file du fauvisme.

    De Pablo Picasso, qui fut son ami et le considérait comme son grand rival, à Andy Warhol qui « voulait être Matisse », tous les peintres du XXe siècle ont été confrontés à la gloire et au génie de Matisse. ■

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  • Guy Mollet
    né en 1905 à Flers (Orne) - Décédé en 1975 à Paris
  • Professeur d'anglais et militant socialiste, Guy Mollet devient maire d'Arras à la Libération de la France, en 1945, puis accède à la tête de la S.F.I.O. (section française de l'Internationale Ouvrière).

    Il joue un rôle charnière dans les coalitions ministérielles de la IVe République jusqu'à la formation d'un Front républicain avec le parti radical-socialiste de Pierre Mendès France et Edgar Faure. Cette fragile coalition lui permet d'accéder à la présidence du Conseil (la direction de l'exécutif) le 31 janvier 1956.

    Il accorde une pleine indépendance au Maroc le 2 mars 1956 et à la Tunisie le 20 mars 1956 mais en dépit de cela, son ministère s'englue dans la guerre d'Algérie.

    C'est aussi sous son ministère qu'est signé le traité de Rome à l'origine de l'Union européenne. Quand Guy Mollet abandonne la présidence du Conseil le 21 mai 1957, il laisse un parti passablement déboussolé. ■

  • Lionel Dubray
    Né en 1923 à Joinville-le-Pont (Val de Marne) - Décédé le 22 juillet 1944 à Colpo (Morbihan)
  • Résistant

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    À 19 ans, il s'enrôle en décembre 1942, dans le groupe Alsace Lorraine des Francs-Tireurs et Partisans (F.T.P.). Il réside alors à Athis-Mons, à cette époque en Seine-et-Oise (aujourd'hui dans l'Essonne). Il participe à l'attaque en octobre 1943 d'une compagnie allemande à l'occasion d'un défilé en plein Paris occupé, ainsi que d'un car de la Waffen-SS Porte d'Italie, toujours dans la capitale. Il incendie également du matériel et des locaux allemands.

    Identifié par la Gestapo, Lionel Dubray dut chercher refuge en Bretagne où il rejoint le maquis du 1er bataillon des Forces françaises de l'intérieur (F.F.I.) dans le Morbihan. Il est nommé chef de section.

    Après avoir longuement combattu à la tête d'une section de maquisards, il est fait prisonnier le 14 juillet 1944, au cours de l'attaque par 300 allemands du camp de Kervernen en Pluméliau (Morbihan) où sont retranchés 90 maquisards. Il est torturé durant huit jours puis fusillé dans le Bois de Botsegalo, sur la commune de Colpo (Morbihan). Trente-trois résistants trouvèrent la mort lors des combats. ■

    Wikipedia

    Décès

  • Gustave Courbet
    né le 10 juin 1819 à Ornans (Doubs, France) - Décédé en 1877 à La Tour-de-Peilz (Suisse)
  • 1169

    Bourgeois voltairien et anticlérical, convaincu de son génie (« Je peins comme un Dieu », dit-il), Gustave Courbet cultive une technique de peinture conventionnelle mais se veut révolutionnaire et provocateur par le choix des sujets, ce qui lui vaut d'être désigné comme le chef de file de l'école réaliste sous Napoléon III, aux côtés de Daumier et Millet. ■

  • Alexandre-Auguste Ledru-Rollin
    Né le 2 février 1807 à Paris - Décédé en 1874 à Fontenay-aux-Roses
  • tp-796

    Républicain progressiste, il est l'un des chefs de file de la Campagne des Banquets qui aboutit à la révolution de 1848 et à la Deuxième République. Comme Ministre de l'intérieur du gouvernement provisoire alors institué, il fait adopter par décret le suffrage universel. Mais il n'obtient que 5 % des suffrages lors de l'élection présidentielle française de 1848.

    À l'approche des élections législatives de mai 1849, Ledru-Rollin organise la promotion des idées républicaines en province. Quelques mois plus tôt, en novembre 1848, les républicains démocrates-socialistes ont fondé la Solidarité républicaine, qui a soutenu sa candidature à la présidentielle. Sa campagne est un succès, il est élu député à l'Assemblée législative. Ledru-Rollin devient le chef d'un groupe de plus de 200 députés, la Montagne.

    Il s'oppose violemment à la politique réactionnaire de l'Assemblée, en particulier à l'envoi d'une expédition militaire à Rome qui vise à étrangler la jeune République romaine pour rétablir le pouvoir absolu du pape Pie IX.

    La répression menée par le général Nicolas Changarnier et ses troupes le déchoit de son mandat de représentant de la nation. Il parvient à s'enfuir en Angleterre et à échapper ainsi aux déportations d'opposants. De Londres, il soutient la Nouvelle Montagne. Il ne rentre en France qu'en 1871, après la proclamation de la Troisième République, et, bien que réélu député en 1871 et 1874, il n'exerça plus aucune notable influence.

    Franc-maçon et grand républicain, il a appartenu à la Grande Loge de France. ■

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  • Léon Gambetta
    né le 2 avril 1838 à Cahors - Décédé en 1882 à Ville-d'Avray
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    Né à Cahors, Léon Gambetta s'illustre pendant le siège de Paris par l'armée prussienne en 1870 en quittant la ville en ballon pour organiser la résistance à Tours.

    Dans les années suivantes, bien que d'un tempérament fougueux, il témoigne d'une certaine tempérance dans la pratique politique au point d'être qualifié d'« opportuniste » par le polémiste Rochefort. Ce mot désignera, sans consonance péjorative, le courant républicain réformiste des années 1870, par opposition aux radicaux représentés par Jules Ferry. ■