Ephéméride
Fernand et Cyrille d'Alexandrie
27 juin

Le Fernand que l'on célèbre ce jour comme étant un ancien évêque de Caiazzo, en Italie, n'a jamais existé. Les reliques honorées dans le diocèse de ce nom sont en fait celles de saint Ferdinand, roi de Castille et de Leon.

Mort en 1252, il fut contemporain du roi de France saint Louis. L'époque voulait que les rois fussent des modèles de piété.

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Fils du patriarche d'Alexandrie, Cyrille succède à son père en 403. Il se signale par sa brutalité à l'égard des païens. Ses écrits lui valent néanmoins la sainteté et, en 1882, le titre de Docteur de l'Église. Au concile d'Éphèse, en 431, Cyrille proclame « Marie Mère de Dieu ».

Source Hérodote

9e jour du mois de Messidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de l'absinthe.

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6e jour des Cancer.

Prénoms du jour

Bonne fête aux Fernand et ses variantes masculine Fernando et féminines Fernanda, Fernande et Fernandine.
Et aussi aux Crescent
Cyrille et ses variantes masculines Ciryl, Cyril, Cyrile et Cyrill et féminines Cyriel, Cyriele, Cyrielle, Cyrilla et Cyrillia.
Jeanne et ses variantes ou dérivés : Giannina, Gina, Giovanna, Giovannina, Iona, Ionna, Jana, Jane, Janel, Janelle, Janet, Janette, Janice, Janick, Janie, Janik, Janique, Janis, Janna, Janne, Janette, Jannice, Jannick, Jannik, Janny, Jany, Janyce, Janys, Jeanne-Marie, Jeanneton, Jeannette, Jeannick, Jeannie, Jehane, Jehanne, Juana, Juanita et Vanina.
Meldreg.

Ils se prénomment aussi Fernand

Historique Philatélique

  • 1936 : Premiére vente anticipé d'un timbre-poste.
  • Événements

  • 1800 : Mort du « Premier Grenadier de la République »
  • Théophile de La Tour d'Auvergne, « Premier Grenadier de la République », est frappé à mort par un uhlan autrichien...

  • 1894 : Jean Casimir-Périer président de la République
  • Trois jours après l'assassinat de Sadi Carnot, les parlementaires élisent à la présidence de la République, Jean Casimir-Périer (47 ans), petit-fils d'un président du Conseil de Louis-Philippe 1er...

  • 1905 : Mutinerie du Potemkine
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    Dans la mer Noire, une mutinerie éclate à bord du Potemkine, principal cuirassé de la flotte russe de la mer Noire.

    Le drame commence avec une histoire de viande avariée. Protestations des marins. Menaces des officiers. Cet épisode secondaire de la première Révolution russe va plus tard accéder au rang de mythe historique par la vertu d'un film à lui consacré par le réalisateur Eisenstein..

  • 1954 : La C.I.A. renverse Arbenz au Guatemala
  • Jacobo Arbenz, le président réformateur du Guatemala, est chassé du pouvoir au terme d'un soulèvement fomenté par la C.I.A. C'est l'époque où le poète Pablo Neruda dénonce les « republicas bananas », républiques d'Amérique centrale soumises au bon vouloir des compagnies américaines. United Fruit est la caricature de ces multinationales anonymes accusées d'abuser de la faiblesse des républiques centraméricaines pour exploiter d'immenses plantations de bananes aux meilleures conditions...

    Naissances

  • Louis XII
    Né en 1462 à Blois - Décédé le 1er janvier 1515 à Paris
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    Fils tardif du poète Charles d'Orléans, Louis a dû épouser en 1476 Jeanne la Boîteuse, la fille contrefaite de Louis XI, lequel espérait que s'éteindrait de cette façon la branche honnie des Orléans !

    Mais quand meurt le fils et successeur de Louis XI et que lui-même monte sur le trône sous le nom de Louis XII, il se hâte de faire annuler son mariage par le pape et d'épouser la veuve du précédent roi, la duchesse Anne de Bretagne, richement dotée et jolie, ce qui ne gûte rien. ■

  • Charles IX
    Né en 1550 à Saint-Germain-en-Laye - Décédé en 30 mai 1574 à Vincennes
  • Charles IX monte sur le trône à 10 ans, suite à la mort prématurée de son frère François II, le 5 décembre 1560. Sa mère, l'énergique Catherine de Médicis, préside le conseil de régence avec le souci constant de préserver l'avenir de la dynastie, menacée par les tensions religieuses entre protestants et catholiques.

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    Malheureusement, celles-ci tournent à un affrontement armé suite à un massacre de protestants à Wassy par le duc François Ier de Guise, en 1562. Il s'ensuit trois « guerres de religion » jusqu'à la paix de Saint-Germain, le 8 août 1570, qui accorde des conditions avantageuses aux protestants. Leur chef, l'amiral Gaspard de Coligny, se rapproche du roi, devenu majeur, et tente de l'entraîner dans une guerre avec le roi d'Espagne.

    La petite bourgeoisie catholique des villes s'émeut et menace de se livrer aux Guise. Pour sauver la dynastie, la reine Catherine de Médicis se retourne contre les protestants. Le 24 août 1572, jour de la Saint- Barthélemy, une semaine après que sa fille Margot ait épousé l'un de leurs chefs, Henri de Navarre, futur Henri IV, elle ordonne le massacre des protestants présents à Paris. La population s'en donne à cœur joie et la tuerie s'étend aux provinces. ■

  • Gaston Bachelard
    Né en 1884 à Bar-sur-Aube (Aube) - Décédé le 16 octobre 1962 à Paris
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    Né dans une famille d'artisans cordonniers ; études secondaires au collège de Bar-sur-Aube de 1895 à 1902.

    Répétiteur au collège de Sézanne de 1902 à 1903, puis surnuméraire des Postes et Télégraphes à Remiremont (1903-1905).

    Il fait son Service militaire comme cavalier télégraphiste au 12e Régiment de Dragons de Pont-à-Mousson de 1906 à 1907.

    Commis des Postes et Télégraphes à Paris (1907-1913), prépare le concours d'élèves ingénieurs des Télégraphes.

    Mobilisé du 2 août 1914 au 16 mars 1919, 38 mois de tranchées dans les unités combattantes, Croix de guerre (citation à l'ordre de la division).

    Licencié en philosophie en 1920, puis agrégé en 1922, enfin docteur ès lettres (Sorbonne) en 1927. Il enseigne la physique, la chimie et la philosophie au Collège de Bar-sur-Aube.. Chargé de cours à la faculté des lettres de Dijon en 1927. Professeur de philosophie à la Faculté des Lettres de Dijon de 1930 à 1940, puis professeur à la Sorbonne (chaire d'histoire et de philosophie des sciences) de 1940 à 1954. Élu à l'Académie des sciences morales et politiques en 1955.

    Épistémologue reconnu, il est l'auteur d'une somme de réflexions liées à la connaissance et à la recherche scientifique. Il invente ce qu'il appelle la « psychanalyse de la connaissance objective », inspirée par les travaux de Jung, qui introduit et étudie la notion d'obstacle épistémologique : ce sont des obstacles affectifs dans l'univers mental du scientifique et de l'étudiant, obstacles qui les empêchent de progresser dans la connaissance des phénomènes. Dans la Philosophie du non, il analyse des exemples tirés de la logique, de la physique ou encore de la chimie.

    Bachelard renouvelle l'approche philosophique et littéraire de l'imagination, s'intéressant à des poètes et écrivains (entre autres Lautréamont, Edgar Poe, Novalis), au symbolisme ou encore à l'alchimie.

    Il interroge alors les rapports entre la littérature et la science, c'est-à-dire entre l'imaginaire et la rationalité. Ils peuvent être conflictuels ou complémentaires. Une image au fort pouvoir affectif provoquera des illusions pour le scientifique (l'image du feu par exemple pourra obstruer la connaissance de l'électricité). Mais cette même image produira en littérature des effets inattendus et surchargés poétiquement : son pouvoir de fascination sera très important (chez Novalis ou Hölderlin par exemple pour l'image du feu). La rêverie poétique « sympathise » intimement avec le réel, tandis que l'approche scientifique est « antipathique » : elle prend ses distances avec la charge affective du réel. L'imagination pourra cependant aider à la construction des modèles scientifiques. ■

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  • Magali Noël
    Né en 1931 à Ismir (Turquie) - Décédé le 23 juin 2015 à Châteauneuf-Grasse (Alpes-Maritimes)
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    Née de parents français travaillant dans le service diplomatique, Magali Noëlle Guiffray vit en Turquie jusqu'en 1951. Après avoir étudié le chant, la musique et la danse, elle débute à 16 ans comme chanteuse de cabaret et se produit ensuite dans des revues. Venue en France, elle suit les cours d'art dramatique de Catherine Fontenay et commence une carrière au théâtre et au cinéma.

    Magali Noël se fait remarquer en 1955 dans le film Du rififi chez les hommes de Jules Dassin. Elle impose progressivement ses talents de comédienne au tempérament de feu dans Razzia sur la chnouf d'Henri Decoin, Les Grandes Manœuvres de René Clair, Elena et les Hommes de Jean Renoir.

    Elle prend une nouvelle dimension en incarnant l'un des symboles des fantasmes sexuels de Federico Fellini dans La dolce vita (1960), Satyricon (1969) et surtout Amarcord (1973), où elle campe l'inoubliable Gradisca, pin-up de province.

    Malgré un rôle notable dans Z de Costa-Gavras, Palme d'or à Cannes en 1969, et de grands succès au théâtre, elle retient moins, par la suite, l'attention des producteurs. Elle retourne alors avec succès au music-hall. Une nouvelle génération de réalisateurs lui donne ensuite des rôles à la mesure de sa sensibilité : Chantal Akerman (Les Rendez-vous d'Anna, 1978), Claude Goretta (La Mort de Mario Ricci, 1983), Tonie Marshall (Pentimento, 1989), Andrzej Żuławski (La Fidélité, 2000), Jonathan Demme (La Vérité sur Charlie, 2002)...

    En 1986, elle interprète le rôle de la logeuse dans la comédie musicale Cabaret mise en scène par Jérôme Savary. En 1992, elle joue « Julia Bertyl », une cantatrice célèbre, dans Les Cœurs brûlés, saga estivale de TF1.

    En octobre 1996, elle est sur la scène de la Comédie des Champs-Élysées où Michel Fagadau et Jean-Claude Vial lui laissent carte blanche pour un Soleil blanc, spectacle musical exclusivement consacré à Jacques Prévert « parce qu'il croit en la jeunesse... Son immense tendresse me touche profondément. Son souci de défendre sans cesse les « petits » de l'existence, de ne tolérer aucune forme d'oppression. Sa folie, sa provocation, sa férocité, son humour et sa douceur me fascinent. » À cette occasion, 13 poèmes sont mis en musique pour la première fois pour « ce regard sur la vie entre rêve et réalité. » ■

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    Décès

  • Théophile Malo de La Tour d'Auvergne-Corret
    Né le 23 novembre 1743 à Carhaix (Finistère) - Décédé le 27 juin 1800 à Oberhausen (Bavière).
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    À sa sortie du Collège des jésuites de Quimper, il choisit l'armée (vers 1765) alors que son père voulait qu'il devienne avocat et sa mère un dignitaire de l'Église.

    En 1767, il entre, en qualité de soldat, dans la 2e compagnie des mousquetaires. Il ajoute à son nom de famille celui de Kerbauffret précédé d'une particule, sans pouvoir prétendre être de condition noble. Prétendant descendre d'un fils naturel de Turenne et d'Adèle Corret, nommé Henri Corret, il ajoute à son nom celui de La Tour d'Auvergne en 1777. Le 20 mai 1785 un diplôme autorise Malo Corret à faire précéder son nom de naissance de celui de La Tour d'Auvergne. Il passe ensuite au service de l'Espagne, où il fait preuve de sa valeur militaire. Pendant une action meurtrière, il sauve la vie d'un officier espagnol. Le roi d'Espagne lui accorde une décoration, qu'il accepte, mais il refuse la pension qui y était attachée.

    Il rallie les armées de la République ; promu capitaine de grenadiers en 1792, il sert dans les armées révolutionnaires de Savoie et dans l'armée des Pyrénées orientales, où il commande toutes les compagnies de grenadiers formant l'avant-garde et appelées colonnes infernales. Cette phalange a décidé de la victoire lorsque ce corps d'armée arrivait sur le champ de bataille.

    Malade, il quitte l'armée. S'étant embarqué après la paix avec l'Espagne pour se rendre dans sa province, il est pris en 1794 par un corsaire britannique : le voilier sur lequel il avait embarqué à Bayonne à destination de Brest fit naufrage au large de Camaret, et La Tour d'Auvergne est fait prisonnier par une escadre britannique. On voulut le forcer à quitter sa cocarde ; la passant à son épée jusqu'à la garde, il déclara qu'il périrait plutôt en la défendant.

    Il est interné sur des pontons dans le sud-ouest de l'Angleterre. Durant son internement, il se consacra à l'écriture d'un dictionnaire français-celtique. Il est libéré en 1797. À son retour en France, il se rend à Paris. Il rejoint l'armée en tant que simple soldat et se rend célèbre par son courage et sa modestie.

    Il part pour l'armée du Rhin comme volontaire. Il fait la campagne de 1799 en Suisse, est élu membre du Corps législatif après le 18 brumaire, mais refuse de siéger ; ayant refusé plusieurs promotions, on ne trouva pour lui que le titre de « premier grenadier de la République », que lui donna Napoléon. Le 27 juin 1800 au soir du combat de Oberhausen, en Bavière, il est touché au cœur par un coup de lance. ■

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  • Sophie Germain
    Née le 1er 1776 à Paris - Décédée en 1831 à Paris.
  • Mathématicienne et philosophe française.

    Elle est connue pour le théorème d'arithmétique qui porte son nom, pour ses échanges avec le mathématicien Carl Friedrich Gauss et pour ses travaux sur l'élasticité des corps.

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    Elle est issue d'une ancienne famille distinguée de la bourgeoisie parisienne. Elle se prend de passion pour les mathématiques à l'âge de treize ans, après avoir lu dans la bibliothèque familiale un chapitre sur la vie d'Archimède. Elle apprend alors seule la théorie des nombres et du calcul différentiel et intégral, étudiant les travaux d'Euler et de Newton.

    Elle se procure les cours de l'École polytechnique, réservée aux hommes, en empruntant l'identité d'un ancien élève. Elle envoie ses remarques à Joseph-Louis Lagrange, qui finit par découvrir la supercherie en la convoquant du fait de ses brillantes réponses. Il devient l'ami et le mentor de la jeune fille.

    Elle travaille plusieurs années sur le dernier théorème de Fermat et démontre le théorème de Sophie Germain, ce qui l'amène à prendre contact, en 1804, avec Carl Friedrich Gauss, après la lecture de son ouvrage de 1801, Disquisitiones arithmeticae. Ses échanges portent sur le dernier théorème de Fermat et la loi de réciprocité quadratique.

    Sophie Germain se présente en 1811 au concours de l'Académie des sciences. Après avoir échoué deux fois, Sophie Germain réussit finalement en 1816. Elle devient la première femme (hormis les femmes des membres) autorisée à assister aux séances de l'Institut. ■

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  • Denys Auguste Affre
    Né le 27 septembre 1793 à Saint-Rome-de-Tarn (Aveyron) - Décédé le 27 juin 1848 à Paris
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    Entré à quatorze ans au séminaire de Saint-Sulpice, il acheva brillamment ses études et fut quelque temps professeur de philosophie au séminaire de Nantes. Ordonné prêtre le 16 mai 1818, il rejoignit les sulpiciens, puis fut successivement vicaire général des diocèses de Luçon et d'Amiens (1823-1833), et évêque coadjuteur de Strasbourg en 1839.

    Il ne remplit jamais cette dernière fonction, ayant été appelé entre-temps comme vicaire capitulaire de Paris, à la mort de l'archevêque Hyacinthe-Louis de Quélen. Le 6 août 1840 à Notre-Dame de Paris, il fut sacré archevêque.

    Dans l'exercice de cette charge, Denys Affre se signala par une attention passionnée pour l'amélioration des études ecclésiastiques et pour la liberté de l'enseignement. On lui doit la création de l'école des Carmes et de l'école de théologie de la Sorbonne. Soucieux de l'évangélisation du prolétariat, il ouvrit de nombreuses paroisses ouvrières, comme celles de Ménilmontant, Plaisance, Petit-Montrouge, Maison-Blanche, Petit-Gentilly, Notre-Dame de la Gare, Billancourt, Gros-Caillou ou encore Sainte-Clotilde.

    Pendant les insurrections de juin 1848, il crut que sa présence près des barricades pût être un moyen de ramener la paix. Le 25 juin, les tirs ayant cessé à sa demande, il apparut sur la barricade à l'entrée du Faubourg Saint-Antoine, accompagné par M. Albert, de la Garde nationale, habillé comme un ouvrier et arborant une branche verte en signe de paix, et par Pierre Sellier, un domestique qui lui était dévoué. Il fut accueilli dans la stupeur, mais à peine eut-il prononcé quelques mots qu'un coup de feu partit des lignes de la Garde nationale et relança les hostilités. Vraisemblablement touché par une balle perdue, sans qu'on ne sache avec certitude de quel côté celle-ci provenait. Il mourut le 27 juin, vers 4 h 30 du matin. ■

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  • Pierre Pflimlin
    Né le 5 février 1907 à Roubaix (Nord) - Décédé en 2000 à Strasbourg (Bas-Rhin)
  • Avocat et homme politique français, président du Conseil sous la IVe République et maire de Strasbourg de 1959 à 1983.

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    Né dans le Nord dans une famille alsacienne devait revenir, jeune enfant, en Alsace, où il fit ses études au lycée de Mulhouse, à l'Institut catholique de Paris et enfin à l'Université de Strasbourg. Diplômé en droit et en sciences politiques, il devint avocat en 1933 au barreau de Strasbourg. Jeune militant démocrate-chrétien, il est membre de l'Union populaire républicaine, le grand parti catholique alsacien. Il travailla au secrétariat général de la jeunesse, à Vichy, en 1941, puis fut nommé juge d'instruction à Thonon-les-Bains (de 1941 à 1944), et substitut du procureur de la république à Metz (en 1944).

    Il fut membre du M.R.P. dès sa création en 1945 et en occupera la présidence de 1956 à 1959. Très souvent ministre durant la Quatrième République, notamment ministre de l'Agriculture dans huit gouvernements entre 1947 et 1951, sans compter des portefeuilles (commerce, l'Europe, la France d'outremer, les finances et les affaires économiques, etc.).

    Il fut l'avant-dernier Président du Conseil de la Quatrième République. Investi par l'Assemblée le 14 mai alors qu'un comité de salut public composé de civils et militaires, présidé par le général Massu s'est constitué le 13 mai dans la soirée. Il démissionne deux semaines plus tard pour faciliter l'arrivée du général de Gaulle au pouvoir et occupe dans son gouvernement le poste de ministre d'État.

    Il passe pour avoir été le premier maire catholique de Strasbourg de 1959 à 1983. En fait il fut, semble-t-il, le premier maire faisant profession de catholicisme.

    Président du Parlement européen de 1984 à 1987, il se retire de la vie politique à la fin de sa présidence. Il a publié, en 1991, les Mémoires d'un Européen. ■

    Pierre Pflimlin et son épouse Marie-Odile sont inhumés au cimetière Saint-Gall de Strasbourg.

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  • Alain Mimoun
    Né le 1er janvier 1921 à Maïder (arrondissement du Telagh, département d'Oran) -Décédé en 2013 à Saint-Mandé, (Val-de-Marne)
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    Ce fut un athlète français et ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale. Il est particulièrement connu pour sa victoire au marathon des Jeux olympiques d'été de 1956 à Melbourne. ■