À l’occasion des Jeux Olympiques de Paris 2024, la Monnaie de Paris a rendu hommage à cette compétition internationale de renom au travers de multiples collections mettant à l’honneur le sport, ses valeurs, les athlètes mais aussi le patrimoine du pays hôte. Olympisme et Paralympisme sont célébrés sur ces produits, frappés en France dans nos ateliers d’Art.
La passation du drapeau olympique lors de la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques de Paris 2024 marquera le point départ d’une nouvelle édition estivale des Jeux Olympiques à Los Angeles en 2028. Ce transfert de flambeau est mis à l’honneur dans cette collection. Ce transfert de flambeau sera mis à l’honneur dans cette collection.
Cette monnaie de collection symbolise la transmission de relais entre la France et Los Angeles, deux nations hôtes des Jeux. On retrouve sur la face le passage de témoin entre une sportive française (qu'on identifie grâce au décor de ses ongles) et un sportif américain. En arrière-plan, la skyline de Los Angeles avec un palmier, arbre emblématique de cette ville, une étoile pour rappeler Hollywood Boulevard et la tour Eiffel.
Au revers, les drapeaux américain et français se côtoient. L'emblème de Paris 2024 vient compléter cette composition.
Au-delà de l’emblème, la Monnaie de Paris mettre à l’honneur un athlète majeur des Jeux de Paris 1924 : Paavo Nurmi, dont les médailles seront exposées à la Monnaie de Paris pendant l’exposition « D'or, d'argent, de bronze. Une histoire de la médaille olympique » du 26 mars au 22 septembre 2024.
Le revers présente l’emblème des Jeux de Paris 1924, le blason de la ville de Paris avec le bateau en référence à la fondation de la ville sur l'Ile de la Cité. La mention 100 ans est également présente pour rappel au centenaire des Jeux d’été à Paris qui est commun à la série.
Grand coureur finlandais, a marqué les Jeux de Paris en 1924 en remportant cinq médailles d'or en athlétisme. Surnommé "le Finlandais volant", Nurmi a dominé les épreuves de course de fond, remportant le 1500 mètres, le 5000 mètres et le cross-country individuel. Sa performance exceptionnelle a contribué à l'ascension de la Finlande sur la scène athlétique mondiale et a établi Nurmi comme l'un des plus grands athlètes de tous les temps.
La face de la monnaie représente Paavo Nurmi en plein effort. En arrière-plan, on peut voir une piste d’athlétisme pour rappeler la discipline dans laquelle il excelle et une couronne de laurier qui est associée à la victoire et à la gloire.
À l’occasion du 80e anniversaire du débarquement en Normandie, la Monnaie de Paris frappe une collection rendant hommage aux soldats des différentes nations alliées. À travers 4 destins singuliers, ces sont les commandos français, les aéroportés britanniques et les fantassins américains et canadiens qui sont mis à l’honneur dans cette collection Historique.
Le revers de ces monnaies représente une spirale de l’ensemble des nations Alliées ayant participé au débarquement, côté terrestre, naval ou aérien. Les étoiles sous les drapeaux sont également un hommage à la « Voie de la liberté », bornes kilométriques marquant l’itinéraire suivi par la 3e armée américaine pour la libération de la France jusqu’au Luxembourg. ■
James, officier américain fait partie de la 1st Infantry division. Il a débarqué sur Omaha Beach surnommée Omaha la sanglante. Il pose ici devant la plage en fin de journée. On distingue en arrière-plan, les bunkers ainsi que les nombreuses barges et navires au large qui assurent le soutien de la tête de pont.
Le 6 juin 1944, le 16ème régiment d’infanterie de la débarque à 6 heures 30 en Normandie devant la localité de Colleville-sur-Mer. Mais la résistance allemande est extrêmement forte et les Américains sont à deux doigts de la catastrophe. Les pertes sont immenses.
Ils ne se démotivent pas pour autant et forcent le Mur de l’Atlantique !
Fred, lieutenant du Royal Winnipeg Rifles, surnommés les « Little Black Devils » fait partie de la 3e Division d’Infanterie Canadienne. Il a débarqué sur Sword Beach à Graye, à proximité de Courseulles. Il pose devant la plage sur laquelle on distingue un char Churchill AVRE, deux soldats de son unité tenant le drapeau canadien de l’époque ainsi qu’une maison traditionnelle du paysage de la côte de nacre.
Faisant partie de la 7e Brigade d’infanterie canadienne, 3e Division d’infanterie canadienne, les Royal Winnipeg Rifles ont été parmi les premières troupes alliées à débarquer au long de la côte nord de la France le jour J, le 6 juin 1944 et ont participé tout au long de la campagne de Normandie, combattant dans de nombreuses batailles dont celles de Caen et de la poche de Falaise.
Léon, Second-Maître du Commando Kieffer, fait partie des 177 français ayant participé au débarquement en Normandie sur la plage baptisée « Sword Beach » aux côtés des forces Britanniques au sein du Commando N°4. Il pose ici devant l’un des Bunkers de Ouistreham avec ses camarades en arrière-plan tenant le drapeau des Forces Navales Françaises Libres.
Après leur débarquement, les commandos français s’emparent d’une pièce d’artillerie, puis du Casino de Riva-Bella, avant de s’enfoncer dans les terres par Colleville et Saint-Aubin-d'Arquenay pour faire jonction à Pegasus Bridge avec les troupes britanniques de la 6e Division aéroportée. Ils rejoignent ensuite Amfreville et occupent alors les lisières du Plain. Au soir du 6 juin, ils auront perdu presque 25 % de ses effectifs : outre les blessés, dont le capitaine de corvette Kieffer, deux officiers et huit hommes sont tués.
Richard, Glider (infanterie en planeur) britannique de la Airlanding Brigade fait partie de la 6e Airborne (britannique et canadienne). Il a atterri dans la nuit du 6 juin 1944 dans un planeur à l’Est de Sword Beach. Il pose ici devant Pegasus Bridge à l’issue de la réussite de l’opération Deadstick. Le planeur dans lequel il a atterri est en arrière-plan sous les arbres.
Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, lors de l'opération Tonga des unités de la 6e division furent les premières du débarquement de Normandie à combattre. Elles furent larguées par planeurs et parachutistées derrière Sword Beach pour sécuriser le flanc est de la zone de débarquement allié. Leurs objectifs incluaient la prise de Pegasus Bridge et du pont sur l'Orne ainsi que la destruction de la batterie de Merville tous les objectifs furent atteints. L'opération Tonga se poursuivit par le parachutage d'autres unités de la division pour tenir le secteur et faire face aux contre-offensives allemandes.
La série du Calendrier Chinois présente chaque année un nouvel animal. En 2024, c'est le dragon qui est mis à l'honneur.
Dans la culture chinoise cet animal mythique symbolise le pouvoir, la noblesse et le succès. Les natifs du signe du Dragon sont donc naturellement des personnes charismatiques auxquelles la chance sourit souvent.
Sur la face de la monnaie, entouré de fleur de prunier, symbole très utilisé dans l’histoire et dans l’art chinois, ainsi que de lanternes, le dragon est représenté de façon enfantine. L’inscription « Année du dragon » suivi du millésime 2024 apparaissent au centre de la monnaie. L’idéogramme du dragon apparait en-dessous.
Sur le revers, on retrouve l’ensemble des animaux du zodiaque chinois dessinés de manière enfantine repartis autour du symbole du Ying et du Yang. A partir de 2018 jusqu’en 2029 se compose un cycle complet du zodiaque chinois. Chacune de ces douze années met donc en avant un animal issu de ce calendrier. La valeur faciale est visible en au centre de la coupure et la mention « RF ». ■
À l'occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, la Monnaie de Paris rend hommage à ces compétitions internationales de renom au travers d'une collection mettant à l'honneur le sport, ses valeurs, les athlètes mais aussi le patrimoine du pays hôte. Olympisme et Paralympisme sont célébrés.
Le sport, les athlètes et leur mouvements sont ici célébrés.
Le revers commun à la série présente une vue de Paris où la Seine prend des allures de piste d'athlétisme. La tour Eiffel domine la ville et illumine la compétition.
La Torche des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 est bien plus qu'un simple objet. Symbole fort, elle incarne l'esprit des Jeux en apportant la Flamme Olympique et Paralympique, diffusant un message de paix et d'unité.
La Torche, allumée selon la tradition à Olympie, traversera la mer Méditerranée pour arriver en France à Marseille le 8 mai 2024, marquant le début de quatre mois de festivités.
La conception de la Torche reflète les valeurs de Paris 2024, avec une couleur unique inspirée par l'égalité, l'eau et l'apaisement. Elle devient ainsi l'élément central des célébrations, du Relais de la Flamme Olympique le 8 mai 2024 à la clôture des Jeux Paralympiques le 8 septembre 2024. Créée comme un objet d'art, la Torche représente l'identité unique de Paris 2024, alliant tradition et modernité, portant l'héritage olympique tout en célébrant les valeurs contemporaines.
La torche est un symbole fort des Jeux Olympiques. Elle signe l’ouverture des Jeux Olympiques et Paralympiques.
En 2024, le saut à la perche est représenté sur les monnaies. Le saut à la perche est une épreuve d'athlétisme faisant partie des sauts. Elle consiste, après avoir effectué une course d'élan d'une cinquantaine de mètres, à s'aider d'une perche souple pour franchir, sans la faire tomber, une barre horizontale placée à plusieurs mètres de hauteur.
On retrouve sa trace dans la Grèce antique, où le saut à la perche est utilisé comme moyen de locomotion pour traverser des ruisseaux, franchir une haie ou échapper à des bêtes sauvages à l'aide de longs morceaux de bois rigides.
Alors que les compétitions de saut à la perche se multiplient en Europe et aux États-Unis, le baron Pierre de Coubertin décide d'intégrer la discipline aux premiers Jeux olympiques de l'ère moderne, en 1896 aux Jeux d’Athènes.
En 2024, l’escrime est représenté sur les monnaies. L’escrime trouve ses origines dans le combat d’épée, qui apparaît il y a plusieurs millénaires, puisque des représentations ont été datées de 1190 avant J-C. Plus tard, l’escrime, qui représentait initialement un entraînement militaire, devient un sport sous l’impulsion de maîtres d’armes français, italiens et allemands.
C’est un sport olympique historique, qui faisait déjà partie du programme olympique aux Jeux d’Athènes en 1896, pour ne plus jamais le quitter. Les femmes entrent sur la piste à l’occasion des Jeux de 1924, à Paris. Aujourd’hui, hommes et femmes s’affrontent dans des épreuves individuelles et par équipes dans lesquelles sont utilisées trois types d’armes : le fleuret, l’épée et le sabre.
En 2024, le para athlétisme et plus particulièrement la course en lame est représentée sur les monnaies. Le Para athlétisme fut l’un des premiers sports intégrés au programme des Jeux Paralympiques de Rome en 1960, qui comptait alors huit disciplines. Il comporte une grande variété d’épreuves de courses sur piste (hormis courses d’obstacles et épreuves de marches), de sauts (hormis saut à la perche) de lancers (hormis lancers de marteau) et bien évidemment l’épreuve reine du marathon (depuis 1984), sur la route.
En 2024, le Handball est représenté sur les Monnaies. Le handball trouve ses sources à la fin du 19e siècle, dans les pays scandinaves ainsi qu’en Allemagne, où à cette époque, le handball sur gazon devient également un sport reconnu. Les deux versions du sport coexistent jusqu’en 1966, avant que la version en salle ne soit préférée à son homologue sur gazon.
Aux Jeux Olympiques, le handball est introduit pour la première fois aux Jeux de Berlin en 1936, dans sa version sur gazon, et est ensuite disputé en tant que sport de démonstration aux Jeux de 1952 à Helsinki. Il réapparait au programme olympique vingt ans plus tard aux Jeux de Munich en 1972, dans sa formule en salle cette fois-ci.
Date de mise à jour : 14 août 2024