Cet évêque de Vannes serait mort en 511 comme le roi Clovis. Ses reliques auraient sauvé la ville de beaucoup de calamités, ce qui lui vaut de figurer parmi les sept patrons fondateurs de la Bretagne.
Source Hérodote
26e jour du mois de Germinal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du lilas.
26e jour du Bélier.
Quand de Saint-Paterne vient la saison, la chaleur vient pour de bon.
Journée Mondiale de l'Art
Bonne fête aux Paterne, et ses dérivés : Padern, Paer, Patern, Pedern, Pern.
Et aussi aux Anastasie, Anastasia, Stacey, Stacy, Stecy et Stessy.
Basilisse et ses variantes ou dérivés : Basilissa, Vassilissa, etc.
César et ses variantes : cesare, Cesario, et formes féminines Césarie, Césarina et Césarine.
Juved, et son dérivé : Juvette.
Le roi Charles VII, assisté du comte de Clermont, du connétable de Richemont et de l'amiral de Coëtivy, repousse à Formigny, près de Bayeux, une armée anglaise qui venait de débarquer à Cherbourg, sous le commandement de Thomas Kyriel, pour tenter de secourir les dernières places anglaises de Normandie.
Avec cette victoire, qui vaut au roi de France le surnom de Victorieux, la guerre de Cent Ans touche à sa fin...
Le gouvernement français du Directoire occupe la ville libre de Genève. C'en est fini de l'indépendance de celle-ci...
Une poignée d'Irlandais romantiques, tant catholiques que protestants, s'unissent en vue de s'émanciper de la tutelle anglaise, au besoin par la violence.
Ils revivifient et exaltent la culture gaélique et le souvenir des Saints et des Héros.
Ces« Jeunes Irlandais» se donnent un drapeau tricolore : vert pour représenter les catholiques, orange pour représenter les protestants et blanc pour signifier l'espoir d'une trêve permanente entre les deux communautés ! Ce sera le drapeau de l'Irlande républicaine...
Une trentaine de peintres exposent leurs œuvres dans l'atelier de leur ami, le photographe Félix Tournachon, plus connu sous le pseudonyme Nadar, au 35, boulevard des Capucines.
Nombre d'entre eux ont déjà participé onze ans plus tôt au« Salon des Refusés» autour d'édouard Manet...
Paris quitte le XIXe siècle avec la plus grande exposition universelle jamais organisée en France. 50 millions de visiteurs jusqu'à sa clôture le 12 novembre suivant.
Pour cette exposition sont construits le pont Alexandre III, le Grand Palais et le Petit Palais ainsi que les gares d'Orsay, des Invalides et de Lyon. Les frères Lumière présentent leurs films sur écran géant
Le 19 juillet est inaugurée la première ligne du métro parisien (Porte Maillot-Porte de Vincennes). Au terminus de la ligne, dans le bois de Vincennes, se déroulent qui plus est, du 14 mai au 28 octobre, les IIe Jeux Olympiques de l'ère moderne !...
Pour parfaire le tout, le président émile Loubet invite les maires de France à un banquet géant dans le jardin des Tuileries... Nous nous consolerons en songeant que pour l'entrée dans le IIe millénaire, nous avons eu droit au scintillement de la Tour Eiffel...
Cette instance internationale de concertation et d'arbitrage est destinée à promouvoir et garantir la liberté de circulation des marchandises entre les pays adhérents.
L'O.M.C. constitue l'aboutissement des négociations entreprises en 1947, sous le nom d'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT). Son siège est établi à Genève.
Dans la déclaration fondatrice, il est question de« l'ouverture des marchés pour les marchandises»,« la protection des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce», la volonté de résister aux pressions protectionnistes de toute nature,« l'accroissement de la production et du commerce de marchandises et de services»... Mais on n'y trouve aucun rappel des droits sociaux élémentaires ni des aspirations humaines.
En 2001, désireuse de promouvoir la mondialisation des échanges et la baisse des prix, l'O.M.C. prend le risque d'admettre en son sein la Chine populaire, en 2001, en dépit d'une économie très peu respectueuse des règles libérales.
En début de soirée, un incendie s'est déclaré dans les combles de la cathédrale. Toute la toiture est détruite ainsi que sa flèche qui s'est écroulé vers 20h30. La toiture était en rénovation, il est possible que se soit suite à un incident de travaux.
Aussi surprenant que cela nous paraisse aujourd'hui, ce n'est pas comme peintre que Léonard est en son temps célèbre, mais comme organisateur de fêtes. Là, il déploie tout son génie d'inventeur pour développer des machines et mettre en place des spectacles comme personne n'en avait jamais vu.
Par son génie, il symbolise la Renaissance italienne. Pourtant, il n'a pas reçu de formation poussée et connaît mal les œuvres antiques. Le nombre de tableaux qui lui sont attribués avec certitude se compte sur les doigts des deux mains. Il a projeté de rédiger 120 traités sur les sujets les plus divers, sans jamais en écrire un seul... ■
étudiant brillant, il gagne Paris avec une formation d'avocat mais, désireux d'accéder au plus vite aux plus hautes marches du pouvoir, il s'engage dans le journalisme.
En 1823, chez le banquier Laffitte, le jeune Thiers est présenté à Talleyrand. Le« Diable boiteux», reconnaît dans le jeune ambitieux un alter ego. Il va s'attacher à lui, le chaperonner et guider ses pas dans la haute société. à ceux qui feront reproche au prince d'aider un parvenu marseillais, il répond :« Thiers n'est pas parvenu, il est arrivé ! »
Thiers publie en 1824 la première Histoire de la Révolution française. Il la prolongera plus tard avec une Histoire du Consulat et de l'Empire.
Il devient le patron du Constitutionnel, le journal de la bourgeoisie d'affaires. En 1830, Thiers rédige une protestation des journalistes contre les Ordonnances du roi Charles X et contribue à la chute de ce dernier.
À l'issue de la révolution des Trois Glorieuses, en juillet, il fait partie de ceux qui portent Louis-Philippe 1er sur le trône. Son rêve est celui d'une monarchie parlementaire« Le roi règne et ne gouverne pas». Député des Bouches-du-Rhône en octobre 1830, il accède aussitôt au gouvernement avec le portefeuille des Finances, puis celui de l'Intérieur. En avril 1834, il réprime au prix de 600 morts et 10 000 arrestations la seconde révolte des Canuts, les travailleurs lyonnais de la soie.
Il fait voter la« loi des Bastilles» qui va enfermer Paris dans un corset de fortifications.
Chassé par le roi et remplacé par Guizot, il n'aura de cesse de le combattre pour provoquer sa chute. Tandis que Louis-Philippe 1er, envisage d'abdiquer pour ramener la paix civile, Thiers lui conseille de« sortir de Paris pour y rentrer avec le maréchal Bugeaud et 50 000 hommes». Le roi, horrifié, repousse l'idée de répandre le sang du peuple et préfère la fuite.
Sous la Deuxième République, l'habile manœuvrier encourage le prince Louis-Napoléon Bonaparte à se présenter à la présidence de la République. Il rompt avec lui lorsque se profile le coup d'état du 2 décembre 1851 qui instaurera le Second Empire.
Adolphe Thiers se fait élire député de Paris en 1863. Il dénonce la diplomatie aventureuse de l'empereur et se signale après la bataille de Sadowa par une singulière prescience du danger prussien et des drames à venir. Il s'oppose à l'entrée en guerre de la France contre la Prusse en juillet 1870
Thiers a 73 ans quand s'effondre le Second Empire. Ce sera la négociation du traité de Francfort avec Bismarck et la sauvage répression de la Commune.
Thiers devient le deuxième président de la République française. L'opinion publique s'accoutume aux institutions républicaines. Thiers lui-même se rallie peu à peu à la République mais les députés monarchistes par défiance à son égard, ils lui interdisent le 13 mars 1873 d'assister aux travaux de l'Assemblée nationale. Cette disposition va se perpétuer jusqu'à nos jours. Le 24 mai 1873 il donne sa démission.
Le 16 juin 1877, le républicain Gambetta salue son vieil adversaire du titre de« libérateur du territoire». Thiers, en effet, a l'insigne mérite d'avoir bouclé en deux ans le remboursement de l'indemnité de guerre de 5,5 milliards de francs due aux Allemands. ■
Anne-Geneviève de Bourbon rivalise en force de caractère avec son père Henri II de Bourbon-Condé comme avec ses frères, le grand Condé (appelé ainsi depuis sa victoire à Rocroi, à 22 ans !) et le prince de Conti.
Ses qualités d'esprit et sa finesse emplie d'élégance n'ont d'égale que sa beauté. Elle se jette dans l'aventure de la Fronde avec ses frères et son amant, le duc de la Rochefoucauld (le futur auteur des Maximes). Elle séduit le roué Paul de Gondi, futur cardinal de Retz (et auteur de Mémoires fameuses) et même le brave Turenne qu'elle convainc de rejoindre la Fronde.
Elle a la douleur de perdre son fils préféré, issu de sa relation avec le duc de la Rochefoucauld,« l'enfant de la Fronde»... ■
Jeanne Antoinette Poisson, fille d'un conducteur de vivres, reçoit une excellente éducation. Devenue en 1745 la maîtresse du roi Louis XV, elle est élevée au rang de marquise de Pompadour. Usée par la vie de cour, elle doit s'effacer au profit d'autres favorites dès 1751 mais reste la confidente du roi, bénéficiant de largesses comme le château de Pompadour, en Corrèze, et l'hôtel d'évreux, à Paris, plus connu aujourd'hui sous le nom de... palais de l'élysée.
Elle use de son influence en faveur du ministère Choiseul et on lui attribue le« renversement des alliances » au cours de la Guerre de Sept ans. Mais ses origines roturières lui valent la haine des courtisans qui répandent à son propos des chansons satiriques, les« poissonnades». On lui prête le mot :« Après nous le déluge ! », le soir de la bataille de Rossbach. Mécène et femme de goût, la marquise fait aménager à Paris la place Louis XV (la Concorde) en style néo-antique. Elle protège aussi les Encyclopédistes et les« philosophes» qui contestent l'absolutisme royal, y compris Voltaire qui lui doit son fauteuil d'académicien... ■
Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon, nommé intendant du Jardin du Roi, entreprend aussitôt de moderniser et développer l'institution créée sous Louis XIII pour former médecins et apothicaires.
Il consacre une grande partie de sa vie à la rédaction de son Histoire naturelle en 36 volumes, une des plus grandes aventures éditoriales de son temps. Cette œuvre littéraire est riche d'expressions passées à la postérité telles que le lion« >roi des animaux» ou encore le cheval« plus noble conquête [de] l'homme »... ■
Jean-Paul Sartre a régné sur la pensée française après la Seconde Guerre mondiale et jusqu'aux premières atteintes de la vieillesse. Sa personnalité à multiples facettes a suscité, en France mais aussi à l'étranger, de nombreuses cabales d'une violence dont on a peu idée aujourd'hui... ■